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La journée commençait bien ... [PV : Juan & Ronan]

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Sam 31 Jan 2015 - 14:52
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Depuis quelques temps je dors vraiment mal, au point de quitter mon banc, ou dans le meilleur des cas mon squat du moment, marchant des heures durant, sans trop regarder où mes pas me mènent, simplement pour réfléchir.

Peut-être que je ne dors pas justement parce que je n'arrive pas à mettre ma cervelle en veilleuse, mais c'est la seule drogue qui me reste, et la seule que mon corps ne peut m'arracher ... Je pense que ce qui me pousse à dormir le moins souvent, c'est l'habitude.

Premièrement, celle de toujours rester sur mes gardes, de toujours rester en mouvement, quoi qu'il arrive, peu importe qui tombe et qui se relève, peu importe combien de temps cela devra durer. Il n'y a pas si longtemps, c'était ça ou mourir, et la fuite est devenue à la longue presque plus qu'une habitude, un mode de vie. Ensuite, car lorsque j'abandonne mon corps dans mon sac de couchage, ne serais-ce qu'une dizaine de minutes, ils reviennent. Je les vois, alignés comme pour un interrogatoire, me parlant droit dans les yeux, tous en même temps, et pourtant aucun son ne sort de leur bouche. J'ai beau tenter de comprendre ce qu'ils me disent, mon attention n'arrive pas à se focaliser sur un seul d'entre eux, tant je regrette ...

“Eh, j't'me parle, fiston !”

*Hein ?*

Un homme à l'âge avancé, typé afro-américain, les traits marqués de ces rides qui rendent ces personnes au regard bienveillant belles, dans un pull au rouge ayant déteint avec les lavages, m'adressait la parole, derrière son comptoir, à quelques mètres sur ma gauche. Comment je m'étais débrouillé pour en arriver là ? Pas la moindre idée.

“Tu te sens bien ? Ça fait bien dix minutes que tu es planté devant ce rayon, sans bouger.”

Posant les yeux sur les boîtes de conserve de haricots rouges qui me faisaient face, je devais vraiment avoir l'air ahuri car le vieux commerçant sortit de derrière sa caisse, le pas lent, trahissant une douleur à la jambe.

“Dis, tu ne prends pas de cochonneries, au moins ?
- ... de ... quoi ? Non, je ... je suis désolé.”


Le fait de me retrouver dans une petite épicerie de quartier – allez savoir lequel – alors que l'instant d'avant je considérais me trouver dans un abribus me déstabilisait sérieusement. Combien de temps séparait ces deux souvenirs, et qu'est-ce qui avait bien pu se passer entretemps ? Je devais vraiment manquer de sommeil pour en arriver à ce stade ...

“Ne vous inquiétez pas, je suis clean. Juste un coup de barre.”

Sans attendre, rajustant l'une des bretelles de mon sac à dos, je fis mine de chercher quelque chose. J'avais ce qu'il fallait en bouffe, et ne voyant pas trop quel intérêt je pouvais avoir à acheter une chose dont je n'avais pas besoin, étant loin de rouler sur l'or, de partir comme ça comme un voleur m'emmerdait plus que tout.

La boutique n'était pas bien grande, mais avait le mérite d'être bien fournie, et tout aussi bien tenue. Dans un sens elle me rappelait mon enfance, et les heures passées dans les rayons, dans le commerce familial, ce genre de sentiment de fierté que l'on pouvait avoir tous les jours à faire partie de la vie de sa communauté, et d'apporter aux autres. Un doux rêve qui s'était éteint.

Depuis que manger tous les jours à ma faim n'était plus une évidence, j'avais fait l'impasse sur certains plaisirs, et devant m'adapter à un nouveau monde, je devais trouver des combines pour m'en sortir en dépensant le moins possible. La seule chose qu'il m'était possible d'acheter actuellement, sans avoir l'impression d'avoir gaspillé ma monnaie résidait en un flacon de gel douche.

Mais je n’eus pas le temps de me servir que des crissements de pneu sur le bitume me ramenèrent à nouveau à la réalité. Par réflexe autant que par expérience, posant mon sac à terre, je profitais de la première cachette à portée, alors que la porte du grocery shop laissa le passage à deux personnes encagoulées et armées.

“Allez papy, vide la caisse dans ce sac, sans faire d'histoire !”


La journée commençait bien ...

***

Tout était allé si vite, l'un de ces pauvres types ayant visité les rayons, à la recherche d'un truc à piquer, et m'avait finalement trouvé. S'emparant de mon sac ainsi que de mon porte-feuille, autant dire de tout ce que je possédais, la fuite du véhicule stationné juste devant la porte changea la donne, alors qu'une voiture de flic en patrouille fit halte, et que très vite, des échanges de tirs ne transforment ce holp-up en désastre.

Malheureusement, un choix difficile à faire, entre trois vies à sauver, et possiblement deux qui resteraient sur le carreau tandis que je viendrais en aide au troisième. Je détestais cela, avoir cette responsabilité sur le dos, en plein chaos, et de devoir vivre avec un tel choix.

“Ne ... ne bougez pas, mains en l'air !”

Le policier encore sur pied, un filet de sueur froide lui coulant sur la joue, la chemise tâchée du sang de sa collègue, me tenait en joue alors que je trouvais penché sur le commerçant, résolu à me charger de lui.

“Laissez-moi faire, sin ...”

Une dernière détonation, et une profonde douleur à la poitrine, je m'écroulais, le temps que mon corps ne répare les dégâts.

“Ouaa ! Baissez votre arme, bordel !”

Je crois que c'est de me voir me relever sans la moindre égratignure, le regard méprisant et pourtant résolu, qui le poussa à obtempérer, bien malgré lui.

“Bien, maintenant rentrez votre coéquipière, il ne me reste pas beaucoup de temps !”
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Jeu 5 Fév 2015 - 3:43
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La journée commençait bien ...
feat. Ronan Addams, Juan Cubanista & Einar Mortensen
Juan se dirigeait vers sa voiture, une Chevrolet Volt toute noire, équipé du gobelet Starbuck qu'il venait d'acheter. Il venait de quitter le commissariat après une nuit passé à revérifier les éléments qu'il avait sur l'effraction chez Oscorp et avait décidé de quitter Manhattan pour prendre un peu l'air avant d'aller dormir quelques heures. Pourquoi ne pas aller voir ce panorama de New-York qui se trouvais au Queens Museum of Arts. Cela lui prendrais à tout casser une heure et demi, il aurait tout le temps de se reposer dans l'après-midi. Juan s'engagea sur le pont pour quitter l'île de Manhattan et appuya sur la pédale de frein quand un petit embouteillage le força à ralentir la cadence. Il en profita pour se décontracter un peu et bu une gorgée de son double expresso. Le bon café brésilien lui manquais, mais il pourrait s'en servir une tasse une fois chez lui, en ayant commandé sur internet. Les indications trouvé sur internet indiquai que le QMA était ouvert à partir de midi, autant espéré que la circulation allait bientôt reprendre pour y être dés l'ouverture. Aussitôt cette pensé venu en tête que le trafic repris tout doucement pour ensuite reprendre une allure normale. Cela faisait à présent deux jours que sa mutation ne s'était pas imposé à lui, lui permettant de récupéré un peu de fatigue nerveuse. On peut dire ce que l'on veut, visiter les enfers tous les quarts d'heure, c'est loin d'être reposant. Tout se présentais sous de bons auspices pour pouvoir prendre un peu de recul et se détendre, peut être même que Juan allait regarder un film au cinéma plus tard dans la soirée. Exorcisé ses visions infernales et sa culpabilité en peinture avait été un bon moyen de ne pas devenir dingue, mais il était temps de passer à autre chose. Sortir était un bon début, et pourquoi pas sortir boire un verre avec Josh à l'occasion. Il ne connaissais personne aux États-Unis à part son coéquipier, autant essayer de créer des liens.


Juan venait de s'engager sur Greenpoint avenue quand sa radio grésilla.

« Appel aux unités dans la zone. 10-31 à l'angle de la 41éme et de la 50éme. Échange de tirs signalé. »

Certes, il n'était pas dans son secteur, il n'était même plus en service, mais un flic reste un flic. Juan attrapa son émeteur.

« Lieutenant Cubanista, je suis en route. »

Il ne se trouvait qu'à quelques blocs de là et il était hors de question qu'il n'apporte pas son aide s'il le pouvait. Il ouvrit sa boîte à gant et en sortit le gyrophare qui s'y trouvait pour le poser juste au dessus. Il accéléra en doublant du mieux qu'il pouvait les voitures qui s'y trouvait et pris la 50éme rue dés qu'elle se présenta. Encore quelques rues et il vit les gyrophares d'une voiture de patrouille devant un grocery shop. Devant l'édifice se trouvais une femme en uniforme, visiblement touché et à son entrée, un autre agent de police tenait quelqu'un en joue à l'intérieur. Il sortit précipitamment de son véhicule tout en dégainant son arme pour voir l'homme en uniforme faire feu. Juan entendit un homme lancer l'injonction de baisser son arme au policier qui obtempéra, ne comprenant visiblement pas ce qu'il passait. Quelque chose ne collais pas. Juan arrivait à hauteur du policier tout en pointant son arme vers l'intérieur de la boutique pour y voir un homme penché sur un blessé qui incitait le policier à transporter l'autre agent en uniforme à l'intérieur.


Juan poussa son collègue en lui disant d'appeler des secours et mis en joue le suspect. A en juger par son apparence, c'était un nomade, vivant probablement dans la rue. Le lieutenant voyait déjà le scénario se dérouler dans sa tête : un sans abri désespéré avait voulu braquer une épicerie et une voiture de patrouille était passé par là. Il fît un pas pour rentrer à l'intérieur et vit alors qu'en plein milieu de la poitrine, les vêtements de l'homme était troué, comme par une balle. Il semblait pourtant indême.  Génial ! Un braqueur pare-balle ! Juan pensa qu'il aurait décidément dût aller directement chez lui se coucher. La réaction incrédule de son collègue devenait à présent compréhensible. Ceci expliquait également le fait que l'homme ne cherchais même pas à se mettre à couvert.

" Ne bougez plus ! Gardez vos mains bien en vue. "

L'homme était probablement un mutant, et bien que Juan savait combien ses congénères avait souffert durant la Purge, un criminel restait un criminel. D'un regard circulaire, il regarda au alentour pour essayer de trouver l'arme du suspect mais ne vis rien.

" Où est votre arme ? "

©clever love.
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Sam 7 Fév 2015 - 13:44
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Visiblement, lorsque les emmerdes arrivent, ils appellent tous leurs petits copains, et ceux-ci se pressent au portillon. Et je me retrouvais comme un con avec trois blessés graves dans un petit commerce, à savoir le gérant lui-même, une policière entre la vie et la mort, et l'un des braqueurs, couché entre deux rayons, qui n'en aurait plus pour longtemps. Le premier flic savait tout ça ; il avait participé aux échanges de tirs, avait descendu l'un des voleurs armés, et avait préféré laisser filer l'autre dans la nature alors que son binôme gisait au sol, inconscient.

Celui qui risquait de tout faire foirer, c'était cet abruti qui me tenait en joue, débarquant sur les lieux comme une fleur avec des prétentions. Seulement, le vieux s'était mangé une balle au niveau du foie, balle qui était ressortie par le dos, et je ne donnais pas cher de sa vie, si jamais j’obtempérais avec l'autre barbu. Alors non, je ne gardais pas mes mains bien en l'air, et presque certain de me manger une seconde balle – pour peu qu'elle aussi ne décide de faire le tour du propriétaire avec ses copines – je me concentrais sur mon blessé.

Cramponnant sa main solidement, alors que l'épicier essayait vainement de parler, je commençais mon opération. Sentant la chaleur de mon corps se glisser le long de mon bras, et alors à genoux, une vive douleur me traversa la poitrine, sentant mes côtes éclater au passage, comme si un revolver invisible venait de me trouer la couenne, mon sweat à capuche noir s'imprégnant d'un liquide encore chaud et collant. Je détestais cela, devoir subir autant de dommages, autant de souffrance, mais mon unique pensée allait vers cette vie, ne tenant plus qu'à un fil, et qui avait besoin de moi.

Ce fut ensuite une peine sourde qui s'éveilla dans ma jambe gauche, et plus particulièrement à mon genou, plié, qui me faisait souffrir le martyr, m'arrachant un grognement. J'avais presque oublié que mon patient boitait quand on s'était rencontré, et maintenant je comprenais pourquoi. M'écroulant au sol, laissant Mr. Williams comme étonné de pouvoir se relever, frais comme un gardon, je commençais à réparer les dégâts, un craquement sinistre se produisant alors que mes côtes reprenaient leur forme initiale.

A peine conscient de ce qui se passait autour de moi, je tentais de me relever, encore sous le choc, m'adressant aux policiers, irrité.

“Et bien, elle arrive l'autre blondasse ?!”
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Sam 7 Fév 2015 - 23:10
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Quoi de mieux pour passer une bonne soirée qu'un bon dîner spectacle, au début Ronan suivait un jeune homme blond sans domicile fixe que la vie semblait vouloir oublie ... MAIS ... car il y a toujours un mais, il s'avérait que John, un partisan de Dies Irae, avait eu une perturbation dans son détecteur de mutant et il se pourrait que ce soit ce jeune homme.

Même si la purge avait été ce qu'elle avait été, il y avait une expression qu'avait enseigné un général de Napoléon à Ronan un jour : "Quand ton ennemi à une arme ou un outils puissant mais que tu arrive à le vaincre, il est de ton devoir de t'emparer de cette chose, d'étudier pourquoi il n'a pas gagné avec et de l'utiliser plus intelligemment pour augmenter ta force et réduire tes faiblesses", voila pourquoi il avait chargé John de continuer dans ses recherches et d'essayer d'obtenir des informations de la part de son meilleur ami Hidalgo.  Les capteurs été encore sensible, ne précisait pas les pouvoirs et était mal calibré mais on pouvait les repérer mais déjà ils avaient leur idées pour pouvoir repérer un max de mutant sans se faire avoir mais ceci est une autre histoire.

Pour l'instant Ronan était assis sur le rebord d'un trottoir en train de manger des chips et regardait le jeune homme rentrer dans le magasin puis une voiture arriva et les occupants se mirent à vouloir braquer la supérette.

*intéressant*

Pour une voiture de police arriva. Coup de feu. Une chips ! Un autre coup de feu ! une autre chips ...

* Devrais-je y aller ? Nooooooooooooonnnnnnn on verra s'il a du cran ce petiot*

Une autre voiture arriva quand les coups de feu de finir et un homme arriva, apparemment de la police aussi, des mots furent échanger mais Ronan n'entendit rien ... Bon il était l'heure d'y aller. Il se leva, jeta son paquet de chips dans une poubelle et s'essuya les mains avec un mouchoir puis se rendit tranquillement dans la boutique.

Quand il arriva un policier parlait vivement dans une sorte de talkie walkie tout en s'occupant de sa collègue bléssée.

- aidez moi, il y a eu un braquage et il faut la rentrer à l'intérieur, lui dit l'homme paniqué a son arrivé.
- Ma foi, je ne le sais que trop bien puisque j'ai moi-même assisté à toute la scène.

Ronan pris les jambes de la fliquette en conseillant au policier de la soutenir au niveau du bassin et du haut du dos. Une fois rentré il la mirent sur le sol prêt du jeune homme blanc qui venait de hurler de colère apparemment et d'un épicier qui bégayer quelques mots incompréhensible.

- Pour info, si vous voulez sauvé votre coéquipière mettez votre main 5 cm plus haut mais c'est une forte désagréable blessure, j'ai déjà eu çà et çà pique pas mal du tout...

Comme si la scène lui était indifférente il se tourna vers le policier, toujours arme en main.

- Monsieur l'agent, ou inspecteur ou je ne sais quel grade, je ne veux pas me mêler de ce qui me regarde pas mais j'étais depuis le début de l'autre coté de la rue et j'ai vu toute la scène et ce jeune homme n'est coupable en rien, je crois juste qu'en plus d'être au mauvais endroit au mauvais moment il subit aussi ce que l'on appelle le délit de sale gueule. Ho, au fait, je viens en temps que témoin si vous voulez.

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Jeu 19 Fév 2015 - 17:54
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La journée commençait bien ...
feat. Ronan Addams, Juan Cubanista & Einar Mortensen
Pourquoi, pour une fois qu'il avait décidé de s'aérer, Juan se retrouvait dans cette galère ?

Tout aux Etats-Unis semblait compliquer, même les braquages. L'épicier était vraiment mal en point et, de ce qu'il en avait vu, l'agent touché n'était pas dans un meilleur état. Il ne faisait aucun doute que les secours arriveraient trop tard pour l'un des deux, peut être même pour les deux.

Le braqueur présumé ne semblait pas vouloir obtempérer et dirigea son regard vers l'épicier, cramponnant fermement sa main. Juan commença à faire glisser son doigt du pontet à la gâchette, prêt à faire feu, quand une expression inattendu s'afficha sur le visage du suspect. De la douleur. Aucune détonation n'avait retenti, cependant un brui d'os brisé se fit entendre de la poitrine du sdf. Juan, totalement perplexe, baissa son arme au moment où une tâche sombre apparaissait sur le vêtement de l'homme.

" Oh Deus... " ne pût s'empêcher de chuchoter le policier.

La respiration du vieil homme reprenait petit à petit un rythme régulier quand un nouveau craquement sinistre sortit de la cage thoracique de l'autre homme, visiblement exténué.
Il en redemandait visiblement puisqu'il demanda qu'on lui amène le second blessé. A ce moment, l'agent encore valide entrait dans le magasin, transportant à l'intérieur de la boutique sa collègue, aidé d'un homme. Juan commença à redresser son arme dans sa direction par pur réflexe, mais interrompit son geste. Si l'homme en uniforme avait accepté son aide, le nouvel arrivant était probablement de la maison.

Juan allait commencer à expliquer la situation quand l'homme prit la parole pour lui expliquer qu'il était depuis tout ce temps de l'autre côté de la rue, en train d'observer la scène. Le lieutenant restât tout d'abord perplexe. Il aurait aimé remettre de la suite dans ses idées, mais la situation était tout bonnement hors de contrôle. Un témoin oculaire se trouvait sur la scène du crime, le seul suspect étant apparemment un simple badaud se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment....

Juan fit un geste de sa main libre en signe d'abandon, rengaina son arme et retira sa veste. Il s'approcha du médecin malgrè lui et l'aida à se relever.

" Dites-moi ce que je peus faire pour vous aider, mais nous aurons une longue conversation ensuite. "

Il s'agenouilla près de la femme et posa une main sur son épaule. Inconsciente, son visage était en sueur et sa respiration légère et pénible. Son état était critique et sa seule chance était le bon samaritain du jour. Juan tourna la tête en direction de l'autre policier qui appuyait toujours sur la plaie de sa co-équipière.

" Aller dehors et retenez du mieux que vous pouvez l'équipe de secours quand elle arrivera."

L'homme en uniforme regarda son supérieur d'un air absent. On ne pouvait pas lui en vouloir vu la situation. Si les rôles étaient inversé et que c'était son partenaire qui était étendu par terre, Juan ne savait pas comment il réagirait. Il posa une main compatissante sur l'épaule de son collègue et reprit d'un ton plus doux.

" Ils ne seront pas ici à temps pour la sauver, mais cet homme le peut. Laissez lui la place et rester dehors. "

Juan se redressa, suivi de l'autre homme qui sortait dehors. Il regarda tour à tour les deux autres hommes et désigna la femme de la main.

" Elle est à vous, mais une balle est pour vous si vous déconnez. Et vous monsieur, si vous voulez tant que ça aider, prêtez lui assistance. Je vais chercher une autre issue. "

Et il laissa à la disposition des deux hommes la policière inconsciente. Il passa près du gérant qui dormait paisiblement et se dit une nouvelle fois que c'était une journée de fou.

Dans un des rayons, un autre homme blessé, une arme à quelques centimètres de lui. Juan buta du pied dans le pistolet et s'écria :

" Je suppose que c'est lui le braqueur donc ? Vous auriez pût mentionner qu'il était là ! Mais peut importe, dépêchez vous ! Ils vont vous embarquer s'il vous trouve ici. Même si Liesmith est apparemment plein de bonne intention à notre égard, les mutants ne sont pas encore bien vu par tout le monde. "

Juan découvrit la sortie de secours à l'angle opposé du magasin et l'ouvrit pour s'assurer de leur voie de fuite. Même s'il savait qu'aucun mauvais traitement ne serait appliqué au sans-abri, c'était les motifs d'inculpation bidon que des policiers malveillant envers un mutant pourraient trouver qui l'inquiétait.
©clever love.
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Lun 2 Mar 2015 - 18:42
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Dire que j'avais une mine affreuse était un doux euphémisme, quand on s’apercevait du teint cadavérique que ma peau garda les quelques secondes durant lesquelles le policier qui m'avait hissé sur mes deux jambes me parla. Cependant, je reprenais lentement quelques couleurs, un peu à l'image du thé infusant dans de l'eau brûlante, mes forces me revenant progressivement.

Trop peu de sommeil dernièrement, quelques repas de sautés, et voici que de soigner un seul homme n'était pas loin de me mettre K.O ... Je devais avouer avoir besoin de bien plus de bouffe qu'avant pour être “en forme”, mais jusque là l'inquiétude de crever en soignant quelqu'un ne s'était jamais fait sentir. J'imagine que je tomberais dans les pommes bien avant d'en arriver là.

Au moins je n'étais plus l'ennemi numéro un du quartier, un inconnu étant venu en renfort afin de m'éviter plus d'ennuis que je n'étais en mesure de gérer, la fatigue me diminuant. Je ne savais pas qui il pouvait être, et n'avais pas la moindre idée de ses intentions, et pourtant malgré mon épuisement je pressentais bien que le grand brun mal rasé qui m'apportait son soutien était ici par intérêt ... à savoir, lequel ?

“Dites-moi ce que je peux faire pour vous aider, mais nous aurons une longue conversation ensuite.”

M'aider ? C'était comique de parler d'aide à cet instant, sachant que le mal avait été fait, et que le danger était loin. Vu la blessure du voleur resté sur le carreau, il aurait fallu que je m'occupe de lui en premier, car de toute évidence il ne ferait plus de mal à personne maintenant. Son complice courait, libre comme l'air, avec mon sac et mon porte-feuilles ; j'étais donc littéralement à poil, le peu que j'avais m'ayant été volé, et j'avais peine à croire que Starsky n'avait pas croisé l'autre enfoiré sur la route du Grocery.

D'un autre côté, je comprenais bien la position de ce flic, pour encore avoir été de la maison il n'y avait pas si longtemps de cela. Un foutoir administratif, du genre à rentrer après minuit chez soi avec une bonne migraine. Mais sur l'instant je n'en avais strictement rien à foutre, car ce soir je le passerais au mieux en cellule, au pire dans un quelconque coin de rue, sans couverture ni quoi que ce soit à me mettre sous la dent.

Sans même répondre, je m'asseyais à terre, blasé, aux côtés de ma patiente suivante, avec la mine renfrognée de l'employé qui vient d'apprendre que c'est sa dernière semaine de boulot avant d'être mis à la porte, et que jusqu'à vendredi soir il se doit de bosser, avec le sourire, comme si de rien n'était.

Pourtant, ma perte matérielle ne m'autorisait pas à laisser claquer la jeune femme. J'avais déjà sur mes mains le sang du gars couché sur le carrelage, à quelques mètres de moi, encore invisible, et que j'avais négligé. Ce n'était pas juste, en soi, parce que son crime ne méritait pas la peine de mort que je venais indirectement de lui infliger. Personne ne devrait pouvoir disposer de la vie de quelqu'un d'autre, et pourtant je venais de le faire par pur égoïsme ... A ma décharge, je n'avais pas prêté serment de respecter toute vie et de la préserver selon mes moyens, sans la moindre discrimination ni le moindre appât du gain.

Mon ex avait voulu que je le fasse, en postulant dans un hôpital malgré mon absence de diplômes de médecine, et les événements de la Purge m'avaient bien montré qu'en cas de force majeure je n'étais pas disposé à suivre un tel serment. Celui qui venait d'en faire les frais dans l'ignorance la plus totale en était un énième exemple.

“Enlevez votre main, je prends le relais.”

Je ne sais plus trop à qui je m'adressais à ce moment précis, sachant que les policiers s'affairaient autour de moi, l'un pour attendre les secours, l'autre pour me trouver une autre destination que la salle d'interrogatoire. Ce devait être le “bon samaritain” qui tenait la plaie fermée, et s'il continuait un tel maintien sur la blessure, la balle aurait du mal à ressortir d'elle-même.


***

Ce que je faisais dans cette ruelle ? Aucune idée. Lessivé, je relevais la tête de ma planque, à savoir le maigre espace entre deux bennes à ordures dégueulant leurs sacs-poubelles. Est-ce que j'avais rêvé, ou déliré ? Si je n'avais pas autant de sang sur moi, maintenant en grande partie coagulé, j'aurais pu m'en persuadé, mais de toute évidence le hold-up avait bien eu lieu, et maintenant que j'avais soigné tous les blessés encore récupérables, j'avais dû être jeté là comme une canette vide.

Même si c'était pour m'éviter un long interrogatoire, et peut-être des ennuis, je ne pouvais que protester mentalement à cette “évacuation” des plus sommaires, rajoutant à ma nouvelle misère une odeur de déchets qui ne me lâcherait pas de sitôt maintenant que je ne possédais littéralement plus que ce que j'avais sur le dos. Étrangement, de me retrouver au chaud dans une cellule avec un repas et un toit pour la nuit, même si c'était pour passer les prochaines années en prison à cause de types tordus, me semblait pour l'instant plus enviable que de me terminer ma soirée dans un vieux coin dégueulasse, maculé de sang, affamé et transi.

Pourtant, alors que je me relevais péniblement, le flic en profita pour sortir en trombe du bâtiment le plus proche, avant de me remarquer et de s'avancer vers moi, le pas rapide.
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Ven 6 Mar 2015 - 15:18
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Ronan s’amusait vraiment de la situation même s’il essayait de garder un visage assez neutre, léger dans l’émotion et ne laissant paraître qu’un homme dont la situation actuelle ne le concernait pas vraiment ou du moins, qui n’avait que peu d’impact sur lui.

Le policier dans la boutique n’avait pas eu l’air de lui accorder une quelconque importance plus poussé, tant mieux, ce n’était pas son rôle pour l’instant de se faire remarquer maintenant.

Au moins Ronan avait sorti son petit discours pour innocenter le vagabond, même si tout ceci était chiant et que tuer tout le monde pourrait être aisé il fallait respecter certain code et s’amuser avec celui qu’avait créé les humains. C’est pourquoi en se présentant comme témoin visuel et extérieur à la scène il ne pouvait pour l’instant être expulsé de ce lieux (même si ça pouvait se consulter), ce serait une faute professionnel de laisser partir ou d’exclure un témoin d’un lieu sans avoir récupérer son nom et ses coordonnées… ces humains étaient fascinant, Ronan se souvenait d’une époque où les témoins étaient des potentiels coupables ou complices.


" Elle est à vous, mais une balle est pour vous si vous déconnez. Et vous monsieur, si vous voulez tant que ça aider, prêtez lui assistance. Je vais chercher une autre issue. "


Voilà des paroles fortes amusantes de la part du policier, si seulement il savait que cette balle il la recracherait comme si de rien n’était, la seule chose que Ronan craignait vis-à-vis des balles s’était de salir ses vêtements avec les éclaboussures de sang. Quand le policier le dis ces mots Ronan sourit et regarda le policier avec un regard amuser signifiant « j’aimerais bien voir ça ! ».


Il s’exécuta et appuya sur la plaie de la jeune femme, Ronan toutefois joua l’inexpérimenté et appuya de telle sort à comprimer les chaires de tel sorte que la balle soit comprimer et s’enfonce légèrement plus dans le corps… Il sera alors intéressant de voir ce qui allait se passer.



Depuis les autes rayonnages du magasin il entendu le policier s’exprimer :
" Je suppose que c'est lui le braqueur donc ? Vous auriez pût mentionner qu'il était là !
Ronan avait quelques répliques satirique à l’encontre du représentant de la loi, effectivement rentrer sur un lieu de braquage et de tirer sans comprendre la scène emmenait à ce genre de surprise.


Mais peut importe, dépêchez vous ! Ils vont vous embarquer s'il vous trouve ici. Même si Liesmith est apparemment plein de bonne intention à notre égard, les mutants ne sont pas encore bien vu par tout le monde. "


Pour l’instant… Pour l’instant… Ronan espérait bien que la situation changerait bientôt jusqu’au moment où les mutants n’aurait plus besoin de bonne intention d’un pseudo président. Après, Ronan ne voyez pas de problème à ce que le monde voit d’un mauvais œil les mutants , après tout, qu’importe comment l’on peut vous percevoir si vous avez le pouvoir mais bon, il était aussi dans l’idée de Ronan de redorer le blason de l’espèce mutante.
“Enlevez votre main, je prends le relais.”


Quant au vagabond, que demander de mieux, le jeune homme qu’il voulait aborder faisait preuve de son pouvoir de mutant devant ses yeux, c’était bien mieux de ce qu’il aurait pu espérer … et quel pouvoir ! La jeune femme à qui appartenait la boutique retrouver ses couleurs petits à petit et, au bout d’un petit temps,  se mit à respirer normalement.
Le seul petit hic était que cette capacité aussi spectaculaire et utile soit-elle semblait avoir un contre coup sur la personne qui l’utilisait… s’il était dans la destiné de pouvoir travaillé aux côtés de ce mutant dans l’avenir il faudrait lui trouver un moyen de contrebalancer cet inconvenant.  


Soudainement le jeune homme eut l’air de vaciller et s’évanouit sans prévenir, Ronan pas si salaud dans l’âme le rattrapa avant que la tête ne touche le sol. Il jeta un regard en direction du policier revenu de son tour dans le magasin comme pour savoir si celui-ci allait s’en occuper ou si Ronan devait le faire. Il convainc donc que le policier prit en charge de sortir le jeune homme par la sortit de secours, Ronan se releva et regarda le policier faire, il regarda tranquillement autour de lui, vit le sandwich a 6.00$ et en prit deux dans un sachet de papier craft et une boisson sucré dont la couleur n’était que peu engageante mais qui avait le mérite de concentré un haut taux de sucre et de caféine, le jeune homme aurait besoin de force. Il sortit un billet bien trop gros pour la somme cumulée des denrées et le posa sur le comptoir.
« Gardez la monnaie » dit Ronan en souriant et en se dirigeant vers la sortit. Le policier avait réussi à cacher le vagabond entre deux bennes à ordures et était retourné dans la boutique laissant Ronan et le blondinet seuls, Ronan s’assis donc sur une poubelle de l’autre côté de l’inconscient et attendit. Celui-ci revint petit à petit à lui et se releva péniblement quand le policier refit surface en se dirigeant vers eux.


Ronan ne savait pas trop pourquoi mais cela le vexait un peu, il se trouver à moins d’un mètre cinquante du jeune homme et celui-ci ne semblait pas s’en être aperçu.


« Tiens ! Voilà votre sauveur ! » Dit Ronan dans le dos du blondinet pour signaler sa présence.
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Mer 25 Mar 2015 - 0:10
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La journée commençait bien ...
feat. Ronan Addams, Juan Cubanista & Einar Mortensen
En revenant de son tour d'inspection du magasin, Juan découvrit l'urgentiste d'un jour évanoui dans les bras de l'inopiné témoin. Le contre-coup de sa mutation était à n'en pas douter important et Juan se demanda si le sdf allait survivre à deux consultations d'affilées. L'autre homme et le policier se fixèrent sans rien dire quelques instants, établissant tacitement que Juan prenait le relais. Le policier pris doucement le bras de l'homme inconscient et le hissa tant bien que mal, passant son bras sur ses épaules. Bien qu'un poids mort soit toujours plus lourd qu'une personne éveillé, Juan n'avait pas imaginé que celui-ci pesait autant. Il trouva maladroitement son équilibre et commença à traîner son fardeau en direction du fond du magasin. Ils passèrent près du corps inanimé du braqueur et le pied du poids mort se prie dans sa jambe. Juan faillit perdre l'équilibre, mais réussi in-extremis à se stabiliser avec sa jambe gauche. Avec un petit coup de reins, il réussit à déloger le membre inerte et continua tant bien que mal à traîner ce fardeau administratif comme Jésus le fit avec sa croix. Ironique, pensa-t-il, pour un homme visitant la tanière de Lucifer de temps à autre. Mais la foi aveugle que sa mère avait pour le Sauveur lui avait probablement mis trop d'images religieuses dans la tête. Une fois devant la porte de service, il poussa la barre-poussoir pour déverrouiller l'issue de secours et s'aida de son épaule pour finir d'ouvrir la porte. Surpris par l'ouverture de cette dernière, il faillit de nouveau s'affaler par terre et l'homme sur ses épaules commença à glisser vers le sol. Il le laissa faire, commençant à un peu fatiguer, et le traîna par les bras pour le déposer entre deux bennes à ordures. Il risquait de ne pas apprécier quand-t-il se réveillerait mais c'était le seul endroit a priori discret. Juan retourna à l'intérieur du magasin et croisa l'inopiné témoin qui sortait justement, les mains chargées de victuailles.

Juan passa de nouveau près du braqueur et pensa que c'était triste de mourir dans la souffrance et la solitude à cause d'une erreur, mais le voleur aurait été bien plus, un tueur, si l'homme qui reposait dans sa cache mal odorante n'avait pas été là. Le policier se devait d'éviter tous ennuis à celui qui avait risqué sa vie pour deux autres personnes, mais pour cela, il devait enfreindre des lois qu'il avait juré de faire respecter. Mais ils vivaient tous dans un monde de fous, dans un monde où ceux qui devraient s'entraider se déchire en guerre fratricide. Accusant les autres de choses dont ils ne sont pas responsable sans se douter qu'un endroit beaucoup plus terrifiant se tapissait là, dans les mailles de la réalité. Il pris le pouls de l'homme et constata qu'il était mort. Il passa ensuite le coin du rayonnage et se dirigea vers l'entrée, constatant que les secours n'était pas encore arrivé. Il se dirigea vers l'homme en uniforme posté devant la porte et l'interpella.

« Quand les secours arriveront, dites leurs qu'un des deux braqueurs est mort à l'intérieur et que le second à pris la fuite. Je le prends en chasse et contacterai le Central pour tout évolution. »

Et il se dirigea vers sa voiture avant de se retourner et de continuer à reculons.

" En ce qui concerne l'homme qui a évité à deux autres personnes de mourir aujourd'hui, dont une de la maison, autant lui éviter un maximum d'ennui en disant qu'il a tout simplement disparu. Un tas de paperasse pour deux bonnes actions, ce n'est pas une si mauvaise journée que ça. "

Se retournant, Juan pensait qu'au contraire, c'était une très mauvaise journée. Il rentra dans sa voiture et démarra. Il reprit la route, pour se garer juste à côté de la ruelle. Il sortit du véhicule, espérant que l'homme en uniforme n'aurait pas l'idée de venir le regarder partir. Il s'approcha des deux hommes et constata que le mutant s'était réveillé.

" Messieurs, j'espère nous avoir sorti momentanément d'affaire, mais autant se dépêcher. "

Et s'en ménagement, il aida le mutant à se relever et à s'appuyer sur lui tout en dirigeant son regard vers l'autre homme.

" Monsieur, si on se fait prendre, vous serez complique d'entrave à la justice et de délit de fuite. Ces deux crimes peuvent vous valoir soixante-quinze milles dollars et trois ans d'emprisonnements. Mais si vous voulez nous suivre, vous êtes le bienvenu. "

Et il reprit son chemin en direction de son véhicule. Au point où il en était, il espérait vraiment que l'homme les suivent, au moins pour clarifier quelques points.
©clever love.
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Ven 24 Avr 2015 - 10:53
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Anonymous
Spoiler:

Si dans la situation actuelle, je ne pouvais pas trop faire autrement, j’exécrais avoir à me reposer sur les autres. Ce moment de faiblesse me mettait en danger, et de devoir compter sur une tierce personne pour régler mes problèmes ... me posait justement problème.

C'était avec cette idée fixe, voire ce côté tête de mule que j'avais fini à la rue, c'est vrai, mais de devoir retourner chez papa maman, ou de squatter le canapé d'un ancien collègue, s'il ne s'agissait pas d'un ami, n'était pas dans mes ambitions les plus secrètes. Quelque peu sevré de la police par les événements, je n'avais pas jugé bon de reprendre du service, pas trop sûr que l'on veuille de moi, d'ailleurs, et au moins, la carrière de clodo, si elle ne s'avérait pas vraiment épanouissante, me laissait une marge de manœuvre, et du temps pour réfléchir, une fois l'objectif bouffe rempli ...

De là à parler de liberté, je ne pense pas que l'on puisse aller jusque là, combien même je n'avais plus d'impératif professionnel ou social, n'ayant plus à me rendre au travail de tant à tant, à emmener ma fille à l'école, à faire des courses, à penser à la date d'anniversaire de mariage, à faire à manger pour trois, et donc pour cinq, ou à sortir les poubelles. Mais là, ma femme et ma fille me manquaient ...

Un peu en vrac, je ne comprenais pas trop ce qui se passait autour de moi, sinon que le témoin semblait apparaître dans mon dos sans prévenir, et qu'il donnait l'impression de suivre le mouvement.

Le policier lui lisant ses droits, je me retrouvais sur la banquette arrière, peu disposé à jouer avec la manivelle de la vitre, en braillant quand “est-ce qu'on arrive”, ou à demander une halte pipi, en bon petit garçon obéissant que j'avais toujours cru être. Il ne me fallut pas bien longtemps pour que je m'endorme comme une loche, donnant, j'ose imaginer, l'impression d'un vieux clébard aussi galeux que puant ayant trouvé un carton à son goût entre deux poubelles.
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