|  Ven 12 Juin 2015 - 13:34 | | | Invité Invité  | « Flashback »
Ma décision était prise. Honnêtement, je me sentais presque coupable, surtout après tout ce que la Confrérie avait fait pour moi, mais... C'était plus fort que moi, je ne m'y sentais plus à ma place. Il y avait quelque chose qui clochait, qui me dérangeait. Un peu comme si j'avais la sensation constante qu'une épine était plantée dans mon pied. Ca me gênait. Je ne pouvais plus mettre cette impression de côté, comme je le faisais depuis quelques semaines. En une phrase comme en mille : je ne me reconnaissais plus dans les idéaux de la Confrérie. Je l'avoue, j'avais été très en colère contre tous les non-mutants durant un bon moment, mais heureusement j'avais fini par réaliser que cette colère était déplacée, et ne concernait en vérité qu'une seule personne. Moi-même. Il était plus que temps que je fasse le ménage dans le bordel sans nom qu'était ma vie, et il semblait évident que je devais commencer par le plus urgent, dirons-nous.
Voilà pourquoi je marchais à présent au milieu du parc de Harriman, au beau milieu de la nuit. Il y a environ deux jours, j'avais réussi à contacter Magneto, et après quelques âpres négociations, avais finalement pu obtenir une entrevue. Un lieu désert, avait-il dit. Eh bien, je ne pense pas que j'aurais pu choisir mieux. Et puis, pour être tout à fait honnête... Ce n'était pas un choix anodin. Entouré de terre fertile et de végétation, j'étais ici dans mon élément. Il y avait même des ronces, dans les fourrés. Bref, de quoi me défendre si jamais les choses devaient mal tourner. Même si j'étais bien conscient d'être clairement en position de faiblesse par rapport à celui qui pour l'instant restait mon supérieur hiérarchique. Plus pour longtemps, ceci dit...
Une fois arrivé à notre point de rendez-vous, à savoir une petite air de repos pour les randonneurs, je constatai que j'étais le premier arrivé. Perplexe, je jetai un coup d'oeil à ma montre. Hum... J'étais un peu en avance, effectivement. Bon, ça me laisserait le temps de réfléchir à ce que je voulais dire, et aux questions que j'allais poser. Car je voulais des réponses. Et de véritables réponses. Qu'il n'espère pas me rouler dans la farine comme tant de mes camarades de la Confrérie... Ca ne prendrait pas avec moi.@ pyphi(lia)HRP : C'est très court et pas terrible, je m'en excuse. =w= Ca ira mieux lors de ma prochaine réponse, j'ai toujours du mal avec les introductions de RP.  | | | | Mar 23 Juin 2015 - 12:50 | | | Invité Invité | Me voici, moi Magneto, 88 ans et presque toutes mes dents, sur le toit de cet immeuble. On aurait aisément pu penser qu'un vieillard de ma condition aurait le droit à une douce retraite loin des traquas et du rythme effréné de la jeunesse. La vérité est tout autre, voila quelque temps que j'ai troqué ma place de leader d'un groupe de mutants terroristes contre celle d'un protecteur de la veuve et de l'orphelin, et ceci, grassement et gracieusement payé par le gouvernement. Du moins, en théorie puisque...
DONG
Le clocher d'une petite église étouffée entre de gigantesques immeubles semblait vouloir m'interrompre comme pour me signaler qu'il était l'heure, l'heure de mon rendez-vous.... Alors trêve de bavardage et allons-y ! Il est vrai que nous autres avons tendance à tenir de longs monologues.
Je n'avais été qu'à moitié surpris de voir qu'Allen tentait de me contacter, il avait été un lieutenant des plus admirables et même si je ne critiquais bien plus que je ne complimentais j'avais toujours apprécié ce mutant. Allen avait une qualité que j'apprécie beaucoup chez les personnes mais qui malheureusement n'était que peu répandue parmi les membres de la confrérie. Cette qualité, nombreux croîts la posséder même s'il s'avère qu'ils ne font que tendre vers celle-ci. Allen m'a toujours semblé avoir sa propre morale et son propre code de conduite.
Vous devriez me dire que beaucoup ont ce genre de chose, à ceci je vous dirais oui ... mais non. Là où se différencient les deux comportements c'est que dans un cas on a une idée de cette conduite et de cette morale et on la suit sans pour autant la suivre aveuglement. La plupart des gens sont du genre "j'agis et je pense comme je veux" mais très peu vont jusqu'à remettre en cause ce qu'ils font ou ce qu'ils pensent. Je crois que c'est le cas d'Allen ou alors je commence à devenir légèrement sénile. Qu'importe, me voici au rendez-vous.
Un seul coup d’œil me permet de voir qu'Allen à mit ses chances de son coté, nous nous trouvons actuellement au cœur du parc Harriman et quiconque ayant fréquenté Allen plus d'une fois sait que la végétation lui donne un atout important dans une conversation. C'est alors que je le vis dans cette petite aire du parc, debout, en train d'attendre, le regard plein de détermination brillant sous la lumière faiblarde d'un vieux lampadaire... je trouvais presque cela poétique.
- Bien le bonsoir Allen, dis-je en arrivant à sa hauteur. Permet moi de m’asseoir sur ce banc, mes jambes ne sont plus aussi fougueuses qu'auparavant.
Je rajustais mon long manteau marron et m'assis sur le banc tout en tenant de l'autre main mon chapeau qui était menacé par un léger coup de vent.
- Il est bien tard pour un rendez-vous. Que t'arrive-t-il ?
| | | | Lun 24 Aoû 2015 - 11:00 | | | Invité Invité | « Flashback »
Comment en étais-je arrivé, là, déjà... ? A vouloir quitter la chose se rapprochant le plus d'une famille que j'avais eu depuis des années ? ... Ah oui, je me souviens. Ces derniers temps, bien trop de choses s'étaient passées dans ma vie pour que je puisse faire comme si de rien n'était. Il fallait que je trouve le moyen d'avancer par moi-même. Même si ça impliquait faire mes propres erreurs, me retrouver dans des situations impossibles et improbables, m'en prendre plein la tronche, et peut-être même frôler la mort. C'est comme ça qu'on avance, non ? Et puis, ça n'allait guère détonner avec mes envies de suicide de ces dernières semaines, hein... Ce qui me retenait de passer à l'acte ? ... Bonne question, tiens. Eve, peut-être ? Ou bien Billy... Je ne sais pas trop. Mais dès que je pensais à... Lui, je ressentais juste le besoin presque urgent d'attraper une lame de rasoir et de me tailler les veines. Egoïstement, d'ailleurs, puisque les personnes qui passeraient pour récupérer mon cadavre finiraient très certainement empoisonnées et donc, mortes. Enfin... Si mon sang restait toxique même après ma mort, ce dont je n'avais aucune idée. Mais passons sur ce genre de détails...
Un bruissement finit par me tirer de mes pensées, très vite suivi d'une voix que je connaissais bien. Le vieil homme -dont pourtant la seule énonciation du nom suffisait à faire trembler encore bien du monde- arrivait enfin. Oui, je sais, c'est moi qui étais en avance, mais chut, c'est un détail. Je le saluai d'un léger hochement de tête, tout en lui adressant un "Bonsoir", d'une voix neutre et peut-être un peu... Froide, par rapport à d'ordinaire. Mais eh, je n'étais plus tout à fait moi-même, à cette période-là. Je le laissai s'asseoir sans rien ajouter de plus. Que pouvais-je dire, en même temps ? Je n'allais pas lui interdire de se poser, que je sache. A quoi bon, de toute façon ?
Et enfin, la question. La question obligatoire, une évidence. Qu'est-ce qui m'arrivait. Ah, moi-même je n'aurais pas su y répondre, à l'époque. Pourtant, l allait bien falloir. Je pris une profonde inspiration, cherchant mes mots. Devais-je faire preuve de diplomatie ? Y aller de but et en blanc, et tant pis, advienne que pourra ? Je n'en avais aucune idée, et honnêtement, je n'avais guère la patience de réfléchir à ce genre de détails.
- Je quitte la Confrérie. lançai-je donc d'un ton monocorde, sans prendre de pincettes. Mon regard n'était pas fuyant, j'assumais ce que je disais, et surtout, je le pensais. Je ne m'y reconnais plus, et encore moins depuis que vous en avez laissé les rênes à Mystique. Je ne prétends pas qu'elle n'a pas les capacités pour mener un tel groupe d'individus, car clairement elle les a, c'est juste que... Ce n'est pas pour ça que j'ai signé. Je suis reconnaissant à la Confrérie de m'avoir tiré du laboratoire de la Purge où j'ai servi de rat de laboratoire durant bien trop longtemps à mon goût, bien sûr, je ne suis pas ingrat. Mais la plupart de mes Confrères ne voient les Humains que comme un obstacle à éliminer, ce qui n'est pas mon cas. Ou plus mon cas, je ne saurais pas trop dire... soupirai-je en me passant une main dans les cheveux. Pourquoi avoir choisi de rejoindre les nouveaux Vengeurs ? Je croyais que la Confrérie était comme... L'oeuvre de votre vie, quelque part. J'aimerais comprendre.@ pyphi(lia) | | | | | | | | | | | |
| | | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| | |
| |
Accueil 
