Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

The day I met you ; Pv Eve

 :: Anciennes archives Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Dim 17 Mai 2015 - 11:49
Invité
Invité
Anonymous


Flashback ; The day I met you
Feat. Eve H. Carpenter

Je ne veux pas lui faire peur. Je ne veux pas lui faire peur, avec ma pensée d'enfant, et pourtant je ne peux plus m'empêcher de m'ouvrir à elle. Est-ce que c'est parce qu'elle me met en confiance ? Elle a cet aura là, celle qui me donne envie de me blottir. M'endormir. Je suis sûre qu'elle hésiterait, mal à l'aise, avant de me caresser les cheveux doucement. Pourtant, le pire arrive toujours comme ça, sans crier gare, et je me tais lorsque je la vois faire un mouvement de recul – et voilà ça y'est ! Va t-elle ... Partir ? Stupide Eilis ! Stupide ! Un éclair dans mes yeux que je cache, et je baisse la tête. Pardon ... Bon. Je ne pense pas qu'elle parte de suite non plus, car Allen n'est pas encore venu me chercher. Mais .... Mais s'il te plait Eve,  ne me laisse pas toute seule. Je crois ... C'est trop tard. C'est une rencontre étrange, la première, tu sais, mais tant pis, moi je t'aime. Je ne le dirais pas, parce que là c'est sûr, tu partirais en courant, mais dans ma tête je me fais un serment : te protéger comme j'aurais aimé protéger Maman. Comme je veux protéger Neil et Allen.
Je la regarde se lever du canapé, troublée et je me mords la lèvre, le coeur se mettant à battre vite. Douleur fugace. Et là ... Là, elle un geste à la tonton Neil, et moi j'écarquille les yeux de surprise. Lui aussi se pince l'arrête du nez – mais lorsqu'il va pour se mettre en colère, pour rester maître de lui-même. Est-ce que ça veut dire qu'elle va ... rester ? .... Moi je reste silencieuse et figée, presque tremblante, attendant la suite. Et aussi fou que cela puisse paraitre, elle revient pour ... pour s'excuser. Whoa !

« Je… Hm… Je suis désolée, Eilis, c’est juste que je… n’ai pas vraiment l’habitude de ‘ça’… Tu vois, on vit dans un monde où l’on exploitera tes faiblesses pour te faire du mal, pour te contrôler, alors c’est pour ça que, parfois… on doit être hermétique, ne pas avoir d’attache, ne pas avoir de sentiments. Ça fait moins mal.» Je prends le temps de méditer à ça. J'écoute, je la regarde. Elle est sûre d'elle, comme tonton m'explique des choses, elle a cette lueur dans les yeux qui me dit que c'est important – sûrement plus que je ne le pense. Est-ce que ... Est-ce qu'elle aussi a été blessée ? Est-ce qu'elle s'est sentie abandonnée ? Je sens de la colère dans ma poitrine. Non ! Non. Je refuse. Personne n'abandonne Eve. Elle mérite de sourire ! Elle est jolie quand elle sourit. Et le fait qu'elle hausse les épaules pour dire que c'est normal me fait mal, et alors je me blottie contre elle, luttant contre les larmes. « Pardon… » Pardon ? Mais ... Pardon pour quoi ? Et voilà. Elle me caresse les cheveux, et moi j'ai envie de pleurer. Surtout lorsqu'elle me dit qu'elle travaille avec tonton à arrêter les stupidités humaines. Et la voilà a sourire de nouveau – un peu, d'accord, mais un sourire quand même. Mon coeur tourmenté s’apaise mais j'écoute toujours avec sérieux, analysant le reste des données qu'elle m'offre gentiment. Je ris doucement quand elle me parle du téléphone, et j'imagine Eve disparaitre pour réapparaitre au lieu du téléphone.
« Sacrément cool ! »je murmure en acquiesçant. « Mais du coup, l'intérieur d'un téléphone, c'est comment ? Est-ce que tu es imbattable aux jeux vidéos ? Tu ne risques pas de rester coincée dans un appareil, hein ? » Ce sont des questions comme une autre, et malgré tout, j'ai envie de savoir ça. Néanmoins, tout ce qu'elle m'a dit me travaille encore trop pour que je puisse retrouver mon sourire en entier. Il faut que je lui dise. C'est important, que je lui dise, et je lui prends la main timidement, lentement, et je la serre, doucement. S'il te plait ... Ne me fuis pas !
« Eve ? » je murmure, incertaine. « ... Je ... Je suis une enfant de huit ans mais ... Moi, j'aimerais vraiment que tu puisses être heureuse, un jour. Parce que personne ne mérite d'être seul – c'est si triste, d'être tout seul ! Même si les autres adultes sont parfois stupides et qu'ils disent des trucs méchants et blessants, même si il y a beaucoup de trucs que je ne comprends pas encore. Je sais que ce n'est pas facile mais ... Moi, je veux te voir sourire. Pas forcément tout de suite. Un jour. Dans le futur. Et si tu veux bien, quand la guerre sera finie, je t'inviterais pour manger un truc sucré devant film drôle, et on rira parce qu'alors la vie sera belle. » Je relève la tête pour la fixer, timidement, avant de sursauter comme un beau diable en entendant la sonnette de la chambre. Je cligne des yeux, surprise, de what ? Qui c'est ? Je ne sais pas l'heure, et je ne l'ai pas vu passer. Je regarde ma babysitter intriguée, avant de contempler la porte, les sourcils froncés, mais sans bouger pour autant. Si il me faut me cacher je suis prête, mais si je dois partir ... Ah. Est-ce que c'est déjà Allen ? Quoi qu'il arrive, Eve, tout ce que je viens de te dire, pour moi c'est un pinky promise. Tout du moins si tu ne t'envoles pas par la fenêtre, comme un doux rêve qui s'évapore au réveil.
[/color]
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 17 Mai 2015 - 23:35
Invité
Invité
Anonymous

« The day I met you »


Croyez-moi, je m'en étais voulu de devoir laisser Eilis à quelqu'un d'autre. Neil me faisait confiance pour garder un oeil sur elle, et voilà que je confiais sa nièce -la prunelle de ses yeux- à une personne qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, mais qu'en plus il haïrait sûrement, puisque mutante et à plus forte raison, Confrériste. Ces derniers j'en venais à me demander comment il réagirait si je lui disais que j'appartenais moi-même aux "homo superiors"... Mais là n'était pas le sujet, donc passons.
Ce matin-là, j'avais reçu un appel dont je me serais bien passé. Erik -que vous connaissez sûrement bien plus en tant que Magneto- avait une mission à me confier. Pas bien longue, une broutille même pour quelqu'un rôdé comme moi, mais... Le problème était le suivant : que faire d'Eilis ? Je ne pouvais décemment pas laisser une enfant de huit ans seule dans l'appartement. Non seulement je n'aurais pas été tranquille, mais en plus vous l'imaginez, la pauvre chérie, à devoir patienter que je revienne avec la télé pour seule compagnie ? Non non, hors de question.
Après d'interminables réflexions -durant lesquelles je réalisai avec une certaine dose de déprime profonde que j'étais un tel associable que ma vie sociale se résumait à Neil et aux clients de ma boutique de luthier, voire les quelques interactions avec les autres Confréristes- j'en étais finalement arrivé à la conclusion suivante... Eve. Oserais-je l'appeler une amie ? ... Peut-être pas. Mais peut-être que j'aurais dû. Vu que je lui avais confiée la petite princesse lézard. Aussitôt déposée, et moi aussitôt envolé ! J'avais fort à faire...

... Fort à faire. Belle métaphore. Disons que récupérer des informations, ça me connaît. En revanche, je n'avais pas prévu qu'une bande de Purgistes enragés soient là pour monter la garde. Par chance, je n'avais pas été blessé, et les quatre enquiquineurs notoires mangeaient à présent les pissenlits par la racine. Sans mauvais jeu de mots avec mes pouvoirs, évidemment.
C'est donc un peu fatigué, mais ravi de m'en être tiré à si bon compte que je montai quatre à quatre les marches menant vers la chambre de la jeune femme. Et je priais pour que tout se soit bien passé... Pour qu'Eve ait cédé aux grands yeux humides de la petite Eilis, et que comme 95% de la population normalement constituée de cette planète, elle ait craquée devant sa bouille. Parce que si la petite demoiselle était déprimée, non seulement je m'en sentirais énormément coupable, mais en plus Neil m'étranglerait. Enfin, non, il ne m'étranglerait pas. Après tout ce temps passé ensembles, j'avais enfin fini par imprimer qu'il m'aimait. Il me lancerait plutôt l'un de ses regards polaires à faire se congeler Iceberg sur place. Et me ferait ostensiblement la gueule pendant un bon moment, aussi. Mais enfin, je suppose que c'est toujours préférable à la mort par strangulation.

Une fois devant la bonne porte, je pris le temps de remettre mes vêtements bien correctement, et vérifiai pour la vingtième fois que je n'avais pas la moindre tâche de sang sur moi. Avouez que ça ferait désordre que Eilis, en me sautant dans les bras, ne se retrouve nez à nez avec un morceau de doigt encore frais... Hum. Mon Dieu, je préfère ne pas imaginer le traumatisme.
Bon... Impeccable. On jurerait que je sortais simplement d'une passage en coup de vent à ma boutique. Parfait. J'appuyai donc sur la sonnette, et patientai. Quelques instants après, c'est la voix d'une Eve manifestement méfiante qui s'enquerra de mon identité, à travers le panneau de bois. Bien qu'un peu surpris, je lui répondis. Puis c'est sa bouille circonspecte qui se dessina dans l'entrebâillement infime de la porte qu'elle venait d'à peine ouvrir. Comme pour vérifier qu'il s'agissait bel et bien de moi. Pour le coup, je ne pouvais pas lui reprocher de manquer de prudence...

- Eve, franchement... Tu penses vraiment qu'il y a un quelconque intérêt à se faire passer pour moi ? En plus je t'avais dit que je passerais probablement dans ses eaux-là pour la récupérer. Tu m'ouvres ou tu me laisses sur le perron ? ajoutai-je avec un sourire en coin, croisant les bras.
@ pyphi(lia)
Revenir en haut Aller en bas
Lun 18 Mai 2015 - 20:39
Invité
Invité
Anonymous

Flashback : The day I met you

Eve & Eilis & Allen

I must confess that you're pretty cute... And I'm glad to be a kind of friend
Lorsque la sonnette retentit, Eve ne put s’empêcher de réagir avec méfiance : elle n’avait pour ainsi dire aucune visite, habituellement, quand on venait la voir, c’était pour le boulot… Et même s’il y avait de grandes chances pour que ce soit Allen, derrière cette porte, prudence étai mère de sûreté. Intimant à Eilis de rester silencieuse, et de rester dans le coin salon, à l’abri des regards, Eve rejoignit la porte en demandant à la personne de décliner son identité. Déjà, en temps normal, elle prenait toujours ses précautions, mais maintenant qu’elle se retrouvait en charge de la nièce d’Allen, elle redoublait de précaution… Elle se sentait investie de la protection de la petite fille que son confrère avait lâchement ou plutôt sournoisement abandonné à Eve, sans lui laisser le choix, ni même le temps de protester. Quel irresponsable. Sans compter qu’elle ne préférait même pas ce que la petite aurait pu voir en étant ainsi mêlée à la Confrérie… Des choses sûrement un peu trop dures pour une petite fille comme elle.
En y pensant mieux, heureusement qu’Allen avait déposé la petite Eilis chez elle, et pas chez un autre membre de la Confrérie, car, sans vouloir spécialement se vanter, Eve était sans doute la plus… saine, dirons-nous. Elle n’avait jamais ôté la vie de qui que ce soit, du moins, de manière directe.
Enfin, toujours était-il qu’aussi irresponsable fut-il, s’il arrivait quelque chose à sa nièce – ou celle de son petit-ami – eh bien… Eve ne savait que trop bien ce dont était capable Crimson Poison, pour y avoir assisté, une seule fois… Elle déglutit à cette pensée. Oui, il valait mieux qu’elle protège la petite et qu’elle lui rende en un seul morceau.

La personne derrière la porte se présenta comme Allen. Mais Eve préféra une nouvelle fois se montrer méfiante, et tout en entrouvrant la porte, vérifia l’identité de l’homme qui sembla amusé par le comportement de la mutante et ne manqua pas de le lui faire remarquer, en souriant. Espèce d’idiot, ne put-elle s’empêcher de penser, toujours un peu vexée d’avoir été roulée, même si, il fallait l’avouer, la petite Eilis était adorable et qu’Eve avait passé un bon moment en sa compagnie. C’était sûrement d’ailleurs pour cette raison qu’elle prenait cette histoire à cœur.
La jeune femme pinça les lèvres, avant de rétorquer, avec sarcasme mais assez bas pour qu’Eilis ne les entende a priori pas :

« Je ne sais pas… Je me méfie, figure-toi qu’un mec s’amuse à abandonner des gamines sur mon palier…»

La jeune femme sortit de la chambre, rejoignant Allen dans le couloir, veillant à repousser un peu la porte derrière elle, sans la refermer totalement. Elle voulait parler en privé avec lui, et ne pas alerter Eilis. D’une voix basse mais emprunte de reproche, Eve reprit :

« Bordel mais à quoi tu joues, Al’ ? Et si j’avais été une psychopathe ? » Elle envoya ses petits poings labourer l’épaule de son confrère, sans vouloir lui faire mal, mais plutôt pour évacuer sa colère et sa frustration. Comme ça, elle avait tout l’air d’un écureuil se battant pour récupérer sa noisette. « Tu m’agaces, tu m’agaces, tu m’agaces, arrêtes de sourire comme un idiot !... » Elle finit par croiser les bras sur sa poitrine, la mine toujours boudeuse, mais esquissa un sourire tout de même. « … Tu peux entrer, elle est dans le canapé : on a regardé Wall-e… Allen ? C’est… C’est une chouette gamine, mais tu es sûr de pouvoir faire confiance à ce Neil ?... Eilis m’en a parlé… Sa place devrait plutôt être avec nous, tu crois pas ? »

Rien à voir avec le fait qu’elle était totalement tombée sous le charme de la petite Eilis… Mais être avec des mutants qui pourront lui apprendre à maîtriser son pouvoir, plutôt que de vivre avec cet homme qui ne semblait rien y comprendre, et qui ne pouvait que laisser sentir sa différence à Eilis au point qu’elle se sente coupable d’être ce qu’elle était. Bon, elle imaginait peut-être la dernière partie, mais tout de même…

Une fois sa discussion avec Allen terminée, elle poussa la porte pour le laisser entrer et le suivit, refermant la porte derrière elle.

« C’est bon, tu peux sortir, la crevette. C’est ton oncle. » Eve alla chercher une bière dans le frigo et en sortit une qu’elle tendit à Allen, le questionnant du regard. Puis, refermant le frigo d’un coup de fesse, elle reprit, tout en décapsulant les bières : « Ah, au fait, merci, pour la plante. »


fiche codée par shirosaki

Revenir en haut Aller en bas
Jeu 28 Mai 2015 - 14:46
Invité
Invité
Anonymous


Flashback ; The day I met you
Feat. Eve H. Carpenter

Je contemple Eve et la porte sans trop savoir quoi faire. Ce n'est pas chez moi, ce n'est pas à moi d'ouvrir, et de toute façon vu comment réagit Eve, cela ne m'en donne pas l'envie. Lorsqu'elle m'intime d'être silencieuse et de me cacher, je le fais aussi rapidement et silencieusement que possible. Si il y avait eu des rideaux, je me serais cachée derrière, mais à la place je me cale dans un coin sous le plaid – de façon a tout de même pouvoir respirer –  et j'attends. Sur le moment, cela paraît amusant, comme une partie de cache-cache. Faut-il faire peur à Allen ? Cela pourrait être drôle, mais bien vite une autre idée prend la place du jeu : celle de la survie. Et si ce n'était pas Allen mais quelqu'un d'autre, de mal intentionné ? J'entends Eve se déplacer, j'entends la porte s'ouvrir … Dans ma tête, je me remémore malgré moi la mort de papa et maman. Et si il arrivait la même chose à Eve ? NON ! Je ne veux pas qu'elle meurt elle aussi. Je ne veux pas que toutes les personnes que j'apprécie et que j'aime finissent comme maman et papa !
Je me mets à suffoquer dans ma cachette, mais malgré tout je m’exhorte au calme. Eve m'a dit de ne pas bouger …  Dans mon agitation, je n'ai pas senti les écailles apparaître sur mon visage, pas plus que je n'ai entendu la voix d'Eve chuchoter. Pourquoi cela prend t-il autant de temps ? Le silence est revenu, et je tends l'oreille, même si c'est difficile car mon cœur frappe ma poitrine à me faire mal. Eve ? Où es-tu ?
Mais alors que je vais pour sortir ma tête de la couverture malgré l'interdiction de ne pas bouger, j'entends la porte s'ouvrir de nouveau et je me fige. Qui c'est ? Si c'est un vilain qui a fait du mal à ma babysitter, je me débattrais jusqu'à pouvoir le mordre !

« C’est bon, tu peux sortir, la crevette. C’est ton oncle. » … OH ! Oh, ho ! Je bondis de ma cachette pour courir sauter sur Allen, oubliant totalement ma peur et mes écailles rouges.
« Tonton !!! » J'enfouis ma bouille dans sa jambe trop grande et je la serre, fort. Je suis encore un peu paniquée, pour tout dire, alors je m'agrippe comme le chocolat sur un petit lu, respirant son odeur apaisante pour me calmer, jusqu'à pouvoir lever la tête pour le contempler.
«  … Tu m'as fait peur ! J'ai cru que c'était un vilain. » Je lui souris doucement, sans me rendre compte que mes écailles couvrent mon nez et mes joues, même si elles commencent à rentrer sous ma peau. « Si tu avais été un vilain, je t'aurais lancé le plaid dessus et je t'aurais mordu pour que tu n'emmènes pas Eve. Heureusement, c'est toi. Ca va ? Les affaires sont finies ? » Je hausse un sourcil, inquiète quand à la dernière phrase. J'espère qu'il a eu le temps de faire tout ce qu'il devait faire pour son travail, sinon et bien, il va falloir que je vois avec Eve.
« Tu sais, » je reprends plus sérieuse sans me décoller de sa jambe pour autant, « si tu dois partir encore et m'abandonner lâchement sur un pallier, je veux bien que ce soit chez Eve, si elle veut bien. Elle est cool, Eve, encore plus cool que la chérie de Wall-E et j'aimerais bien lui faire des cookies pour la remercier. »
Je me mords la lèvre, n'étant pas trop sûre. J'aime vraiment Eve, et j'aimerais bien la revoir, mais est-ce que elle le voudrait ? Je la regarde timidement alors qu'elle a une bière à la main. J'espère quand même, ce serait bien. Habituellement les grandes personnes me font peur – je veux dire, la majorité ne prête pas attention à moi ou m'évite et je sais que pour Eve ce fut difficile aujourd'hui, même si j'ai fait ce que j'ai pu pour être sage. Néanmoins, elle a tout fait pour que je me sente bien et … Juste pour ça, je voudrais lui dire merci. Tout en réfléchissant à ça, je finis par me décoller de la jambe d'Allen, pour aller chercher mes affaires et les ranger méthodiquement dans mon sac panda, même si, au fond, je n'ai pas vraiment envie de partir tout de suite.

Ceci dit, quelque chose me frappe lorsque je regarde les photos, une chose que je n'avais pas pensé et qui a son importance capitale. Tonton Neil.
« Tonton Allen ? » Je reviens vers eux, en me mordant la lèvre, embêtée, mon plaid plié grossièrement contre moi. « Est-ce que je dois garder le secret pour aujourd'hui ? Pour tonton Neil je veux dire. » Je ne veux pas mentir ou cacher des trucs à tonton. Mais je ne veux pas non plus qu'il vienne menacer Eve parce que c'est une mutante, cela me rendrait triste et je serais en colère. Après tout, ce n'est pas notre faute si on est comme ça, je pense. On ne peut que choisir nos actes, et j'espère qu'un jour tonton Neil comprendra que moi, Allen ou Eve, on est du bon coté.
Je finis d'ailleurs par baisser les yeux, en serrant mon plaid contre moi.
« … Je ne veux pas qu'on fasse du mal à toi ou à Eve … Mais je n'aime pas mentir alors … Qu'est-ce que je peux faire ? » Je regarde à nouveau les deux adultes, avant de tilter sur quelque chose de plus important encore. Je suis bête ! J'ai oublié la politesse ! Du coup, je pose mon plaid avant de filer dans les jambes de Eve pour lui faire un gros câlin. « Merci pour aujourd'hui, Eve. Tu es la meilleure babysitter du monde. » Et promis, j'attendrais, tu sais, pour ma promesse.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel Evolution Reborn :: Anciennes archives-