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Uh... Hello ? How are you today ? | Ft. Riley & Ashley

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Jeu 10 Sep 2015 - 20:32
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“Oh my... hello ?”



Il avait suffi d’un mois, d’un seul et unique putain de mois pour que toutes ses habitudes soient totalement chamboulées. Heureusement qu’il n’était pas un homme que l’on pouvait facilement perturber. Quoi que. En l’espace d’un mois, sortir de sa cellule, avoir un « ami », se faire tirer une balle dans l’épaule au réveil, et être surveillé et amené chez ledit ami, dormir avec lui –au risque de se retrouver menotter au lit pour pas faire le con avec sa blessure- … Ca faisait beaucoup. Surtout lorsqu’il y avait également un chien, un perroquet et une sourde (aussi gentille soit-elle, avec son balais à portée de main)…

Une situation pour le moins étrange, donc, qui n’avait pas aidé à arranger l’humeur déjà assez sombre du sniper blessé. Car supporter ce trou à l’épaule, en plus de faire mal s’il faisait le con et essayait de bouger son bras, lui rappelait douloureusement comment son égo s’était traîné au sol aussi sûrement qu’il avait rampé pour se mettre à l’abri derrière le canapé. Il valait mieux pour tout le monde qu’il évite d’y penser… Et, de toute façon, il avait l’esprit actuellement occupé à autre chose. Heidi – la terrible gamine au balai – était partie travailler avec son chien, et avait prévenu Ashley qu’elle était retenue là-bas et qu’elle ne rentrerait pas avant plusieurs heures. Le courant n’était pas passé immédiatement entre les deux ; elle s’était méfiée de lui, un temps, collègue d’Ashley ou non. Un type qui a un œil en moins, des cicatrices et qui s’est pris une balle dans l’épaule, ça n’inspire pas confiance à tout le monde du premier coup. Surtout qu’il a fallu rappeler à Jack plusieurs fois qu’elle n’entendait rien, quoi qu’il ait retenu rapidement qu’elle n’entendait rien, mais sûrement pas pour les bonnes raisons.

Enfin, toujours est-il qu’actuellement, la situation était plutôt… Tendue. Dans à peu près tous les sens du terme. Parce que, d’une part, les rares vêtements qu’ils portaient (autrement dit, leur caleçon), Ashley et lui, et la disposition tout à fait hasardeuse de ceux qu’ils avaient retirés, montraient dans quel état ils pouvaient se trouver. Jack avait son bras replié sous le cou d’Ashley, le maintenant contre le mur. Oh, il n’était pas dupe. Il savait que l’agent du SHIELD devait s’amuser plus qu’autre chose et que, vu l’état dans lequel il était, s’il voulait le dégager un coup d’épaule suffirait.

« Tu n’utiliseras jamais ces putains de menottes contre moi ! Tu m’entends ? Je vais devoir te dire combien de fois que tu ne m’attacheras pas au lit avec ?! »

Il s’emportait. Un peu. Les nerfs de Jack étaient légèrement mis à mal, ces derniers temps. Il avait juste envie de sortir Hécate et de tirer un peu, sur n’importe quoi, qui soit vivant ou non. Mais, vous savez quoi ? Il était actuellement dans l’impossibilité d’utiliser son fusil de précision chéri. Et ça l’énervait plus encore, il avait besoin de se battre, de courir, faire du sport, se dépenser… Faire tout ce que son épaule l’empêcher de faire. Heureusement, il avait une alternative à cela – qui ne concernait pas juste parler fort pour faire baisser la pression. Aussi, à peine finit-il sa phrase qu’il fondait sur les lèvres d’Ashley, dégageant son bras valide pour la poser sur sa hanche, autant pour le faire taire que parce qu’il en avait envie. Ils n’avaient juste pas prévu que quelqu’un toque contre la porte d’entrée à quelques pas d’eux, ni qu’elle s’ouvre sur… Oh, bonjour Riley ?




HRP.
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Dim 20 Sep 2015 - 18:13
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Uh... Hello ? How are you today ?


ft Twinky & Jones – don't foute you de ma gueule les gars.
Une putain de semaine. Sept jours. Cent soixante huit heures. Je vous épargne le nombre de minutes exactes et – pire que tout – celui des secondes, mais tout ça pour dire qu'il s'agit d'une marge de temps que le commun des mortels dirait court. Et qui parait pourtant affreusement longue à mes yeux – la preuve en est de mes cernes balafrant mon visage d'un violacé presque noir immonde. En un mot : merde.
Une saloperie de semaine sans une seule véritable bouffée de chaleur, sans un crépitement d'épice sur ma langue, sans un chorizo dans mon gosier – sans pizza. Le même laps de temps passé sans ma drogue personnelle, l'amour de ma vie, la perverse nicotine assassine – de quoi devenir complètement dingue. Comment ai-je fais pour tenir, putain ? Ah. Oui. Vrai. L'alcool. Et le café. Sainte boisson adulée dont j'ai vidé les cafetières sans les compter depuis ma rentrée si discrète … Quoi ? Vous croyez que l'on tricote quand l'on rentre au S.H.I.E.L.D ? C'est pour ton bien, me disaient mes supérieurs. Mon cul, oui. De l'action, ça c'est sûr, j'en avais eu. Des papiers à remplir à en bouffer en hachis, des dossiers à ingurgiter à en vomir – je devais connaître les antécédents de mes futurs patients sur le bout des doigts et, riez, je n'en pouvais déjà plus – et ce n'était là que pour tester mes capacités, je le savais très bien. Connards. Pourquoi avais-je signé bon sang ? Heureusement, tout ce bordel m'avait permis de revoir Ashley. Ash. Mon Davy Jones. Cet espèce de grand con qui me servait de frère de substitution, que j'adorais – le seul capable de vraiment calmer mes ardeurs et mes crises, le seul ayant assez de couilles pour me dire merde et m'assommer. Avec Ashish, qui était passé me chercher juste après mon entretien – le hasard qui fait bien les choses – j'avais eu le bonheur immense de revoir ma petite perle personnelle, Heidi. Ce rayon de soleil m'avait cruellement manquée depuis la dernière fois – le soit disant décès de mon frère, qui remontait à plusieurs mois, avait été le premier vrai contact que j'avais repris avec eux après plusieurs années de silence radio à mon actif. Je préférais les cartes postales à la vidéo conférence d'une part, et d'autres part … Je n'avais jamais été douée pour les au revoir où ce genre de merdes similaires. Toujours est-il qu'il restait, à mes yeux, étonnant le fait de voir que les gens renouaient les liens perdus plus facilement dans un foutu cimetière que dans un bar autour d'un verre – et encore plus lorsqu'il s'agissait de l'enterrement d'un grand soldat « tué bravement lors d'une bataille décisive ». Bande d'enflures en costumes à l'air faussement endeuillé - je parle ici de nos supérieurs respectifs.

Si au départ j'avais avalé ces conneries, il est vrai, – j'étais trop sous le choc pour protester – par la suite je n'en avais plus cru un foutu mot. Les psys avaient beuglé un déni post-traumatique, je leur avais foutu mon poing dans la gueule pour leur prouver que j'allais très bien et, lorsque la cérémonie – courte par ailleurs – s'était terminée, j'avais laissé le manque d'eux et le chagrin neuf prendre le pas sur ma force de caractère, me laissant ainsi bercer par les bras d'Ashley et ceux, plus doux, de sa colocataire. Heidi était celle qui insufflait l'espoir dans notre petite troupe de monstres entraînés à botter les culs, et je la considérais encore aujourd'hui comme un membre à part entière de ma famille – non pas une sœur, plutôt une cousine. C'est pour tout cela, voyez-vous, que lorsqu'elle et Ash m'avaient invitée à manger ce soir chez eux, je n'avais pas pu dire « non ». Trop de temps perdu, trop à dire, trop de remords à enterrer. Faut croire que j'ai finalement un cœur, sous ma carcasse en métal blindée surmontée d'une grande gueule. Mais … Bref. Tout ça pour dire que … C'est là où je me trouve désormais. Devant la porte d'entrée – la leur, elle n'a pas changé – à la recherche frénétique de ma putain de connerie à fumer que j'ai planqué dans mon soutif' avec son frère zippo – et tout ça d'une seule main, parce que l'autre est occupée à retenir le sac monstrueux remplit de boites de pizzas, elles-mêmes accompagnées par une ou deux bouteilles d'alcool fort. Je leur dois bien ça. Parce que c'est le problème des tailleurs, vous savez ? Le manque inconfortable de poches qui nous incite à devenir des contorsionnistes en puissance. Par contre le string et les talons qui vont avec le costume de pingouin sont des perfections incarnées. Mais c'est un détail, hein.
« Hallelujah ! » je m'exclame, avant de brandir fièrement en l'air tel le Graal le paquet puis d'en extraire comme une pro une longue cigarette. Je savais que placer le paquet entre Dorothy et Salomon – mes seins – serait une bonne idée. Je prends le temps de placer la source de joie indicible entre mes lèvres avant de l'allumer et respirer avec un petit sursaut nerveux la bouffée intoxicante et libératrice. Merde. Je suis une addicte, duh. Mais il est hors de question que j'arrive à table avec la mauvaise humeur, vous savez ? Je leur dois ça - je me répète. Vraiment. Il me faut cinq secondes pour que l'entrain ne revienne balayer ma bouille de cocker, et dix pour ouvrir la porte à la volée, après avoir frappé un bref coup – je suis en retard d'une minutes quinze sec.

« Tu n’utiliseras jamais ces putains de menottes contre moi ! Tu m’entends ? Je vais devoir te dire combien de fois que tu ne m’attacheras pas au lit avec ?! » Fucking shit. Si je m'étais attendue à regarder du porno, j'aurais pris autre chose que des pizzas à bouffer. Des nachos par exemple. C'est plus facile à prendre en main.
« Vous auriez dû me dire que vous vous lanciez dans du X. J'aurais apporté la caméra – en espérant tout de même qu'Heidi soit restée chaste. » Je souris à Ashley, entière, pas le moins gênée du monde, avant que mon regard ne se reporte sur Jack, plus troublé. Je ne m'attendais pas à le voir ici, mais pourquoi pas ? C'est un ami de Ash après tout – enfin ami … Hrm –, et même si je ne le connais que depuis cinq jours … Why not ? Et puis, il a beau se donner un genre énigmatique et se montrer aussi sarcastique que chiant, il me reste très sympathique, allez savoir pourquoi. Sans compter sur le fait qu'il me laisse un foutu goût amer de perception faussée et inachevée, comme un oubli – j’ai l'impression depuis que je l'ai rencontré de le connaître d'avant, mais d'où ? - qui me frustre toujours éperdument. Enfin. Pour résumer le tout, qu'il soit là où non ne changera rien à mon plan : passer une bonne soirée, bouffer du gras et boire avec ma famille.
Je laisse désormais ma bouche aspirer une nouvelle rasade de poison bienvenue avant d'arquer un sourcil interrogatif, laissant choir le sac de mets sur la table. « Sérieusement, je dérange ? Me semblait pourtant que c'était ce soir, le dîner … Bonsoir toujours. Jones. Twinky. »
Pitié faites que je ne me sois pas gourée de mois dans mon calendrier les gars. Sinon je vais vraiment crever affamée, frustrée, et en manque de porno à cause de vous.
© Pyphi(lia)
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Mer 30 Sep 2015 - 12:07
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Uh... Hello ? How are you today ?

Ce n'est pas ce que tu crois ! ... Quoique. Si, en fait.

   Ramener Jack chez moi après qu'il se soit fait tirer dessus chez lui, j'avoue, ça sent l'idée pas très fraîche. Un peu comme ce poisson sur les étals des marchés qui sont restés un peu trop longtemps sous un soleil de plomb, vous voyez ? Pas mal de mes collègues m'ont lancé de longs regards désapprobateurs ou réellement inquiets, voire certains ont carrément eu le courage de venir me balancer en pleine face que j'étais soit option numéro une complètement cinglé et bon à enfermé, soit option numéro un masochiste et un bourreau de travail invétéré. Quoi, sérieusement les mecs ? Eh, ce n'est pas non plus comme si j'avais ouvert ma porte à Loki ou à Fatalis, faut arrêter de déconner ! Au fond, Jack est loin d'être quelqu'un de méchant, ou de profondément mauvais. Il faut juste arriver à gratter le vernis pour découvrir la personne qui se cache derrière. Bon, j'avoue, parfois j'ai l'impression qu'il va me rendre totalement dingue. Son caractère ne le rend pas facile à vivre en toutes circonstances, mais eh, qui l'est, de toute façon ? Même Heidi qui est pourtant douce comme un agneau et que j'aime profondément a ses moments où elle peut devenir insupportable. Personne n'est parfait. Et de toute façon, même si c'était le cas, je crois que cette perfection me taperait sur les nerfs... Alors non, je ne voyais pas où était le problème. L'avis de mes collègues, je m'en tamponnais le coquillard comme de l'an 40 de toute façon. Ils pouvaient bien dire ce qu'ils voulaient, et il était absolument et catégoriquement hors de question que Jack retourne vivre tout seul dans un appart' où on avait essayé de l'assassiner. Le truc, c'est que... J'avais un peu peur de la réaction de mes patrons. Mais le pire, c'est qu'ils avaient l'air plutôt contents. Presque ravis, même. Et je peux vous dire que des gros bonnets du SHIELD qui sont ravis, ça foutrait la trouille même au Winter Soldier, c'est dire ! Au fond, je ne sais pas ce qui leur plaisait le plus là-dedans. Qu'ils sachent Jack en sécurité chez moi (quoique, sécurité toute relative hein, je n'habite à Fort Knox ou Alcatraz), ou bien qu'ils le sachent sous bonne garde et juste à portée de main, chez un gentil et bien obéissant petit soldat que je suis. Allez savoir... Sûrement un peu de tout ça. Même si je penche beaucoup plus pour la seconde solution, voyez-vous.

D'accord, je dois avouer qu'au début la cohabitation n'a pas forcément été facile. Non seulement avec les bestioles, parce que figurez-vous que Ecco a un sacré caractère lui aussi quand il s'y met, et que Altaïr, qui veille sur sa maîtresse avec autant de zèle et d'assiduité qu'un Sphinx surveille les pyramides égyptiennes, mais également avec Heidi, justement. La jeune femme s'est d'abord beaucoup méfié de Jack, et je ne peux pas lui en vouloir. Quelque part, je me sentais un peu coupable de lui imposer la présence du mercenaire chez nous, mais je ne voyais aucune autre option valable. Ou du moins, qui me convienne. Les premiers temps, je crois bien que Jack n'arrivait pas à comprendre -ou ne voulait pas ?- que Heidi était sourde. Il fallait que je lui rappelle assez souvent, sans quoi il s'agaçait quand elle ne lui répondait pas ou l'ignorait, pas volontairement, mais tout simplement parce qu'elle n'entendait rien et qu'elle ne pouvait pas savoir qu'il s'adressait à elle. Enfin, je serais mal placé pour critiquer quoique ce soit là-dessus, puisqu'il m'arrive d'oublier qu'elle est sourde, certains matins quand je me lève et que je ne suis définitivement pas encore tout à fait sorti des vapes. Enfin, vous voyez ce que je veux dire...

Et justement, en parlant d'Heidi, il se trouvait que la demoiselle était partie travailler, et qu'elle ne rentrerait pas avant un moment. Tsss... Je le savais que bosser pour des riches ne lui apporterait rien de bon, voilà qu'ils l'exploitaient maintenant ! Un de ces quatre ils allaient avoir droit à une visite de ma part... Surtout sachant que le patron de l'hôtel était un mutant avéré, et un membre de la Confrérie. Enfin, pour cette dernière information je n'étais pas sûr de moi à 100%, mais presque. Dommage que la Grande Purge soit terminée, j'aurais adoré le coincer... Grumphf, passons. Il aurait de mes nouvelles quoiqu'il arrive s'il continuait à exploiter ma pauvre Heidi comme il le faisait.
Ma colocataire ayant déserté les lieux, Jack et moi pouvions donc profiter de tout l'espace que nous voulions pour nous prendre le bec. Et éventuellement nous envoyer en l'air. Aussi. D'ailleurs, notre dernier sujet d'accrochage était le fait que, alors que nous étions en bonne voie pour nous retrouver une nouvelle fois à poil sur le canapé, j'avais lancé pour plaisanter que j'allais finir par le menotter au montant du lit pour qu'il arrête de s'agiter dans tous les sens. Forcément, il l'a mal pris, et voilà comment je me retrouvai plaqué contre le mur, son bras me maintenant immobile, au niveau de mes clavicules, et que je l'écoutai plus ou moins me vociférer dessus. Là, vous allez me trouver pervers, mais... Cette situation m'excitait un tantinet. Eh, je n'ai prétendu être quelqu'un d'équilibré. Et heureusement, sinon mon psy m'en collerait une, je crois. Alors bien sûr, quand Jack m'embrassa je ne pus que le lui rendre, passant mes bras autour de sa taille pour le plaquer contre moi.

C'est quand j'envisageai de le faire reculer pour aller nous échouer sur le divan que... Eh bien, que la porte s'ouvrit sur Riley. ... Oh. D'accord. Bravo, Ash, tu as réussi à oublier la soirée DVD. Honte et malheur sur toi et toute ta famille. Merde, merde et re merde. Ce n'était pas le fait d'avoir été surpris dans une position pareille qui me dérangeait -croyez-moi, elle m'avait vu faire tellement pire que ça...- mais plutôt d'avoir zappé un truc pareil. C'était sacré ce genre de soirée, putain.

- Non non, tu déranges pas, et c'est bien ce soir, c'est juste moi qui ai oublié, excuse-moi. Et ne t'inquiète pas pour Heidi, elle est on ne peut plus innocente. Enfin... Pour ce que j'en sais. Je surveille pas sa vie privée, après... soupirai-je en donnant un dernier baiser à Jack, laissant une main glisser dans son dos, avant de m'écarter pour ramasser mes vêtements et les enfiler à nouveau. Je tendis les siens à mon amant au passage, tant qu'à faire, puis m'avançai vers ma frangine de coeur pour lui coller un baiser sur la joue et lui adressai un clin d'oeil avec un grand sourire. Tu sais bien que le jour où je me mets au porno t'es la première prévenue, voyons ! Alors, tu nous as ramené quoi de bon ? Ah, et Heidi sera pas là avant un moment, elle a été retenue à son boulot. Ca va toi ?

Pour le moment, je préférais ne rien dire sur le pourquoi du comment de la présence de Jack ici. De toute façon, elle finirait par le demander d'elle-même. Enfin, pas sûr, ceci dit...

.SHADOW
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Mar 6 Oct 2015 - 10:24
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“Oh my... hello ?”



Ils étaient en bonne voie de terminer ce qu’ils avaient commencé, pressés contre Ashley en oubliant de ménager son épaule (et il se moquait éperdument de la douleur, dans ces moments-là), lorsque la porte s’ouvrit. Son regard glissait de Riley à Ashley, et vice versa. Pas réellement gêné – il était loin d’être pudique – mais plutôt en pleine réflexion. S’il était resté calme, en auraient-ils déjà terminé ou Riley serait tombée sur une situation encore plus… Cocasse ? La lueur lubrique qui passa dans le regard de Jack ne trompait pas mais, après réflexion, c’était mieux comme ça. Certes, il n’était pas pudique, même limite exhibitionniste, mais non, définitivement, il était loin d’être un acteur porno et n’appréciait guère de se montrer en spectacle comme ça, même s’il s’agissait de Riley. Ce n’était pas parce qu’il était déclaré mort et qu’il était un mercenaire-esclave du SHIELD qu’il avait perdu toute notion d’intimité.

« Y’a déjà bien assez de caméra dans ma cellule. » grogna-t-il avant qu’Ashley ne l’embrasse une dernière fois en faisant glisser une main dans son dos, lui arrachant un regard un brin sceptique. D’où lui venait ce soudain excès de tendresse ? Que tu es mauvaise foi, Jack, ne laisse pas ton épaule gâter un peu plus ton caractère déjà bien aigri aujourd’hui. La faute aux menottes. Et puis, autant lui rendre la pareille ; un sourire en coin, un brin narquois, s’étire bien vite sur ses lèvres alors qu’il laisse sa main partir donner une tape sur les fesses d’Ashley, avant de récupérer ses vêtements et de le laisser aller voir la jeune femme. « Et ne comptait pas sur moi pour du porno. Faudra te trouver quelqu’un d’autre, Ash, y’a déjà bien assez de vidéo surveillance de moi dans ma douche. »

Il hésita un instant à se rhabiller, avant de se dire que, si, ce serait une meilleure idée. Question de bienséance, et d’être présentable. Avec un léger soupire et les lèvres tirées en coin, il remit son pantalon et son tee-shirt comme il le put, avec difficulté mais bien trop fier pour demander de l'aide devant la jeune femme, et passa une main sur sa nuque en lançant un regard au cou de son amant – l’essentiel était là – puis il reposa son regard sur Riley.

« Bonsoir à toi aussi, Riley. Et non, tu ne dérange pas, au contraire, tu m’as sauvé des soudaines idées SM d’Ashley. On ne dirait pas, hein, mais il peut être très persuasif parfois, c’est épuisant. Il est épuisant. Littéralement. » son sourire taquin s’agrandit un instant. « Mais toi aussi, tu as l’air un peu... Epuisée. C’est le SHIELD hein ? C’est toujours le SHIELD. Bienvenue en Enfer. »

Paix à son âme ; pour peu, il allait fixer un coin de plafond en insultant copieusement le SHIELD et en faisant quelques doigts, mais il n’était pas chez lui, et il imaginait mal le SHIELD cacher des caméras de surveillances dans l’appartement d’un de leur fidèle toutous. Désolé Ashley, je t’aime beaucoup (toi ou ton corps), mais pas encore assez pour imaginer que tu ne sois pas l’un de ces gentils petit soldat. Et toi, Riley, pitié, ne devient pas comme ça. Il glissa plutôt sa main indemne dans sa poche. Soirée DVD, uh ? Il n’avait jamais fait ça. Enfin, pas depuis longtemps, ça devait remonter… Avant qu’il ne parte à l’armée, ou avant qu’il ne perde son œil, avec June.

Il était curieux, loin d’être le psychopathe asociale qu’on décrivait parfois dans son dossier. A ce propos, s’il avait le droit d’y ajouter sa touche personnelle, ce truc était bourré d’incohérences, paradoxal… Pas forcément facile à vivre (mais qui le serait après une quinzaine d’années seul dans une cellule ?), il avait conscience d’être con, parfois, mais de là à savoir quand exactement… Et un psychopathe, merde, n’aimait pas, ne protégeait pas sa famille comme il le faisait de loin, ne s’inquiétait pas de la savoir menacée, ne vivait pas dans la peur qu’on l’abatte (la famille, pas lui) s’il dérapait. Il l’avait prouvé à plusieurs reprises : la seule chose qu’il lui manque de la psychopathie, c’était l’asociabilité. Il allait le prouver une nouvelle fois, ce soir, quoi qu’il n’ait pas réellement besoin de faire ses preuves avec ces deux lascars.

« Rm, c’est plutôt moi qui dérange, d’ailleurs... » finit-il par lâcher (aucun regret, aucune excuse dans sa voix, simple constatation), en allant décharger Riley de ses cartons de pizzas avec son bras valide pour aller les poser sur la table. Histoire qu’elle ne reste pas un peu coincée dans son coin à galérer pendant trente ans avec ses pizzas et sa toilette de femme. Exactement. « Alors, c’est quoi le programme ? » demanda-t-il avec un sourire un peu plus tendre et sincère que les narquois ou sarcastiques qu'il avait l'habitude de servir. Lunatique ? Non, pas vraiment, juste Jack, en toute contradiction.




HRP.
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Jeu 24 Déc 2015 - 5:23
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Uh... Hello ? How are you today ?


ft Twinky & Jones – don't foute you de ma gueule les gars.
« Et ne comptait pas sur moi pour du porno. Faudra te trouver quelqu’un d’autre, Ash, y’a déjà bien assez de vidéo surveillance de moi dans ma douche. » … Sérieusement ? Je fixe Twinky en clignant des yeux. « … Merde. Je pourrais t'emprunter ta douche un jour ? Il y a de quoi faire de bon gags avec. » et je suis sérieuse. Vraiment. Enfin, je rigole, je rigole, ouais, n'empêche qu'il faut pas me prendre pour une truffe. J'en ai plus dans le nez que la plupart des chiens, et je sais renifler à 15km à la ronde quand on se paye ma tronche. Heureusement, mon meilleur ami est un crétin honnête, c'est pour ça qu'il a encore ses couilles. « Nom de dieu de bordel de merde, Jones ! Par tous les océans déchaînés et le caviar, tu as osé. Merde. Par le saint Nachos ! Tu as oublié la soirée ?! … Qui a osé te laver le cerveau ? » Je tire sur ma clope pour me contenir, avant de jeter un coup d'oeil à Jack. Il n'y a qu'une belle gueule pour lui faire zaper ça, et encore … Elle a intérêt à valoir le coup. Cependant consciente qu'il se sermonne déjà assez comme ça lui-même – ça se voit dans son regard de cocker intello – je n'en rajoute pas une couche. Tu es mal, mec. Tu as oublié notre putain de soirée sacrée. Rien que pour ça, je devrais te foutre cul nu et te tatouer un truc de looser sur la fesse gauche – c'est ce que Benny aurait fait, en commençant par te courir après. Moi je suis bonne joueuse, je tenterais juste de t'étouffer avec un coussin quand j'aurais fini ma clope – droooogue. « Heidi a pas besoin de sexe, elle a les pâtisseries. Bien plus jouissif et économique. » Je rétorque tranquillement, laissant mon frère embrasser son bonbon. Oh il peut bien lui lécher les amygdales autant qu'il veut, ça ne me dérangera pas – je suis présentement en train de ranger mon zypo à sa place, entre mes seins parfaits, et c'est toute une technique avec le tailleurs.

« Bonsoir à toi aussi, Riley. Et non, tu ne dérange pas, au contraire, tu m’as sauvé des soudaines idées SM d’Ashley. On ne dirait pas, hein, mais il peut être très persuasif parfois, c’est épuisant. Il est épuisant. Littéralement. » je ricane à sa remarque, avant d'acquiescer, le laissant poursuivre. « Mais toi aussi, tu as l’air un peu... Epuisée. C’est le SHIELD hein ? C’est toujours le SHIELD. Bienvenue en Enfer. » « Pas de quoi en ce qui concerne Ashley. Et pour la persuasion, je t'enseignerais peut-être la contre attaque, tout dépendra de combien tu me payes. » Clin d'oeil et grand sourire, sourire qui s’agrandit de façon exponentielle lorsqu'il Ashley enfin rhabillé m'embrasse sur la joue avec son air de chafouin heureux. Ah le con.
« Tu sais bien que le jour où je me mets au porno t'es la première prévenue, voyons ! Alors, tu nous as ramené quoi de bon ? Ah, et Heidi sera pas là avant un moment, elle a été retenue à son boulot. Ca va toi ? » Je lâche un petit gloussement joyeux, avant de secouer la tête « Tu as intérêt. Merde, tu pues vraiment le sexe Jones . Et … Des pizzzaaaas ! Santa Maria, Santa Calzone, Spéciale Chorizzo … Ce genre de choses pour les hommes. Et de l'alcool, évidemment. » que voulais-tu que je ramène d'autres ? Des DVDs My Little Pony ? Je ne suis pas le genre romantique glamour, même si je peux m'y mettre lorsqu'il le faut. «  Quoi de neuf … Je bouffe des dossiers à longueur de journée depuis sept putain de monstrueux jours, je suis en manque de clopes, de nourriture de gros de Holy-fucking-shit sexe et de moto, donc oui, je suis épuisée, et oui, c'est la faute du SHIELD. Quoi d'autres … Ah. Si. Je ne sais pas si je suis autorisée à foutre mon poing dans la gueule de mes supérieurs, mais je jure que la prochaine fois que le type du bureau me fixe comme si j'étais de la marchandise sur un étal gratos, je lui fais un ravalement de façade en commençant par ses dents. Merde. Je savais que venir en tailleurs était une connerie. C'est pour ça que je me trimballe dans les sweat de Benny et en basket. Tu aurais du me prévenir Ash, sérieusement.» Je secoue la tête, désabusée, avant de pencher la tête. « Est-ce que Little Lady a besoin qu'on la ramène ? Je veux bien aller la chercher, je ne suis pas à une heure sans pizzas prêt … Tant que je ne me mets pas à baver et hurler que je veux des carottes, c'est que mon état n'est pas encore critique. » Heidi est ma petite poupée, personne ne l'emmerde, c'est la loi numéro une. Ou celle qui vient après celle de la numéro une – dans tous les cas, elle est dans le top ten.
Je hausse les épaules, terminant ma clope en une longue bouffée, avant de fixer Jack, suite à sa tirade. « Je ne te connais pas encore des masses, Twinky, mais je suppose que le capitaine pirate n'a pas dû te filer le code de nos soirées DVDs. Ca tient en peu de règles. 1/ celui qui a eu la plus grosse semaine de merde dans le mois choisit les films que l'on regarde le soir – l'ordre est tiré au pifomètre – et a droit à la place d'honneur : la place du milieu. 2/ On partage la bouffe et l'alcool sans problème mais le premier qui termine la troisième bouteille paie la tournée suivante. 3/ le premier qui spoile ou couine, gémit ou gâche d'une façon ou d'une autre le moment important se fait huer, étouffer par un coussin et casque le restau à tout le monde à la fin de la semaine. 4/ Le premier qui me chatouille les orteils, me dit que je suis une fillette parce que je pleure devant les séquences émotions et/ou qui me pique mes nachos, je me réserve le droit de lui faire subir mon attaque spéciale épilation à froid. » Je souris innocemment à cette dernière phrase. « Le reste je m'en tape. Vous pouvez vous bécoter tant que vous voulez, le principal est de pouvoir entendre les paroles. » Je penche la tête en croisant les bras, soudainement très sérieuse. « Et la dernière, 5 : donc, c'est que, mec, si tu as ton cul dans cette baraque c'est que tu y as ta place d'une façon ou d'une autre. Balance moi encore une seule fois que tu déranges et je te fais boire du jus de cornichon par le nez. Capiche ? Cependant comme tu es un gentleman et un novice, je te laisse choisir la place d'honneur pour le premier film. Vois comme je suis bonne. » Je bombe la poitrine fièrement, avant de me reprendre et d'arrêter mes conneries. « Je me suis auto proclamée VDM pour cette fois-ci donc c'est vieux films cultes 'd'horreur' et de zombies. Cependant si vous préférez mater une série, ça me va aussi, tant que ce n'est pas un truc à l'eau de rose. Au passage si l'on commence sans Heidi, il faut lui garder une bière et de la pizza si on ne veut pas finir éviscérer. » Et croyez-moi, personne ne veut l'être.
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Dim 17 Jan 2016 - 23:50
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Uh... Hello ? How are you today ?

Ce n'est pas ce que tu crois ! ... Quoique. Si, en fait.

   L'arrivée de Riley, telle un cheveu sur la soupe, ne m'avait en rien aidée. Allez faire comprendre à un grand presque psychopathe comme Jack Campbell que vous tenez à lui -sincèrement hein, pas seulement comme un sex friend ou un truc de ce genre- quand cette grande bringue de Riley débarque avec perte et fracas, comme... Bah, comme d'habitude. Non mais sans déconner, Ash', tu t'attendais à quoi ? A ce qu'elle tape timidement à la porte avant d'attendre sagement de voir si elle allait avoir l'autorisation d'entrer ? Apporter l'intégrale des DVD de Mon Petit Poney, et en version collector, s'il vous plaît ? Avec de la guimauve et du chocolat ? Bah non. Riley, c'est Riley. Elle entre en défonçant la porte -ou presque- et elle est bruyante. Mais faut se faire une raison, c'est aussi pour ça qu'on l'aime, cette tornade ambulante qui jure encore plus qu'un charretier, et qui en remontrerait aux poissonniers de la criée du port de San Francisco. Et puis, c'était un peu -beaucoup- de ma faute, aussi. Oublier la sacro sainte soirée... J'étais vraiment à côté de mes pompes, moi. Bon, eh bien tant pis pour mes plans du soir, la priorité aux traditions !

La caresse tendre que j'avais donnée à Jack avant de m'écarter, il me la rendit sous la forme d'une claque sur les fesses. Okay... J'arquai un sourcil en le regardant aller attraper ses vêtements pour les enfiler, puis allai vers Riley, levant les yeux au ciel. Non mais sérieusement, celui-là... S'il n'existait pas, il faudrait l'inventer. Un sourire étira mes lèvres, un peu narquois à mon tour.

- Oh, parce que tu insinues qu'ils ont déjà des vidéos de toi sous la douche compromettantes ? Il faudra que j'aille les demander aux archives, tiens, ça pourrait être très... Instructif. Et Riley, ne pense même pas à faire ce que je pense, timbrée va !
Le pire, c'est que je le pensais, au moins un peu. La curiosité, vous comprenez ? Alors aucun doute que les archivistes du SHIELD allaient me voir débarquer, quand je reprendrais le boulot. J'allais bien trouver à leur baragouiner un truc pour justifier que j'avais besoin de ces enregistrements, après tout, j'arrivais toujours à obtenir tout ce que je voulais, tôt ou tard... Et on remercie Caïn de m'avoir enseigné à embrouiller mon monde encore plus facilement que ce que je ne faisais dans ma folle jeunesse !
- Et puis je te signale que je n'ai pas de tendances SM, ces menottes étaient là seulement pour que tu arrêtes de remuer partout comme un jeune chien fou, et te faire encore plus mal. Le médecin t'a conseillé de te reposer. Re-po-ser, bordel ! Te plains pas si j'en viens à te menacer de t'attacher au lit pour que tu poses enfin, c'est de ta faute. Si tu te tenais tranquille, j'aurais jamais envisagé de te mettre au repos forcé de cette façon-là.

Honnêtement... La perspective de Jack et Riley qui parlent et s'entendent bien avait quelque chose de... Effrayant. Et je pèse mes mots avec justesse. Comprenez-moi, ils avaient déjà un esprit assez flippant seuls, chacun de leur côté, alors réunis... Je préférais encore ne pas essayer d'imaginer. Je notai mentalement, tout en allant jusqu'à mon bar, que j'allais devoir les surveiller de près, ces deux-là, je ne voulais pas qu'ils me la fassent à l'envers... Ce qui serait très probable, venant d'eux. Raison de plus.

- Je pue pas le sexe, en plus ! Va te laver les narines, Alvarez ! lançai-je en ouvrant les portes du meuble pour en sortir des verres et les amener sur la table. Et ne t'inquiète pas pour Heidi, elle s'en sortira très bien toute seule. Elle aime bien marcher avec Altaïr, et puis la dernière fois que je suis venu la chercher, elle a râlé qu'elle n'était pas une assistée et qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, alors bon... Maintenant, à moins qu'elle me textote, je préfère ne pas bouger mon cul.
Puis je laissai ma frangine d'adoption énoncer avec solennité les règles de nos soirées DVD. Attention, à ne pas prendre à la légère. Mon mollet gauche se souvenait encore de l'épilation à froid qu'il avait subi... Brrrr, pour rien au monde je ne recommencerai un truc pareil ! Les femmes sont des masochistes de s'infliger ça, je vous le dis...

- Bon, arrêtons un peu les bla bla interminables, hein ! Je vous sers quoi ? Whisky, vin, bière, vodka... ? Sinon j'ai des trucs sans alcool, aussi, y a qu'à demander. Les pizzas sont encore chaudes ou faut les passer un peu au four ? ... Bah, je verrai bien ! haussai-je les épaules en ouvrant une boîte pour en piquer une part, et l'engouffrer tout aussi rapidement. Levant le pouce, la bouche pleine de bouffe, je leur signalai qu'elles étaient encore parfaitement mangeables comme ça. Pas besoin de les réchauffer. J'attrapai donc les cartons de pizzas pour aller les déposer sur la table basse, avant de revenir chercher les verres et les boissons, histoire de bien préparer l'endroit pour une soirée DVD digne de ce nom. Enfin... Il manquait encore un truc. Je tournai donc les talons pour aller dans mon chambre, et en revins avec la grande couverture bleue complètement délavée que je traînais depuis le collège. Un cadeau de ma mère, que nous avions toujours utilisé pour les soirées de ce genre, Riley, Benny et moi. Un inconditionnel, je n'envisageais pas de commencer un film ou une série sans elle.

Après avoir mis le premier DVD dans le lecteur, je poussai Riley et Jack à s'aseoir, leur mis la couverture sur les genoux, et m'installai à mon tour, saisissant mon verre de bière pour en avaler une grande rasade. C'était un peu différent de ce dont on avait l'habitude, mais eh... Qui a dit que ce serait moins bien pour autant ?

.SHADOW
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Mar 26 Jan 2016 - 9:07
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“Oh my... hello ?”



Jack cligna des yeux. On n’était pas censé vouloir aller dans sa douche, celle de sa cellule. Lui-même avait eu du mal, au début, et avait dû se persuader que ses gardiens ne se rinçaient pas l’œil quand lui rinçait sa peau – quoi ? Il était séduisant, il le savait. Tout le monde – ou presque – est attiré par les bad guys dans son genre, et il était persuadé qu’il aurait pu faire craquer Ashley depuis bien plus longtemps, s’il avait insisté un peu. Peut-être que ses gardiens auraient appréciés d’avoir un truc vraiment excitant à se mettre sous la dent. Il arqua ensuite un sourcil en détournant le regard sur Ashley ;

« Comme si tu ne connaissais pas déjà assez mon corps ! Enfin, je suppose que je préfèrerai de toute façon que tu sois en possession de ces vidéos, et pas eux. » Jack haussa légèrement une épaule, avec un air d’innocence pure peint sur le visage. Le genre d’expression qui semble tout sauf vraie sur le visage du mercenaire. « Et je suis désolé, mais je suis mort. Le SHIELD ne paye pas les morts, c’est triste, je suis sans le sou. Regarde, je suis obligé de donner mon corps à l’un de leur agent pour pouvoir vivre hors de ma cellule… Oh, c’est pas peine de te chercher des excuses, Ash, on sait tous que tu as des goûts un peu bizarre, suffit de me regarder. »

S’il essaya de prendre un air peiné, un sourire en coin vint rapidement effacer ses efforts. Comme si on le forçait à « donner son corps à Ashley ». Enfin, s’il savait que ce n’était pas ça qui le gardait hors de ses barreaux, il n’en connaissait toujours pas la vraie raison. Ça aurait été drôle qu’à la place de Riley, ça soit une équipe du SHIELD envoyée pour le récupérer qui soit tombée sur eux, tien. Enfin, drôle… Tout à une limite, il préférait quand même rester avec son amant. Mais, soudain, le mot interdit. L’un des mots tabous, celui qui te faisait trembler Jack the Reaper tout le long de sa colonne vertébrale – alcool. Heureusement qu’il avait appris à rester impassible, mais déjà il savait que – question d’ego – il n’allait pas pouvoir ne pas boire une goutte d’alcool.

« Si tu avais demandé, je te l’aurais dit qu’ils étaient tous pervers au SHIELD. Et en manque. Suffit de voir l’état dans lequel il était quand il m’a sorti de ma cellule – et d’un autre côté y’a que des déviants pour mettre une caméra dans une douche. »

Si un sourire taquin barrait toujours ses lèvres, il commençait à se dire qu’il devrait peut-être arrêter de parler d’Ashley comme ça. Ouais, c’était dur à avouer, surtout pour Jack, mais… Oui. Il se souciait de l’agent, et pas uniquement pour s’assurait qu’il n’allait pas avoir à faire abstinence. Ses yeux – qui s’étaient égarés sur son amant revêtu – se reposèrent sur Riley lorsqu’elle commença à lui énoncer toute une série de règles. Il avait du mal à saisir le sens ou même l’intérêt – surtout l’intérêt – d’une soirée DVD. Il finit néanmoins par esquisser un mince sourire en l’écoutant. Autant être un peu attentif, pour une fois.

« Non, en effet, on a pas vraiment eu le temps de parler de ça. » rétorqua-t-il avec un sourire en coin, avant de croiser son bras valide sur l’autre – en y faisant attention, quand même, merci bien. « Bon, ça m’a l’air acceptable, comme règle. Même si pour la 2, je ne vais toujours pas chier des pièces d’or – j’ai essayé hein, mais ça fonctionne pas – que pour 5, hum, on demandera au SHIELD si je suis là par volonté ou intérêt. Et oui, on garde une bière pour la petite s… Pour Heidi. Et… Je vois pas pourquoi on se… Bécoterai. Mais soit.»

Quoi ? Merde. Est-ce qu’il allait résister à ça ? A ne pas aller le taquiner un peu. Et d’ailleurs, tient, il n’avait pas été très agréable avec Ashley, en même pas en face de lui en plus… Oui, Jack s’en voulait. Un peu. Il l’attrapa au vol entre le dépôt de pizzas sur la table et le service des boissons, passant un bras autour de sa taille pour lui voler un baiser, avant de regarder ailleurs et de le relâcher. Faudrait pas qu’il s’imagine des choses, quand même.

« Un Whisky, pour moi, s’il te plaît. »

Il finit par aller s’asseoir – au milieu. Il avait plus l’impression d’être coincé de manière à ce qu’on l’empêche de partir, mais…. Soit. Jack attrapa son verre, et l’observa un instant. Est-ce qu’il allait le faire ? Il ne répondait plus de rien, après. Mais il ne pouvait décidément pas ne rien boire : devant Ashley tout seul, ce n’était pas trop grave. Devant Riley ? Il n’était pas misogyne pour deux sous, mais là, c’était plus que son égo de pouvait en supporter – et il vidait son verre.

Quand vous ne connaissez pas Jack, vous ne pouvez pas deviner qu’une petite bouteille de bière ou deux verres de cidre le rendent ivre… Quelque chose de correct. C’était inattendu, incroyable, et ça venait rapidement. C’était aussi inexplicable, quand personne ne savait que Jack était un mutant et que sa conne de mutation, si elle guérirait son épaule plus vite que la moyenne, le rendait également beaucoup plus vulnérable aux virus et… A l’alcool. Ashley avait eu la chance de ne pas encore assister à ça… Ou d’y assister en présence de Riley. Il ne fallait qu’une poignée de minutes, histoire de comprendre le début du DVD en se maudissant, avant d’être ivre et guimauve.

« Je meurs de chaud. » souffla-t-il en essayant de ne pas faire trop de bruit – parce que oui, ça commençait toujours comme ça. Il galéra un peu à enlever son haut, avec son bras immobilisé, le balançant derrière le canapé, avant de déposer un baiser sur la joue de Riley – « Je t’aime bien, toi... Mais lui, han putain, je l’aime. » – et de se blottir contre Ashley comme jamais auparavant. « Je t’aiiime, tu sais... » siffla-t-il doucement en déposant un baiser dans le creux de son cou. Si Jack se voyait et s’entendait, il aurait certainement déjà sauté par la fenêtre.


HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Dim 7 Fév 2016 - 14:29
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Uh... Hello ? How are you today ?


ft Twinky & Jones – don't foute you de ma gueule les gars.
« Je pue pas le sexe, en plus ! Va te laver les narines, Alvarez ! Et ne t'inquiète pas pour Heidi, elle s'en sortira très bien toute seule. Elle aime bien marcher avec Altaïr, et puis la dernière fois que je suis venu la chercher, elle a râlé qu'elle n'était pas une assistée et qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, alors bon... Maintenant, à moins qu'elle me textote, je préfère ne pas bouger mon cul. » A d'autres Jones ! Tu empestes la testostérone sous pression, mais je ne relèverais pas cette fois-ci, pas plus que je te balancerais avec amour dans la tronche que, à ma différence, toi tu n'es pas la paire d'ovaires dont elle peut parfois avoir besoin. Enfin soit. Laisser Heidi seule me fait froncer le nez, mais si c'est ce qu'elle préfère ma foi … On ne contrarie pas les princesses, sous peine de se manger une poêle en fonte dans la gueule. Heureusement pour lui, mon pirate favoris se rattrape en lançant une proposition aussi fumeuse qu'intéressante, après que Jack lui ai répondu avec brio – merde, j'adore ce type, il a des couilles et ils sont définitivement parfaits ensemble. Pour autant, je lui lance à Ash un regard qui en dit long – LE regard qui se passe de mots, un don't foute you de ma gueule Jones, tu connais mes goûts : whisky sans glace pour moi, merci, et plein le verre, je te prie.
Oser me proposer du sans alcool se serait comme … Je ne sais pas. Me dire qu'il a crashé ma bécane favorite en tentant d'échapper aux flics, ou encore avoir lapidé mes louboutins tous neufs en tentant de marcher avec – et oui, ça lui ait déjà arrivé, il y a quelques années de ça – et cela lui va très bien d'ailleurs. Enfin. Qui prendrait du sang alcool ici, outre Heidi ? Je veux dire, Jones est un homme, un vrai – croyez-moi sur ce point, je le connais anatomiquement parlant comme si je l'avais fait  moi-même … même si non, je n'ai jamais couché avec (et heureusement mon dieu, se serait dégueulasse, je suis sa sœur, bordel). Tout ça pour dire que ce n'est pas lui qui va prendre du jus de pomme, il a dépassé ce stade depuis longtemps. Twinky peut-être ? Nan … Twinky est un homme viril aussi, non ? Enfin, il n'y a pas de honte à ne pas tenir l'alcool mais tout de même … Cela m'étonnerait beaucoup.

« Parce que vous êtes deux putains d'aimants, Twinky. Ou plutôt, l'un est l'aimant, l'autre le frigo. » Je lui souris, répondant à sa question : n'ont-ils pas remarqué que lorsque l'un fait un geste, l'autre s'ajuste à la position de son double par automatisme ? Enfin. Ce sont des mecs, ils sont forcément aveugles à ce genre de trucs. « Whisky, excellent choix ! » Je reprends, avec les yeux qui brillent. Merde, sérieusement, Jack est parfait. Epouse le Jones, si tu ne veux pas que je me pacse avec, genre, la semaine prochaine.
« Genre, je laisserais les saintes pizzas refroidir ! Tu me blesses, Jones. Mon petit coeur est meurtri et saigne grandement, écoute-le comme il pleure sous ton accusation ! » Je porte une main à mon organe vital, faisant la moue de la Riley outrée puis battue, avant de secouer la tête. Bien sûr quelles sont encore tièdes, abruti ! J'y ai veillé figure toi – cette bouffe est aussi sacrée que le café du matin, merde, on ne fait pas n'importe quoi avec. Je le laisse pourtant vérifier la température lui-même, avant de mimer un geste signifiant un « étouffe toi donc avec ! ». Je fais ensuite signe à Jack de rejoindre le canapé tandis que mon meilleur pote s'en va chercher le Graal : la couverture de Ash. Voir cette simple étoffe toute moelleuse et vieillote me fait toujours quelque chose, et même si je tente de me maîtriser à chaque fois, je foire lamentablement. Elle en a tellement vu … Et la partager sans lui est toujours aussi douloureux. Benny, espèce de trou du cul. Enfin. On inspire, on respire, et on s'installe avant que Ash nous botte le derrière. Je me mets dans ma position favorite : jambes repliées contre ma poitrine, avant de prendre mon verre et le lever  « Au dépucelage de Twinky par cette soirée, première d'une longue série ! »  Je souris grandement, heureuse à nouveau, avant de siroter ma boisson tandis que Twinky .. Oh merde ! Un cul sec qu'il nous fait ! Je le regarde ,éberluée, avant de fixer Ash – mec, ton chéri a définitivement des couilles de marine. Je secoue la tête alors que le dvd ne commence – j'aurais moi aussi pu vider mon verre, mais là je préfère siroter. Vu ma semaine, comprenez … Bref.

« Je meurs de chaud. » J'entends Jack souffler, et avant que je ne comprenne le voilà torse nu, à me planter un baiser sur la joue. … Attendez … Quoi ? Qu'est-ce que ? … Comprenez. Je ne connais pas Jack depuis longtemps, et autant voir des mecs à walpé ne me dérange pas … Autant peu de personnes me font la bise. Je préfère serrer des mains – habitude de soldat -, ou encore carrément y mettre la langue – ça c'est quand je m'envoie en l'air. Les seuls à pouvoir avoir de véritables gestes tendres envers moi sont Ash, Heidi et quelques autres – leur nombre reste inférieur à dix. Donc, forcément je me fige. Mais la suite me donne envie de rire hystériquement, tant c'est aussi improbable et choquant. Non. Si ? Noooon … Ah bah, merde, si, définitivement. Je fixe Ashley et son chat ronronnant – pas d'autre mot pour qualifier Jack sur le moment, une fois remise du choc « … Mec, je crois que Twinky ne tient pas l'alcool. » Surtout ne pas rire. Surtout, ne pas rire. Je hausse un sourcil en fixant le couple, avant de secouer la tête, puis caresser la tête de Jack comme je le ferais avec un compagnon poilu à quatre pattes « Moi aussi je t'apprécie Twinky. Mais je crois qu'à l'avenir tu prendras du sans alcool … Et, Ash, tu me dois un resto. » Parce que merde, tu aurais du le savoir, de un. Et de deux … Et bien heureusement que je connais le film par coeur. Et, pitié, faites qu'Heidi finisse vraiment plus tard ce soir parce que là, c'est pas le balai que Jack se mangerait ... Mais la carafe d'eau froide.
© Pyphi(lia)
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Dim 4 Sep 2016 - 12:14
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Uh... Hello ? How are you today ?

Ce n'est pas ce que tu crois ! ... Quoique. Si, en fait.

   Jack. Ne. Tient. Pas. L'alcool. Sérieusement ? Non, c'était forcément une blague, ce n'était pas possible que ce soit vrai... Si ? Soudainement, je commençais à en douter, devant le comportement plus qu'inhabituel du sniper avec lequel je partageais pourtant mon quotidien depuis quelques temps, maintenant. Il faut avouer que ce n'était absolument pas commun de le voir me coller comme ça, en ronronnant presque comme... Une chatte en chaleur, pardonnez-moi l'expression, mais là y a que ça qui me vient. Qu'il dise qu'il aime bien Riley... Bon. Acceptable. Ca, que je sache, le Jack que je connais en serait bien capable. Surtout si ça pouvait emmerder quelqu'un, et dans le cas présent, il aurait pu faire un strike. Parce que je savais que Riley n'aimait pas beaucoup ce genre de déclarations et de démonstrations affectives, et moi... Eh bien disons que moi, ça me faisait un peu chier de voir qu'il préférait ma frangine à moi, quand même. Qui prenait soin de son insupportable postérieur de sniper mercenaire censé être décédé, hein ? Merde à la fin.

Sauf que j'avais parlé trop vite. Voilà qu'il me disait qu'il m'aimait. Ce crétin. J'arquai un sourcil en le toisant d'un air plus que surpris. Bordel, mais... D'accord, ça ne m'aurait pas déplu de l'entendre me dire qu'il m'appréciait, au contraire, mais là... Ca allait un peu trop vite à mon goût. Et surtout, rien ne me garantissait qu'il le pensait réellement. Ouais, c'était sûrement l'alcool qui parlait pour lui. Pas de quoi paniquer. Restons calmes.

- Ouais, disons que je te dois un resto, Riley... grognai-je en passant une main sur la nuque de Jack. Même si je pouvais pas savoir, vu qu'il m'a jamais rien dit, ce crétin. Bon, écoute, je crois qu'on devrait reporter notre soirée à un autre jour, parce que là... Parti comme c'est parti, il voudra pas me lâcher, et j'aimerais le mettre au lit. Qui sait, peut-être qu'il acceptera enfin de se reposer, comme ça...

Je me levai donc, entraînant Jack avec moi, pour l'emmener manu militari vers la chambre, tout en lançant à Riley qu'elle savait où se trouvait la porte, et que je n'avais pas besoin de la reconduire jusque là.
Une fois la porte fermée derrière nous, j'aidai mon amant à enfiler des fringues plus confortables pour passer la nuit, et le poussai gentiment à s'installer sous les couvertures. Je le rejoignis rapidement quand je me fus changé moi-même, et, pour une fois, la nuit fut tranquille.

.SHADOW
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