Il avait voulu savoir ce qui plaisait à la mutante, mais cette dernière ne s’était pas vraiment attendue à ce qu’il lui rende ses compliments. Si Leo s’était pour le moins sentit gêné en s’enfonçant toujours un peu plus sur le canapé, Eve, elle souriait simplement, en détournant un peu le regard. Et comme pour appuyer les dires de Leo, elle lui tira de nouveau la langue. Mais lorsqu’il aborda le coup de foudre, là, elle se sentit comme sous les feux des projecteurs et baissa de nouveau les yeux. Elle haussa les épaules, souriant toujours, mais gênée : « Ça, c’était avant que je n’ouvre la bouche et que je crache mon venin, pas vrai… ? » Elle se sentait vraiment mal à l’aise, en y repensant, de s’être montrée si détestable avec lui. Quant à Leo, il semblait regretter d’avoir qualifié cela de coup de foudre, sans doute pensait-il avoir mis la jeune femme mal à l’aise à cause de cela. Elle ne croyait pas vraiment au coup de foudre, pour elle c’était un truc de film à l’eau de rose. Et pourtant, force était de constater qu’elle avait également ressentit quelque chose pour lui, indéfinissable jusqu’alors. Mais quelque chose était sûr, quelque chose les liait, et il s’agissait plus que d’une simple attirance. Elle observait Leo du coin de l’œil, qui bredouilla une nouvelle fois, maladroitement : elle ne savait pas quoi répondre, ni comment lui expliquer ce qu’elle ressentait, elle aussi, ni même comment elle avait eu le déclic. Sans doute quand il lui avait pris la main, la première fois… Alors, ne trouvant pas les mots, elle laissa simplement parler son corps et, se rapprochant de Leo, elle posa doucement sa main sur la joue de l’ingénieur, l’attirant vers elle afin de l’embrasser, d’abord avec tendresse, douceur, puis, avec un peu plus de passion. Elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine et eut bien du mal à interrompre son baiser, et était même passée à califourchon sur les genoux de Leo. Elle tenait le visage de Leo entre ses deux mains, son front tout contre celui de Leo, et, se mordant doucement la lèvre inférieure, elle murmura : « Tu es le seul à me faire cet effet-là… J’ai l’impression que mon cœur va éclater… » Eve resta installée sur les genoux de Leo, et ils échangèrent un regard, en silence, tandis qu’Eve sourit doucement. Elle n’avait pas vraiment envie de se réinstaller à côté, elle aimait assez jouer avec la patience de Leo. Quand il affirma que c’était très difficile de l’ignorer, Eve laissa échapper un petit rire, léger : en effet, pour l’heure, c’était assez difficile puisqu’elle était sur ses genoux… Elle le laissa prendre les notes de leur règlement, le bloc-notes entre eux deux. La jeune femme observa l’ingénieur écrire : de son point de vue, les lettres étaient à l’envers, mais ça n’était pas bien compliqué de décrypter ce qu’il inscrivait. Il lui laissa une nouvelle fois la possibilité de garder cette règle pour elle-seule, prétextant qu’il allait l’emmener à des endroits qu’il supposait sans doute ennuyants pour elle. Elle lui adressa un sourire en coin, un sourire tendre : « Certaine, M. Fitz. J’ai envie d’apprendre à te connaître… Savoir ce que tu aimes…» Et c’était vrai. Mais ce qu’elle voulait encore plus, c’était être avec lui et passer du temps avec lui. Elle qui avait toujours tenu à son indépendance, à sa liberté, voilà qu’elle se sentait comme le Renard qui voulait être apprivoisé. L’ingénieur chercha à la rassurer, à lui faire comprendre qu’elle était en sécurité ici, avec lui, qu’elle ne risquait rien et donc qu’elle pouvait rester, mais Eve garda les yeux obstinément baissés. Il consentit à lui laisser du temps, non sans lui rappeler que ce n’était pas une manière saine de vivre. A vrai dire, ça n’était pas une façon de ‘vivre’ mais une façon de ‘survivre’, et Eve en avait bien conscience. Mais après tout, peut-être que l'heure était arrivée pour le changement. Peut-être qu’elle ferait mieux de profiter de ce nouveau Gouvernement pour enfin reprendre sa vie où elle l’avait laissée. Eve acquiesça silencieusement, hochant doucement la tête, afin de bien faire comprendre à Leo qu’elle prenait bien compte de tout ce qu’il lui avait dit. Après un moment de silence, Eve se pencha vers Leo, nichant son visage dans le cou de son amant : l’odeur de sa peau avait quelque chose de rassurant, de réconfortant et de chaleureux. A mi-voix, elle reprit : « Je vais essayer… promis… mais, j’ai… besoin de temps… besoin de réapprendre… »
Jeu 5 Mar 2015 - 17:02
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Il se sentait encore gêné d’avoir parlé de coup de foudre. Il n’y croyait même pas c’était tout de même incroyable ! La faute à ces stupides films romantiques qu’il regardait en secret. «C’est vrai que la communication n’a pas été facile » fit-il amusé lorsqu’ils évoquèrent leur première rencontre. Il s’en souvenait, très bien il pensait même très sérieusement que jamais elle ne lui adresserait à nouveau la parole et même ce fameux soir à la NACE, il était sûr qu’elle allait l’envoyer bouler aussi sec mais non. Il repensait à cette soirée en se demandant si les choses se seraient déroulées comme il l’avait imaginé si cette soirée n’avait jamais eu lieu : Aurait-elle été aussi froide envers lui à chacune de leur rencontre ? Et lui aurait-il continué de l’admirer sans rien dire ou bien aurait-il riposté ? Il le faisait bien avec d’autres agents… Mais il n’eu pas le temps de s’imaginer des choses qu’il sentit la main de la jeune femme sur sa joue et ses lèvres sur les siennes. Le baise, d’abord doux et sage se transforma en quelque chose de plus passionnel et Eve s’invita sur les genoux de Fitz. Il mis ses mains sur les hanches de la belle avant qu’elle n’interrompe le baiser pour lui dire quelque chose. «C’est une grosse responsabilité, je suis désolé de faire ça à ton cœur… » fit-il à la fois sérieux mais amusé en lui lança un sourire timide.
«Très bien alors je prends note et tu devras assumer les conséquences » A vrai dire, il était ravi de voir qu’elle jouait le jeu mais surtout qu’elle ai envie de le connaître un peu mieux, voilà qui confirmait que ce n’était pas juste une relation basé sur le sexe seulement, il y avait quelque chose de plus profond. Il eu néanmoins quelques difficultés à prendre note de ces dernières règles avec Eve sur les genoux mais cela ne le gênait pas. Au final, il posa le bloc de papier sur la table où il se trouvait avant et déposa un nouveau baiser sur les lèvres de la jeune femme «Mais… » fit-il en l’observant de plus près, ou plutôt en observant ce qu’elle avait sur le dos «C’est ma chemise ! » Il toucha SA chemise et jeta un coup d’œil à Eve «Il faudra me la rendre demain…Même si ça te va plutôt bien » c’était surtout adorable.
Il avait espéré que son petit discours sur la sécurité aurait suffit à convaincre Eve qu’elle pouvait rester avec lui mais elle déclara avoir besoin de temps, encore. «D’accord, je ne brusquerais pas les choses. Je te laisse du temps mais sache que je pense ce que j’ai dit : tu seras en sécurité ici. » Il n’ajouta rien de plus et aucun de deux ne reprit la parole, la fin de Predator était proche et pourtant Fitz sentit ses yeux piquer légèrement signe de fatigue. Ne voulant pas chasser la jeune femme pour aller se coucher dans son lit, seul, il ferma les yeux et s’endormit sur le canapé en espérant qu’elle serait toujours la demain matin.
Jeu 5 Mar 2015 - 22:02
Invité
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That was the worst movie I've ever seen...
La jeune femme faisait une petite moue triste, tandis que Leo réclamait le retour de sa chemise pour le lendemain matin, mais il nota tout de même que cela lui allait bien. Eve tenta bien de l’acheter en lui adressant un petit regard absolument craquant, tout en minaudant :
« Mais je suis bien dedans… »
Elle lui aurait bien proposé de lui retirer lui-même, mais elle remarqua rapidement la fatigue qui commençait à gagner Leo. Aussi laissa-t-elle ses idées les moins sages de côté, souriant d’un air amusé et tendre, et se contenta de se réinstaller plus confortablement dans les bras de Fitz, afin qu’ils puissent regarder la fin du film, ensemble. Mais rapidement, Leo sombra dans les bras de Morphée, sous le regard attendri de la jeune mutante qui, avec douceur, effleura sa joue du bout des doigts. Ce qu’il y avait de pratique, avec son pouvoir, c’était qu’elle n’avait pas besoin de télécommande, comme l’avait si bien fait remarquer le petit ingénieur qui dormait avec Eve dans ses bras, puisque, après tout, elle était une télécommande-humaine… Utilisant son pouvoir, elle zappa un peu avant de finalement s’arrêter sur un programme.
A 7h du matin, alors que Leo s’éveillait, il put remarquer qu’il était seul sur le canapé… Mais sur la petite table du salon se trouvait –correctement pliée – la chemise qu’Eve avait porté la veille, ainsi qu’une tasse de thé encore fumante accompagnée d’une page arrachée du bloc-notes. Le mot était d’Eve :
Citation :
Des trucs à faire à la N.A.C.E., j’ai dû filer. Mais tu noteras que j’ai respecté le règlement… Encore merci pour la soirée. Appelle-moi. ;) Eve
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