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All good things have an end.... Even true love ? ▬ LUCY&CONNOR

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Lun 9 Fév 2015 - 1:48
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Lucy & Connor.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.


On pouvait dire que depuis le retour d'Angleterre de nos deux tourtereaux, tout se passait à merveille. Dans le meilleur des mondes. L'état de santé de Connor s'était amélioré, grâce aux bons soins de sa chère et tendre. A tel point, qu'il était à nouveau sur pied et ce depuis maintenant plusieurs semaines. Le milicien était heureux de pouvoir à nouveau sortir, faire ses entrainements, bouger comme il le souhaite et surtout de pouvoir combler à nouveau sa chère partenaire... On pouvait même dire qu'ils avaient joliment récupérer le temps perdu. Il avait pris goût d'être aux crochets de sa belle, mais il aimait et tenait toujours à son indépendance. Raison pour laquelle depuis son rétablissement, il ne se privait pas pour sortir ou trainer n'importe où lorsqu'il en avait envie. C'est qu'à présent, Lucy et Connor vivaient comme un véritable couple. Il n'était plus question que la mutante parte de chez lui et lui ne pouvait définitivement plus se passer d'elle. Même s'il n'avait toujours pas osé lui avouer, au travers de mots, tout ce qu'il pouvait ressentir pour elle. Comme par exemple, un "je t'aime". Mais il y travaillait... Bref, tout était presque trop beau pour être vrai. Une véritable osmose est né entre eux, une évidence. Lucy, ou la seule et l'unique à avoir su "dompter" Connor et à l'habituer de sa présence. Lui qui, d'habitude, n'a jamais supporté de vivre avec qui que ce soit d'autre que lui-même. Lui, le célibataire endurci et grand coureur de jupons... était indéniablement tombé amoureux de Lucy Patterson. Il en était conscient, au point d'avoir frôlé la mort pour elle, et travaillait dur pour essayer d'être un peu plus... disons, expressif. Le trentenaire était donc heureux et épanouis, comme jamais. Depuis leur retour de Londres, tout était au plus calme. Connor eut donc le temps de se rétablir pleinement et Lucy de se remettre d'aplomb également. Discrètement, Connor avait tout de même tenté de garder un œil sur les affaires du Gouvernement ou du Projet X. Sait-on jamais... Il ne savait que trop bien, que la paix régnait rarement longtemps lorsqu'on est mêlé à eux. Mais contre toute attente, il n'y avait rien à signaler... Thomas, le frère de Lucy n'eut aucun problème non plus entre temps.

Tout semblait donc être rentré dans l'ordre. Ou du moins, c'est ce que Connor osa espérer, un peu trop vite... Car c'est lors d'une journée comme les autres, que le professeur de boxe passa à une station service avant de se rendre à la salle de sport. Mais alors qu'il s'apprêta à aller payer, tout bascula en quelques secondes seulement. Il eut tout juste le temps d'apercevoir un vanne lui barrer la route, avant que deux hommes n'en sortent et l'assomme avant de le porter à l'intérieur. C'est sonné et accompagné d'une grosse douleur au niveau du crâne qu'il émergea, assis et attaché sur une chaise, positionné au centre d'une pièce appartenant certainement à un immeuble désaffecté. Machinalement, il tenta de se débattre, avant que son regard ne se fige sur... un de ses collègue et supérieurs hiérarchique. « Sergent Welch... Cela fait si longtemps que nous ne vous avons plus revu. On vous croyez... mort. » Un petit sourire narquois étira les lèvres du boss, avant de se rapprocher de Connor pour retirer le bandage sur sa bouche. Ce dernier grimaça et lâcha une petite injure avant de ricaner. « Laissez moi deviner... Encore un de vos bidons petit entrainement à la mords-moi-le-noeud ? Les gars, faut se réveiller ! La chasse aux mutants c'est terminé ! Maintenant, soyez cool et détachez moi avant que je me fâche... » Le milicien tenta un sourire, mais se douta très rapidement que tout ceci n'était ni un entrainement, ni une plaisanterie. « Ah... Je n'ai jamais aimé son arrogance... » D'un simple signe de tête, le chef ordonna à un autre milicien de plaquer son arme contre la tempe de Connor. Ce dernier pâlit en un instant et éprouva quelques difficultés à déglutir. Mais ne baissa pas les yeux pour autant, fusillant son supérieur d'un regard noir. « Dire qu'il aurait simplement suffit de se rendre sagement à cette visite médicale... Pourquoi toujours vouloir compliquer les choses ? » Redressant encore un peu plus le menton, Connor le défia du regard. « Peut-être parce que j'ai tendance à m'ennuyer rapidement... » Ils se fixèrent un instant, avant que Connor ne reprenne aussitôt. « De toute manière, vous n'avez visiblement pas besoin d'une ordonnance pour en arriver jusque là... » Le trentenaire luttait contre lui-même pour garder son assurance et ne pas perdre son sang froid. Il savait à qui il avait affaire et se savait dans un sale pétrin. « Oh et puis m*rde ! Si vous en veniez directement aux faits ? J'en ai plein le cul d'être assis... » Pas sur la chaise la plus confortable qui soit. Un autre sourire se figea sur les lèvres du patron, qui se positionna tout juste en face de Connor. Le regard menaçant. « Très bien, si vous insistez... Nous savons tout à votre sujet. Enfin, disons que nous sommes en possession de plusieurs preuves vous inculpant d'être... un mutant. » Connor écarquilla les yeux, avant de rire nerveusement. « Encore cette histoire de mutant ? Bordel, je le saurai si c'était le cas... vous croyez pas ? » Bizarrement, les derniers mots sortant de la bouche du boxeur raisonnèrent faux. A vrai dire... Lui-même commençait sérieusement à en douter. Mais s'arrêter sur de simples doutes de suffisait pas... Songeur, il détourna un instant le regard. « Tout ceci... sans compter le fait que vous logez et fricotez avec une mutante. Hum... Une certaine... Lucy Patterson, c'est bien ça ? » Soudain, le sang de Connor se mit à bouillir en lui, le faisant retrouver toute ses couleurs. Ses poings se crispèrent, tout comme sa mâchoire d'ailleurs, et son regard se fit plus agressif. Des signaux, qui ne passèrent pas inaperçu aux yeux du chef milicien, satisfait par sa réaction. Connor fut trahit par ses propres sentiments et émotions. Une erreur, parmi tant d'autres, qui allait très certainement lui coûter très cher. Il aurait du s'attendre à ce que tout ça arrive un jour... « Vous avez toujours été un excellent élément, Connor. Et vous nous le prouvez une fois encore aujourd'hui, en nous livrant une des mutantes les plus recherchée de cet État. Vous devez donc d'ores et déjà savoir ce qui vous attends. Mais rassurez-vous, votre petite amie va bientôt venir vous rejoindre... » Une soudaine bouffée d'adrénaline envahit Connor, qui sentit tous ses muscles se contracter brutalement. A tel point, que d'un mouvement de poignée, il réussi à faire céder les liens qui le nouaient à la chaise. D'un mouvement vif, il contra l'arme précédemment contre sa tempe et la prit en main. Tirant ainsi à plusieurs reprises sur le milicien et sur son chef, hélas dans des zones non mortelles, mais les blessant suffisamment pour gagner pas mal de temps. C'est sans attendre qu'il prit la fuite, direction son appartement.

****************************

Encore sous l'effet de l'adrénaline, Connor arriva à son appartement en quelques petites minutes à peine. Essoufflé... Il se laissa ensuite tomber contre un des murs du couloir menant à chez lui. Plongeant sa tête entre ses jambes. Il avait déjà, tout au fond de lui, envisagé ce malheur... Depuis leurs débuts ensemble, c'était une éventualité, un risque... Jamais il n'en avait parlé à Lucy. Car, c'était un "plan de dernière minute", le seul moyen pour elle de s'échapper, de s'éloigner de lui et donc surtout : d'être en sécurité. Il ne la connaissait que trop bien et savait que la... rupture, était la seule solution. Autrement, jamais Lucy ne le lâcherait et elle serait une fois encore en danger. Connor savait de quoi le Gouvernement était capable... Lucy en avait subit suffisamment avec le Projet X, avait déjà suffisamment fréquenté la terreur et la fuite. Même s'ils sont aujourd'hui une vraie équipe, un couple, la vie et la sécurité de sa mutante comptait avant toute chose. Mais son cœur lui faisait mal, terriblement mal... Tout lui sauta au visage. Il voulait entrer à l'intérieur pour lui hurler "je t'aime", mais c'est tout autre chose qu'il allait devoir lui dire... Le trentenaire était également conscient qu'après ça, il perdrait tout. En plus de briser le cœur de sa belle blondinette, de la détruire... Avec le risque, peut-être, de ne plus jamais pouvoir faire machine arrière. Son bonheur récent et si inattendu, s'était en un instant, brisé en mille morceaux.

Se redressant sur ses deux jambes tremblantes, il inspira une profonde bouffée d'oxygène, avant d'enfiler son masque d'argile. Le genre de masque, qu'il utilisait à la base lors de ses missions aux côtés de la Purge. Doucement, il posa sa main sur la poignée, puis entra. Comme si de rien n'était, mais le visage fermé. Se préparant à rejeter Lucy... Lui, qui aurait tant aimé l'embrasser une toute dernière fois, la serrer dans ses bras, lui faire l'amour comme jamais... Son cœur saignait déjà de l'intérieur, avant même d'avoir encore agit. La belle blonde ne devait certainement pas s'attendre à son retour soudain à l'appartement, lui qui, normalement devait se rendre à l'entrainement. Silencieusement et toujours l'arme de toute à l'heure en main, il marcha jusqu'au salon. S'assurant et espérant que personne ne soit arrivé ici avant lui. Mais visiblement... non. Il rangea l'arme à sa ceinture, puis alla se servir un premier verre de whisky qu'il but d'une traite, avant d'en boire un second... Histoire de se donner du courage et de noyer au mieux toute émotion.
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Lun 9 Fév 2015 - 21:39
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Lucy & Connor.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.


Depuis la découverte de sa grossesse – à l’appartement de Peter – la jolie blonde était plongée dans un tourbillon d’émotions contradictoires. Bien sûr, elle était au comble du bonheur, s’étant amourachée de ce petit être, à la seconde où ses yeux diaphanes s’étaient posées sur ces deux barres… Néanmoins, une peur croissante submergeait inévitablement son cœur. Peut-être que Connor serait déçu ou en colère ? Il n’avait peut-être pas envie d’avoir des enfants. Les tourtereaux n’avaient jamais abordé ce sujet, même pas en blague. Ce qui était tout à fait normal. Ça ne faisait que cinq ou six mois qu’ils habitaient ensemble et ils étaient « officiellement » devenus un couple que très récemment. Du moins, c’est ce que la mutante ressentait, depuis qu’ils avaient quitté l’Angleterre. Alors, imaginez un peu la tête de Connor, qui n’arrivait toujours pas à lui dire « je t’aime », s’il apprenait que sa douce moitié portait son enfant ! Les choses évoluaient à une vitesse vertigineuse. Son beau trentenaire commençait à peine à s’habituer à sa présence. De plus, Lucy n’avait que vingt-trois ans, ce qui était plutôt jeune – de nos jours – pour être une maman. Surtout sans la présence d’une femme d’expérience (sa propre mère), qui aurait pu lui donner des conseils avisés ou tout simplement, la rassurer ou l’encourager. Et pourtant, malgré ce manque de soutien maternel et ses nombreuses craintes, Lucy avait immédiatement su – en voyant le positif – qu’elle était prédestinée à être la mère de cet enfant. Elle l’aimait déjà d’un amour inconditionnel. Trois semaines s’étaient écoulées et la belle blonde ne s’était toujours pas décidée à annoncer cette merveilleuse nouvelle à son homme…

Entre-temps, la santé de Connor s’était suffisamment améliorée pour qu’il puisse reprendre ses cours et son entraînement. D’ailleurs, ses restrictions levées, les deux amoureux s’étaient sautés dessus, finissant contre l’îlot de la cuisine, poussant fruits, pots d’épices et décorations hors de leur chemin. Ils s’en étaient donnés à cœur joie toute la semaine ! Ils avaient également repris leurs habitudes, retrouvant une vie normale… dans la mesure du possible. Parce que les choses avaient définitivement changées entre ces deux-là ! Il était hors de question, à présent, qu’ils se séparent. Comme si le besoin d’être ensemble était essentiel, vital. Lucy était irrémédiablement amoureuse de Connor…

Bref, la belle blonde ne passait plus son temps à gronder son chéri pour qu’il reste tranquille. Connor avait donc retrouvé son indépendance, son sourire et sa bonne humeur, ce qui comblait la jeune femme (dans tous les sens du terme), qui subissait à nouveau – et avec plaisir –  ses taquineries. Ce matin, son séduisant milicien était à la salle de sport et la mutante en profita pour s’observer attentivement dans le miroir, ses mains délicatement posées sur son ventre plat. Pour l’instant, il n’y avait aucune différence. Probablement à cause de ses nausées matinales assez violentes et du fait que son corps n’était pas encore habitué à ces nombreux changements. Ses yeux brillaient d’un amour infini à l’idée qu’un petit bébé était niché dans son ventre. Son bébé et celui de Connor…  L’union parfaite de l’amour qu’ils éprouvaient… Est-ce qu’elle pouvait être plus comblée ? Son reflet lui renvoya un regard déterminé. Aujourd’hui, elle prendrait son courage à deux mains et dirait à Connor qu’elle est enceinte… De toute façon, elle ne pourrait pas dissimuler son ventre indéfiniment. C’était un miracle qu’il ne se soit pas aperçu de ses nausées. Bon. C’est vrai qu’elle s’arrangeait toujours pour se réveiller la première et qu’elle faisait semblant de prendre sa douche, allumant son IPod (qu’elle installait dans des petits haut-parleurs conçu à cet effet) et s’assurant de couvrir au maximum le bruit de ses vomissements.  

Alors qu’elle continuait de s’admirer avec une expression de pure béatitude, la blonde sursauta en entendant la porte de l’appartement se refermer. Elle rabattit aussitôt sa camisole sur son ventre et retrouva Connor dans le hall d’entrée. Prise au dépourvu, pensant qu’elle aurait le temps de se préparer mentalement, la blonde l’enlaça machinalement avec amour, l’embrassant tendrement, comme à son habitude. Mais, son manque de réaction l’étonna et elle s’écarta doucement, remarquant aussitôt l’impassibilité de son visage… Ses sourcils se froncèrent.

«
Qu’est-ce qui se passe ? » Demanda-t-elle en glissant une main sur sa joue. Son regard était empli d’inquiétude. Depuis qu’ils étaient revenus, Lucy était terrorisée à l’idée de le perdre… Les premiers jours, elle s’était même réveillée en sursaut à plusieurs reprises, s’assurant secrètement que son cœur battait régulièrement en posant sa tête contre son torse et en se rendormant comme si de rien n’était, une fois rassurée. Son traumatisme n’était pas totalement guéri. Cette épreuve l’avait considérablement affectée et, c’était peut-être la raison principale pour laquelle elle s’était montrée si intransigeante lors de sa convalescence. Ses doigts caressèrent affectueusement sa barbe. « Ça ne va pas ? Est-ce que tes blessures te font encore mal ? » Sa voix était douce et attentionnée. Lucy ne supportait visiblement pas qu’il souffre. Ses yeux se posèrent instinctivement vers son abdomen.




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Mar 10 Fév 2015 - 21:48
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i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.


Le regard perdu au fond de son verre, encore à moitié plein de cette substance forte en taux d'alcool, il finit par avaler le tout d'une seule traite. Comme il le fit pour son premier verre. La chaleur et l'effet de ce whisky commencèrent à lui monter à la tête. Il secoua la tête un instant, prenant appui contre l'îlot central, ne se rendant même pas compte de la présence de Lucy dans la pièce. C'est seulement lorsqu'elle se retrouva face à lui et qu'elle l'embrassa qu'il émergea, redressant à peine la tête et ne réagissant même pas à ses échanges amoureux. Son cœur se compressa encore, douloureusement. Ne pas lui rendre son baiser, ne pas la serrer dans ses bras... Pire que de la torture. Et puis, les choses s'empirèrent lorsqu'elle tenta de noyer ses magnifiques perles bleues électrique dans les siennes. Ce regard... qui le fait tant craquer, qu'il affectionne tant... Raison pour laquelle, lui faisait tout pour l'éviter, détournant la tête sur la droite, ou sur la gauche. Regardant tout, sauf elle. Il inspira profondément. Non, il ne pouvait pas faire ça... Mais... il n'avait pas le choix...

Connor mourrait d'envie d'éclater son verre contre le mur à l'autre bout de la pièce. Le temps lui était compter... Il devait régler ça au plus vite, sachant que le Gouvernement pouvait débarquer ici à tout moment. Il n'avait pas suffisamment de temps pour réfléchir à une autre solution... Si autre solution il y a. « Non. Non... tout va très bien... » Il repoussa alors doucement Lucy, toujours sans la regarder, et s'écarta d'elle en passant une main sur son visage. Voilà qu'elle s'inquiétait encore pour lui... Elle était si douce et attentionné... Comment allait-il bien pouvoir s'y prendre ? Il lui tourna le dos un instant, avant de reprendre, d'une intonation un peu plus sombre et froide. « Écoutes... J'crois qu'il est temps de mettre certaines choses au clair. Ça fait un bon moment que j'y pense maintenant et... » Le trentenaire arrêta un court instant son monologue, sentant sa gorge se nouer sous le coup de l'émotion et ses yeux s'humidifier un instant. Toujours dos à Lucy, il tenta rapidement d'effacer et de contenir tous ces débordements. Il fit le tour de la cuisine, puis se retourna une fois son masque d'argile bien remis en place. « ... Je crois qu'il serait temps que tu t'en ailles. Enfin, non. Je ne crois pas, j'en suis sûr. » Et c'est seulement en cet instant, qu'il réussi enfin à affronter le regard de Lucy. Se mangeant en pleine face, son incompréhension la plus totale et une immense angoisse... Ce qu'il craignait le plus, en fait, était de la voir souffrir.

Le milicien simulait à merveille une parfaite indifférence, frôlant même presque le je m'en foutisme. Et pourtant, il se mourrait de l'intérieur. Il ne laissa d'ailleurs aucun répit à Lucy et poursuivit dans sa lancée. « J'ai cru que je pourrai m'y faire, à cette vie, à toutes ces nouvelles habitudes. Mais ce n'est pas le cas ! Même si... J'ai adoré tout ce qu'on a vécu, mais... Je ne peux pas t'offrir ce que tu espères de moi. » Lui qui était prêt à lui dire "je t'aime", s'efforçait à présent à lui faire croire le contraire. Lui, qui l'aime pourtant à en mourir. Un sourire agaçant, mais cachant en réalité nervosité et bouleversement, se figea sur ses lèvres. Passant une main dans ses cheveux et haussant les épaules. « M'enfin... Tu devais t'y attendre. Tu l'as toujours su que j'étais un célibataire endurci. J'aurai au moins essayé... J'ai cru pendant un instant que ça marcherait, mais ce n'est pas le cas pour moi, Lucy. » Jouer au plus gros enfoiré du monde. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait plus fait. Son cœur battait la chamade. Craignant à chaque seconde les moindre réaction de Lucy... La voir souffrir, s'effondrer en mille morceaux par sa faute, sera la pire de ses punitions.

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Mer 11 Fév 2015 - 16:37
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« Que je m’en aille ? » Répéta la blonde d’une voix tremblante et incrédule. « Si c’est une blague. Ce n’est vraiment pas drôle. » Sa mâchoire s’était crispée, une lueur d’affolement traversant ses billes électriques. Est-ce qu’il était encore fâché parce qu’elle avait été intransigeante durant sa guérison ? Une petite vengeance bien méritée… ? S’il savait à propos du bébé et de ses hormones déchaînées, il n’oserait sûrement pas faire une aussi mauvaise plaisanterie ! Et pourtant, il était si froid, si impassible… Elle ne le reconnaissait plus. C’était un inconnu qui l’observait de l’autre côté de l’îlot. Pourquoi ce changement d’attitude, alors qu’ils étaient si heureux ensemble ? Ne l’avait-il pas dit lui-même, qu’ils « formaient une bonne équipe » ? Ne supportant davantage ce visage glacial, la jeune femme contempla obstinément le comptoir, où ils avaient batifolé la semaine dernière, muette d’incompréhension. Avait-elle été trop entreprenante ? Ou, se passait-il quelque chose d’encore plus grave ? Connor n’avait jamais réellement su lui mentir… Lucy lisait en lui comme dans un livre ouvert. Mais, à ce moment précis, son esprit était complètement vide. Ses émotions étaient de véritables montagnes russes, la jolie mutante n’arrivait pas à être logique. Peut-être avait-il rencontré une autre femme ? Son cœur se serra brutalement à cette pensée. « J'ai cru que je pourrais m'y faire, à cette vie, à toutes ces nouvelles habitudes. Mais ce n'est pas le cas ! Même si... J'ai adoré tout ce qu'on a vécu, mais... Je ne peux pas t'offrir ce que tu espères de moi. » Je ne peux pas t’offrir ce que tu espères de moi. Ses mots résonnèrent en boucle dans sa tête. Ses traits se contractèrent d’une douleur proche de l’agonie. Son univers s’écroulait sous ses pieds. Un splendide crescendo de désespoir. C’est ce qu’elle redoutait depuis le début…

D’un autre côté, une petite voix lui soufflait à l’oreille qu’il mentait, qu’il lui cachait quelque chose d’important… On ne pouvait pas être aussi passionné et aussi tendre. Personne n’était si bon comédien. S’il n’éprouvait pas les mêmes sentiments qu’elle, pourquoi l’avait-il accompagné en Angleterre, pourquoi avait-il accepté de se sacrifier pour elle ? Par simple bonté de cœur ? Ça n’avait aucun sens. Et puis, toutes ses belles promesses, ça ne seraient que du vent ? La jeune femme refusait de le croire. Connor mentait. Il n’y avait aucun doute. Mais, pourquoi ? Ça, elle l’ignorait. Sa peine se transforma en colère, puis, songeant au petit bébé qui était confortablement niché dans son ventre, la future maman retrouva son calme. Ces émotions fortes n’étaient pas bonnes pour son adorable bambin (ou bambine)… Son minois se figea alors dans une impassibilité anormale. À vrai dire, son manque de rhétorique était très bizarre. Sa « Lucy » l’aurait bombardé de questions ou l’aurait tout simplement roué de coups, jusqu’à ce qu’il avoue les vraies raisons de son comportement. Mais voilà, il ne s’agissait plus que d’eux. Une vie s’épanouissait à l’intérieur de son corps… Lucy n’était guère en état d’argumenter ou de se battre. C’est comme s’il l’abandonnait… une seconde fois. Si Connor lui demandait de choisir entre lui et le bébé, le choix serait simple. La blonde contourna doucement l’îlot et s’arrêta devant le milicien, soutenant courageusement son regard. La mutante était sur le point de craquer et de s’effondrer. Elle devait être forte pour l’enfant, mais il n’en restait pas moins qu’elle était irrémédiablement amoureuse de Connor, et que cette séparation la détruisait. Il l’avait privé d’une partie de son âme et lui avait arraché le cœur à mains nues. Elle n’entendit pas la suite, lui offrant un sourire déchirant.

«
Très bien. » Dit-elle d’un ton froid, brisé. « Ne t’inquiètes pas. Je ne m’attendais pas à ce que tu me considères autrement que ces catins que tu ramènes d’habitude. » Elle n’en croyait pas un mot... Toutefois, la rupture serait peut-être moins pénible si elle jouait le jeu ? Son regard, par contre, trahissaient sa souffrance, s'humidifiant petit à petit. Lucy détourna aussitôt la tête et s’enligna rapidement vers la chambre. « Je vais aller faire mon sac. » Il fallait absolument qu’elle sorte d’ici… avant qu’elle n’inonde l’appartement de larmes.





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Jeu 12 Fév 2015 - 2:20
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C'était comme si son cœur implosé à l'intérieur de son corps. D'une manière particulièrement douloureuse. Une douleur, qu'il ne pouvait même pas extérioriser. Pour la première fois, il arrivait à lui mentir et à la perfection. Ne laissant rien transparaître, ni émotionnellement parlant, ni physiquement. Aucun tremblement, aucune lueur dans ses yeux. Lui, qui n'a jamais réussi à lui mentir une seule fois et encore moins en la regardant droit dans les yeux. Mais, il s'était fixé un objectif. Comme un soldat en pleine guerre. Sa priorité, avant toute chose, était de s'assurer que Lucy s'éloigne de lui et de tous ses problèmes, qu'elle soit en sécurité. Peu importe les circonstances atténuantes, il était un aimant à problème et il était hors de question qu'elle supporte encore d'autres malheurs. Elle, qui a enfin tout réglé dans sa vie. Le milicien ne voulait pas la mêler à ses histoires, et surtout l'éloigner des yeux et oreilles du Gouvernement. Il n'arrivait plus à détacher son regard d'elle... Mais resta stoïque et froid. D'ailleurs, elle fut bouleversé un court instant avant d'elle aussi, exprimer une impassibilité anormale. A vrai dire, il ne s'attendait pas vraiment à cette réaction, mais se doutait bien qu'elle était effondré intérieurement. C'était peut-être mieux ainsi, non ? La voir pleurer... L'aurait très certainement fait craquer.

Il soupira, lorsqu'elle contourna l’ilot pour venir se tenir face à lui. L'un comme l'autre, s'affrontèrent yeux dans les yeux. Tous deux, à deux doigts de s'effondrer. Connor, réussit à ne rien laisser transparaître, mais crispa la mâchoire. Tentant de concentrer son malêtre et sa tristesse dans ses nerfs et ses muscles. Mais combien de minutes allait-il pouvoir tenir encore ? Ce regard... Cette distance entre elle et lui, c'était insoutenable. Pourtant, il ne cilla pas une seule seconde. Noyant de plus en plus profondément son regard dans le sien. Comme si, sa propre souffrance l'avait anesthésié. « C'est ça... » Enfin, elle tourna les talons et partit en direction de la chambre. Le regard sombre, il la regarda partir. Mourant d'envie de la rattraper pour la serrer dans ses bras et lui dire que tout ça n'était qu'une plaisanterie... Mais il n'en fit rien, baissant lourdement la tête lorsqu'elle eut définitivement quitté la pièce. Une première grosse décharge de douleur l'envahit, le poussant à serrer ses poings et à fermer les yeux pour empêcher toute larme de couler... Il s'installa ensuite lourdement sur l'accoudoir du canapé, enfouissant sa tête entre ses poings. Tous ses bons moments, passés à ses côtés, revinrent en flash dans sa tête. Tout ce bonheur, parti en fumé...

Le trentenaire se leva d'un bond lorsqu'il entendit ses pas indiquer qu'elle revenait dans la pièce. Et c'est dans un silence de plomb qu'il l'accompagna jusqu'à la porte, qu'il ouvrit sans hésitation. Agonisant toujours de l'intérieur... Une fois sur le palier, il l'a regarda un court instant avant de conclure, toujours aussi brièvement. « J'espère que tu n'as rien oublié. Ça m'arrangerai, que tu ne reviennes plus. » Levant légèrement le menton tout en prenant un instant appui contre la porte. L'effet du whisky était toujours bien présent et c'était peut-être ce dernier qui l'aidait à tenir aussi longtemps le coup d'ailleurs. La voir là, dressé devant chez lui, comme le tout premier jour où il l'a reçu dans son appartement, était insupportable. « ...Prends soin de toi et... Bon vent ! » Il prit alors une profonde inspiration avant de refermer brutalement la porte, qu'il verrouilla aussitôt d'ailleurs. Gardant appui contre celle-ci, il regarda dans le petit oculus, jusqu'à ce qu'elle parte définitivement.

Une fois que ce fut le cas, Connor se laissa littéralement tomber au sol, effondré. Il venait de perdre une partie de lui-même... sa moitié... la seule et unique femme qu'il a... aimé. Difficilement, il réussi à retrouver l'usage de ses jambes, afin de se diriger jusqu'à la cuisine et avaler ce qu'il reste de sa bouteille de whisky. Espérant que cette douleur démesuré puisse un peu s’atténuer. En vain. Fou de rage contre le Gouvernement, contre lui-même... Son poing alla brusquement s'écraser contre le mur lui faisant face. Avant qu'il ne s'en prenne à une de ses étagères, qu'il fit littéralement tomber. Puis à sa table basse, qu'il renversa complètement. Éclatant encore d'autres objets au passage, jusqu'à ce que toute sa rage soit évacué... L'avoir vu souffrir, par sa faute... fut insupportable. Jamais, il n'aurait du lui laisser le moindre espoir. Depuis le début... Mais, jamais il n'aurait pu prévoir qu'il tomberait à ce point amoureux. Quelle ironie... Une fois calmé, mais surtout épuisé, il resta un bon moment au milieu des décombres. Seul. Détruit comme jamais il ne l'a été... Dans l'incapacité la plus totale de réfléchir.

Les rayons du soleil finirent par le réveiller. La gueule de bois n'arrangeant rien à son état. « Lucy... » Marmonna-t-il, avant de se rappeler douloureusement de tout. Comme une âme en peine, il déambula entre les décombres direction la salle de bain, afin d'aller se rincer le visage. Puis il se regarda un instant dans le miroir. Il sorti son arme un instant, la fixant quelques secondes et envisageant presque le pire. Mais il ne pouvait se permettre d'être lâche avant de s'être au moins totalement débarrassé de ses ennuis. Il rangea l'arme à sa ceinture, puis avala quelques comprimés contre le mal de tête avant de quitter son appartement. Afin de partir à la recherche de sa voiture, qui était resté à la station service...

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Jeu 12 Fév 2015 - 20:24
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Lucy & Connor.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.


Une fois arrivée dans la chambre, tous les membres de son corps furent secoués de spasmes. Une larme s’écrasa contre la bandoulière de son sac à dos… Son histoire d’amour avec Connor était terminée… Elle avait l’impression que son cœur était transpercé d’un million d’aiguilles. Qu’elle avait perdu la faculté d’être heureuse. La mutante ouvrit brusquement tous les tiroirs et fourra l’essentiel dans son sac : la photo de ses frères, son passeport, ses cartes, son argent et quelques vêtements… Comment en étaient-ils arrivés là ? Lucy s’arrêta au milieu de la pièce, bouleversée. Ses mains caressèrent affectueusement son bedon. Connor ne méritait pas de savoir pour l’enfant. Du moins, pas maintenant. La future maman ne désirait pas d’un homme qui refusait de se battre à ses côtés. Pour Lucy, une famille devait rester unie dans l’adversité… Un pincement au cœur, la jolie blonde retourna dans la cuisine et son milicien l’accompagna jusqu’à la porte. « J'espère que tu n'as rien oublié. Ça m'arrangerai, que tu ne reviennes plus. » Elle hocha lentement la tête, désespérée par son attitude. « Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je n’ai que deux bras. » Répliqua-t-elle sèchement. « Ne t’inquiètes pas. Tu ne me reverras plus. Ça, c'est certain. Je demanderai à Peter de venir chercher le reste de mes affaires demain. » Ses yeux se plantèrent dans les siens. Elle savait que Connor était jaloux de leur complicité et qu’il n’apprécierait sûrement pas l’idée qu’elle décide d’aller s’installer chez l’araignée. « ...Prends soin de toi et... Bon vent ! » La porte se referma et elle entendit le verrou s’enclencher.

«
Connor… » Dit-elle la gorge nouée – mais avec une certaine douceur – sachant qu’il était toujours là. « Merci, de m’avoir hébergé aussi longtemps… je... » Se mordant la lèvre inférieure, la belle hésita à lui dire une dernière fois « je t’aime ». Finalement, elle s’en abstenu et une autre larme glissa le long de sa joue. Son minois déchiré disparut de l’oculus. Lucy aurait préféré courir jusqu’en bas, mais elle avait peur de débouler les escaliers tellement ses jambes étaient molles. Son doigt appuya fortement sur le bouton de l’ascenseur. Dès qu’elle arriva dans le hall d’entrée, la blonde sprinta hors du bâtiment et eut tout juste le temps d’atteindre un buisson avant d’y vomir. Après plusieurs minutes à se vider l’intérieur de l’estomac, la jeune femme s’essuya la bouche d’un revers de manche, ses billes cristallines noyées de larmes. Puis, elle s’enfonça dans les rues de Brooklyn sans se retourner…

Qu’allait-elle faire ? La mutante était désemparée, seule et frigorifiée (n’ayant qu’un t-shirt et un jeans). Si elle n’avait pas été enceinte, peut-être qu’elle se serait jetée en bas de ce pont… la mort serait sûrement plus douce que de vivre sans Connor… «
C’est une blague… » Murmura-t-elle à son bébé. Combien de temps s’était écoulé depuis qu’elle avait quitté l’appartement ? Son cerveau s’était déconnecté, se fichant complètement que ses joues soient humides (ses larmes avaient continué de couler comme un robinet sans fin), déambulant dans les rues sans savoir où elle allait. Puis, après une heure de marche et une heure de métro, elle s’arrêta devant un grand immeuble aux allures familières…


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