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It's good to see you again... [Lucy & Johnny]

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Mer 4 Mar 2015 - 19:35
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Lucy & Johnny.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.




Malgré la gentillesse de ses hôtes, le moral de la mutante n’avait pas changé au cours des dernières semaines. Enfermée dans la chambre d’amis, la belle blonde passait le plus clair de son temps à dormir ou à pleurer à chaudes larmes. Quelqu’un lui apportait ses repas sur un cabaret (probablement Reed ou Susan), mais elle y touchait à peine. Lucy se sentait vide, épuisée… anéantie. Sa vie avec lui ne semblait être qu’un rêve… Comment la situation avait-elle pu se détériorer aussi vite !? Ce matin, la jeune femme s’était installée près de la fenêtre, après avoir grignoté la moitié d’un croissant qu’elle avait vomi dix minutes plus tard. Ses nausées étaient moins fréquentes, mais toujours aussi tenaces ! Elle caressa affectueusement son petit bidon, observant les buildings d’en face d’un œil monocorde. C’est bizarre, les choses paraissaient si fades à présent. Comme si un détraqueur (les bestioles dans le film Harry Potter) lui avait bouffé son âme. Et pourtant, ça ne pouvait plus continuer comme ça ! La future maman devait se ressaisir pour ses enfants…

C’est donc avec un effort surhumain qu’elle traîna sa carcasse jusqu’à la salle de bain. Une fois fraîche, habillée d’un jogging et d’un chandail moelleux, la belle décida de sortir un peu de sa chambre. Reed et Susan devaient être dans le laboratoire, car ils n’étaient ni dans la cuisine, ni dans le salon. Quant à Ben, il était probablement sorti (il était difficile de ne pas le remarquer lorsqu’il était là !). Pour ce qui est de Johnny… elle ne l’avait pas croisé une seule fois depuis qu’elle était débarquée en larmes au Baxter Building. Il faut dire que la demoiselle quittait rarement son lit. Et, peut-être qu’elle faisait son possible pour se faire discrète. C’est que Lucy se sentait terriblement coupable vis-à-vis du Superhéros. Après tout, ils s’étaient embrassés avec passion durant la bataille de Manhattan. C’était également grâce à lui si elle était encore en vie et qu’elle avait la chance d’être une mère… Et pourtant, sa gorge se serrait en pensant au blond. Elle avait beaucoup d’affection pour Johnny, mais comment lui dire que son cœur appartenait à un autre, qu’elle avait réalisé tout ça alors que sa vie ne tenait qu’à un fil ? Et de plus, qu’elle était enceinte de ce même homme, un idiot… Soudain, la personne qu’elle redoutait tant croiser dans cet appartement entra dans le salon.

Il n’avait pas changé. Sa bouille séductrice, son sourire d’adolescent, son énergie débordante. Un rayon de soleil. Prise au piège, la blonde était visiblement mal à l’aise, se demandant s’il n’était pas préférable de disparaître dans sa chambre. Elle était plantée là, comme une idiote… Ses yeux étaient encore boursouflés et cernés. Son teint était plus pâle, comme quelqu’un de malade. Elle ne dégageait plus cette joie de vivre qui la caractérisait si bien. Détournant son magnifique regard bleu, jouant nerveusement avec ses manches trop longues, la belle osa ouvrir la bouche.

«
… Salut. » Sa voix était plus rauque que d’habitude, comme si elle avait oublié comment parler à force de mutisme.




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Dim 8 Mar 2015 - 14:46
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"It's good to see you again..."
Johnny & Lucy


Johnny avait été le premier à réinvestir le Baxter Building. Il en avait eu marre de toute cette Purge, il en avait eu marre de devoir se cacher, et la joie de savoir sa sœur enceinte lui avait donné envie de faire un doigt au gouvernement. Alors il était rentré chez lui, il avait voulu tout nettoyer et remettre en état, et… Et il y avait trouvé une squatteuse. Dans sa chambre. Charlie. D’ailleurs, celle-ci y était toujours, et elle forçait le respect : elle gardait son lit, et si Johnny y voyait un problème il dormait par terre. Alors le blond – car il était redevenu blond – dormait à l’autre bout du matelas. Il avait fini par s’en accommoder, et par en accommoder tout le monde. La fin de la Purge a signé le retour des Quatre Fantastiques au Baxter Building, comme l’angélus sonnait, le soir, le retour à la chaleur du foyer.

Oui mais voilà. Il n’y avait pas encore d’Happy Ending. Non pas parce que la situation ne s’était pas arrangée pour tout le monde, mais surtout parce que c’était loin d’être la fin. Un beau matin, Reed avait été parlé à Johnny, avec le ton sérieux des grands évènements. Parce que s’en était un, au fond. Lucy était venue trouver refuge ici, chez eux. Pour des raisons qui mettaient le blond dans tous ses états, et dont la cause principale était évidemment Connor. Connor, ou celui à cause de qui il n’avait osé mettre un pied dans la chambre d’hôpital de Lucy après l’y avoir portée. De la colère à la tristesse, le jeune homme était passé par à peu près tous les états d’esprits, avant de se stabiliser, de se calmer. Lucy était la première personne à qui il avait ouvert son cœur, avec qui il avait cru un avenir possible. Souvent, la Torche était venue jusque devant la porte de la chambre d’ami où séjournait Lucy. Il hésitait quelques minutes, s’attardait, et repartait. Les souvenirs joyeux lui revenaient toujours en mémoire, et celui de leur rencontre semblait dominait tous les autres. Comment tout ça avait pu basculer si vite ?...

Depuis qu’il savait Lucy au Baxter Building, Johnny connaissait des phases. Il allait mal, semblait de triste humeur, ou… Il était lui-même. Lorsqu’il évitait d’y penser, lorsque Charlie le distrayait où qu’il allait taquiner Ben, Johnny était lui-même. Ou celui qu’il était avant, avec une touche de maturité en plus. Ce matin-là n’échappait pas à la règle. « Va me faire un café ! », avait grogné la mutante qui avait élu domicile dans sa chambre. Et Johnny s’était levé, en lui répondant sur le même ton qu’elle attendrait. Lui-même ne disait pas non à un café, quoi qu’il préfère le Cappuccino. Johnny entra dans le salon, un bol de céréale à moitié vide dans les mains, un large sourire au visage alors qu’il pensait déjà à ce qu’il pourrait faire comme gaminerie aujourd’hui. Il serait peut-être temps de renouer avec les médias ? Mais le fil de ses joyeuses pensées s’arrêta soudainement.

Il avait l’impression de voir un fantôme. Lucy se tenait là, mais ça ne pouvait être Lucy. Ce n’était pas sa Lucy. Où était la jeune femme qui lui ressemblait, qui aimait et profitait de la vie, qui semblait n’avoir peur de rien ? Toute sa joie de vivre qui la caractérisait si bien semblait avoir disparue. Envolée. La cuillère qu’il avait coincée entre ses lèvres tomba dans son bol en voyant la blonde dans un tel état de souffrance. Et le bol tomba sur l’épaisse moquette lorsqu’elle le salua. Un homme pouvait-il réellement mettre une femme dans un tel état ? S’il l’avait sous le coude, il étriperait bien ce Connor. Johnny regrettait soudainement de ne pas avoir rendu visite à son amie lorsqu’elle était à l’hôpital. Il l’avait regretté souvent, mais ses remords se faisaient soudainement plus forts, plus pressant. Aurait-il pu la sauver de cette déchéance ?...

« Salut » répondit-il d’une petite voix.

Johnny se pencha alors immédiatement, peut-être pour masquer et contrôler la tristesse qui semblait vouloir l’envahir. En ramassant les Corn Flakes, il prit une grande inspiration pour refouler toutes ces émotions négatives, et lorsqu’il se releva, il esquissa un léger sourire. Un peu forcé, certes… Mais il ne voulait pas que Lucy le trouve distant, ou froid. Et il se retenait d’aller la serrer dans ses bras, pour tout avouer. Il ne voulait pas lui paraître distant, mais il ne voulait pas envahir son espace vitale…

« Comment tu vas ? » Eh merde. Il se racla la gorge – il ne voulait pas dire ça. Le blond passa une main gênée dans ses cheveux, et enchaîna : « Tu veux boire quelque chose ? Manger ?... »





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Lun 9 Mar 2015 - 18:17
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Lucy & Johnny.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.




Lucy se mordit automatiquement la lèvre inférieure à son faible « salut », retenant une subite envie de fondre en larmes. Heureusement, il n’eut pas le temps d’apercevoir ce bouleversement, puisqu’il ramassait à la hâte son bol de céréales. Ça lui faisait tellement plaisir de le revoir… Mais, la simple idée que Johnny ait peut-être tiré un trait sur leur amitié lui nouait l’estomac. Elle avait beaucoup d’affection pour son rayon de soleil, bien que les choses aient drastiquement changé entre eux… C’est vrai qu’à un moment – avant la Purge, plus précisément – la jeune femme avait pensé qu’une relation sérieuse avec Johnny était possible. Finalement, l’ombre de sa jolie blonde se contenta d’hausser les épaules, avec son petit sourire triste à vous fendre le cœur. Elle n’avait pas très envie de répondre. « Tu veux boire quelque chose ? Manger ?... » La belle s’approcha de l’îlot, jouant toujours avec ses manches trop longues. « Je n’ai pas très faim… » Son appétit n’était pas revenu. Reed faisait de son mieux pour l’inciter à manger, mais il revenait souvent à la cuisine avec un plateau à moitié plein. « … je prendrais bien un verre d’eau. » Dit-elle timidement. Ses cristaux translucides et cernés suivirent ses moindres mouvements, alors qu’il prenait un verre dans l’armoire. Puis, sans réfléchir, la blonde alla se faufiler dans ses bras, la tête posée contre son torse. Qu’il accepte de lui parler était un baume sur ses blessures…

«
Je suis tellement désolée… » Souffla-t-elle après une minute de silence. Elle s’excusait de quoi ? De l’avoir embrassé, de lui avoir donné de faux espoirs (c’était surtout pour ça en vérité), de ne pas l’avoir recontacté – parce qu’elle était blessée qu’il n’ait pas cherché à avoir de ses nouvelles –, parce qu’il se ferait peut-être des idées à cause de cette étreinte ? C’était un mélange de tout ça. « Merci… merci de m’avoir sauvée la vie ce jour-là… » Ajouta-t-elle la gorge serrée. Elle se sentait mieux, entourée de ses bras réconfortants. Johnny Storm était l’un de ses meilleurs amis. Une personne qu’elle appréciait par-dessus tout et qu’elle refusait de perdre... Ses bras, un peu maigres, se serrèrent davantage autour de sa taille. Lucy avait l’impression que sa souffrance ne disparaîtrait jamais complètement. Qu’elle n’arriverait jamais à l’oublier… à renoncer à lui… Doucement, elle se décolla du blond, une expression coupable, contourna le comptoir et alla s’asseoir sur un tabouret, caressant distraitement son bidon.

«
Et toi ? Tu sembles t’être retrouvé… » Dit-elle, un faible sourire en coin. La mutante était contente qu’il se soit ressaisi. Johnny était un boutentrain, une boule d’énergie. Il inspirait la joie de vivre ! Ça lui faisait plaisir de le revoir comme ça. La blonde tripotait nerveusement son verre, fixant obstinément les ondulations de l’eau. « Qu’est-ce que tu as fait après la Purge ? Tu as eu des nouvelles de Bucky ? » Visiblement, la blonde avait envie qu’il reste près d’elle. Au fond, ce n'était pas grave s'il n'était pas venu lui rendre visite à l'hôpital. Elle comprenait pourquoi il ne l'avait pas fait. Soudain, ses billes bleues se posèrent sur la Torche. « Tu m’as manqué, Johnny. » Admit-elle en pinçant les lèvres, se demandant comment il allait réagir.  


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Dim 3 Mai 2015 - 23:13
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"It's good to see you again..."
Johnny & Lucy


Ils semblaient tous les deux sur le point de fondre en larmes, et Johnny se dépêcha de se baisser pour ramasser le bol. Il ne s’était absolument pas attendu à la croiser, de si bon matin… Ou plutôt, il ne s’y était pas préparé. Le Fantastique savait bien qu’il pouvait la croiser n’importe quand, elle n’avait qu’à franchir la porte de la chambre qu’elle occupait et… Il se releva ; il n’allait tout de même pas rester prostré toute sa vie, recroquevillé pour ne pas lui montrer qu’il souffrait, non pas de la voir elle, mais de la voir dans cet état. Lorsque Lucy lui dit ne pas avoir très faim, il aurait aimé hausser la voix comme un père ferait à son enfant ; il faut manger, si tu ne manges pas tu vas tomber malade… Mais cela semblerait certainement très déplacé, et il n’était même pas sûr d’avoir la force de le faire. Ce qui était certain, en revanche, c’est qu’il n’avait pas la force de plaisanter. Il se dépêcha plutôt d’aller chercher un verre, hochant rapidement la tête lorsqu’elle lui demanda un verre d’eau.

Johnny eut à peine le temps de se retourner, après avoir rempli le verre à l’évier, que son corps se tendit soudainement. Lucy était venue se glisser entre ses bras, sans prévenir, et se blottir contre lui. Il ne la serra contre que dans un réflexe fort bienvenu, tout en faisant attention à ne pas briser le verre qu’il avait toujours en main. De quel idiot aurait-il eu l’air s’il était resté immobile ? Surtout, qu’aurait-elle pensé de lui ? Ses paroles lui firent baisser les yeux sur la belle mutante. Pourquoi était-elle désolée ? Johnny ne voulait pas l’entendre prononcer de telles paroles. C’était de sa faute, il n’avait pas assuré, il n’avait pas su. Il pinça doucement les lèvres, à la fois heureux, soulagé, et profondément chamboulé.

« Ce n’est rien. Et c’est normal… » assura-t-il d’une petite voix.

C’est vrai que la dernière fois qu’il l’avait vu, Johnny avait bien compris qu’elle avait été choqué par son geste. Il avait tué, pour la première fois de sa vie, tué pour sauver la vie de Lucy. Sans réfléchir. Maintenant, il n’irait pas dire qu’il regrettait son geste, mais il y pensait, souvent. Etait-ce un innocent, un simple mouton, ou un vrai purgiste qui avait mené des centaines de mutants à l’abattoir ? Cela lui allègerait la conscience de le savoir… Lentement, Lucy se détacha de lui, avec son verre d’eau.  « Et toi ? Tu sembles t’être retrouvé… »

« Moi ?… Oh, je… » La Torche se tu. Il luttait contre les larmes, contre un trop plein de sentiments depuis trop longtemps refoulés, emmagasiné tout au fond de lui. Les yeux du blond eurent le malheur de se poser un instant sur le ventre de la mutante, de la jolie future-maman. Et un instant, il imagina qu’il aurait pu en être le père. « Je… J’ai pas fait grand-chose et… Pas de nouvelles de Buck… » Son regard fuit vers le sol.

« Tu m’as manqué, Johnny. »

Un éclair passa dans les yeux du Fantastique, avant que ceux-ci ne s’emplissent subitement de larmes. Ô comme il avait envie de lui dire qu’elle aussi, lui avait manqué ! Comme il avait envie de lui dire qu’il s’en voulait de n’être pas passé prendre de ses nouvelles, qu’il s’en voulait de s’être arrêté tant de fois devant la chambre qu’elle occupait sans y entrer, qu’il s’en voulait d’avoir foiré quelque part et de l’avoir laissé entre les griffes de ce connar-… Connor ! Mais au lieu de ça, c’est un sanglot qui lui échappa, alors qu’il plaquait une main devant sa bouche. Johnny ne put retenir ses larmes plus longtemps, malgré tous ses efforts. Il ne voulait pas que Lucy le voit dans cet état, il ne voulait pas qu’elle le voit faible et anéantit, et pourtant il se tenait à quelque pas d’elle, sanglotant, immobile, pathétique.





© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Mar 5 Mai 2015 - 1:44
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Lucy & Johnny.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.




Ses pupilles diaphanes ne s’attardèrent pas longtemps dans ceux du Fantastique, ayant peine à supporter ce voile de tristesse qui y flottait. Responsable de sa souffrance, la blonde fut assaillie d’une violente bouffée de culpabilité. Elle était consternée par sa propre hypocrisie… Après tout, c’est son jugement de « pro-justicière » inébranlable qui l’avait incité à enterrer ses sentiments amoureux pour la Torche Humaine. Bien entendu, ce n’était pas uniquement pour ça. Son cœur s’était subitement éveillé à l’odeur de sa mort prématurée, n’ayant plus qu’un visage en tête, un sourire malicieux et ces yeux d’un bleu myosotis à vous couper le souffle… Néanmoins, la brutalité de Johnny à sa détresse avait lourdement pesé dans la balance. Mais voilà, pourquoi pardonnait-elle ses gestes à lui, alors qu’elle condamnait l’acte désespéré de son ami pour la sauver ? Pourquoi était-ce si différent lorsqu’il s’agissait de son milicien ? Était-ce parce que son job consistait à éliminer les obstacles et que celui de Johnny était de sauver des vies ? Ses questions furent interrompues par la voix hésitante du Superhéros. « Moi ?… Oh, je… » Lucy sentit l’intensité de son regard sur son bidon – qui prenait de l’ampleur chaque jour – et se mordit la lèvre inférieure, devinant ses pensées. Et s’il avait été le père ? Finalement, c’était peut-être une très mauvaise idée de s’être réfugiée au Baxter Building. Était-ce possible que Johnny tienne à elle, au point de s’être imaginé vivre à ses côtés ? Sous son masque de plaisantin incorrigible et de Don Juan, avait-elle mal évalué l’ampleur de son affection ? « Je… J’ai pas fait grand-chose et… Pas de nouvelles de Buck… » Sincèrement, ça ne lui faisait pas un pli ! Lucy conservait une certaine rancœur envers le Russe et se souciait davantage de l’état instable du blond…

Même si, une liaison amoureuse n’était plus possible entre eux, la mutante avait énormément d’affection pour Johnny… Il était son rayon de soleil. Son meilleur ami. Ce fut donc un sacré choc de voir ces larmes incessantes parsemer son visage qui était d’ordinaire si rieur et plein de vie. Délaissant aussitôt son tabouret, la future maman s’approcha et prit son visage entre ses mains, le forçant à croiser son regard. «
Hé… mais qu’est-ce que tu me fais là... » Dit-elle d’une voix douce, visiblement chamboulée par sa réaction. Que pouvait-elle dire pour le réconforter ? Pour atténuer sa douleur ? Elle caressa sa joue avec son pouce, cherchant ses mots. « … Tu es quelqu’un de bien Johnny. N’en doute jamais. » Son ton était sans réplique. Est-ce qu’il s’en voulait encore pour Manhattan ? Peut-être qu’il se remettait en question à cause de ses réflexions ce jour-là ? Ses bras enroulés autour de son cou, elle l’étreignit avec force, son bidon se pressant contre le corps du Superhéros. « … Je comprends que tu ne sois pas venu à l’hôpital. Je ne t’en veux pas tu sais… Ça ne fait rien… » Lucy ne savait plus quoi dire pour qu’il retrouve le sourire.

Soudain, son estomac se mit à gargouiller bruyamment et la blonde se décolla, un peu gênée. Les pommettes un peu roses, elle se mordit la lèvre inférieure, prise d’un vilain fou rire. Ça faisait des semaines qu’elle n’avait pas rigolé, les commissures de sa bouche en étaient même douloureuses, ses muscles trop longtemps atrophiés par le chagrin. Sa main se glissa nerveusement dans ses cheveux blonds et elle soupira comme si cette gaieté éphémère lui avait prise toute son énergie. «
… Finalement, j’ai faim. Tu… Ça te dirait qu’on aille se faire un resto ? Ça me ferait du bien de prendre l’air. En plus, ça ferait plaisir au professeur Richards que je sorte un peu… ». La belle avait conscience que sa proposition était de mauvais goût. Elle souhaitait plus que tout regagner son amitié et espérait que les bruits éloquents de son estomac réussiraient à détendre l'atmosphère, et même, à lui redonner le sourire...
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Mar 2 Juin 2015 - 22:39
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   Johnny & Lucy & Charlie
    It's good to see you again

Y
eux clos, allongée sur le lit de Johnny, j'étais en train de fouiner dans les dossiers du nouveau gouvernement – ou plutôt de me battre pour accéder à leurs réseaux et leurs informations concernant leurs petits et trash secrets. Magneto qui nous lâchaient à la confrérie, les Avengers 2.0, le courant qui allait et venait – ça, ça mettait les nerfs en pelote -  et surtout des informations gouvernementales auxquelles je n'arrivais pas à accéder : c'était comme agiter une souris devant un chat, j'étais incapable d'y résister. Tout le temps que je ne passais pas à embêter Johnny ou à me gaver de café, je le passais à me jeter encore et encore contre les protections impossibles du gouvernement – elles cédaient peu à peu, me rendant encore plus curieuse tant elles semblaient bénéficier d'une technologie plus avancé que la moyenne humaine, un peu semblable à celle du S.W.O.R.D. Qui m'avait donné tant de fil à retordre.

Jusqu'à ce qu'un nouveau stimuli me détourne de mon bras de fer mental, Herbie sollicitant mon attention. On bossait main dans la main elle et moi, alors que je devenais un intermédiaire pour l'IA qui s'étendait discrètement dans un réseau plus étendu que le simple Baxter Building. C'était une nouvelle méthode d'approche, mais j'aimais bien bénéficier des capacités de l'IA, fusionnant presque avec elle en lui offrant mon accès au réseau mondial.
La vie était plutôt cool dans le Baxter Building et j'y faisais mon nid tant que la Torche Humaine ne me jetait pas dehors. Il m'avait promis un café, il y a quoi...un quart d'heure ? Je l'avais oublié, tiens, mais il semblait m'avoir oublié de même. Vengeance pour mon dernier éclat ? J'avais été sage pourtant, ces derniers jours. Je savais bien que je n'étais pas, de manière générale, la plus facile à vivre Les fluctuations de l'électricité et du réseau des derniers temps avaient engendré quelques crises d'hystérie, mais j'étais adorable. Dans l'ensemble. Et puis le pauvre bougre était la victime de mes élans d'affection et d'adoration, cela faisait...une moyenne. Une moyenne avec des hauts et des bas, qui durait depuis plusieurs mois, maintenant. La Purge était finie, j'aurais pu rentrer « chez moi » . Sauf que je n'avais pas de chez moi et vivre trop longtemps chez ma sœur aîné ne pouvait que mal finir.
Et j'aimais toujours autant le lit du fantastique. Et la peluche-bouillotte qui venait avec.

Une notification en langage binaire m'arriva à l'esprit et je traduisis machinalement la file de chiffres qu'employait Herbie pour communiquer sans utiliser ses haut-parleurs. Un incident dans la cuisine, avec Johnny. Je fronçai les sourcils, me faisant un nœud mental de souci tout en réintégrant mon petit corps limité. Biou, ça tournait un peu alors que je me redressai et m'étirai, presque crépitante d'énergie.

« - Cuisine, tu dis ? »

Il n'avait pas fait exploser la machine à café pourtant, je pouvais presque l'effleurer de l'esprit. Je me mordis machinalement la lèvre inférieure alors que je me dirigeais vers la pièce. Inquiète. J'étais inquiète, j'étais tout le temps inquiète pour ce grand abruti, comme j'étais inquiète pour mes sœurs ou mes proches. Il était capable de se faire mal tout seul. Qu'est-ce qu'il avait... Oh. Aucun calcul n'aurait pu me préparer à ce que je voyais, scène détonnante au plus haut point. Déjà, il y avait une femme enceinte dans la cuisine. Deux, elle venait à première vue de faire un câlin à Johnny. Trois, mon ami était en larmes.
Le un, j'étais au courant, techniquement, bien que je ne l'ai pas croisée, et que je ne m'en sois pas occupée depuis son arrivée. La mythique petite-amie sur laquelle Johnny et moi nous étions pris le bec le jour de notre rencontre, c'était elle, mais l'enfant qu'elle portait n'était pas celui de ma petite torche et cela le minait. Combien de fois avais-je du mobiliser vidéo de chatons, câlin surprise ou douce moquerie pour le sortir de sa déprime. Il fixait le mur alors que j'ébourrifais ses cheveux en le traitant de beau gosse, que diable, pire qu'un plantage système ! Le deux auraient pu me faire grogner si le trois ne prenait pas le devant de la scène.

Johnny était un soleil à lui tout seul, irradiant de chaleur, son sourire était éblouissant et même lorsqu'il reprenait son sérieux ou parler de choses graves avec lassitude, il y avait dans son essence une sorte d'optimisme que j'aimais beaucoup. Même lorsque j'avais envie de me fracasser le crâne contre le mur, il arrivait à m'en empêcher. Les seules fois où je voyais une ombre passer sur son visage, c'était lorsque nous discutions de la Purge ou lorsqu'il évoquait cette blonde en particulier... qui riait devant ses larmes ? Mais elle se moquait de moi où quoi ? Son sourire me brûlait et je mourrais d'envie de la faire passer par dessus bord alors que les yeux du blond étincelaient encore de larmes.

«- C'est ça, dehors. »

Je pouvais être adorable, quand je le voulais, mais j'étais une Morgan jusqu'au bout des ongles ; une de mes sœurs ridiculisait les purgistes en cour de justice, l'autre traquait les extra-terrestres dans toute la galaxie. En général, on réglait nos problèmes de la manière forte et nous étions très fières de ce point commun. Je n'étais peut-être pas habilitée à utiliser un revolver, mais cela ne m'empêchait pas d'avoir des envies de meurtre et de montrer les dents. Pas par jalousie – ce qui était entre moi et Johnny était flou et je n'avais aucune envie d'y poser un nom, et je n'étais pas jalouse, ni possessive. Juste protectrice et cette blonde l'attristait tout le temps sans que je puisse rien faire, ça me faisait bouillir, n'étant pas habituée à ne pouvoir rien faire ou à l'inactivité. Je bondis entre eux et au cou du Johnny, pour lui voler un baiser d'un geste impulsif avant de l'enlacer, et, profitant de ma haute taille, je plaçais mon menton sur son épaule pour lui chuchoter à l'oreille :

« - Ca va ? Pleure pas Salamèche, s'il te plaît. »

Une main dans sa nuque, l'autre bras autour de sa taille, je le serrai à l'étouffer et ne me décollai à peine de lui, pour tourner la tête à demi vers Lucy et siffler :

« - Va prendre l'air, ça nous fera du bien à la place de briser des cœurs. »


Me le faîtes pas pleurer, s'il vous plaît, je maîtrise pas les larmes et ça me fout en boule de le voir comme ça. Herbie ne m'autorisera pas à persécuter une invitée, enceinte qui plus est, mais j'aurais bien aimé lui rendre la vie impossible dans sa chambre.


WILDBIRD
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Ven 19 Juin 2015 - 14:35
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"It's good to see you again..."
Johnny & Lucy


Johnny essayait d’éviter le regard de la mutante, mais c’était peine perdu. Elle était venue prendre son visage entre ses mains alors qu’il tentait de contenir ses larmes. Il avait besoin de ses paroles, besoin de réconfort : le superhéros n’avait jamais vraiment tourné la page de la Purge, son premier – et dernier, il l’espérait – meurtre l’ayant affecté plus qu’il ne l’aurait cru, sans doute à cause des paroles de Lucy ce jour-là. C’était lui ou elle, c’était lui ou elle, se disait-il quand les doutes revenaient l’assaillir. Et il savait que si c’était à refaire, il le referait : tuer cet homme pour la sauver. Il entoura à nouveau le corps de la future maman de ses bras lorsqu’elle-même l’enlaça, essayant de se calmer lentement. Ses paroles le réconfortaient, quelque part, apaisaient les remords qui le tourmentaient. Il avait été un mauvais ami, mais elle ne lui en voulait pas. Lucy fini par le relâcher et s’écarter de lui quand son ventre se mis à grogner – et elle n’avait pas faim, hein ?

Johnny n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’une autre tête blonde apparaissait dans la cuisine – Charlie. Pourquoi était-elle là, le café se faisait-il trop désirer (et il s’en excusait), ou… Ca pouvait tout aussi bien être HERBIE. Les deux étaient complices, parfois à son plus grand désespoir (oui, il s’était coupé avec un couteau un jour et avait mis du sang partout, et alors ?). Johnny passa rapidement ses mains sur son visage pour essayer de limiter les dégâts, quoi que ses yeux restassent humides, avant de les poser sur son amie ;

« Charlie… »

C’était quelque peu… Cruel de demander à la future mère de sortir, comme ça. Un peu abrupt. D’un autre côté, il ne pouvait pas en vouloir à Charlie ; la scène devait être assez troublante vu de l’extérieur, et… Sa colère pouvait sembler légitime. Combien de fois avait-il pu compter sur elle pour balayer ses sombres pensées plus loin, alors qu’il avait le regard vague, absent, l’esprit encombré ?... Eh, vous savez combien de vidéo de chatons il a pu voir ? Jamais il n’aurait cru faire ça un jour. Le Fantastique fut surpris lorsque Charlie lui sauta au cou pour lui voler un baiser avant de l’enlacer, et il referma ses bras sur elle.

Il était gâté aujourd’hui, c’est le moins qu’on puisse dire – enlacé tour à tour par ses deux mutantes préférée, même si la première était la cause de ses larmes et que la seconde tentait de le réconforter tant bien que mal. Eh, merde ! Vous savez qu’il vient de prendre un gros coup dans son égo d’homme fier et viril, quand même ? Pleurer devant deux femmes à la fois… C’est un peu beaucoup – manquait plus que Ben rapplique et il n’avait plus qu’à aller se noyer. . Heureusement qu’elles n’étaient pas n’importe qui. Il esquissa un léger sourire en détachant l’une de ses mains pour chasser ses dernières larmes.

« Ca… Ca va, c’est… L’émotion, il fallait… Que ça sorte. » maça-t-il d’une petite voix légèrement hoquetante en déposant un baiser sur son front. Salamèche ?... Il faudrait qu’il lui parle de ça, un jour. Le surnom lui aurait presque arraché un sourire amusé. Salamèche ? Il était plutôt un Dracaufeu, non mais ! « S’il te plaît, je sois pas méchante avec elle… » Il releva le regard vers Lucy avec un petit sourire. « Hm, Lucy, je te présente Charlie… »







© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Dim 28 Juin 2015 - 18:01
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Lucy & Johnny.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.




« - C'est ça, dehors. »

Ne reconnaissant guère cette voix farouche, la future maman posa des yeux explosés – par ses larmes nocturnes incessantes et le manque de sommeil – vers le corridor. Une émotion autre que le désarroi étincela enfin dans ceux-ci : la surprise. Lucy s’était si longuement enfermée dans sa chambre, qu’elle n’avait même pas eu conscience que le Baxter Building avait accueillis une nouvelle invitée. À présent immobilisée près de l’ilot, ses doigts tremblants coincèrent une mèche dorée derrière son oreille, détournant machinalement le regard face à cette… démonstration buccale. Ce n’est pas tant qu’elle était mal à l’aise... Au contraire, ce qui comptait, c’était le bonheur de son ami. Mais, comment dire, l’agressivité de l’autre blondinette à son égard l’avait… agacée ? Qu’est-ce qu’elle savait de sa relation avec Johnny ? Décidément, sa fureur était palpable… Oh ! Peut-être qu’elle était sa petite-amie et qu’elle s’était méprise sur la situation ? «
- Va prendre l'air, ça nous fera du bien à la place de briser des cœurs. » Aïe. Petit pincement au cœur à ce ton venimeux. Jamais, Lucy n’avait eu l’intention de blesser Johnny. Une vague de culpabilité et de colère (parce que cette fille aurait intérêt à se mêler de ses affaires) crispa les traits fatigués de la blonde. Elle se mordit la lèvre inférieure, blessée. La lumière au-dessus de l’ilot commença à surchauffer sous ce cocktail dangereux d’émotions. D’un autre côté, cette demoiselle aux manières cavalières avait raison de protéger Johnny… Mais là, ça commençait à faire beaucoup : grossesse non planifiée, rupture brutale, son frère – qui se trouvait à des kilomètres et qui avait été laissé dans l’ignorance –, ses hormones détraquées, ses cauchemars, ses craintes d’être une mère horrible. « Mademoiselle Patterson, le Professeur Richards vous a conseillé de ne pas utiliser vos pouvoirs. Vous maintenez votre bouclier en permanence et votre état physique actuel le préoccupe beaucoup. » D’autres objets, hormis l’ampoule, s’étaient mis à faire des siennes : lave-vaisselle, radio, machine à café et compagnie. Par chance, la voix d’Herbie avait ramené la mutante à la réalité, stoppant l’activité électrique de la cuisine. Lucy passa une main dans sa tignasse blonde et plongea un regard épuisé, mais féroce vers la jeune demoiselle.

«
S’il te plaît, ne sois pas méchante avec elle… » Les sourcils froncés de gratitude, la blonde fut rassurée qu’il soit de son côté. Même si, sincèrement, elle ne méritait pas autant de gentillesse de sa part. Son humeur s’allégea à l’expression du superhéros et elle ne put s’empêcher de lui rendre son sourire, attendrie. Johnny était une personne incroyable. « Hm, Lucy, je te présente Charlie… » Lucy caressa son bidon et toisa l’énergumène en silence. La justicière, qui paraissait toujours prôné les interventions pacifistes, avait eu des problèmes de colère à l’adolescence (qu’elle avait notamment canalisée avec un entraînement intensif). Les évènements des derniers jours remuaient de vieilles émotions en elle. « Soyons franches, tu ne m’apprécies pas. Mais, ce n’est pas chez toi ici. Si Johnny souhaite que je m’en aille. Je m’en irai. Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi. » Sa voix était froide, prête à tenir tête à cette fille. Tout en ignorant royalement Charlie, la belle maman afficha une mine contrite. « Je n’ai jamais voulu te faire de mal, Johnny… Tu comptes beaucoup pour moi... » Dit-elle avec un nœud dans la gorge. Ça ne pouvait être plus sincère.

«
Finalement, ta petite-amie a raison. Ça me ferait du bien un peu d’air frais... » Dit-elle avec un sourire amusé, mais se sentant visiblement de trop. La blonde s’excusa et se dirigea dans sa chambre pour prendre une petite veste. Sincèrement, elle n’avait pas la force de lutter contre cette Charlie. Pas maintenant. Lucy s’engagea vers la porte de l’entrée et ignora les conseils de la secrétaire de Reed. C’est-à-dire : rester au lit et se reposer. La jeune maman était d’avis qu’elle avait suffisamment dormi et pleuré pour toute une vie !
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