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❧ « I'm sick of living inside a lie » [PV : Wanda Maximoff]

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Jeu 30 Avr 2015 - 1:59
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« I'm sick of living inside a lie »


Ces derniers temps, les choses étaient devenues... Etranges. Et c'était le moins qu'on puisse dire. Magneto avait quitté la Confrérie pour rejoindre ce que le gouvernement appelait les nouveaux Avengers ou je ne sais trop quoi, laissant les rênes de notre communauté à Mystique. Mystique... Tsss. Non pas que je doute de ses capacités à nous mener, mais je n'avais jamais vu en elle une supérieure hiérarchique, et je ne comptais pas commencer aujourd'hui. Pour le moment, elle essayait de faire en sorte que la Confrérie se fasse oublier. Plutôt sage de sa part, j'en aurais sûrement fait de même... Avec la Purge enfin achevée, nous avions droit à un repos bien mérité, et pour ma part, j'espérais pouvoir en profiter. Même si... Eh bien, le coeur n'y était plus. Je ne dormais plus que quelques heures clairsemées par nuit, mes pouvoirs commençaient à faire ce que bon leur semblait, envahissant lentement mais sûrement mon appartement... Et surtout, j'avais perdu goût pour la musique.

Assis sur une chaise, au milieu de la chambre que j'occupais au QG de la Confrérie quand je trouvais mon appartement trop étouffant ou bien que j'avais besoin de la présence d'autres mutants, je fixais en silence mon violoncelle. Calé entre mes jambes, l'instrument ne bougeait pas d'un millimètre. L'archet restait tout aussi immobile, dans ma main droite. D'habitude, je n'avais qu'à fermer les yeux et me laisser porter par les notes et les mélodies, mais depuis que... Eh bien, plus rien. Toutes les plus grandes et belles symphonies ont été composées alors que leurs créateurs étaient au plus mal, soit-disant... C'est cela, oui ! Le prochain qui me sort une stupidité pareille, je crois que je lui fais manger tout un bosquet de ronces. Et peut-être pas par la bouche, si vous voyez ce que je veux dire...
Bon... Ca ne servait à rien d'insister. Laissant échapper un soupir, je me levai pour ranger le violoncelle soigneusement dans sa housse, avant de poser le tout sur mon lit. Pour le moment, la seule chose qui me faisait réellement envie c'était... Me défouler. Sur n'importe quoi, peu importait. Et comme il valait mieux éviter de commettre un petit massacre dans un coin de New York -me retrouver au journal de 20h ne m'aurait de toute façon guère plu- je décidai que la salle d'entraînement était une alternative raisonnable.
Alors que je traversais les couloirs qui devaient me mener à ma destination, je constatai une nouvelle fois à quel point cette grande bâtisse pouvait être vide, depuis quelques semaines... La plupart de nos confrères avaient préféré regagner leurs foyers, pour ceux qui en avaient, afin de profiter du retour au calme plus que bienvenu. Il ne restait plus grand monde... Et les mutants qui n'avaient pas mis les voiles, je ne les croisais pas beaucoup. D'accord, je l'avoue, je devais leur faire un peu peur avec ma dégaine de cadavre ambulant... Quelque part, c'était tant mieux. Au moins, personne ne venait me taper sur les nerfs en me posant des questions idiotes. Restez loin de moi. Et que personne ne m'approche plus jamais...

Comme je m'y attendais, l'immense salle presque vide qui nous servait pour exercer les plus jeunes était vide. Elle aussi. Avec un nouveau soupir, je refermai la porte derrière moi, et allai me placer plus ou moins au centre. Sur les côtés, vers les fenêtres, j'avais installé de grandes jardinières et divers autres pots. Certains contenaient déjà des plantes diverses, ou bien étaient seulement remplis de terre. Ca me donnait une base pour user de mes dons. Oh, j'aurais pu faire pousser la verdure directement depuis le sol, mais ça aurait défoncé le sol, et honnêtement, je ne tenais pas à rembourser le montant des travaux pour réparer mes dégâts.
A l'aide d'une succession de légers gestes de la main, je matérialisai une petite dizaine de répliques de silhouettes humaines végétales, que je dispersai un peu partout. C'est une épaisse branche de ronces qui sortit ensuite de terre, ondulant sur les dalles comme un serpent. Elle s'enroula autour de l'un de mes pantins, et lorsque je refermai le poing, ce dernier fut réduit à l'état d'un simple tas de feuilles et de brindilles déchiquetées. Le suivant fut pulvérisé suite à sa rencontre un peu trop violente avec un mur, quant au troisième, il connut le funeste destin d'un écartèlement.

Je sais, ça peut sembler idiot... Et ça l'était sûrement. Mais ça me faisait du bien de me défouler un peu. Et ça tombait bien, j'avais encore quelques poupées de lierres à massacrer.
@ pyphi(lia)
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Mer 27 Mai 2015 - 2:54
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« I'm sick of living inside a lie »
Allongée sur mon lit, je repensais à tous les événements passés. Comment étions-nous, mon frère et moi, arrivés ici ? Pourquoi restions-nous au sein de cette Confrérie ? D'aussi loin que je m'en souvienne, nous n'avons jamais adhéré à ses idées. Aussi, nous n'avons jamais accepté le comportement criminel de nos coéquipiers. Alors pourquoi ? C'est vrai. Magnéto nous a sauvé la vie. Il nous a sauvé la vie alors que les habitants d'un village nous pourchassaient, Pietro et moi, à cause de nos pouvoirs. Pourquoi n'avions-nous pas été un peu plus prudents ? Si nous l'avions été, peut-être que celui qu'on devait appeler papa n'aurait pas eu besoin de nous sauver la vie et encore moins de nous prendre à son service. Car oui, Magnéto était notre père. Mais je ne l'ai jamais vraiment considéré comme tel. Un père ne traite pas ses enfants comme il a pu le faire, mais, surtout, il ne les abandonne pas une fois qu'il les a retrouvé. C'était tout ce qu'avait fait Magnéto. Nous venions de retrouver notre géniteur et ce dernier quittait la Confrérie pour rejoindre les Nouveaux Avengers. Alors pourquoi restions-nous ici ? Notre dette était payée. C'est Magnéto qui nous a sorti du pétrin, pas la Confrérie, pas Mystique, celle qui en avait repris les rênes. Alors pourquoi ?
Je m'assis sur mon lit tout en réfléchissant à tout ça. Il faudrait que j'en parle à Pietro. Que je lui expose mon avis sur la question. Puis, je regardais autour de moi. Ma chambre ne possédait qu'une petite fenêtre située juste en face de mon lit. En dessous de celle-ci, un bureau et, à sa droite, une armoire qui faisait face à la porte. Ce n'était pas grand chose, juste le strict minimum, mais, en y repensant bien, c'était chez moi. Le QG de la Confrérie était devenu notre maison, notre seul foyer. Même si je ne m'y sentais pas à ma place, c'était ici chez moi. Si jamais nous quittions la Confrérie, où irions-nous ? Je ne voulais plus d'une vie d'errance, à me demander quand pourrions-nous avoir une vie paisible et stable. Même si je n'étais pas bien ici, le QG était devenu le seul endroit que je pouvais appeler « maison ». Même s'il ne se comportait pas comme le père idéal, Magnéto nous avait offert un toit. Il nous avait protégés de ceux qui nous voulaient du mal. Et la Confrérie était devenue nouvelle famille, si on peut dire ça comme ça.
Je tenais ma tête entre mes mains. J'étais perdue. Complètement perdue. Je ne savais plus ce que je devais faire. Il fallait absolument que j'en parle à Pietro. Il fallait qu'il me dise ce qu'il se pense de cette situation et, surtout, comme en sortir. J'hésitais. Devions-nous partir en fermant les yeux sur ce qu'on nous avait offerts ou devions-nous rester comme pour remercier ceux qui nous logeaient et nous permettaient encore de rester ici malgré que notre géniteur soit partit. Mais ça ne servait à rien de se poser toutes ses questions maintenant, ni même de chercher Pietro pour en parler. Ce dernier était sorti afin de résoudre une affaire pour la Confrérie. Qu'est-ce que je pouvais faire pour attendre son retour ? Le QG était pratiquement vide en ce moment.
Je sortis de ma chambre et errais dans la grande bâtisse. Je ne savais pas quoi faire pour m'occuper. Je laissais juste mes pas me guider, perdue dans mes pensées. C'est alors que je poussais les portes de la salle d'entraînement. Je m'attendais à ce qu'elle soit vide, mais ce ne fut pas le cas. Un homme, que je connaissais sous le nom de code de Crimson Poison, se tenait au milieu de la pièce et s'entraînait à massacrer des silhouettes humaines végétales.

« Bonjour. »

C'était tout ce qui me venait à l'esprit. La politesse. Mes parents adoptifs avaient toujours fait passer la politesse comme une base fondamentale dans notre éducation. Mais, sur le coup, j'avais plus envie de faire demi-tour. Il y a encore quelques minutes, je pensais à quitter la Confrérie tout en pensant que j'étais seule au QG, et tout un coup, je me retrouvais face à l'un des membres.

« C'est étrange de donner une forme humaine à des plantes afin de les massacrer. D'ailleurs, pourquoi cette forme ? »

En vérité, je voulais savoir s'il représentait des formes humaines végétales tout en pensant à ses hommes qui n'ont aucun pouvoir. Je voulais savoir si la tous les membres de la Confrérie pouvaient se montrer aussi pourri avec le monde qui les entoure. Je voulais savoir s'il restait encore un espoir pour les mutants, mais surtout pour l'humanité au sein de la Confrérie.


- crooner curves
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Mer 27 Mai 2015 - 22:20
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« I'm sick of living inside a lie »


Je me défoulais. Purement et simplement. Au début, je me cachais sous le prétexte de l'entraînement, je me disais que je voulais contrôler au mieux mes pouvoirs, que j'essayais de nouvelles choses... Mais non. Tout ce que je faisais, c'était de passer mes nerfs sur quelque chose. Mon don m'échappait presque totalement par moment, à cause de mon esprit trop tourmenté de ces dernières semaines. Une sensation que je trouvais particulièrement désagréable, voire insupportable. Moi qui avais passé tellement de temps à apprendre à me canaliser... Des années et des années de pratique, balayées d'un revers de la main. Avouez que ça aurait eu de quoi énerver n'importe qui. Alors oui, je me défoulais. Violemment. Mais il valait mieux ces pantins de ronces et de feuilles que de véritables personnes... Non ?

Alors que j'allais empaler l'un de mes mannequins fait main, un simple bonjour me fit stopper net. La branche de ronces retomba au sol, inanimée, tandis que je me tournais vers la porte derrière moi. ... Oh. Wanda. Je connaissais son nom, bien sûr, mais je ne la croisais que rarement dans les parages. Et quand je la croisais, elle était rarement seule. Mon regard alla rapidement de droite à gauche, cherchant à accrocher la silhouette de Pietro, mais... Personne. Il devait être occupé ailleurs. Les jumeaux Maximoff étaient à peine plus jeunes que moi, de quelque chose comme un ou deux ans, pourtant il n'était guère conseillé de les sous-estimer. Personnellement, que ce soit l'un ou l'autre, je n'irais pas m'y frotter. Et puis, que pouvaient mes dons face aux leurs ? Mon sang, à la limite... Si j'arrivais à les toucher avec.
Mais bon Dieu, à quoi je pensais, moi, au juste ? Pas touche. Je n'ai rien contre eux, bien au contraire. Parfois je n'arrivais plus à me reconnaître, et je crois bien que c'est ça qui me faisait le plus peur...

L'interrogation de Wanda eut le mérite de m'arracher un sourire, et même un petit rire. Peut-être avaient-ils un arrière-goût amer, mais c'était déjà mieux que de me voir tirer une tronche de six pieds de long. D'un geste de la main, les marionnettes végétales devinrent de simples buissons, et je reportai mon attention sur mon interlocutrice.

- Disons que ça m'aide pour m'entraîner à viser. Il serait malheureux que je transperce l'estomac de quelqu'un alors que je voulais juste faire passer la branche entre ses jambes, ou qu'à l'inverse je me retrouve avec un couteau dans la gorge parce que je n'ai pas su toucher le coeur. Et puis... lâchai-je avec un soupir, peu certain de vouloir continuer, mais préférant au final jouer la carte de l'honnêteté. Pour te dire la vérité, je m'imagine des personnes bien précises. A défaut de les avoir retrouvées, pour le moment ça me calme un peu.

Et le jour où je mettrai la main sur ces espèces de monstres... Je vous assure qu'ils préféreront passer entre les crocs de Fenrir plutôt que de se trouver entre mes ronces. J'inspirai lentement, histoire de me calmer. Ce n'était pas le moment de perdre le contrôle, d'autant plus que j'étais plutôt calme, pour une fois.

- Excuses-moi, je ne suis pas franchement une agréable compagnie, en ce moment. Tu voulais t'entraîner ? Je peux te laisser la place, si tu veux. A moins que... Tu cherches quelqu'un, peut-être ?

Eh, on ne sait jamais... En attendant qu'elle me réponde, j'ordonnai aux plantes de retourner à leur état d'origine, laissant le sol seulement couvert de feuilles et de brindilles brisées, par-ci par-là. Au moins, ça faisait déjà un peu plus ordonné...
@ pyphi(lia)
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