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❧ « I think I know you... » [PV : Juan Cubanista]

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Sam 14 Mar 2015 - 2:01
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Anonymous

« You remind me of somebody »


Cela faisait une bonne dizaine d'années que j'avais quitté ma France natale pour m'installer aux Etats Unis, et honnêtement, je n'avais jamais eu beaucoup de problèmes. ... Oui bon, les attaques d'extraterrestres, de mutants, et autres problèmes charmants liés à la Grande Purge et autres machins de cet acabit-là, j'essaie de ne plus y penser. A force ce serait trop déprimant ! Surtout quand je songeais que ma boutique avait fini en pièces détachées, deux fois... Bon sang. Je pense que ça aurait eu de quoi rebuter n'importe quelle personne sensée. Mais pas moi. M'installer dans cette ville et y mener mon commerce était mon rêve. Est-ce que vous savez combien de personnes réussissent à réaliser leur rêve, hein ? Pas des masses ! Donc je ne me voyais pas plier bagages et faire demi-tour alors que j'y étais enfin. Tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir, comme on dit ! Alors je tâchais de me concentrer sur les bonnes choses que le hasard m'apportait, et de balayer les mauvaises.
Donc, disais-je, il ne m'était rien arrivé. Enfin, jusqu'à maintenant. Alors je sais que je suis quelqu'un de distrait, maladroit, malchanceux, et affublé de tout un tas d'autres défauts, mais là tout de même... ! J'avais perdu mon porte-feuille. Dans le parc, sûrement, pendant que je sortais Ammy pour sa promenade du matin. Je ne m'en étais rendu compte que deux heures plus tard, en farfouillant dans la poche de mon jean. Par chance, il ne contenait pas mes papiers d'identité et très peu d'espèces, mais ma carte bleue en revanche... Si. Et ça, c'était un peu plus gênant. J'avais donc exceptionnellement fermé ma pâtisserie un peu avant dix heures, pour filer tout droit au commissariat le plus proche. Histoire de déclarer officiellement que je suis une tanche, vous voyez.

Arriver jusqu'à ce grand bâtiment, ça n'avait rien de compliqué. Mon sens de l'orientation est plutôt bon, voyez-vous (non je n'ai pas que des tares). Mais en revanche, une fois à l'intérieur... Aïe. Laissant échapper un profond soupir, je sortis les mains de mes poches et allai m'adresser à l'agent qui se trouvait derrière le comptoir d'accueil, avec un léger sourire flottant sur mes lèvres. C'est toujours plus agréable d'avoir un interlocuteur souriant, non ? Après les salutations d'usages dans ce genre de situation, je lui exposai rapidement mon problème.

- J'ai égaré mon porte-feuille il y a environ deux heures, presque trois. Je ne m'en suis rendu compte qu'une fois rentré chez moi, évidemment...
- Je vois. Ne vous inquiétez pas, quelqu'un va venir prendre votre déposition. Allez vous asseoir là en attendant.
- Je vous remercie. répondis-je simplement tout en prenant la direction d'une rangée de chaises, alignées dos comme le mur. Je pris place dans l'une d'elles, me laissant aller contre le dossier, et me massai la tempe du bout des doigts. Franchement, j'espérais que cette histoire serait rapidement réglée. Je n'aimais pas fermer ma boutique à des heures pareilles. Et puis même si c'était plutôt grand ici, mon stress commençait à doucement réveiller ma claustrophobie... Qu'on règle mon cas au plus vite, pitié.
@ pyphi(lia)
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Mer 25 Mar 2015 - 17:00
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Juan Cubanista

ft. Richard J. de Kerangal

I think I know you...


La pause déjeuner était dans une quarantaine de minutes et l'estomac de Juan commençait déjà à gargouiller gentiment. Il venait de finir le rapport qui traitait de sa dernière intervention, un cambriolage dans l'Upper East Side. Il ne lui restait plus qu'a photocopier le relevé d'empreinte pour clore le dossier. Malheureusement, l'imprimante-photocopieuse de la section criminelle était de nouveau en rade d'encre. Le syndicat avait déjà demandé à ce que le budget des fournitures soit équitable à tous les services, mais visiblement les tueurs et les violeurs n'était pas la priorité du Maire. Il devait donc aller à l'accueil pour demander à ce qu'on lui fasse ses photocopies. Passant devant la salle d'attente, il regarda les gens qui attendait qu'un agent en uniforme veuille bien les prendre en charges. Une femme ayant visiblement une carte d'abonné aux fast-foods du coin, un couple qui se disputait en chuchotant et un homme vaguement familier à Juan occupaient les sièges dispensé le long des murs qui composaient le hall de l'édifice. Le lieutenant se dirigea vers son collègue derrière le guichet, tout en essayant de situer cette que Juan était à présent sur de connaître.

« Tu pourrait me photocopier ça s'il-te-plaît ? On est encore à cours d'encre... »

L'agent acquiesça d'un signe de tête, prit les papiers et se dirigea vers l'appareil se situant derrière lui. Juan se retourna dos au guichet pour observer de nouveau l'homme qui attendait. Il ne semblait pas à Juan qu'il avait déjà interpeller cette personne, ni qu'il la connaissait intimement et il lui fallut quelques secondes pour se souvenir où il l'avait déjà vu. A vrai dire, il le voyait tout les deux-trois jours étant donné que cet homme n'était autre que le pâtissier qui se trouvait à quelques rues de l’appartement de l'officier de police. Rick quelque chose. Bien que le connaissant peut, Juan appréciait cet homme pour sa bonne humeur et le fait que, bien qu'il soit peu audible, il possédait un accent trahissant ses origines étrangères comme le policier. L'agent revint auprès du guichet et tendit une liasse de feuilles à Juan.


« Merci. Dis moi, l'homme seul là, il attend pourquoi ? »


« Il à perdu son porte-feuille. Il attend depuis une vingtaine de minutes. »


« D'accord, merci. » répondit Juan sans même regarder son interlocuteur tout en se dirigeant vers le pâtissier.

Il n'avait pas d'obligation immédiate, par conséquent Juan ce dit qu'il pourrait tout aussi bien aider ce virtuose des « Paris-Brest », comme il les appelait. Le policier était rentré presque par erreur dans la pâtisserie. N'ayant jamais manger de cuisine française, la vue de ce qui ressemblait à un amas de crème entouré de biscuit soufflé, le tout saupoudré de sucre, avait mis l'eau à la bouche à l'officier de police. Le commerçant, très aimable, lui avait emballé deux de ces étranges choses dans une petite boîte en carton blanche et Juan était alors rentré tranquillement chez lui. Lorsqu'il mordit dans l'espèce de beignet croustillant, il ne put s’empêcher de le finir goulûment, laissant refroidir le café qu'il s'était préparé. Depuis ce jour, il prît l'habitude de rendre visite au Français pour lui prendre deux Parus-Brest de temps en temps.
Arrivé à hauteur de l'homme, Juan l'interpella.

« Bonjour monsieur. Lieutenant Cubanista. Je vais prendre votre déclaration. Si vous voulez bien me suivre. »

Et d'un geste, Juan indiqua le couloir qui se trouvait sur la droite du guichet.


(c) ystananas
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Mer 15 Avr 2015 - 21:33
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« You remind me of somebody »


Assis là, à attendre patiemment qu'un officier quelconque ne vienne me prendre en charge, j'eus tout le temps de penser à quel point j'étais un idiot. Comment mon porte-feuille avait-il pu tomber sans que je le vois ? Me l'avait-on volé ? C'était possible... Mais je ne pensais pas que ce soit le cas. Enfin, toute hypothèse n'était pas à écarter, il valait mieux envisager toutes les possibilités. Après en avoir terminé dans ce commissariat, je passerai à ma banque, si elle était encore ouverte. Histoire de faire opposition aux éventuelles retraits qu'on effectuerait avec ma carte, ou autres trucs du genre achats sur internet, etc... Je préférais ne pas imaginer ce quelqu'un de peu soucieux de la loi pourrait faire en constatant que j'ai un compte en banque on ne peut plus fourni... Bon, je ne suis pas aussi riche que Stark ou Osborn, mais quand même ! Croyez-moi, je suis loin d'être dans le besoin...

Mais enfin bref. Mon regard glissa sur le reste de la pièce. Les agents de police semblaient s'agiter comme une colonie de fourmis, derrière le comptoir que formait l'accueil. A en juger par leurs uniformes -ou justement l'absence d'uniformes- j'en déduisis qu'ils n'appartenaient pas forcément tous à la même section. Cohabitaient-ils dans les mêmes bureaux ? Non, sûrement pas... Pas dans une ville comme New York. Les divisions devaient être bien séparées.
... Quoi ? Eh, je n'avais que ça à faire, moi ! Il ne faut pas m'en vouloir de m'ennuyer... Je n'avais même pas pris un bouquin, et j'avais beau regarder l'écran de mon portable toutes les deux minutes, ça ne faisait pas apparaître pour autant un texto auquel j'aurais pu répondre pour passer le temps... Et puis vous me connaissez, toujours la tête dans les nuages ! Le jour où j'aurais les pieds sur terre, ça ne sera plus vraiment moi.

Je sortis de ma rêverie lorsqu'une voix s'adressa à moi. Clignant des yeux, je les levai vers l'homme qui venait de se placer devant moi. ... Eh, mais... Je le connaissais, non ? Bah, je devais me faire des idées... Alors qu'il achevait de parler, je me levai de ma chaise et hochai la tête en assentiment.
Non sans laisser mes prunelles bleues vagabonder le long du couloir que mon guide me fit parcourir, nous arrivâmes finalement dans un bureau. Ne sachant pas vraiment comment me comporter, je restai debout, bras croisés. Je crois bien que c'était la première fois que je mettais les pieds dans un commissariat, en fait... Et pourtant la seule chose qui me vint à l'esprit, malgré le vol ou la disparition de mon porte-feuille, c'était ça :

- ... Je vous connais, non ? Je suis sûr que je vous connais. ... Mais oui, c'est vous qui prenez régulièrement des Paris-Brest, non ? Même qu'à force j'ai pris l'habitude d'en laisser deux ou trois en plus de prêt, juste au cas où.

... J'ai jamais prétendu être logique.
@ pyphi(lia)
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