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Nous nous étions dit à dans dix ans... pv Hidalgo

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Lun 13 Oct 2014 - 20:13
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Le vent était chaud, comme rarement à New York, je ne m'attendais pas à une telle chaleur ce mois-ci et pourtant... J'avais bien fait de ne pas venir en costume, un jean noir et une chemise blanche était largement suffisant pour supporter cette chaleur.

Dix ans que nous attendions cela, une promesse de longue date qui avait concrétisé la fin de nos études, la promesse de nous réunir ensemble tous les dix ans de l'obtention de nos diplôme respectif, çà aurait dû être un jour de fête voir même de grande chouille mais le destin en avait destiné autrement...

En me renseignant sur le devenir de mon ancien ami d'université j'ai appris la terrible nouvelle, c’est pourquoi au lieu de le retrouvé dans un bar je l'attendais dans un cimetière. C'était son anniversaire à elle, connaissant Hidalgo il serait là aujourd'hui j'étais prêt à mettre ma main à couper. J'étais apparu directement dans le cimetière à lauré du jour, deux bouquets de fleur en main, un bouquet d’orchidée épiphyte pour Lily et un bouquet de fleur-marionnette pour Nina.  Malheureusement je n'avais vu Nina qu'à sa naissance, j'étais heureux pour Hidalgo et Lily, ils étaient radieux et magnifique avec la lueur de nouveau parents dans les yeux, je m'étais promis de revenir les voir quelques temps plus  tard et d'apporter à Nina ce bouquet qui l'aurait fait sourire mais comme toujours dans ma vie j'ai toujours tout raté, elles avaient disparu du jour au lendemain et comme pour parfaire les choses je n’avais pas assisté à l’enterrement car cette semaine-là j’étais en prise à une négociation avec la mafia chinoise qui s’est soldé par un règlement de compte et quelques morts, j’en été ressortie presque indemne mais remplie de contusion et tailladé au ventre j’avais préféré me soigner chez moi, m’enfermant , m’isolant du monde, peut-être m’avait-il appeler pour tenter de m’annoncer ce malheur, je ne sais pas mais une chose est sûre, je regretterais toujours d’avoir été absent le jour où mon meilleur ami avait eu besoin de moi. Comment aller-t-il prendre sa présence aujourd’hui ?


La tombe commune était d’un blanc grisâtre, la pollution de la ville n’allait pas à une tombe si belle, je caressais la tombe du bout de mes doigts et murmura un « désolé » plein de souffrance, décidément pas mal de mes proches avaient succombé ces dernières années sans que je ne sois présent pour leurs dire adieux.

Puis je me suis assis sur une des barrières qui séparent les allées, j’ai allumé un cigare et j’ai regardé le ciel, le cimetière ne m’allait pas, Jade tu me manque tant, pourquoi n’avons-nous pas put être heureux ? Encore une de mes erreurs, je me maudissait, pourquoi ne m’a tu pas retenu, j’aurais tout abandonné pour toi…mais tu était bien trop fière et forte, tu m’a laisser grimper les echelons de la société devenant le puissant PDG que je suis mais j’y ai perdu mon âme… Est tu là, quelque part dans un cimetière similaire  à Sacremento , cette ville que tu aimes tant … Jade…

Sans me rendre compte mes larmes coulèrent le long de mon visage, j’étais venu pour soutenir un ami en ce jour douloureux et je me retrouvais à pleurer comme un gosse, j’ai vraiment tout raté, j’aurais du suivre l’exemple de Hidalgo, mon vieil ami, l’épouser à la sortie de l’université… non, je n’aurais pas pu la regardait jour après jour lui faisant croire que j’étais un homme bien, j’avais bien fait de prendre de la distance.
Comment lui avouer que notre fille ne connaitrais jamais ses grands-parents car j’en été l’assassin, qu’ils étaient des monstres drogués et alcoolique qui m’avait frappé, persécuter et offert comme objet sexuel pour une de leurs putain de dose ? Je ne pouvais pas, et encore aujourd’hui il y a Eve, que se passerait il si elle venait à se poser des questions sur sa famille ? Elle qui a le don de communiquer avec l’informatique, remarquerait-elle que les dossiers officiels ne sont que des faux datant comme de par hasard de la date où j’ai reçu ma bourse d’étude ? Bien sûr, quelle question stupide elle a mon sang et celui de Jade elle le remarquerait bien …

Pendant que je continuais à pleurer je me jurai à moi-même de retourner la voir, de voir la tombe de Jade si elle existe,  même si çà me semblait insurmontable je me le devait. Je comprenais Hidalgo sa douleur devait être terrible, moi je souffre alors que je n’ai pas vecu avec elle alors que lui a vecu avec sa femme et sa fille, son cœur à dû être déchiré. Déjà que je viens à peine de rencontrer ma fille, s’il lui arrivait malheur je serais terrassé alors lui ….

Soudain, un bruit, j’essaya mes larmes , peut-être était-ce lui, je regarda dans sa direction….
//voila 1000e post sur ce forum, moment plein d'émotion//
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Jeu 16 Oct 2014 - 16:00
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Combien de fois ai-je fais ce trajet ? Deux à trois fois par an, chaque année, depuis que j'ai quitté Manhattan pour Sherman Creek, dans le Nevada. Chaque année, je revenais sur leur tombe, pour leur anniversaire respectif et pour Noël, de temps en temps. Le reste de l’année, plus de trois mille kilomètres me séparaient de mes deux amours. J’aurais sûrement pu rester vivre près d’elles, à New-York… Mais ç’aurait-été accepter la destruction du travail de ma vie. De mes chiens. De créatures-éprouvette que l’on cherchait à utiliser comme un simple détecteur sans même les considérer comme vivants et conscients. Je caresse machinalement la tête de Buddy, mon Golden Retriever, comme pour le rassurer, ou bien peut-être pour me rassurer moi. Ils représentaient bien plus à mes yeux. Lily comprendrait. Elle me connaissait par cœur. Mais c’est dur. Dur d’avoir renoncé à les voir, toutes les deux.
C’est la troisième fois que Buddy fait le voyage avec moi. Jekyll, ma malicieuse Border Collie est également du voyage : ce petit diablotin est ingérable pour ce bon vieux Rustie. Il est déjà très aimable de passer s’occuper des autres, au garage, je ne peux pas lui laisser un chien aussi énergique et aussi farceur. Je la caresse entre les oreilles tandis qu’elle m’échange un regard malicieux, comme si elle avait pu lire dans mes pensées. Petite futée. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Lily.
Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai fait l’effort d’être moins débraillé qu’à l’accoutumé, après tout, ce n’est pas comme si j’allais sortir en public. En fait, c’est seulement pour elle que je fais ça. Ma chemise est ouverte de quelques boutons -je n’ai jamais supporté le sentiment de suffocation à cause d’un col serré- et dépasse de mon pantalon, mes manches sont roulées sur mes avant-bras, et je porte un jeans en meilleur état qu’habituellement. J’ai tenté de faire quelque chose à mes cheveux, mais ils sont toujours aussi indomptables. Je porte une veste de costume par-dessus mon épaule, il fait trop chaud pour ça.
J’esquisse un sourire tandis que nous sommes en route pour le cimetière, une anecdote me revenant en tête. Je repense à mon mariage, à ce costume de pingouin que la mère de Lily avait voulu me faire porter, prétextant que, comme j’allais devenir un homme, il fallait que je change mes habitudes vestimentaires pour elle. J’étais prêt à le faire, mais Lily s’est tapée un tel fou rire en me voyant empaqueté dans mon costume qu’elle a intercédé en ma faveur, me permettant une tenue plus décontractée, beaucoup moins solennel et avait ébouriffé mes cheveux que sa mère s’était entêté à gominer. C’était ce que j’aimais le plus chez elle. Elle était naturelle. Rien de superficiel. Elle m’aimait comme j’étais, elle nous aimait comme ça et n’avait pas besoin d’artifices et de grandes cérémonies. Il y avait très peu de familles, de nos deux côtés, mais nous avions nos amis. Il y avait John, notre ami de l’université, mon meilleur ami.
Je soupire longuement, avec peine. C’était le bon vieux temps. Cela remontait à bien une dizaine d’années, j’ai perdu le décompte. Je souris, me remémorant encore cet inoubliable enterrement de vie de garçon que John m’avait prévu, avec les potes de la Fac. On avait passé la nuit au poste de police, après être rentrés par effraction, ivres morts dans un magasin de lingerie féminine. Lily était venue payer notre caution, à tous les deux et alors que je m’attendais à me faire passer un savon, elle s’était simplement bidonnée et ne se lassait pas de raconter ça à chaque repas de famille. Parfois, je me demande ce que John est devenu. Je ne l’ai plus revu depuis la mort de Lily et Nina. Le monde du travail nous a éloigné.
Je pousse le portail du cimetière, Jekyll et Buddy sur mes talons, puis referme derrière moi, un bouquet de tulipes rouges à la main, ses fleurs préférées. Au loin, j’aperçois une silhouette, une âme en peine venue se recueillir, sans doute, alors j’avance en silence, intimant aux chiens de rester aux pieds. Mais plus je me rapproche de la tombe de Lily et de Nina, plus je me rapproche de cet homme, plus les chiens semblent tendus. Je n’y prête pas vraiment attention, jusqu’à ce que seulement quelques mètres nous séparent. Jekyll et Buddy se mettent à aboyer, relevant leur « gibier ». J’en soupire presque, même plus surpris de croiser la route d’un mutant : cette année, j’en ai croisé plus que mon saoul. Je me suis même découvert une nièce, ici même, mutante. Alors, allons bon… Mon animosité n’est plus la même qu’avant, cependant, me voilà averti de la nature de cet homme.  Je resterai prudent.
Je rappelle les chiens, leur ordonnant de se tenir calme, au pied, et les caresse pour les récompenser. L’homme a sans doute été surpris puisqu’il s’est brusquement redressé, me faisant face. Je me râcle la gorge, présentant mes excuses pour le dérangement.

« Excusez-moi, ils ne sont pas aggressifs, ils prennent seulement leur rôle de gardes du corps trop au sérieux… »

J’esquisse un sourire, à croire que je suis devenu un peu moins bourru, depuis ma rencontre avec Amber. Comme si le fait de savoir qu’un peu de Lily était encore là, en vie, dans ce fief. Je croise le regard du type et mon cœur rate un battement. Ce visage, ce regard… L’espace d’un instant, j’ai l’impression de croiser le mien, dans le miroir, cette même tristesse. Puis, ça devient évident, malgré les années, il n’y a aucun doute…
« John … ?»

Je reste planté là, la bouche entrouverte. Je ne sais pas ce qui surprend le plus. Le fait de le trouver là après toutes ces années de silence. Ou bien de découvrir que j’ai un mutant supplémentaire dans mon enourage…
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Mer 22 Oct 2014 - 17:07
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- John ?

Bon point, son vieil ami l’avait reconnu cela voulait dire qu’il n’avait pas si vieillit que çà. Par contre John ne pouvait pas en dire autant pour son ami, même si le visage était encore jeune, son expression lui donnait l’impression d’avoir pris 20 ans au lieu de 5.
John sourit timidement, ne sachant que dire. Il descendit de son perchoir et se dirigea vers Hidalgo, en quelques pas il était devant lui et bien que les chiens aux pieds de son ami n’avait pas l’air amical il prit la parole en se rapprochant.

- Je viens d’apprendre… pourquoi tu ne m’a rien dit ? Je suis désolé man.

John tendit la main pour serrer celle de Hidalgo puis se dit que c’était trop stupide de faire autant de manière avec celui avec qui il avait fait les 400 coups, quand ils avaient modifier le questionnaire de fin d’année par un questionnaire sur star trek, quand ils avaient voulu cloner le chien du principal mais que celui-ci n’a jamais réapparu. Non, il ne pouvait pas agir comme un étranger avec lui, lui qu’il
avait toujours considéré comme son petit frère.

- Viens là. Dit-il en l’attrapant par les épaules et en l’étreignant.

John le sera dans ses bras, aussi bien pour lui montrer qu’il était là pour lui mais aussi pour lui montrer à quel point cette nouvelle le toucher énormément.

- Je suis désolé man, je suis désolé.

Doucement il le relâcha, d’une part parce que plus longtemps aurait été sexuellement ambiguë et d’autre part parce que John craignait qu’une étreinte plus longue ne lui coute un arrachage de jambe par les gardes du corps canin de son vieil ami d’université.

- J’aurais tant voulu être présent pour toi… Qu’est-ce qui s’est passé ?
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Jeu 23 Oct 2014 - 12:01
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Je laisse John m'étreindre, encore un peu sous le choc. Je suis crispé, l'espace des quelques instants, à vrai dire, je ne sais pas trop comment réagir. C'était mon meilleur ami, mais le voir, maintenant, après toutes ces années d'absence, et apprendre qu'il était un mutant de cette manière... Je ne sais pas. C'est pas que je ne suis pas heureux de le voir, au contraire, je suis seulement sous le choc. Il s'excuse de ne pas avoir été là, pour l'enterrement. De ne pas avoir été là quand j'ai eu le plus besoin de lui.
Mon cœur se serre tandis que je reste immobile. Les larmes montent à mes yeux et je ne sais pas comment réagir, à part en les ravalant.
John lâche son étreinte, tandis que les chiens grognent avec insistance, s'approchant dangereusement de ce qu'ils pensent être un agresseur. Je les rassure et leur ordonne de rester en arrière. Tout en essuyant d'un revers de main les larmes naissantes dans mes yeux dont je ne suis pas fier -je n'ai jamais aimé laisser paraître mes émotions - j'écoute John, je l'entends me demander une ce qu'il s'était passé, me dire qu'il aurait tant voulu être là. C'est con, parce que je suis animé par deux sentiments contradictoires et alors que je devrais être heureux de le voir, me voilà en colère contre lui, contre son silence, son absence, au point de ne même pas penser à ce qui a pu lui arriver durant tout ce temps.
Au final, le fait d'apprendre que mon meilleur ami, celui avec qui je n'ai jamais eu de secrets, m'a toujours menti en me cachant sa vraie nature. Je crois que je suis assez débile pour prendre ça personnellement, vexé qu'il m'ait toujours caché ça.
C'est donc avec un ton plein de ressentiments que je l'agresse d'un :

« Je te retourne la question : qu'est-ce qu'il s'est passé ? Hein, John, t'étais où bordel ? »

C'est plus fort que moi, les mots sortent sans même que je puisse les contrôler. J'ai tant de choses sur le cœur... Je m'avance vers lui, un index accusateur pointé vers lui.

« Putain, dis-moi où était mon meilleur ami quand le monde s'est écroulé autour de moi ? Quand j'avais le plus besoin de toi et que tu étais injoignable ?»

Une douleur m'étreigne le cœur, et une nouvelle fois, je sens la souffrance prendre la place de la souffrance doucement remplacer la colère :

« Tu étais où quand j'enterrais mon bébé... Ma petite fille...»

Je sens mes forces m'abandonner, ça fait trop... Toutes ces années, et pourtant la douleur été encore là. Je m'abandonne aux larmes que je retiens depuis trop longtemps face à mon "grand frère", laissant tomber ma tête sur son épaule. C'est maintenant moi qui l'étreigne, incapable de parler, secoué de sanglots silencieux.
Il est là, et mieux vaut tard que jamais...
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Mar 28 Oct 2014 - 0:18
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Comme redouté sa réaction fut la colère, il me reprocha mon absence, m'en demanda la cause, j'avais envie de lui dire que j'étais en train de me planquer pour guérir d'un coup de couteau après une foireuse soirée avec la mafia mais je ne voulais ni l'interrompre ni chercher à me défendre, j'avais tord et je l'assumais. Sa colère monta monta puis soudain sa voix se brisa quand il parla de sa fille, les larmes coulèrent sur le visage de mon meilleur ami et s'abandonna à la tristesse en posant sa tête contre mon épaule, ses larmes mouillant ma chemise. Dans un geste de protection je ne put m'empêcher de le serrer contre moi, le laissant pleurer de tout saoul.

*Vas-y p'tit frère, çà fait du bien.*

J'avais le coeur au bord des yeux, cette voix qui s'était cassé et cette lueur qui avait quitter ses yeux l'espace d'un instant, Hidalgo n'était plus le même, il devait souffrir... mais tout aller changer, je serais là pour lui désormais, j'avais envie de tout lui avouer, ma nature de mutant, mon vrai passé, ma vrai identité, tout tout... Soudain une question me vient en tête, comment prendra t-il le fait que Jade était morte aussi ? Devrais-je lui parler de ma merveilleuse fille alors qu'on venait de se dresser devant la tombe de la sienne ?

Toutes ces questions n'importaient que peu pour l'instant, Hidalgo était plus important.

- Je suis désolé pti frère, ma vie à été bien compliqué ces dernières années...

Compliqué ? Quel euphémisme ! Diriger une société, maîtriser de plus en plus parfaitement ses pouvoirs mutant, créer des alliances commerciales, faire des pactes avec les triades pour survivre, eviter toute les menaces de mort, échapper à la purge etc... oui je pense qu'on peut dire que c'est un euphémisme.

Je reste donc là a attendre qu'il finisse et me parle.
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Mar 4 Nov 2014 - 23:30
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Hidalgo & John

 
" Nous nous étions dit à dans dix ans "

 

John respecte mon silence, se contentant de refermer fraternellement ses bras sur mes épaules. Je l'ai peut-être accusé trop vite, mais j'avais trop de rancœur en moi, trop de colère enfouie, trop de frustration, trop de souffrance... Bref, il s'excuse, m'explique que sa vie a dernièrement était assez compliqué. Je finis par désengager notre accolade, essuyant pudiquement mes larmes d'un revers de manche tandis que j'acquiesce en silence. C'est assez dur, je n'avais pas craqué comme ça depuis longtemps. Je me sens honteux, pourtant il s'agit de mon ami d'enfance, mais même face à lui, j'ai toujours caché mes faiblesses. C'est comme si ma muraille venait de s'effondrer...
« Je... Je suis désolé John...»
J'ai du mal à trouver les mots, mais je sais qu'il comprend ce que je veux dire, qu'il comprend la situation, et que les mots, même s'ils peuvent être blessants, n'ont pas réellement le sens que je voulais leur donner. Je n'ai donc pas besoin d'en dire plus, son regard complice m'intime qu'il n'y a pas de problème.
Un silence gêné s'installe, et perdant mon regard sur la tombe de mes deux anges, je finis par soupirer :
« Elles me manquent... Tous les jours... »
Un nouveau silence, puis, gêné, je finis par lui demander, d'une voix enrouée :
« Pourquoi tu ne me l'as jamais dis ?»
Il m'interroge du regard, ses sourcils froncés, il ne semble pas vraiment saisir où je veux en venir. J'évite son regard, hésitant, je ne sais pas trop comment amener la chose, encore un peu blessé par l'omission de son secret. Bien sûr, c'était sûrement pour se protéger, lui et son entourage, moi y compris, mais merde... J'aurais fais des choix tellement différents... J'insiste donc, en éclaircissant un peu ma voix, en toussant, précisant :

« Que tu étais... l'un d'entre eux...»

Il n'y a aucune animosité dans ma voix. Si j'ai pu en vouloir à la terre entière après la mort de Lily et de Nina, j'ai finis par comprendre et accepter le fait qu'il ne s'agissait que d'un accident, un dommage collatéral suite à une confrontation inter-mutants. J'ai traversé les mêmes stades que pour le cancer, concernant leur décès, j'ai juste du mal à avancer, aujourd'hui. Mais depuis ma rencontre avec Amber, ma nièce, elle-même mutante, les choses commencent à changer.



 
   

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Mer 5 Nov 2014 - 1:12
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Il était sortie de ma vie une fois, j'avais oublié mon frère mais maintenant je lui devais toute la vérité, il sera peut-être la seule personne au monde à savoir çà.

- Pourquoi je ne t'ai rien dis, car à l'époque je n'aimais pas ma nature de mutant, malgré ce que je vous ai raconté mes parents ne sont pas mort quand j'étais nourrissons puis collé dans un orphelinat. Mes parents étaient des êtres abjects qui me frappaient, m'humilier, m'utiliser pour parvenir à assouvir leur haine des mutants. Tu comprendra que je n'ai pas pu avouer ce que je considéré comme une tare, je me sentais anormal, impur, et chaque fois que j'utiliser ce pouvoir je me rappeler mon père me brûlant la peau avec une cigarette ...


J'écartait ma chemise pour lui montrer mon torse où résidait cinq cicatrices circulaires.

- non toujours pas l'orphelinat. Et encore ce ne sont que les traces visibles...


Je respirai fort et regardai le soleil, mit ma main devant mes yeux et changea de sujet.

- Qu'elle temps magnifique, non ? Tu te souviens cette journée où on avait sécher la fac pour se rendre en voiture à Saint Louis pour le festival du Jazz et qu'on est revenu à moitié à poil en train de marché sous un soleil de plomb sur le bord de l'autoroute ? Quel bande de looser ce jour la...


Je lui sourit de tout mes dents.

- tu veux voir ? Mes pouvoirs ?

Avec un clin d'oeil je lui fit comprendre que je ne voulais plus parler de moi.
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Mer 5 Nov 2014 - 10:19
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Hidalgo & John

 
" Nous nous étions dit à dans dix ans "

 

Je reste muet, écoutant silencieusement mon ami, mon frère, me dire tout ce qu'il a sur le cœur, tout ce qu'il a préféré étouffer, pensant sans doute que je le rejetterais, comme les autres, comme ses propres parents. Je regrette presque de l'avoir lancé sur ça, je suis conscient de la souffrance qu'il ressent quand il m'explique tout ça, mon regard est compatissant, mais il n'y a aucune pitié. Ce n'est pas de la charité, c'est de la fraternité. Malgré tout, je pensais qu'il savait qu'il pouvait me faire confiance et compter sur moi, après tout ce qu'on a vécu lui et moi. Mais on est pareil tous les deux : quand un chien prend un coup de bâton, il se méfie de la main.
Ma nièce, Amber, et moi-même avions entretenu une conversation, juste ici, quelques mois auparavant, sur le fait de regretter et de pouvoir changer le passé... Si c'était possible, j'aurais eu cette conversation avec John bien plus tôt... Je me serais montré plus présent. A croire que même morte, Lily continuait de jouer les entremetteuses, me permettant de retrouver un peu de sociabilité...
Révolté par ce que John a pu subir, par ce qu'il a su taire pendant tout ce temps, je pose ma main sur ma bouche, ne trouvant pas les mots. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Lui dire que j'étais désolé ? A quoi ça servirait ? Ça n'aurait pas de sens.
« Putain, après tout ce qu'on a vécu, comment t'as pu croire que je te rejetterais, John ? T'es mon frère, merde... Si... Si tu me l'avais dit, alors je n'aurais jamais... fais tout ça !»
Ce n'est pas vraiment clair, et je ne sais pas trop comment lui dire, lui parler de mon travail, surtout après qu'il se soit mis à nu, qu'il m'ait parlé de sa persécution. Je n'ai jamais fais ça pour faire du mal aux mutants, ce n'était pas ce que je voulais, et pourtant, j'avais été dans ce camp opposé, j'avais, malgré moi, contribué à la chasse aux mutants, incluant mon frère et ma propre nièce... Je suis confus, plaçant ma main sur mon front. Tout aurait été tellement plus simple...
« Quel temps magnifique, non ? Tu te souviens cette journée où on avait séché la fac pour se rendre en voiture à Saint Louis pour le festival du Jazz et qu'on est revenu à moitié à poil en train de marcher sous un soleil de plomb sur le bord de l'autoroute ? Quel bande de looser ce jour-là... »
Un sourire nostalgique apparaît au coin de mes lèvres, et malgré moi, un petit ricanement s'échappe d'entre mes dents. Bien sûr que je m'en souviens, comment l'oublier.
« Lily m'avait passé un savon, on était pas joignable par téléphone... J'ai passé toute la journée du lendemain au lit, j'avais chopé une insolation... Et quand il a fallut qu'on explique ce qui était arrivé à la voiture...»
Cette fois, mon rire est un peu plus clair, moins pudique, tandis que je secoue négativement la tête : c'qu'on est con, quand on est jeune... Mais c'était le temps de l'insouciance... Le bon vieux temps...
« Tu veux voir ? Mes pouvoirs ? »
Il m'adresse un clin d’œil, me faisant par là comprendre qu'il souhaite changer de sujet et ne plus revenir sur son passé, ce que j'accepte d'un léger hochement de tête. Ça fait peut-être assez de révélations pour la journée... Cependant, je ne suis pas sûr qu'une démonstration de capacités dans un cimetière - même assez peu fréquenté - soit de bon goût... Je regarde à gauche puis à droite, faisant un tour d'horizon et lui demande, un peu surpris :
« Euh... là, maintenant ? Ici ? T'es sûr ?»
Je jette un coup d’œil aux chiens qui se tiennent pour l'instant calme, j'espère que la démonstration ne va pas les rendre nerveux...


 
   

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Mer 5 Nov 2014 - 11:48
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« Euh... là, maintenant ? Ici ? T'es sûr ?»

John sourit de toutes ses dents, c'était ce qu'il voulait surprendre Hidalgo et il allait être servit, John prit quand même une minute pour réfléchir à quelques chose de spectaculaire ou non, peut-être cela ferait un peu trop d'un seul coup, après tout son frère venait d'apprendre qu'il était un mutant depuis à peine cinq minute ce n'était pas assez longtemps pour assimiler toute l'information.

John regarda tout autour de lui , le cimeterre était vide de spectateur, pas de caméra de sécurité, il opta donc pour une petite démonstration en douceur. Il sortie son portable tapa l'adresse d'un magasin, visualisa celui ci, l'espace de quelques instants dans sa tête deux lieux se superposèrent et comme à travers les yeux d'une entité invisible il se déplaça le long des rayons du magasin jusqu'à trouver ce qu'il l’intéressait. Il se concentra et superposa sa main avec ces objets pour déplacer ceux là du magasin au cimetière sans prendre le reste.

Ce qu'Hidalgo put voir en face de lui c'est un John Carpenter, regarder son portable, le ranger, froncer les sourcils, s'accroupir et ouvrir les mains. L'air au dessus de ses mains devint légèrement trouble, changea de couleur jusqu'à prendre forme en à peine une seconde et 3 os pour chien se téléportèrent dans sa main puis les donnèrent aux chiens , qui la tête penchée semblaient examiner les os, n'osant pas y toucher, jetant un coup d’œil à leur maître.

- Ce n'est pas empoisonné, allez ... Bon Hida tu peux leur dire que c'est bon ?

John n'avait jamais eu la fibre très animal, d'ailleurs c'était l'un des principaux sujets de dispute avec Jade, à l'époque de l'université. Pour lui c'était des animaux de compagnie, toute analyse comportemental ou sociologique sur les animaux étaient un peu du superflux mais celà ne l'avait jamais empêcher de caresser un chien ou de jouer avec.
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Mer 5 Nov 2014 - 14:45
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Hidalgo & John

 
" Nous nous étions dit à dans dix ans "

 

Je cligne des yeux à plusieurs reprises, le regard toujours fixé sur la main de John où viennent d'apparaître des os pour chiens. Outre le fait que je suis incapable d'expliquer leur apparition, je reste tout de même perplexe concernant son pouvoir. J'ai du mal à cerner qu'elle est sa capacité, au final.
« Ce n'est pas empoisonné, allez ... Bon Hida' tu peux leur dire que c'est bon ?»
Les deux chiens semblent aussi perplexes que moi, observant les os que John leur tend, tournant légèrement la tête sur le côté et me questionnant du regard. Je les ai tous dressé à manger sur ordre, afin d'éviter tout empoisonnement : quand on tient un garage, on ne sait jamais... Je souris et intime à mes chiens qu'ils peuvent y aller, sur un simple ordre. Ils récupèrent chacun un os et s'installent tranquillement pour les ronger, un peu plus loin. Contrairement à moi, John n'a jamais eu la fibre animale, non pas qu'il se montrait forcément méchant avec eux, seulement, il semblait aussi à l'aise qu'un célibataire endurci en présence d'un bébé. J'affiche un air qui se veut surpris et épaté avant de charrier mon ami :
« Ouaw... John... ton pouvoir c'est de faire apparaître des os pour chiens ?... ah ouais, la vache, t'as bien fais de garder ça pour toi...»
Je laisse planer le doute pendant une poignée de secondes avant de lui accorder un sourire complice. C'était notre grand jeu, à tous les deux, on se chambrait, c'était comme ça que l'on se montrait mutuellement notre affection. Qui aime bien, châtie bien, et nous, on s'adorait. Enfin, ça ne nous rajeunissait pas tout ça. L'un comme l'autre...
On se marre tous les deux puis je pose encore mon regard sur la tombe : c'est comme si je pouvais sentir Lily sourire.
Avec douceur, je souris légèrement puis reprends d'une voix calme :
« Tu te souviens de la nièce de Lily, Amber - on avait voulu l'adopter quand elle a perdu sa mère mais c'est l'autre tante qui a en a eu la garde ? Je l'ai revue, ici, quand je suis venu pour l'anniversaire de Nina. Tu la verrais, c'est fou ce qu'elle ressemble à Lily.»
Je ne sais pas trop pourquoi je lui parle de ça, j'avais simplement envie de partager avec lui le fait qu'un petit bout de ma Lily vivait encore, dans cette ville.


 
   

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