- Erika Morgan - Hidalgo Delacruz - Jennifer Pearl - John Carpenter - Juan Cubanista - Kacey Holmes
New-York. Vous vous trouviez dans les transports en commun, rentrant chez vous, allant en ville ou au travail quand la coupure d’électricité eut lieu, plongeant l’ensemble de la ville dans le noir. Peut-être vous êtes-vous demandé quelles en étaient les origines, mais rapidement, votre attention a été retenue par des anomalies des plus étranges : tous les objets contenant des parties électriques semblent s’animer comme des démons.
Dans le métro, alors que vous passiez près de la station menant à la Tour Oscorp ou encore au siège de la NACE, votre wagon s’est d’abord brutalement stoppé, en pleine voie et dans l'obscurité les portes des wagons se coincent : vous êtes enfermés, et à l’intérieur comme à l’extérieur, tous les objets technologiques s’animent. Vous entendez un grondement sourd tandis que des câbles – tels des tentacules – se frayent un chemin à travers la carrosserie du wagon…
Jeu 29 Jan 2015 - 2:43
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Intrigue 1 : Groupe 2
I'm gonna be the Queen of the mutant and I will eliminate everyone who'll try to stop me
Intrigue # 1
Kacey détestait les transports en commun. Il y avait des effluves désagréables et les gens étaient particulièrement agaçants. Mais, il fallait admettre que c’était plus rapide qu’un taxi coincé au beau milieu du trafic. Aujourd’hui, la mutante s'était décidée à aller prendre des mesures dans sa nouvelle chambre, histoire d’acheter de jolis meubles inutilement dispendieux. Kacey avait un grand sens artistique. Elle avait notamment un talent particulier pour la décoration, la peinture et la musique (surtout le violon). Son entourage ignorait ces qualités, aveuglé par son caractère froid et machiavélique. De toute façon, la belle n’avait aucunement l’intention de plaire à qui que ce soit. Du coup, elle comptait bien transformer le repère de Ronan à son goût… Perdue dans son univers, la brunette grogna lorsqu’on la bouscula pour la troisième fois. Est-ce qu’ils étaient tous aveugles, nom d’un chien !? Et d’ailleurs, pourquoi ces wagons étaient-ils si petits et malpropres !? Ses pensées furent violemment interrompues, son corps emporté par la gravité vers le sol poussiéreux. Contrariée, la jolie brune s’épousseta et remarqua qu’elle n’était pas la seule à avoir été surprise par cet arrêt brutal. Que se passait-il encore !? Est-ce que c’était toujours comme ça dans les transports en commun !? La prochaine fois, elle endurerait avec plaisir les embouteillages…
Puis, la mutante discerna l’agitation et l’inquiétude des autres passagers. Tous les wagons étaient plongés dans l’obscurité et les portes refusaient de s’ouvrir. Une autre panne d’électricité très mystérieuse… Quelqu’un s’amusait (avec un certain brio) à instaurer un climat de peur partout sur le globe terrestre. Un projet assez impressionnant. Soudain, la brunette sentit son portable vibrer comme un fou dans sa poche de jeans. Elle l’inspecta minutieusement. Complètement détraqué. Comme tout le reste. Sans plus attendre, elle l’enroba d’une épaisse couche de glace et le détruisit d’un coup de pied. Kacey s’approcha de l’une des fenêtres avec méfiance, son ouïe à l’affut des mouvements à l’extérieur, et s’écarta de justesse, un câble énorme – de la taille d’un poteau électrique – défonçant la vitre. Les homo-sapiens qui se trouvaient autour de la mutante perdirent leur sang-froid et se mirent à paniquer. De son côté, Kacey réfléchissait à un moyen de sortir de là ! Un nouveau câble s’engouffra au travers du trou et s’enroula autour d’une blondinette. Avec son partenaire de crime, ils avaient convenus qu’ils duperaient plus aisément les humains s’ils jouaient les « gentils ». Donc, c’est les lèvres pincées que la mutante fit apparaître un chemin de givre, qui tourbillonna autour du tentacule. Quelques secondes plus tard, la « chose » était gelée et totalement immobile. La belle mutante ramassa une barre de fer – qui s’était décrochée du plafond – et la fracassa contre le câble, qui explosa en mille morceaux. Elle s’approcha de la blondinette.
« Ça va ? » Demanda-t-elle sur un ton neutre, sa main tendue pour l’aider à se relever. « Dépêche-toi ! Il faut qu’on sorte de ce fichu wagon. » Bon. Kacey avait décidé de sauver une personne… c’était déjà pas mal ! Une jeune fille qui avait sensiblement le même âge.
La lubie de John Carpenter ces derniers jours était pour le moins singulière et même si elle ne se résumé à faire une action commune aux citoyens lambda, pour lui s'était une première depuis des années, voir quelques décennies : Voyager en transport en commun. He oui, ce n'était pas quelque chose d'extra-ordinaire mais quand on est milliardaire, que l'on a autant de voiture qu'un garage et même un chauffeur personnel, tout ceci vous semble venir d'une autre planète. John s'était préservé de ce cauchemars durant des années, préservé des bruits de bus au bord de la retraite, des enfants qui hurlent et qui pleure, de leurs parents qui leur criaient après, des odeurs nauséabondes etc... enfin bref, il s'en était préservé.
Mais bon, aujourd'hui il était parti rejoindre son vieil ami d'université pour un café et s'était mit dans l'idée, au lieu d'utiliser son pouvoir pour les téléporter au QG de la N.A.C.E, de prendre le métro tout les deux tranquillement, après tout pourquoi arriverait-il quelques choses ?
John était à mille lieu de savoir ce qui allait se passer, le métro se stoppa subitement le projetant contre son ami qui lui même fut projeter contre un fauteuil où se tenait un jeune homme.
- Désolé Hida, dit John en se remettant sur ses cannes.
Il essaya de voir ce qu'il se passait mais l'absence de lumière dans le métro était un signe évident qu'une nouvelle fois une de ces pannes de courant était à l'oeuvre, ainsi prit-il son portable pour voir les rapports d'avarie quand celui-ci se mit à grésiller, l'image se freeza puis passa du vert au bleu en passant par toute les couleurs comme si quelqu'un essayait de régler une vieille télé défectueuse. Puis d'un seul coup çà se calma avant de reprendre de plus belle, le portable vibra, siffla, se mit a chauffer et a vibrer , vibrer , vibrer jusqu'à échapper des mains de John.
De son portable John ne pu savoir ce qu'il était arrivé puisque le métro de secousse fut secoué et les câblages dans le plafonnier, sortir dénudés et allumé. Les lumières du métro clignotèrent en rythme désynchronisé menaçant d'électrocuter les passagers, John ne su dire si a ce moment là son esprit lui joua des tours mais les câbles semblaient attaquer les gens et non gigoter de manière à suivre la gravité terrestre. Voyant que tout les cables se défirent, que de gros cables explosèrent les vitres du métro, John enveloppa lui, Hida et les personnes autours de lui et les transporta en dehors du métro et heureusement ils étaient en train de revenir à quai donc c'est ici qu'ils apparurent.
Devant John se tenait un spectacle apocalyptique, surtout pour un créateur de produit électronique, tout ce qui semblait être machine, cable, fil électrique, tout cela étaient devenu fou, les distributeurs rejetait des pièces et billets et vibrer en vidant leurs provisions, les téléphones s'agitait comme avec des tentacules au meme titre que les cables et fil électrique. les lumières clignotèrent à volonter... mais que se passait-il ?
Lun 2 Fév 2015 - 19:58
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Intrigue #1 : Le soulèvement des machines
Groupe 2
Pour son jour de repos, Juan avait décidé d'aller faire un tour en ville, histoire de s'aérer. Ayant embouti sa Chevrolet Volt en étant rentré du commissariat la veille, il avait dû prendre le métro. L'avantage, c'était que malgré les « nuisances sonores » dût aux autres passagers, il avait pu profiter du trajet pour lire le journal. Il était justement en train de lire un article sur les mystérieuses coupures de courant qui avaient frappés le globe quand son téléphone se mi a vibrer dans sa poche. Il regarda son cellulaire pour lire le message qu'il venait de recevoir de la part de son coéquipier qui l'invitait à boire un verre plus tard dans la soirée. Bien qu'habillé de façon décontracté, il portait sur lui son badge et son arme de secours, un petit revolver Arminius 3, attaché à la cheville. Se détendre autour d'un verre lui ferai du bien, d'autant qu'il avait appris hier que c'était le lieutenant Hall qui récupérait l'affaire du tueur arracheur de tête, un dossier que Juan aurait aimé avoir. Mais d'abord, il devait retourner chez lui pour se changer. Sortir, consommé de l'alcool et avoir une arme sur soi était un risque que l'officier de police refusait d'encourir. Il regarda par la fenêtre pour voir au loin l'East River se rapprocher, ainsi que l'île de Manhattan. Il cala son épaule contre la paroie et ferma les yeux. Il lui restait plusieurs stations avant d'atteindre Grand Central, autant se reposer par avance de la gueule de bois qu'il aurait après cette soirée. Connaissant Josh, beaucoup de shots de tequila allait être commandés, il espérait seulement que sa mutation ne s'éveillerait pas durant sa sortie nocturne.
Un arrêt brutal des wagons réveilla Juan qui s'était assoupi. Projeter vers l'avant, il faillit tomber à la renverse mais il réussi à se retenir en prenant appuie sur le genou de l'homme en face de lui. Juan prononça brièvement un mot d'excuse et remarqua que les lumières étaient éteintes. Une coupure de courant. Des murmures commençaient à se faire entendre parmi les voyageurs, certains s’inquiétant du phénomène, d'autre pestant simplement sur le retard qui allait repousser leurs emplois du temps. Juan se redressa sur son siège juste au moment ou un câble électrique sortit du plafonnier manqua de le transformer en eunuque. Le chaos s'installa. Les néons émirent des grisements en clignotant, des tentacules au bout fait d'étincelles se balançaient comme ci leur unique but à présent était de blesser les usagers. Juan termina de se lever quand la poche de son jean se mit à vibrer intensément. Il sortit son téléphone qui semblait être possédé et le jeta par terre. Le cri d'une femme plus loin dans le wagons lui fit tourner la tête, mais il fut bousculé par un homme en costume qui se dirigea vers les portes coulissantes et qui commençait à tambouriner dessus. Un jeune homme s'en approcha, et gardant son calme, il écarta l'homme paniqué tout en glissant ses mains entre les portes. Juan se joigni à lui et ils réussirent à ouvrirle wagon. « Que tout le monde sort... »
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le troupeau affolé le bousculait déjà pour sortir. Il se rattrapa de justesse au barreau extérieur pour ne pas s'affaler sur le quai de la station et regarda à l'interrieur du wagon, une fois la vague passée, pour voir si tout le monde était bien sortit. Une vieille femme affolé était recroqueviller dans un coin, trois câbles se balançant au-dessus d'elle en crachant leurs meurtrières étincelles. Le policier s’élança vers elle, la pris par le bras et l'aida à s'extirper de son guet-apens électriques, tachant de ne pas se faire électrocuter lui-même. Il aida la personne âgée à sortir et prêta attention au spectacle qui s’offrait à présent à eux.
Le chaos, Juan avait bien choisi son mot. Tout ce qui contenais de l'électricité était animé de folie, les DAB déversant un flot d'argent continu, les cabines téléphoniques émettant des sons stridents. Juan sortit son badge et le brandit au-dessus de sa tête. « Police de New-York ! Que tout le monde se calme ! »
Le lieutenant avait prononcé ces mots avec toute la conviction possible, espérant seulement que l'inquiétude ne transparaisse pas dans sa voix.
Le métro, je ne pouvais m’empêcher de détester ce moyen de transport. S’il n’y avait pas des bouchons en centre-ville, j’aurais surement pris un taxi ou le bus. Malheureusement, je n’avais pas le choix. J’avais pourtant cru que ça me ferait de bien de sortir un peu, de « faire les boutiques ». Ce n’était vraiment pas ma spécialité, mais cette fois-ci c’était spécial. Si je me rendais à l’autre bout de la ville, c’était pour trouver un cadeau pour Connor et Lucy. Je les appréciais beaucoup tous les deux et ce serait comme un remerciement, pour passer du temps avec moi. J’étais souvent très seule mais petit à petit avec eux, je découvrais la notion d’amitié.
C’était à cette pensée que je m’accrochais pour ne pas sortir du wagon et prendre l’air. Je n’étais vraiment pas à l’aise lorsqu’il y avait du monde, mais me retrouver, collée et bousculée par ces mêmes gens, c’était à la limite de l’insupportable. C’était sans compter l’odeur de transpiration qui me donnait envie de vomir. Je me répétais que je faisais ça pour mes amis et que ce n’était qu’un mauvais moment à passer. J’étais loin du compte. Alors que je me disais que j’allais faire le retour en bus. Le wagon freina brusquement ma chute ne fut empêchée que par le fait que je tenais une des barres de maintien. Beaucoup de gens étaient tombés, ils se relevaient grognant sur le conducteur ou inquiet de savoir ce qui avait entraîné cet arrêt. J’étais plus ou moins dans la deuxième catégorie, je n’étais pas inquiète mais curieuse.
Les lumières s’éteignirent brusquement, les gens commencèrent à paniquer contrairement à moi qui souhaitais juste arrêter de me faire bousculer. Là où une inquiétude monta en moi, ce fut lorsque j’entendis les portes du wagon se verrouiller. Ce n’était pas bon signe du tout. Les gens commençaient à sortir leurs téléphones pour s’éclairer quand les néons se mirent à clignoter et grésiller. On avait l’impression que quelqu’un essayait d’instaurer une ambiance oppressante et dans un wagon verrouillé et bondé, y arrivait très bien. Je crus rêver lorsque mon téléphone portable commença à s’agiter dans ma sacoche. Je l’ouvris imaginant simplement que mon vibreur était trop fort, mais mon portable semblait être investi d’une vie propre. Constatant que ce dernier était quelque peu…agressif, je le jetais par terre avant de l’achever en l’écrasant. Mais qu’est-ce qu’il se passait ? Un mutant était-il présent dans le métro ? Perdait-il le contrôle de ses pouvoirs ?
Je regardais méfiante, autour de moi. Quand me prenant par surprise, un câble d’acier brisa une fenêtre, les gens effrayés, paniqués, commencèrent à fuir. On me heurta violemment, légèrement sonnée, je ne sentis pas le tentacule, s’approcher de moi. Je me retrouvais quelques secondes plus tard, prisonnière du câble. Avec mon bras libre, j’essayais de dé serrer l’étreinte de fer, sans succès. Heureusement pour moi, une jeune femme brune, se révélait être une mutante, elle gela le tentacule et d’un coup de barre de fer, fit exploser mon agresseur. Je tombais par terre, reconnaissante envers l’inconnu pour m’avoir aidée.
La brune s’approcha de moi et me demanda si j’allais bien, son ton était calme, neutre. Je fus heureuse de constater que tout le monde ne perdait pas son sang-froid, ce qui étant donné le pouvoir de l’inconnue était normal. Ma voix était calme mais sur un fond de reconnaissance, je lui répondis :
« Je vais bien. Merci…de m’avoir sauvée. »
Malgré cela, je ne saisis pas sa main tendue, je n’étais pas assez stupide, pour prendre le risque et de retirer son pouvoir à une alliée et risquer de m’évanouir si son pouvoir était puissant, ce qui semblait être le cas. Je me relevais rapidement tandis que la mutante des glaces m’incitait à me dépêcher.
« Très bien, je te suis. »
Tout le monde semblait déjà se précipiter vers les extrémités des wagons qui avaient été ouverts apparemment. Je devais faire attention, les gens fonçaient vers les sorties et je ne devais toucher aucun mutant. Cependant les attaques des câbles ne cessaient pas et ils essayaient d’empêcher les gens de sortir. Voyant qu’un tentacule d’acier allait saisir ma nouvelle alliée, je la plaquais contre un mur afin de lui faire esquiver l’assaut. J’avais bien fait attention à ne toucher que ses vêtements. Je lui fais un maigre sourire avant de lui dire :
« Maintenant, on est quittes. »
Puis l’on reprit la traversée des wagons avant d’enfin atteindre l’extérieur, là j’entendis quelqu’un dire :
« Police de New-York ! Que tout le monde se calme ! »
J’espérais vraiment que le policier allait ramener le calme parce que sinon il y allait avoir des victimes et pas seulement à cause des appareils électroniques. Les gens étaient prêts à tout pour survivre et peu importe s’il y en avait d’autres sur leur passage. Les hommes étaient égoïstes, et ça m’étonnerait que la police arrive à résoudre ce problème.
Sam 7 Fév 2015 - 19:27
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Le soulèvement des machines Intrigue #1 – Groupe 2
Depuis mon retour sur New-York, et n’ayant plus de véhicule, je me suis adapté à cette ville remuante, même si je dois bien avouer que j’ai parfois du mal à m’y sentir à l’aise. Parfois, mon coin paumé de Sherman Creek me manque, la tranquillité, le silence, le calme… Ici, tout est vivant, mais c’était sûrement ce qu’il me fallait, pour changer. Les débuts ont été difficiles, c’est vrai. Je préférais faire mes maigres courses le soir, voire même la nuit, pour limiter mes contacts avec la foule à laquelle je n’étais plus habitué. Mais, j’avais fini par apprivoiser cette ville, ses transports en commun et ses habitants, bien que je préfère tout de même me retrouver paisiblement chez moi, avec mes chiens, une bonne bière et mon pote Rik. Ah, Rik, peut-être faut-il que j’éclaircisse un peu ce chapitre pour comprendre pourquoi nous nous retrouvons, John, Rik et moi, dans ce métro. Erika Morgan – de son véritable nom - avait fait irruption dans ma vie comme un splendide coup de pied dans les valseuses, c’est-à-dire de façon soudaine et plutôt douloureuse, mais pour le moins mémorable. Envoyée par le SHIELD pour venir me chercher, notre premier échange avait été pour le moins houleux. Mais, après quelques bières et quelques mots échangés autour d’un peu de mécanique, on a finalement compris que l’on avait bien plus en commun que ce que l’on aurait pu penser. On a gardé contact, mais je ne pensais pas vraiment que l’on aurait l’occasion de se revoir aussi rapidement et surtout de se retrouver à partager un appartement. Quand je suis revenu à New-York, c’est parce que John m’avait proposé un travail, un endroit où vivre, en attendant et ça me donnait l’occasion de me lier un peu plus avec ma nièce, Amber, que j’ai tendance à considérer comme ma fille, je le confesse. Mais, ça m’embêtait de profiter de John, comme ça, même si ce dernier m’aidait volontiers, maintenant qu’il m’avait remis d’aplomb, je devais me débrouiller par mes propres moyens. Après un mois de vie sur New York, voilà que le Cap’taine Morgan prend des nouvelles, et me dit qu’elle cherche un colocataire pour son immense studio. Les chiens étant compris dans le pack, une semaine après, on se retrouvait à neuf dans l’appartement, avec un toit-terrasse dédié spécialement à la meute… Les premiers jours, je pensais que ça ne marcherait peut-être pas, mais au final, ça fait trois semaines, et tout roule. Ça me rappelle un peu la Fac, cette colocation, d’ailleurs. Au final, ma nièce avait sûrement raison, j’avais besoin de compagnie. Là où l’on ne se rejoint pas, c’est qu’elle attendait pour moi une autre sorte de compagnie. Bref. Si nous sommes dans ce métro, en compagnie de John, c’est parce que je n’avais pas eu le temps de lui présenter Rik, et parce que je voulais le remercier pour son aide, autour d’un café, d’une bière, bref, ailleurs qu’au boulot. Mais, les évènements à venir n’allaient pas vraiment nous permettre de nous réunir autour d’une table, pour l’heure… Alors que le métro approche la station à laquelle Rik doit nous rejoindre, le wagon s’arrête net, projetant alors ses passagers, dont John qui me tombe dessus, me propulsant moi-même contre un autre passager. Il s’excuse, et je fais de même, me disant que cet arrêt soudain est sûrement dû à un type qui a encore voulu se jeter sur les rails. Mais l’absence de lumière nous laisse surtout penser à une panne générale. Faisant un peu d’humour, j’hausse les épaules pour dédramatiser : « Sûrement Rik qui a poussé quelqu’un sur les rails…» Mais rapidement, j’abandonne mon sourire pour des sourcils froncés d’incompréhensions : je cherche à appeler Erika, mais mon téléphone – tout comme celui de John, semblerait-il – commence à surchauffer, faisant filer des lignes de codes incompréhensibles, avant de finalement s’éteindre, dans un grésillement. Alors que je m’apprête à demander à John qui est plus expert que moi en matière de technologie, ce qui est en train de se passer, une vitre explose, et une autre, tandis que des câbles issus des plafonniers, tels des tentacules, s’animent et s’en prennent aux passagers. Je reste stupéfait, la bouche bée, incrédule, incapable de réagir pendant une poignée de secondes, le temps qu’il faut, semble-t-il, à John, pour qu’il utilise son pouvoir pour nous téléporter sur le quai, à l’extérieur de ce cercueil de métal. Mais sur les quais règne la même terreur. « Bordel, mais… c’est quoi ce merdier… » murmuré-je, toujours incrédule face à cet apocalypse tout droit sorti de Terminator. Sur le quai, dans la marée humaine qui tente de fuir, en hurlant, je distingue Erika. Je fais signe à John de me suivre et me fraye un chemin dans la masse, me faisant tantôt piétiner, tantôt bousculer. Un homme me percute si fort que nous tombons au sol ensemble, ma lèvre est fendue et je sens rapidement un goût de fer dans ma bouche. Un peu sonné, je croise le regard effrayé de ce type, et je comprends alors qu’un câble encercle sa cheville. J’essaye de l’aider, mais il ne fait que m’entraîner avec lui. Toujours sous le choc, les yeux écarquillés, je le regarde disparaître dans le wagon d’où sortent d’innombrables tentacules métalliques. « Oh merde… ERIKA ?! » Je me redresse maladroitement sur mes pieds, cherchant de nouveau Erika du regard, et une fois trouvée, la rejoint, l’attrapant par le bras. « Tu n’as rien ? » Question stupide, car si quelqu’un peut gérer une situation comme celle-ci, c’est sûrement elle. Une fois assuré qu’elle va bien, je laisse John deviner qu’il s’agit là de mon pote Rik. Dommage qu’ils se rencontrent dans un pareil contexte. Je jette un coup d’œil vers les portes de sortie du métro qui semblent verrouillées, et réalise soudain : « Faut qu’on sorte d’ici…» Je me sens impuissant, je suis biologiste et garagiste à mes heures perdues, rien ne m’a préparé à ça ! Heureusement, Erika, elle, c’est dans ses compétences…
The oldest and strongest emotion of mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the unknown. Δ H.P. LOVECRAFT
Le métro. Repaire puant et décadent de la ville qu'est New-York. Je me rappelle d'une fois où nous discutions avec un mec basé au terre et qu'il avait osé comparer nos vaisseaux, lieux étriqués mais propres, toujours à la pointe, avec ce simili d'égout qu'est le métro. Je me rappelle lui avoir gentiment envoyé un poing sur l'épaule en gueulant de comparer ce qui est comparable. Bien gentil gentleman, il avait tut ses moqueries et quitter la table pour aller plus loin, laissant mes hommes et moi-même en paix pour l'apéro du soir.
Mais voilà, après l'avoir évité depuis mon retour sur Terre, il me faut prendre la voie souterraine pour rejoindre mon colocataire, Hidalgo, afin d'aller boire un coup en ville avec lui. D'après ses dires, il aurait quelqu'un à me faire rencontrer. Acceptant sans plus de conviction, l'argument ultime pour me faire venir avait été que je ne payerais pas mes consommations. Que voulez-vous, je ne suis pas vénale, mais plutôt alcoolique.
En vacances depuis peu, à cause notamment des échecs à répétitions de mes missions diplomatiques, mes chers dirigeant du SWORD ont décidé de me donner l'ensemble de mes congés depuis mon entrée dans leur équipe, soit l'équivalent de 38 semaines. C'est long 38 semaines et je n'en suis qu'à ma quinzième. Du coup, je m'entraine comme je peux. Salle de gym pourrie du quartier huppé dans lequel on vit, courses dans les rues de la ville, stand de tir avec armes conventionnelles, dojo pour les arts martiaux, ce genre de choses. Sans compter le temps que je passe à faire la bouffe en bonne femme au foyer pour l'autre incapable et ses sept chiens. J'dis pas, ça me plait, j'adore la cuisine, mais ce n'est pas mon choix de carrière.
En y regardant de plus près, je me suis acclimatée à la vie citadine, ce qui ne manque pas de faire marrer mes soeurs. Entre l'autre pimbêche qui me dit que ça devait arriver et Charlie qui me traite de molle du fion, on n'est pas sorti de l'auberge chez les Morgan. Quoiqu'il en soit, me voici en direction du métro, dans mon attirail le plus féminin qui soit - Converse, jean, top noir débardeur et veste en cuir avec la très belle inscription au dos "ILS NE CONNAITRONS PAS LA PEUR". Pour une fois, je suis à l'heure, mais j'ai le sentiment d'avoir oublié quelque chose.
Tapotant un message au docteur, je descend les marches d'un air nonchalant et décontracté pour arriver à la station. C'est à ce moment là que la ville a décidé de péter son câble, littéralement. L'électricité s'est coupée puis les sirènes des voitures se sont mises à nous faire un remake de Bach. Faut pas déconner, c'est mieux à l'orgue quand même. Sortant le téléphone de ma poche, comme la plupart des personnes autour de moi, je ne peux que constater qu'il se mets à chauffer pour finalement s'éteindre avec une petite colonne de fumée. Bordel, manquant plus que ça. Mon instinct guerrier me dit que c'est l'invasion qui commence et je n'ai qu'une envie, c'est chausser mon armure pour attendre patiemment la gueule verte qui se présentera à moi pour lui expédier mon poing dans la figure. Faudrait que je frappe mes supérieurs aussi, je leur avais bien dit que l'on ne pouvait pas prendre de vacances pendant 38 semaines sans que ça parte en sucette.
Replaçant le téléphone HS dans la poche, je descend les marches quatre à quatre avant de remarquer que tous prennent la direction opposée. Ça ne va pas leur faire de mal aux petits New-yorkais de comprendre comment ça se passe ailleurs dans le monde. La guerre, la guerre ne change jamais. J'arrive à franchir les portails automatiques du métro avant qu'ils ne se referment et ne se verrouillent. Bravo, Morgan, tu viens de t'enfermer dans un lieu qui sent et qui ressemble à l'Enfer. Les câbles se détachent du mur et frappent au hasard dans la foule, dont les gens s'écroulent, morts. Des cris, des pleurs. Le battement rapide de mon coeur. L'action. La joie, presque. J'ai dit presque ! Faut rassembler les troupes, se préparer à la contre offensive. Mais la contre-offensive contre quoi ? Le wagon s'emballe et les tentacules de cuivre continuent de s’exciter.
Une voix m'appelle dans le tumulte. L'oreille sensible à mon nom dans des situations pareils, déformation professionnelle, je trouve Hidalgo avec son pote et les rejoins.
- Tu n’as rien ? demande le brave homme. Un petit rictus se dessine sur mon visage. - T'es déjà amoché ? T'es vraiment pas aidé ! Pour toute réponse. Je ris à ma blague tout en reculant avec les deux autres pour éviter la masse métallique qui tremble sous les arcs qui se forment entre les bouts de câbles et la carcasse du wagon. - Faut qu’on sorte d’ici… - Entièrement d'accord, le problème, c'est que les portes sont coincés, que j'ai pas l'intention de foutre les pieds dans le tunnel blindé de câbles animés et que j'ai pas mon matos.
En parlant de matos, un détail me revient soudain. Un détail qui pourrait me couter la vie. Dans mon crâne est logée une puce destinée à empêcher les intrusions psychiques et à protéger les secrets que renferme mon cerveau. Si jusque là, je n'ai pas eu à m’inquiéter de la faire cramer contre des ennemis électriques grâce à mon armure et son effet cage de Faraday, aujourd'hui est différent et si je n'en pipe mot à Hidalgo qui semble reposer entièrement sa confiance en moi (en même temps, mater moi ce corps et ce sang froid !), il vaut mieux que l'attaque stoppe rapidement, ou je risque une bonne châtaigne sur la nuque.
Un mec agite sa plaque bien au-dessus de sa tête en espérant ramener le calme chez les moutons, mais je doute qu'il est bien idée de ce qui arrive. Faisant signe à Hidalgo et son ami, toujours un inconnu pour moi, je prend la direction du flic. Il ne sait peut-être pas comment réagir, mais il a le pouvoir de regrouper les troupes, chose qui me fait défaut sur ma bonne vieille planète.
- Erika Morgan - Hidalgo Delacruz - Jennifer Pearl - John Carpenter - Juan Cubanista - Kacey Holmes
A chacun sa manière de gérer ce chaos, et si certains utilisent leur pouvoir pour se protéger et protéger les autres, dans la terreur qui règne, aucun des humains lambda n’a le temps de se formaliser. C’est la panique, les pauvres âmes pleurent, crient, tentent de s’échapper, d’autres agonisent, blessées par les machines folles, et d’autres, encore, ne sont déjà plus de ce monde… La panique, oui, mais pas pour tout le monde…
Certains détruisent par la glace, d’autres évitent avec agilité les assaillants. Certains font peut-être cavalier seul, mais d’autres, comme ce PDG nord-américain, aident leur entourage à l’aide de son pouvoir. D’autres ont soudainement la gâchette qui démange et une once d’excitation devant une scène aussi familière. Et d’autres, encore, se sentent parfaitement démunis et peu utiles, mais ne cèdent pourtant pas à la panique.
Mais mieux, encore, il y a cet homme des forces de l’ordre qui lève subitement son badge, cherchant à rallier la population et à calmer la foule. En y réfléchissant un peu, on pourrait bien dire que ce n’est pas vraiment du ressort de la Police, mais pourtant, dans l’inconscient commun, la Police est le symbole de l’Ordre. Alors qu’une partie de la foule commence à se rassembler, autour de Juan, les machines semblent soudainement se calmer, s’éteindre, et les lumières qui, jusqu’ici, clignotaient comme dans le dernier des films d’horreur, elles s’éteignent alors soudainement, plongeant le métro dans l’obscurité. Il fait sombre, vous êtes toujours enfermés dans le métro, les portes étant toujours scellées, mais on se regroupe, bien que, tout autour de vous, certains pleurent toujours leurs proches, ou bien gémissent de douleur, blessés.
Hystérique, une mère cherche son enfant partout, allant même jusqu’à s’agripper à Juan, le suppliant de retrouver son fils. Mais alors que l’officier fait ce qu’il peut pour gérer la foule, un bruit étrange, bizarre, envahit peu à peu les conduits. Un sorte de ronflement sourd, comme si l'air semblait s'alourdir alors que les câbles retombent et que seules les lumières persistent. Et tandis que l'obscurité coupe tout moyen de faire face à ce bruit aussi dérangeant que mystérieux, l'étrange sonorité devient presque inaudible et si certains y voient un autre phénomène inexpliqué (qui aurait bien besoin d'être révélé), d'autres y voient un cauchemar qui se prépare et dont la plus sur option serait de mettre le plus de distance entre l'écho des tunnels et eux. D'autres encore se persuadent que les portes finiront par se réouvrir et qu'ils pourront regagner la surface. Plongerez-vous vers ce bruit mystérieux ? Ou foncerez-vous dans la direction opposée qui à passer pour un lâche, quoiqu'il vous soit possible d'attendre ici que l'orage passe... S'il passe un jour.
Mar 24 Fév 2015 - 4:21
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Intrigue #1 : Le soulèvement des machines
Groupe 2
Certaines personnes parmi la foule apeurée commençait à se tourner vers le lieutenant de police, attirés par son "ralliement". La peur était visible dans chaque regards que Juan croisait. Et qui n'aurait pas peur en de telles circonstances ! Un homme dont le tibia n'était plus qu'une énorme brulure sanguinolente était aidé par une femme pour s'asseoir contre le mûr. Plus loin une jeune femme sanglotait en regardant dans le vide. La situation était critique et le bruit que produisais les appareils électroniques en fond ne faisait qu'augmenter l'anxiété générale. Tout en observant ces visages qui le regardaient en attendant, Juan se ressaisis et s'apprêta de nouveau à ouvrir la bouche quand tout se coupa.
Des murmures terrifiés et des sanglots envahirent l'espace sonore que le black-out avait libéré. Le noir total, l'obscurité. Le nouvel inconnu qui s'offrait à eux n'allait pas tarder à créer un mouvement de panique et entant que représentant de l'ordre, Juan ne pouvait se permettre d'abandonner tous ces gens en craquant.
Une personne agrippa soudainement Juan. Une voix de femme se fit entendre, totalement paniqué. Elle suppliait Juan de l'aider à retrouver son fils, Michael. Il lui chuchota calmement de s'écarter un peu et que la priorité numéro un serait de regrouper tout le monde. Il tapa dans ses mains pour attirer l'attention des gens qui se fondaient dans le noir absolu.
" Que tout le monde m'écoute. Ceux qui ont des briquets, actionnés les. Il nous faut un minimum de lumière. "
Juan laissa le silence de nouveau s'instaurer. Les gens, en cas de crise, cherchent toujours une autorité supérieure pour les guider. Le pouvoir que lui conférait son badge lui permettait d'incarner un semblant d'ordre dans le chaos environnant, mais était il capable de supporter ce rôle ? Il était loin d'être un héros. Navigué ainsi, dans le noir avec un groupe de civil, blessé pour la plupart, n'était pas de son ressort. Mais s'il avait pris l'uniforme, c'était pour protéger et servir la population. Un bruissement de tissus ce fit entendre, suivi du son d'un petit objet tombant au sol. Une flamme plus loin s'illumina, éclairant faiblement le visage d'une jeune femme dont le mascara avait légèrement coulé, lui donnant un visage de panda. Une seconde flamme apparu plus loin, puis une troisième. Trois petites auréoles de lumières salvatrices, repoussant quelque peu les ténèbres qui leur avaient laissé la place. Le but n'était pas d'éclairer quoi que ce soit, la puissance des briquets ne leur permettrais pas de voir à un mètre. Non, le but était de simulé un semblant d'espoir. Montrer aux gens que la situation, aussi désastreuse qu'elle puisse être, pouvait s'améliorer par petites touches.
" Prenez tous votre voisin de droite et rester avec lui en toute circonstance, ne le lâcher pas d'une semelle. Nous ne devons pas nous disperser et surtout que personne ne reste seule. Michael, bonhomme, suis le son de ma voix, ta mère est avec moi "
Il fallait à tout prix trouver de la lumière. Théoriquement, il devait se trouver dans les tunnels des boîtiers de secours contenant des lampes torches et des feux d'alarme pour permettre aux ouvriers de sortir en cas de panne de courant. Il reprit la parole, principalement pour distraire la femme paniquée qui se trouvait à côté de lui, espérant à tous instant entendre la voix de son fils.
" Je vais descendre dans le tunnel pour aller chercher de quoi nous éclairer. J'aurais besoin d'une personne ou deux pour m'accompagner. "
Juan était terrifié à l'idée de s'enfoncer dans les ténèbres, mais en s'attachant la taille à l'aide de vêtements et en longeant la paroi, il arriverait à trouver ce qu'ils cherchaient. Laisser un groupe de civil seul dans le noir n'était peut-être pas la meilleure méthode, mais sans lumière, c'est dans le coeur des gens que les ténèbres allaient ce nicher. Se concentrant sur la flamme du briquet le plus loin de lui, il attendait qu'une voix s'élève pour l'accompagner quand un bruit sinistre se fit entendre. Quasiment indescriptible. Juan n'avait jamais rien entendu de tels. Il se pencha rapidement pour prendre son arme et la braqua sur le tunnel d'où émanait les sons venu d'ailleurs. Quoi que soit la chose qui produisait ces bruits, l'Arminius du lieutenant était chargé avec du 22 rl. Autrement dit, s'il arrivait par miracle à toucher, vu la précision des petits révolvers, il était convaincu qu'un si petit calibre ne causerait aucun dommage à l'abomination qui se terrait là. La situation était catastrophique et ce n'était pas trois misérables flammes qui allaient maintenir le risible espoir que les gens pouvaient encore avoir. L'officier de police était totalement désemparé et continuait de braquer son arme en direction du bruit qui semblait aspiré les ténèbres pour s'en nourrir.
Vous connaissez ce sentiment qu’extrême lassitude, comme si au lieu de vous lever et de vivre une journée éprouvante il aurait mieux valu que vous restiez bien au chaud, gentiment installé sous votre couette ? Il semble que ce sentiment soit celui qui traversait l'esprit de John Carpenter à ce moment précis.
Partout où se posait le regard du PDG de la N.A.C.E, tout n'était que chaos et la peur prenait au nez comme l'odeur d'un vieux fromage trop longtemps oublié dans un placard. Ici, un bébé pleurait à plein poumon pendant que sa mère laisser sa poussette être reversée par des câbles tentaculaires. Là, Un homme venait de trébucher contre un sac et était tomber avec fracas.
Puis soudainement le vacarme assourdissant se stoppa, non progressivement comme une machine qui se vide de son energie mais comme une sorte de black out, John se posa la question du pourquoi de cet arrêt et surtout quel noir dessein cela pouvait laisser envisager. Dans le meilleur des cas il se pouvait que cette folie technologique soit finit d'elle même aussi rapidement qu'elle était survenue ou qu'une personne ai lâcher une A.E.M.... d'ailleurs il était étrange que si les machines perdaient les pédales qu'aucune machine militaire ou civile n'ai enclenché d'A.E.M involontairement... mais bon, dans cette vie rien ne pouvait le surprendre quand on voyait les mutants, les dieux etc... Dans le pire des cas l'arrêt des machines n'était que l'étape intermédiaire pour une vague plus puissante ou cela annoncer l'arrivée d'une chose encore plus inquiétant à l'instar du calme de l’œil d'un cyclone.
Un homme avait brandit un insigne de police non loin de lui et essayé de rallier les gens autours de lui, et même si c'était ridicule de se fier à lui car un homme seul ne pouvait protégé tant de monde devant un tel chaos si cela recommençait, cela fonctionner partiellement... l'espoir, oui certaines personnes avait finit de se plaindre et écoutait l'homme de loi avec dans les yeux la conviction qu'il serait leur bouclier. John regarda derrière lui Hidalgo et les personnes qu'il avait téléporté sur le quai et voyait qu'eux aussi avait commencé à allumer leurs briquets pour mimer un sentiment de lumière salvatrice.
- Rejoignons le policier, suggéra le presque quarantenaire. Hida, toujours Opérationnel ?
Arrivé à l'arrière du groupe focalisé autour du policier John fut attiré par un détails, au long loin du long tunnel s'élevait dans les ténèbres un vrombissement hypnotique, sa curiosité prenait place et submergé sa raison. Pour un homme qui manipulait les ombres et se déplaçait à l'intérieur de celles-ci, ce tunnel obscur était envoûtant, l'espace d'un instant il n'écoutait plus ce qui se disait autour de lui , il ne pensait même plus à la bouteille d'alcool qui aurait due être sa compagne à son retour...
Machinalement il avança d'un pas vers le fond du tunnel sans s'en rendre compte, il voulait allait voir ce qu'il s'y trouvait. Il avait l'impression qu'à force de viser ce trou obscure que sa vue voyait de plus en lus loin , que son esprit dépassé son corps pour se rendre au plus vite dans les ténèbres et s'en s'en rendre compte il avait déjà commencé à étendre son ombre pour y aller sans prévenir personne quand ...
" Je vais descendre dans le tunnel pour aller chercher de quoi nous éclairer. J'aurais besoin d'une personne ou deux pour m'accompagner. "
John ne se fit pas prier, c'était là l'occasion de nourrir sa curiosité... Il s'avança vers le policier et lui tendit la main.
- Si vous n'y voyez pas d’inconvénient je voudrais me joindre à vous....
Mais John fut couper par un bruit sourd, quelque chose se trouvait vraiment dans le fond de ce tunnel. Sans s'en rendre compte, John sourit d’excitation, son instinct ne l'avait une fois de plus pas trahit. Alors que le policier sortit son arme, John se prépara à déplacer une partie de l'imposante masse de personnes du métro à l'extérieur dans un endroit sans technologie qui pourrait redevenir folle et là où ils pourraient être en sécurité... pourquoi pas au milieu d'un champ d'une de ces prairies où il aimait tant prendre du recul ?
- Que les personnes les plus blessées soient mises ensemble, je vais les téléporter en sécurité à la surface en priorité ! Dépêchez-vous !
John n'avait pas hurler mais avait parler d'une voix forte et autoritaire en jetant un regard soutenu au policier en espérant que celui-ci relaye l'information et ainsi soulage les gens en apportant son approbation. Quand John voyait les personnes blessés et certains corps qui ne bougeait plus à l'intérieur du métro et dont les vitres encore intactes étaient recouvertes d'une matière qui à la lumière devait sans doute être rouge, il n'avait que faire de montrer ses pouvoirs. De plus, durant la purge les journaux avaient suspectés qu'il était un mutant et lui ne s'en était jamais caché dans les interview depuis et dans les émissions où il accusait Oscorp d'être complice d'un des plus grand projet de génocide du XXIe siècle et qu'il demandait de la part de la cour internationale que l'entreprise soit jugés pour cela.