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Old Lovers tales never end well | Loki

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Dim 28 Sep 2014 - 19:28
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Winter  beholds both darkness and ice


xxx

Il ne lui avait fallu que très peu de temps pour le trouver. Cet être obscur, malin, le diable des enfers glacés.  Il ne s’était pas fait discret, loin de là, il paradait, affublé d’attributs humains , faisant croire à ce monde qu’il était un envoyé des Dieux. Et face à toutes cette agitation qui avait mené à le voir siéger au sommet, elle avait attendu. Elle n’était pas un ange de patience, loin de cela, et le temps manquait et elle savait que Byleist attendait des résultats de sa part.  Elle allait récupérer cette cassette, cela était sûr, la chose qui l’était moins, c’était bien de savoir si elle saurait se maitriser.  Elle avait tant désiré ses retrouvailles, son fantasme tournant à une obsession malsaine.  Elle rêvait de planter ses griffes dans son cœur pour le lui arracher avec une lenteur de mortel.  Le voir souffrir autant qu’elle avait souffert de sa trahison, là était la plus brute de ses vengeances, mais elle le savait, la mort ne ferait que le délivrer, ne serait que temporaire, car trop douce, trop clémente envers son père. Angrboda aurait préféré que la pourriture qui affligeait le faciès de sa fille se reflète dans sa nature, malheureusement, la douce enfant était attachée à ce père émérite qu’elle n’aurait guère gardé ou fait souffrir en son royaume. Oui la mort était douce, mais elle , Angrboda, en était la mère, et par les Nornes, elle comptait bien attacher à une sinueuse souffrances son tendre aimé , quitte à le laisser aux abords du Néants, où tout être était sur le point d’être annihilé. Ce qui sauverait sans doute Loki de son triste sort serait leurs enfants.

Ainsi prostrée devant la gargantuesque tour Liesmith dont elle ressentait l’odeur nauséabonde de la magie de Loki, grossière et noire  qu’elle était, mélangée avec une plus subtile et féminine qui était sans doute celle d’Amora, elle se lécha les lèvres. Ainsi donc la vermine avait élu domicile dans cette construction primitive , une compensation sans doute pour ne pas avoir l’égo bien niché entre ses jambes. La Jotune  qui arborait le visage de sa pauvre victime, se mouvait gracieusement vers l’entrée.  Ce visage ne la servait plus aussi bien , car associée à la Purge pour certain, mais il fallait bien un visage pour entrer sans se faire reconnaitre.  Du moins pour l’instant.  Elle s’était fondue dans la masse avec excellence, avait mené sa mission en toute discretion tout en évantrer l’un ou l’autre pour assouvir sa soif de sang. Elle avait pris la voix d’un responsable, s’était arrangée pour avoir une entrevue, et quand elle s’arrêta dans le ventre de la bête pour informer de sa présence, son nom  Lilith Monroe fut rapidement glissée sur la liste visiteur.  Tout cela pour qu’elle se retrouve dans le bureau de l’homme le plus puissant de la ville.  On la fit patienter, ce qu’elle accepta, c’était un jeu de force, se faire désirer était une spécialité de Loki.  Elle faisait la docile créature et attendit dans ce bureau qui empestait son odeur.  Le faquin faisait mijoter sa colère, car même s’il n’était pas encore présent physiquement, elle pouvait le sentir non loin , et cela ne faisait qu’appeler à sa mémoire des souvenirs qu’elle voulait taire. C’était la passion qui s’imposait à sa mémoire et alimentait le feu de sa haine.  La trahison de Loki n’en devenait que plus brûlante , et pourtant, elle cacha le tout derrière un masque de marbre.  Rien dans son attitude ne lassait de place à l’improvisation.  Quand elle entendit des pas, la porte s’ouvrir et apparaitre dans la pièce l’objet de ses convoitises macabres, elle se leva, et afficha un sourire poli.  «  Monsieur  Liesmith, c’est un honneur vraiment, merci de bien vouloir me rencontrer  »  le saluta-t-elle. Son rôle lui allait si bien, petite groupie du grand homme politique du moment.  « Je sais que rien ne vous y obligeait, surtout au vu de mon passé » lajouta -t-elle
.


(c) Dribbly

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Sam 25 Oct 2014 - 13:08
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Old Lovers tales never end wel
Angrboda


L'insatisfaction était dans la nature de Loki. L'insatisfaction du lâche et de l'envieux, du jaloux et du monstre qui rugit sa rage dans les ténèbres. Perfectionniste égoïste, paranoïaque toujours sur ses gardes, manipulateur tissant sa toile, traître craignant la trahison, mégalomane menteur et vil. Non, Loki n'était pas un être qui jouissait régulièrement de ce rare privilège nommé le sommeil du juste. Il y avait dans les neuf royaumes et au-delà, trop de créatures qui rêveraient de se repaître de son cœur pour cela, trop de marques au fer rouge rappelant ses hontes et ses crimes. Il ne s'arrêterait jamais d'envier et de se retourner l'estomac en vagues ruminations.

Mais pour tout dire... la vie serait presque belle, nimbée qu'elle était à présent de l'éclat du succès, par le goût suave du pouvoir. Par beaucoup de vin de qualité, d'acclamations, de serrement de mains et par l'impression d'être enfin jugé à sa valeur. Valeur divine, évidemment.
Il était roi. Enfin, son droit naturel lui était accordé. Roi, président des Etats-Unis, quelle différence ? Seul les nigauds pensaient vraiment que la démocratie républicaine américaine allait perdurer si on lâchait un seul instant la bride à Loki. Le temps de se retourner et vous ne reconnaîtrez plus votre pays. Il n'avait pas menti durant sa campagne : l'heure de grands changements, d'une nouvelle ère était venu. Quoique. C'était délicieux pour l'ego, en réalité : on l'avait élu. Choisi. On l'aimait, et même s'il préférait mourir plutôt que de l'avouer, Loki mourait d'envie d'être aimé et/ou adulé. Pas comme cet abruti congénital sénile qui perdait ses dents qu'était Odin. Roi parce que Bor l'avait été avant lui. Eh ! Qu'est-ce face au règne de Loki ( Ier ) , choisi par ses esclaves ?

« -Oui ? »

Le prince déchu, le vil monstre qui se prenait encore pour un roi et pour un ange quitta un instant la vue sur son royaume que la baie vitrée offrait à son ego surdimensionné. Il avait une visiteuse. Lilith Monroe. Oui, ce nom lui évoquait ses jours à soutenir la Purge. Elle avait elle aussi fait partie de son camp. Mais outre cela, il ne la connaissait guère, n'ayant jamais croisé directement son chemin. Que voulait-elle donc ? Avoir l'occasion de ramper à ses pieds pour lui demander de la remettre en état de grâce, lui permettre de bosser pour ceux qu'elle avait voulu abattre ? Cette pensée flattait et faisait ronronner le dieu. Mais, hey ! Ne fallait-il pas assumer sa haine et ses prises de position au jour du jugement ? Sauf pour celui qui s'appelait Loki et était le plus grand retourneur de veste de tous les neuf royaumes, cela va s'en dire. Faites ce que je veux, pas ce que je fais.

Prendre le temps de finir son verre, de finir son chapitre et de s'étirer voluptueusement sur sa chaise.  Loki n'avait guère de respect pour ses visiteurs, ni rien à attendre d'eux ; autant dire que la salle d'attente connaissait beaucoup de pas impatients pendant qu'il faisait poireauter ces invités...Voilà à quoi servait les secrétaires, où était Victoire quand on avait besoin d'elle ?  Après un moment, le dieu se décida à se lever pour aller ouvrir la porte à sa visiteuse. Lui tient la porte, la laissa passer devant lui avec un impeccable sourire. Les deux anciens amants, les deux anciens époux et les pour toujours ennemis affichaient le même air affable dépourvu de toute sincérité. L'une jouant le jeu et connaissant son adversaire, l'autre ignorant pour l'heure ce qui l'attendait derrière ce minois mortel mais déjà ennuyé par sa présence. Sourire, salutations, jeu de la politesse de circonstance. Une chance que Loki excelle dans le mensonge et la comédie.

«  Monsieur  Liesmith, c’est un honneur vraiment, merci de bien vouloir me rencontrer. Je sais que rien ne vous y obligeait, surtout au vu de mon passé » Les humains étaient d'incroyables lèches-bottes. Loki les adorait. Il désigna d'un souple geste de la main le siège de l'autre côté de son bureau avant de se laisser tomber dans le sien comme s'il s'agissait d'un trône. »

«- Entrez, asseyez vous, Mademoiselle Monroe...Nous commettons tous des erreurs » sourire plastique, moqueur. Il croisa les jambes, se laissa aller contre le dossier de son fauteuil. « mais pourquoi un tel rendez vous? »

Qu'il ne se rappelait pas avoir accepté. Sans doute Victoire l'avait-elle fait sans lui demander son avis, sans comprendre que cela pouvait être politiquement une mauvaise idée. L'humaine était jolie, mais souvent plus sotte que Thor lui-même. Dieu de la politique et des politiciens, voilà ce qu'il était. Le regard bleu de Liesmith qui cachait es prunelles du vert de la ruse du véritable Loki se posa sur Lilith, la jaugea. Par l'oeil borgne d'Odin, que faisait-elle dans son bureau ? Cela puait le géant des glaces, pour reprendre une expression de dégoût célèbre à Asgard. Ne le regardez pas de cet air mi-narquois mi-accusateur. N'est-il pas logique que la tour du fils de Laufey empeste cette race honnie et bleutée ? Je vous prie d'excuser la vanité du dieu, mais son camouflage s'occupait également de l'odeur et de l'aura de sa magie, réhaussant l'atmosphère et sa température de quelques degrés en toute circonstance. Il lui arrivait même d'avoir froid l'hiver, sa couverture était parfaite. Mais là ? C'était une odeur qu'il connaissait, mais enfouie dans les tréfonds de sa mémoire et d'un passé qu'il désirait plus que tout renier, et soudain une aura de magie effleurait ses sens, une magie qui n'était pas celle des déesses habituellement à son bras en ce monde-ci. Ce n'est pas parce que l'on est paranoïaque que l'on est pas en danger et il avait un mauvais pressentiment. L'instinct d'un jotun élevé à Asgard, du fils indigne au milieu des héros, du fouteur de merde bien décidé à survivre coûte que coûte. Il passa nonchalamment le bout des doigts sur son bureau, le regard rivé dans celui de la jeune femme.

« - Nous ne nous sommes jamais rencontrés, si je ne me trompe pas ? »


Question qui lui brûlait les lèvres plus que le froid mordant de Jotunheim et qu'il posa d'un air distrait, bien que son regard ne la lâche pas du regard, cherchant à percer sa pellicule d'hypocrisie grâce à la sienne. Et avec le sentiment indéniable qu'il celait ainsi sa perte. 


© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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