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❧ « Rapunzel ! Let down your hair ! » [PV : Rahne Sinclair]

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Sam 20 Juin 2015 - 2:50
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« Let the wolf out »


Je m'ennuyais. Certes, j'étais libre, enfin libre, mais... Je m'ennuyais comme un rat mort, sur Midgard. J'essayais de me faire discret, n'ayant pas franchement envie qu'on me renvoie pourrir sur mon île à l'entrée de Helheim. Du coup, tout ce qui était massacres de masse, j'évitais. Je me permettais une petite chasse de-ci de-là, mais guère plus. Il fallait que je reste prudent, question de survie. Et puis je n'avais aucune envie d'attirer l'attention de ma famille sur moi, non plus. Alors j'allais et venais, sans vraiment savoir quoi faire. Si au début les Humains et leur étrange technologie m'avaient intrigué et occupé durant quelques temps, ça m'avait rapidement lassé. Dès que j'avais compris à quoi ça servait et comment l'utiliser, en fait. On peut dire que je suis le genre à me lasser vite, oui... Mais qu'est-ce que j'y peux, hein ! Je suis un type curieux qui ne tient pas en place, difficile de me captiver bien longtemps...

Or donc, je m'ennuyais. Il faisait nuit depuis plusieurs heures, et je m'ennuyais ferme. Non, je n'avais pas sommeil. Alors j'errais dans les rues de New York, sous forme humaine, au petit bonheur la chance. A un moment, mes pas me menèrent jusqu'au pied d'une grande tour. Curieux, je levai les yeux... La tour Liesmith. Grrrrr... Un nid de vipères, fausses et manipulatrices, voilà tout ce que c'était. Au sens littéral du terme pour l'un de ses occupants, d'ailleurs. Sans vouloir vexer mon frère aîné, bien sûr. Quoique... Au point où j'en étais, hein... Et puis c'était lui qui s'alliait à Loki sans la moindre honte. Quoique de plus normal, me direz-vous... Il avait été sauvé par notre père de sa malédiction. Tsss... Pour le serpent on se bouge, mais le loup on le laisse moisir sur son rocher paumé au milieu du lac, hein ! Allez vous faire foutre, tiens. Je serais mieux sans eux, beaucoup mieux... Surtout que j'avais entendu dire, il y a deux ou trois jours de ça, que la nouvelle femme de mon cher papounet était enceinte jusqu'aux yeux. Avec une famille comme la nôtre, ce rejeton partait gagnant dès le départ, décidément...

C'est un avec un profond soupir que je m'éloignai donc de la tour Liesmith, la laissant progressivement disparaître dans mon dos derrière les autres immeubles au fur et à mesure que j'avançais. La ville de New York portait son surnom de ville qui ne dort jamais. Bien sûr, il y avait moins de monde qu'en plein jour, mais je croisais tout de même pas mal d'Humains, qui allaient et venaient. Sur certains d'entre eux, je pouvais sentir des odeurs... Particulières. Des mutants, sûrement. Tiens d'ailleurs, à propos de mutants... Un sourire étira mes lèvres, tandis que je prenais enfin une direction bien précise. J'avais une petite idée en tête, comme dirait l'autre.
Il me fallut à peine plus d'un quart d'heure pour atteindre ma destination. A savoir, les nouveaux bâtiments de l'institut Xavier, cette fameuse école pour les Midgardiens dotés de pouvoirs hors-normes. Ces Humains... Tss. Consciencieusement, je fis le tour de toute la bâtisse, les sens aux aguets. Je cherchais quelque chose en particulier, et il était hors de question de donner l'alerte bêtement. La marge d'erreur était donc d'un zéro absolu, je n'avais pas le droit de me tromper. Finalement, je trouvai la fenêtre qu'il me fallait. Ni une ni deux, j'entrepris de grimper le long du mur, adoptant pour ça ma forme de lycan, les griffes étant bien plus pratiques pour escalader des parois aussi lisses. J'allais laisser de sacrées marques sur le plâtre, mais pour ce que j'en avais à foutre ! Une fois la fenêtre atteinte, je glissai dans l'interstice et déverrouillai le loquet au prix de quelques efforts -pour ne pas tout casser avec pertes et fracas- ouvris la vitre, et me glissai à l'intérieur de la chambre, aussi discret qu'une ombre. Avoir le pelage noir, ça aide mine de rien pour le camouflage.

Là, je repris apparence humaine, et refermai la fenêtre. Puis, à pas de loup (ha ha), je m'approchai du seul lit qui se trouvait dans la pièce. Sous les couvertures, je pouvais voir dépasser une jolie chevelure rousse, que je savais appartenir à une jeune Humaine tout aussi ravissante. Comme quoi les Midgardiens peuvent avoir un autre intérêt que celui de me remplir l'estomac.
Sans la moindre gêne, je m'assis sur le bord du matelas, et tirai un peu la couette. Aaah, beaucoup mieux ! Quel charmant minois. Est-ce que j'avais l'air si paisible lorsque je dormais, moi aussi ? Non, j'en doute. Bon, c'est bien mignon tout ça, mais je recommençais à m'ennuyer. Alors je porte une main à la joue de la petite louve, et l'effleure du bout des doigts. Ne remarquant aucune réaction qui soit vraiment notable, je recommence, avec un peu plus d'insistance. ... Hum. On a le sommeil lourd, hein ? Pas de problèmes. Je me penchai alors, pour taquiner légèrement la peau de sa joue de mes dents, avant de remonter vers son oreille pour lui glisser :

- Allons, on se réveille, boule de poils... Une louve qui dort une nuit de pleine lune, si c'est pas une honte, ça... Au risque de me prendre une gifle. Mais eh, sans risque où serait la beauté du sport, n'est-ce pas ?
@ pyphi(lia)
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Lun 22 Juin 2015 - 17:30
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Rapunzel ! Let down your hair !


Ma journée n’avait pas été plus terrible qu’une autre, ni même plus éreintante. Ma l’accumulation de ma semaine, peut-être, avait fait que je n’avais pas tardé à m’endormir. Pas de lecture jusqu’à pas d’heure ce soir, donc. Ce matin, j’ai bien cru que j’allais m’endormir en plein cours, mais j’avais été tellement prise par Hamlet la veille que… Je n’ai pas vu les heures défiler et me suis demandé, quand le réveil a sonné, s’il n’aurait pas mieux valu faire nuit blanche plutôt que dormir trois petites heures. Heureusement qu’on avait du café, et cette merveilleuse invention qu’est le thermos. Je ne m’en serais pas remise de terminer ma nuit en plein cours.

D’habitude, quand la lune était pleine, j’appréciais l’observer pendant de longues minutes. Parfois même, après ma contemplation rêveuse, je m’asseyais sur le rebord de la fenêtre et lisais, ou écrivais un peu. Généralement, ce que j’écrivais ne dépassais pas le stade de brouillon, d’idées vagues – ou plus précises – jetées sur le papier, de petits gribouillages dans les marges… Plusieurs fois, je m’étais dit que je pourrais peut-être faire lire quelque chose à Leif. Mais j’abandonnais souvent l’idée. J’adorais Leif, vraiment, mais il était écrivain et je ne voulais pas l’embêter avec des trucs écrits par la plume d’une étudiante… Enfin bref.

J’avais regagné ma chambre aux alentours de huit heure du soir et avait été prendre une douche avant de me glisser sous ma couette. Oui, je sais, pathétique pour un oiseau de nuit comme moi, surtout un soir de pleine-lune. Une fois, j’avais pensé que me promener dans les rues sous ma forme lycanthrope pourrait être amusant… Mais je n’avais jamais osé le faire. Pourtant, je n’aurais pas besoin de déguisement pour Halloween, en y réfléchissant bien. Enfin ! Je sentais déjà le sommeil envelopper mon esprit, et ma respiration devenir plus lente, plus profonde, jusqu’à m’endormir totalement.

Je lâche un petit soupire en dormant. Il me semble que j’ai senti quelque chose effleurer ma joue. Une mouche ?... Bah. Elle partirait bien. Je vais de nouveau glisser dans le sommeil et… Mes yeux s’écarquillent pourtant soudainement, et je fus surprise de voir une silhouette masculine penchée au-dessus de moi et me glissant quelques paroles à l’oreille. Ma réaction est immédiate et incontrôlable ; je me redresse soudainement en me collant au mur, le temps de reconnaître le mystérieux importun venu troubler mon sommeil… Heureusement que j’avais mis ma nuisette, et pas l’un de mes vieux pyjama, parce que sinon… Eh, à quoi je pense, moi ? N’importe quoi… Mes joues rougirent très certainement, comme à leur habitude…

« Je… Pour… Pourquoi êtes-vous là ? »

Ah, j’avais fait mieux… Mais vous en conviendrez que ce n’est pas une situation dont j’ai l’habitude. C’est même totalement exclusif : en pleine nuit, dans ma chambre, avec un bel homme qui est passé par la fenêtre pour me réveiller… Ça avait un côté Shakespearien mais… C’était réellement gênant, au fond. Imaginez deux secondes que pour une raison ou une autre, quelqu’un débarque dans ma chambre ? Comment j’explique ça, moi ? Personne ne voudrait me croire, et je n’oserais plus mettre le museau dehors. J’essayais de me calmer un peu et de me décoller du mur.

« Vous avez raison, c’est impardonnable. » tentais-je d’une voix hésitante. Il avait raison, au fond. Si j’avais fait comme j’en avais l’habitude… Je l’aurais peut-être vu venir et aurait évité cette drôle de situation. Quoique j’hésitais encore sur le fait de désigner cela comme une bonne ou une mauvaise surprise… « Je peux faire quelque chose pour vous ? » demandais-je alors. Maintenant qu’il était là… Il devait bien avoir une raison, non ? En revanche, s’il avait soif ou faim... Il aurait dû venir en journée. Je me voyais mal traverser le bâtiment pour aller lui chercher quelque chose à une telle heure.




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Ven 21 Aoû 2015 - 9:46
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« Let the wolf out »


Un tel comportement était-il inhabituel de ma part ? Non, certainement pas ! Bien au contraire, même. La vérité, c'est que je ressemble bien plus à mon père que je ne veux bien l'admettre. J'aime les belles femmes, et j'adore papillonner de l'une à l'autre, sans aucun état d'âme. Le tout en usant et abusant du charme non négligeable dont les Nornes avaient bien voulu me doter (en même temps, on ne peut pas dire que mes parents soient des laiderons, loin de là, ça a forcément dû jouer en ma faveur). Quoique, dans certaines de mes façons de faire je sois très différent de Loki, mais ça... On verra plus tard.

Rien d'étonnant, donc, à ce que je me glisse de cette façon dans la chambre de Rahne. Encore une chose que je ne voudrais pas admettre, mais... En vérité, je ne connaissais personne d'autre sur ce monde. Et je voyais en elle une présence familière et rassurante, grâce à sa nature de loup. Je me sentais un peu moins seul. ... Quoi ? Eh, un loup a besoin d'être entouré, on est pas faits pour vivre en solitaire, ça finit par nous rendre dingue ! J'estime, de plus, que j'avais passé suffisamment de temps seul avec moi-même lors de ma captivité aux portes de Helheim. Voilà ce qui m'avait poussé à gagner la chambre de cette jeune Humaine, moi qui d'ordinaire méprisais ces gens-là, et ne leur accordais que le vague intérêt que celui qu'un prédateur prête à ses proies.

La réaction de Rahne m'arracha un sourire. Comme si j'allais la manger, voyons... Enfin, pas d'une façon littérale, en tout cas. Hum. Quelque part, je suis un peu contradictoire dans mes réactions. J'aimais bien qu'on me craigne (ça, je dois le tenir de mes deux parents, je pense), mais il y avait aussi cette part de moi qui se froissait dès qu'on tremblait en entendant mon nom, ou lorsque j'apparaissais sous ma véritable apparence. D'accord, je ne suis définitivement pas une peluche toute douce et toute mignonne. Mais suis-je un monstre pour autant ? A en juger par la réaction d'Odin et des autres Ases, oui. A force de s'entendre rabâcher quelque chose, on finit par y croire, vous savez... Enfin bon.
Au passage, je tiens à souligner que la vue était absolument ravissante. Jolie nuisette. A sa question, je me contentai de hausser les épaules en silence, avec une moue exagérément désabusée, en me relevant pour commencer à aller et venir dans la chambre, d'un pas lent. Je suis incapable de tenir en place.

- Impardonnable, comme tu y vas ! N'exagérons rien, disons juste que c'est étonnant. Et ne me vouvoie pas, je suis pas un vieux croulant comme le truc qui me sert de géniteur. Quant à faire quelque chose pour moi... A moins que tu ne sois capable de m'amener Odin pour que je l'éventre de mes crocs et le laisse pourrir au soleil, non. Tu peux rien faire. Je m'ennuyais, alors je me suis dit que j'allais passer m'amuser un peu avec le seul loup que je connais dans les parages.

Enfin, j'avais bien flairé la présence d'un autre loup, maiiis... Ce dernier se rendait à la tour Liesmith, et comment dire que si celui-là s'acoquinait avec le reste de ma famille, je n'allais définitivement pas être ami avec lui ? D'autant plus que son odeur et celle de Sleipnir étaient beaucoup trop souvent associées à mon goût.
Je chassai ces pensées d'un nouveau sourire en coin. Sans la moindre hésitation, que ce soit dans mes gestes ou mon regard, je m'approchai à nouveau de Rahne, et l'attrapai par la taille pour la sortir de son lit, laissant par la suite mes mains posées sur ses hanches.

- Je suppose que faire le mur pour aller courir sous la lune est exclus, non ? Tu dois plutôt être le genre de gentille fille qui reste sage, je suppose ?

Un peu de provocation, ça n'a jamais fait de mal à personne.
@ pyphi(lia)
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Jeu 27 Aoû 2015 - 16:00
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Rapunzel ! Let down your hair !


Détends-toi, Rahne, détends-toi. C’est ce que je me répétais intérieurement pour ne pas paraître trop crispée, mais il y avait beaucoup trop de variables qui se rappelaient sans cesse à mon esprit pour que je me détende réellement et trouve celle situation normale. Est-ce qu’un bel homme est déjà entré dans votre chambre en passant par votre fenêtre en pleine nuit, à vous ? J’aimerai bien vous voir à ma place. Je dédramatisais un peu la situation en me disant qu’après tout, c’était un loup. Un frère de meute, on pourrait presque dire – bien que de meute, il n’y en ai point. Bon, j’exagère : la situation était loin d’être dramatique. Juste surprenante et… Légèrement… Gênante ? Pas que je plaigne de lui, mais plutôt de moi et ma foutue timidité. Et ma fatigue, aussi ; le jour où il se passe un truc, je dors. Foutu karma.

Fenrir se redressa et se mit à arpenter ma chambre, tandis que je m’installais un peu plus confortablement que collée – presque agrippée - contre le mur. Parce que moi je ne passais pas à travers le solide. Ses paroles m’arrachèrent d’abord un sourire, ou même l’ombre d’un sourire amusé. En effet, il n’avait rien d’un vieux croulant, pour son âge, comment dire… Avancé ? Quand on savait qui il était, pas étonnant que je le vouvoie. D’autant plus que j’avais tendance à vouvoyer tout le monde que je ne connaissais que peu, et encore. Combien de fois avait-il fallu que Leif m’ordonne de le tutoyer avant que je ne le fasse ?... Heureusement, ici, à l’Institut… Enfin, à l’Ecole, c’était différent. Je n’allais pas tutoyer un nouvel élève, j’aurais l’air fine après… Une autre exception était Bobby ; il avait beau être professeur, lui, je ne parvenais pas à lui dire « vous ». Heureusement qu’il ne m’avait pas dans sa classe !

Enfin bref. La suite de son petit discours fut soudainement beaucoup moins amusante, tandis que je me représentais le corps sans vie du Père de Toute Chose (enfin, Odin tel que j’ai pu le voir sur des brochures). Son désir de vengeance avait beau être justifié, je ne sais pas si je préférais ça ou me faire brûler vive. De toute façon, il n’était plus question de me purger depuis longtemps, et je chassais toutes ces visions morbides de son esprit pour lui offrir à nouveau un léger sourire. La louve était ravie. Je m’apprêtai à répondre quelque chose – quoi ? Je ne savais pas, mais je n’allais pas rester muette, de quoi aurais-je eu l’air – mais déjà Fenrir se rapprochait et avant que je n’ai eu le temps d’anticiper quoi que ce soit, il m’avait attrapé par la taille pour me sortir du lit. Malgré toute ma concentration, je n’ai pas réussi à faire disparaître la rougeur de mon visage, surtout en me rendant compte qu’il avait laissé ses mains posées sur mes hanches. On reste calme. On lève les yeux – moins écarquillé Rahne, que diable ! – et on répond.

N’empêche, je me posais la question ; est-ce qu’on pouvait vraiment dire non aux vœux d’un dieu ? Son invitation masquée (ou pas) était intéressante, mais il n’était pas totalement dans le faux. J’allais le regretter. Quoi que je réponde, j’allais le regretter ; ce que soit maintenant si je lui donnais raison, demain matin si je répondais à sa provocation… Et si pour une raison X ou Y on venait me chercher et qu’on voyait que je n’étais pas dans mon lit, hein ? Bon. Certes. Je suis majeur, à présent, alors…

« C’est vrai. » C’est en prenant la parole que je m’étais rendue compte que je n’avais pas bougé d’un pouce. « Vous avez… Tu as raison. » Oups, vite, on se rattrape. Pas de vouvoiement, c’était le monsieur qui voulait ça. Et puis, pour essayer de me donner une certaine contenance et crédibilité, je me forçais à ne pas détourner le regard. Et je finissais par me passer une main dans les cheveux, mordillant distraitement la lèvre. Mon dieu Rhane qu’est-ce que tu fais ?... « Mais... Je suppose qu’une petite entorse à la règle, exceptionnelle, parce que la lune est magnifique, et pour éviter que v… Tu ne continues à t’ennuyer… Pourquoi pas ? » Et voilà. Maintenant, s’il avait dit ça pour plaisanter, j’aurai l’air intelligente. Tant pis.





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Lun 18 Jan 2016 - 10:27
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« Let the wolf out »


Est-ce que je regrettais une seule seconde que j'avais fait ? Non, pas le moins du monde. Etais-je conscient de plonger la pauvre Rahne dans l'embarras le plus total, à m'inviter ainsi au beau milieu de sa chambre, au beau milieu de la nuit ? Bien sûr que oui. D'ailleurs, je crois que c'était un peu ce que j'avais cherché, en venant ici. Le gêne de la jeune humaine avait quelque chose de... Distrayant. Un peu mignon, aussi. Quoi ? Oh, ne me jetez pas la pierre ! Quel homme n'apprécie pas de voir le rouge monter aux joues d'une demoiselle, et d'autant plus quand il sait être la cause de ce phénomène ? Quelque part, c'est gratifiant. Cela signifie qu'on lui fait de l'effet. Et peu m'importait de réellement savoir dans quel sens du terme, pour le moment. Le seul fait qu'on n'ignore pas ma présence, voilà, ça me suffisait.

Je venais de sortir Rahne de son lit et, les mains sciemment posées sur ses hanches, j'attendais de voir ce qu'elle allait bien pouvoir répondre à ma petite provocation. Pour le moment, elle restait étonnamment statique. Oh ? Est-ce que je venais de la désarçonner à ce point-là ? En tout cas, je pouvais imaginer sans peine la débâcle que ce devait être, dans son esprit ! Oui, non... ? Pesait-elle le pour et le contre ? Se méfiait-elle de moi ? Craignait-elle que quelqu'un ne remarque son absence, si elle prenait la décision de m'accompagner courir un peu dehors ? Pour une fois, je n'avais pas menti, pourtant. Seulement courir sous le clair de lune, c'était tout ce que je voulais. Pour une fois que je ne me montrais pas trop gourmand, il valait mieux qu'elle en profite... Ceci dit, c'était tellement plus amusant de la laisser s'imaginer tout et n'importe quoi, que je ne pris pas l'initiative de la rassurer quant à mes intentions. Voyons un peu jusqu'où ses élucubrations peuvent aller, si on ne leur tire pas la bride...

« C’est vrai. Mais... Je suppose qu’une petite entorse à la règle, exceptionnelle, parce que la lune est magnifique, et pour éviter que v… Tu ne continues à t’ennuyer… Pourquoi pas ? »  finit-elle par me répondre, sans quitter mon visage des yeux un seul instant. Tiens, essayait-elle de se donner une contenance ? Parce que de toute évidence, elle n'était pas très rassurée. Elle avait encore un peu de mal avec le tutoiement, mais ça finirait par lui venir. Un sourire un rien espiègle étira mes lèvres, tandis que je levais une main pour la lui passer dans les cheveux.

- Parfait, dans ce cas-là. Alors allons-y, la nuit ne durera pas éternellement !

Et hop ! Ni une ni deux, j'avais attrapée la jeune fille pour la porter dans mes bras en parfaite petite mariée pour sauter par la fenêtre, me réceptionnant tout en souplesse sur le sol, en contrebas. Là, je la laissai reposer les pieds à terre, et me changer en loup noir d'une taille normale. Ma forme originelle, mais en miniature, histoire que je sois plus passe-partout aux yeux des éventuels midgardiens qu'on pourrait croiser. Je détestais ça, mais ma mère m'avait ordonné de me faire discret après m'avoir libéré, donc... Je préférais lui obéir. Qui sait ce qui aurait pu se passer si je n'en faisais qu'à ma tête.
A propos de tête, d'ailleurs, je vins frotter la mienne contre les cuisses de Rahne, faisant ainsi pratiquement tout le tour de la demoiselle, avant de bondir un peu plus loin en lâchant un petit jappement, le museau tourné vers elle. C'était, en quelque sorte, mon invitation à ce qu'elle me suive.
@ pyphi(lia)
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Jeu 25 Fév 2016 - 14:28
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Rapunzel ! Let down your hair !


Je doutais très sincèrement de ma capacité à survivre à cette soirée. Mais, quoi, ce n’était pas comme si… Comme s’il essayait de m’attirer dans les bois pour… Enfin, vous comprenez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? Il était bel homme, il devait avoir du succès, et pas l’habitude qu’on lui dise non… Mais je n’aurai pas besoin d’en arriver là, n’est-ce pas ? Tout ce qu’il me proposait, c’était une balade au clair de lune. Tout à fait innocent. Oui, Fenrir était innocent, c’était totalement… Oui, d’accord. Peu de gens penseraient comme moi, mais je lui faisais assez confiance pour prendre mon courage (imbécile) à deux mains et accepter de sortir. Je quittais enfin son visage du regard pour lever timidement mes yeux vers sa main qui caressait mes cheveux. C’était agréable, vraiment, et je me laissais aller à esquisser un léger sourire.

Il ne fallut que quelques secondes au loup géant pour réagir à mes paroles, ne me laissant ni le choix, ni le temps de revenir sur mes paroles, et me laissant confuse et toujours hésitante – le voulais-je ? Ne le voulais-je pas ? Etait-ce bien sage ? Toutes ces interrogations balayées par l’homme qui me portait en mariée – je passais instinctivement mes bras autour de son cou pour m’accrocher à lui – et sautait par la fenêtre, me laissant plus rouge qu’il ne m’avait prise… Mauvaise formulation, je devrai faire attention à ce que je pense. Mais pensez un peu à moi, dans ma nuisette, portée d’une telle manière que… Heureusement qu’il n’y avait personne pour voir ma culotte… En plus, je dors sans soutien-gorge, évidemment… Il se réceptionna au sol comme un ange tombé du ciel avec grâce, où il me laissa tenir debout sur mes jambes, avant de se changer en loup.

Fenrir n’était pas que bel homme, il était également beau loup. Et qui d’autre qu’un(e) loup(ve) pouvait aussi bien juger de cela ? D’ailleurs, j’aimerai bien le voir avec sa taille normale, un jour… J’esquissais un sourire en le regardant frotter sa tête contre mes cuisses, avant de bondir plus loin. C’était étrange pour moi de remarquer à quel point je pouvais sembler plus… Sûre de moi, sous cette forme. Ce qui n’était pas totalement vrai pour autant… C’était juste différent. Et, déjà, je ne pouvais plus rougir. Un sourire que je ne tentais plus de refouler grandit sur mes lèvres – j’avais décidément plus d’assurance avec les animaux qu’avec les humains – alors que je changeais à mon tour en louve pour le suivre, la queue battante, poussant même l’audace jusqu’à enfoncer doucement mon museau dans sa fourrure pour lui signifier que j’étais prête à le suivre n’importe où.




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