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I'm a lost cause; Ft. Sleipnir

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Sam 27 Juin 2015 - 19:42
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... And I need you now, my friend.
Feat. Sleipnir



C'est nerveusement que je regarde l'heure défiler, peu à peu, lentement. Assise en tailleur dans Central Park, je fixe les passants s'agiter autour de moi, tourbillonnant comme des feuilles d'automne. Ils ne me voient pas, ne font pas attention à ma présence, mais pour une fois ce n'est pas pour eux que je viens. Ce n'est pas pour croquer les attitudes, ce n'est pas pour tenter de capturer leurs traits divers sur une feuille de papier. Non. J'attends, patiemment, que mon sauveur ne vienne. Cela va faire quelques jours déjà et l'angoisse m'a prise une fois de plus au réveil. Déjà que je ne dors pas beaucoup, s'en est trop, je dois virer la tension, et il n'y a qu'avec lui ou Phi que je peux le faire. Phi qui s'évertue déjà à me sortir de mes idées lugubres jour après jour, de mes envies de massacre, de mon incompréhension confuse … Mais tout me rappelle à cette soirée et me concentrer est plus difficile que jamais, surtout lorsque l'on sait que … Merde. La date du concert approche, et moi qui était si heureuse désormais je suffoque de voir que demain je devrais prendre sur moi et en mettre plein la vue. Et lui, que devient-il en ce jour ? Non. Non. Ne plus y penser, chasser le trouble de ma mémoire. Sly. Que fais-tu ? J'ai besoin de toi et de ta présence rassurante aujourd'hui. J'ai besoin de nos bêtises, j'ai besoin de te prendre en photo pour oublier le reste. Oublier … Le souhaitais-je réellement ? Je ferme les yeux, en proie au dilemme, encore.
J'ai l'impression d'être une enfant lâchée dans la nature, et je déteste ça. Je déteste me sentir autant coupable, je hais le fait d'être si indécise et … lâche. Si … lâche. Ce n'est pas comme si c'était mon premier ! J'avais déjà vécu plus, avant que tout ne tourne mal. Pourquoi alors ? Merde. J'avais besoin d'une sacrée dose de chocolat maintenant. Ou de glace. De quelque chose de sucré et … Sly. Où es-tu ? Mon monde interne s'écroule, et j'ai besoin d'un repère. J'ai besoin de toi, maintenant, tout de suite.

Je n'avais rien dit à Neil. Je n'avais rien dit à personne. J'étais rentrée, confuse, instable, vidée, épuisée d'une énième soirée de furetage, avant de m'endormir, roulée en boule sous ma couette, pour une durée de vingt quatre heures entières. Chose qui n'arrivait jamais, sauf lorsque je me prenais un camion dans la figure ou qu'on vaporisait mon bras. Cette nuit là, tout avait été différent. Cette nuit là, j'avais joué à un jeu dangereux, et je m'étais faite engueulée comme jamais auparavant. C'était mérité, d'accord … Mais à ma décharge, le prévenir qu'il allait tomber dans un piège était une perte de temps trop conséquente. Alors j'étais descendue de mon perchoir pour aller cueillir les importuns. Les charmer. Les séduire. Et finir séquestrée dans une sorte de cave, une salle miteuse d'un hangar située je ne savais où, avant qu'on ne finisse par me libérer et qu'on ne me menace avec une arme. Sérieusement. Je m'étais fait avoir, mais, hé. Il fallait tout de même essayer. J'avais frappé. Plusieurs fois. Je n'avais tué personne, juste blessé. J'avais brisé quelques poignets et quelques nez, me servant de ma mutation comme atout – être plus rapide et agile que la norme aide pas mal dans ce genre de cas –, utilisant tout mon savoir pour mettre le plus de monde hors d'état de nuire – conseils de Neil, prises de Matt, apprentissage d'Allen et autres démonstrations dont j'avais pu bénéficier. J'avais pris mes jambes à mon cou et j'avais détalé comme un lapin, des types en costard à mes trousses, pas mal furax. Jusqu'à ce que ce que je sorte de là pour retrouver des ruelles sombres et mal éclairées. Un labyrinthe parfait, dans lequel je m'étais engagée, tout ça pour retrouver … ma copine l'impasse. Et au moment où je me retournais, prête à faire face avec les moyens du bord, mon super copain le ninja était apparu. Comment diable avait-il fait en un temps si record ? Je n'en savais rien. Je ne voulais pas savoir. J'espère juste qu'il ne m'espionnait pas quand je déambulais seule les fois où je n'étais pas avec lui, car je n'aurais pas accepté ce fait. Comme d'habitude, je n'avais pas eu le temps de sourciller. Les quelques abrutis avaient été mis au tapis, et alors que j'allais le remercier – même si encore une fois, j'aurais pu m'en sortir seule - … J'avais été plaquée contre un mur avec force. Et je m'étais rendue compte que si les mecs assommés avaient été furax dans un passé encore très proche, lui était en train de contenir une éruption volcanique digne du Vésuve … Et que c'était après moi qu'il en avait.
« Je n'ai pas envie d'être un foutu baby sitter ». Sa voix, froide, était pleine d'une colère difficilement contenue et il aurait très bien pu me gifler que cela aurait eu le même effet. En moi, au lieu de la culpabilité que j'aurais du ressentir, il n'y avait plus qu'un cri de panique mêlé a une douleur sourde. Il était trop près. Bien trop près. Je me sentais acculée, ici, bloquée entre lui et mon pote le mur, mes deux poignets maîtrisés et compressés avec une force peu commune. J'étais une proie. Une putain de proie et mon instinct me hurlait de me barrer pour ne pas me faire bouffer, et la crise de panique n'était pas loin – je sentais mes écailles commencer à sortir alors que son corps se pressait dangereusement contre le mien, son souffle chaud à quelques millimètres de mon oreille, son odeur me retournant le cerveau à l'envers. Mes poignets me faisaient mal, sa voix rauque faisait naître en moi quelque chose d’inacceptable, et sa phrase … Son ton … Bordel. Cela avait été le déclic, et la panique avait laissé place à la fureur. Croyez-moi que si j'avais pu lui foutre un coup de boule, je l'aurais fait. Pour qui se prenait-il, putain ? Un chevalier en armure ? Je n'avais pas besoin d'être sauvée. J'étais pas une gamine de cinq ans ! Je savais me débrouiller, j'avais vécu 18 ans avant de le rencontrer, j'avais eu un bras atomisé et d'autres multiples blessures avant de rencontrer son petit cul. Qui était-il au juste pour oser me bloquer contre une connerie de mur de cette façon ? J'avais essayé de me débattre, même si sa prise était assurée. J'avais essayé de lui écraser les pieds, au moment même où mon mode furie s'activait pour lui balancer à la figure ce que je pensais de son comportement qui n'était en rien celui du gentleman que je connaissais, sauf que …. C'est toujours dans ces moments dramatiques que rien ne se passe comme prévu.
Tu es un connard lorsque tu enfiles ton masque, Matt Murdock, sache-le. Un connard qui m'a volé un baiser, le premier depuis un bail, et par ta faute, me voilà plus écartelée et écorchée vive que jamais.

Je ferme les yeux, j'inspire doucement par le nez. Le vent se lève, et sur mes lèvres un sourire nais, soulagée. Il est là. Enfin. Je me redresse, souplement, avant de foncer sur lui comme je l'ai toujours fait. Me réfugier dans ses bras. Enfouir ma bouille dans son t-shirt et laisser sa voix apaiser mes tourments. Me laisser guider … Comme une enfant.
« Merci d'avoir fait aussi vite …  Tu vas bien ? » je murmure, relevant ma tête de son haut pour le contempler, quitte à me tordre le cou pour réussir.
Ah, mon Sly … Je t'ai appelé pour une urgence (stupide, inutile et humaine, mais urgence quand même) et tu es venu, comme toujours. Il ne reste plus qu'à voir la tête que tu feras lorsque tu sauras ce qui m'est arrivée. Je ne sais même pas comment te le dire, comment te l'expliquer. Peut-être en commençant depuis le début. Après tout, de ça, je ne pense pas t'en avoir parlé. Accepteras-tu cette histoire, mon ami ? Pourras-tu m'aider à m'y retrouver ?
« Moi je … J'ai un problème. Qui en fait n'en est pas vraiment un mais ... C'est juste …  Ah. Je crois … Je me suis perdue. J'ai peur, je ne sais plus quoi faire, c'est la guerre entre mon instinct de survie et ma raison et … Je crois que j'ai besoin d'une quantité astronomique de sucre. Tu veux bien m'écouter geindre un peu ? Après on fera ce que tu voudras, promis, mais maintenant je … J'ai besoin de tes conseils. » De tes conseils, et d'un câlin.


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Dim 19 Juil 2015 - 17:05
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Quand on est perdu, il faut un guide × ft. Eilis & Sly

Ce n'est pas toujours aisé de tenter de se créer des repères et autant dire que Sleipnir en savait quelque chose. Il y a quelques mois, il avait passé pas mal de temps au Burlesque, le temps qu'il apprenne à contenir sa force, qu'il se maîtrise avant de pouvoir se mélanger sans problèmes aux autres. Il était comme un étranger dont les coutumes diffèrent en tout points de celles qu'il connaît et tout lui semblait assez complexe à appréhender. Il devait prendre le temps d'apprendre les bases de la vie sur terre. Il n'était pas seul, heureusement, il aurait les siens à ses côtés mais bizarrement les meilleurs repères qu'il pu avoir pour se débrouiller dans ce monde inconnu furent des inconnus...des humains. Sans doute, cette idée n'avait rien de plaisant pour mère mais contrairement aux autres, le Cheval n'avait aucune réticence à côtoyer les humains. Certes, ils n'étaient pas comme lui, il en avait conscience mais il ne les haïssait pas pour ça. Combien de fois Sleipnir aurait pu perdre patience devant les midgardiens si personne ne lui avait expliqué deux trois expressions ou des attitudes qu'il avait du mal à ne pas prendre aux pieds de la lettre pour continuer sur les expressions. Donc s'il se questionnait ... il pourrait demander à l'encycLOUPédie. Non pas Fenrir évidemment mais un mutant un poil collant et intriguant. Pas toujours très simple à comprendre comme personne pourtant. Puis, un autre humain avait bouleversé ce grand équidé : Eilis ! Elle était haute comme trois pommes quand il l'avait vu la première fois avec son immense sourire innocent et une sociabilité à toute épreuve. Il s'était demandé ce que voulait cette petite chose quand elle était venue à lui mais il avait fallut peu de temps pour que le grand enfant qu'il est, se lie d'amitié avec elle. Oui, Eilis était une amie quoi que pourrait en dire sa famille. Une très bonne amie. Il entendait déjà le rire cynique de  son serpent de frère dans son esprit.

Soi-disant que Sleipnir accordait trop de considérations aux humains. Etait-ce parce qu'il avait le coeur trop faible ? Il faut dire qu'il n'avait guère envie que sa famille le juge mais si Jörmungand ne cessait de lui faire des remarques, sur son accoutrement et sur ses fréquentations, au moins il avait un minimum d'intérêt pour ce que faisait son frère et cela suffisait pour faire penser à Sly qu'il avait bel et bien sa place dans sa famille. De toute façon, si Jore l'enquiquinait de trop, Sleipnir ne manquerait pas de lui faire comprendre qu'il avait appris l'attention que le serpent portait à sa secrétaire. Curieux comme il était, le cheval avait profité d'une soirée humaine  pour s'approcher de la petite soeur de la blonde. Elle avait beau être muette, elle avait des tas de choses à raconter sur son calepin et le premier fils de Loki était toute ouïe. Il faut croire qu'il s'entendait bien avec les jeunes mais avec Eilis, ce n'était pas seulement bien s'entendre. La demoiselle avait une place plus importante que ça dans le coeur de Sly.  Il l'avait bel et bien adoptée et quand elle avait voulu qu'ils se retrouvent aujourd'hui à Central Park, il n'évait pu dire non. Il n'avait rien de particulier à faire actuellement mais quand bien même, il serait venu.  Il y a quelques temps déjà, il avait pris peur pour les deux humains à qui il voulait bien accorder un peu d'estime. Elle, elle lui avait fait une grande frayeur sur Attilan. Le fils de Loki était bien plus résitant que les humains de leur groupe, et si le serpent n'était pas toujours enclin à se montrer bienveillant, lui  aurait du faire bien mieux. Il était rapide et ça avait peut-être empêché qu'ils explosent mais il n'avait rien pu faire pour le bras d'Eilis ce jour là et même si ce n'était pas de sa faute, il estimait avoir mal veillé sur son ami et avoir affaibli la confiance qu'elle pouvait avoir en lui.

Il arrivait sur Central Park, l'ayant déjà repéré de loin, elle avait l'air anxieuse, pas comme d'habitude. Il avait bien compris quand elle l'avait appelé, qu'elle n'était pas dans son assiette mais il se demandait ce qui pouvait tracasser la jeune femme. Après tout, elle avait beau être jeune, elle avait un caractère fort qu'il admirait pas mal. il s'approcha et vit le visage de la mutante s'éclairer alors il ne pu s'empêcher de sourire à son tour. Il savait qu'elle allait venir à lui alors il se contenta d'ouvrir grand les bras et de la serrer doucement contre lui pendant un moment, ravi de la revoir. Il rit gentiment quand elle lui fit remarquer qu'il avait fait vite. Effectivement, d'ailleurs il aurait pu être là en deux secondes mais il valait mieux éviter de surprendre les promeneurs du parc par une apparition quasi soudaine, surtout quand on est fils de Président. Sleipnir avait bien compris que certains comportement n'était pas à avoir... c'est juste que parfois sa nature reprenait le dessus et il oubliait ce qu'était la bienséance sur la planète terre. Tout n'était pas si simple à retenir et devoir contrôler son comportement en plus de ses capacités, ça l'ennuyait royalement. Il se demandait comment se faisait-il que Fenrir ai pas encore dévoré tout New York si lui avait déjà du mal à se faire à cette vie. "Je me suis dit que tu allais vite t'impatienter alors j'ai appris à marcher rapidement, sans partir trop loin..." Il passa une main dans la chevelure de la demoiselle et l'observa avec tendresse tandis qu'il haussait négligemment les épaules à la question réthorique du comment ça va. On s'en fichait, ce n'était pas important pour le moment, ce n'était pas lui qui était venu vers elle mais bien l'inverse. Il attendait qu'elle parle et elle enchaîna toute son introduction d'un bloc à tel point que le Cheval cru qu'elle allait oublier de respirer. Il l'a écouté, entendu bafouiller et n'était pas très certain d'avoir tout compris mais il fallait d'abord qu'elle se calme un peu. Donner des conseils... Sleipnir était sans doute pas le meilleur dans ce domaine vu qu'il était pas mal désorienté sur cette planète. Il savait déjà pas trop quoi faire dans ce genre de cas. Qu'est-ce qui avait bien pu dérouter cette battante d'Eilis au point qu'elle soit si paumée. Il voyait bien dans son regard cette petite panique pas grave mais plutôt hésitante. Perdue oui... Il ne demanda pas l'avis de la demoiselle et l'embarqua bras dessus dessous. "Promis, je vais t'écouter mais je pense qu'une glace c'est prioritaire parce que ton cerveau fait une surchauffe là". Il lui sourit, un peu moqueur. Il était un peu plus à l'aise qu'avant sur Midgard et il se mêlait plus facilement aux autres. Il avait juste l'air d'être parfois un peu marginal quand quelque chose lui échappait encore. " Je suis là, ... je te laisserais pas tomber, je compte rester jusqu'à ce que tu m'ai parlé. Je suis pas pressé et tu peux compter sur moi. Bon ... le seul hic c'est que je suis pas sûr d'être ton meilleur conseiller mais les histoires de paumés, ça me parle" dit-il avec un clin d'oeil. Il voulait juste la voir sourire, et qu'elle relâche cette drôle de pression. C'était vrai parfois, il se comportait avec elle comme si elle était la petite fille d'avant mais pour lui l'âge humain, ce n'était pas toujours simple à saisir. Il comprenait cependant qu'elle n'était plus une toute petite dont on s'occupe en prenant des pincettes. D'ailleurs même petite, Eilis n'avait pas vraiment eu besoin qu'on s'occupe d'elle de la sorte. Il n'en avait pas l'impression.
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Mer 12 Aoû 2015 - 17:43
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I'm so stupid
Feat. Sleipnir



« Que veux-tu être alors ? » aurais-je du lui hurler. « Quelle place devrais-tu avoir dans ma vie ? Tu es le seul à me traiter en enfant maintenant Matt Murdock ! ». C'est ainsi que j'aurais du l'attaquer. J'aurais du faire face, et lui répondre avec force et fougue, laisser ma colère éclater, encore … Mais le goût de ses lèvres sur les miennes m'avaient aspirée hors de mon propre corps et tout avait été perdu. Avec le recul, je me dis que j'ai été stupide. Mais après tout, que pouvais-je faire d'autre ? Il me plaisait. Il me plaisait – et me plait encore – et cette seule idée me consumait sur place, me rendant fiévreuse, tremblante, aussi stoïque et froide qu'un iceberg. Apeurée. Terrorisée. Car à partir du moment où j'acceptais ça, cette vérité toute simple et si cruelle, alors les couleurs de cette vie ci m’exposaient en pleine figure comme une bombe à retardement. Mon tableau, si beau et calme, prenaient feu : on brûlait la toile en riant, et le bateau au premier plan coulait, faisant tristement naufrage ; c'était accepter la pire des blessures du monde, c'était accepter de monter sur un gibet de potence et se passer la corde au cou soit-même.
Je regarde Sly avec un espoir fou dans les yeux, me blottissant contre lui et sa chaleur, enfouissant mon nez dans son odeur si rassurante. Il était là … Il avait répondu présent pour moi et lui seul pouvait encore me sauver de mes propres démons. Désemparée. Voilà comment j'étais actuellement. Aussi perdue que le petit poucet sans ses miettes de pain, car le baiser, si vif, avait été aussi surprenant que délicieux … Et ce connard de Matthew y avait mit fin aussi brutalement qu'il ne l'avait commencé avant de me balancer dans la gueule ces monstruosités et partir, me laissant seule, pantelante, m'abandonnant comme tous les autres. Pourquoi y avais-je accordé tant d'importance ? Ce n'était qu'un putain de baiser. Un mec parmi tant d'autres, un que j'aurais pu effacer facilement … Sauf que la porte de mon cœur avait implosé au même instant. Et cela m'avait fait mal, bien plus que je ne l'aurais cru. … J'étais une imbécile.

« Promis, je vais t'écouter mais je pense qu'une glace c'est prioritaire parce que ton cerveau fait une surchauffe là » Il me sourit, un peu moqueur, et cela me fait redescendre sur terre. Je rougis, honteuse de mon état, si peu fière d'en arriver là, avant de sourire à mon tour – un vrai, timide, qui étire mes lèvres. Il était mon meilleur ami, mon grand frère, il était le capitaine de mon navire et je lui faisais confiance les yeux fermés. Il m'aurait dit « saute de le vide », je l'aurais fait sans hésiter, simplement car il était là, et le retrouver à Attilan m'avait rassérénée grandement et qu'importe si il n'avait pas pu me protéger des Inhumains – il restait encore ma bouée de sauvetage, mon roc dans cette tempête infernale – la seule relation que j'avais pu avoir qui n'était pas parti en couille et qui s'était renforcée avec le temps. Pas que je ne faisais plus confiance à Neil, non. Au contraire. Juste que le fossé, ce gouffre stupide, avait pris la place jusqu'à ce que nous nous évitions presque malgré nous. Allen était absent, disparu à cause de Neil qui pour le coup se retrouvait au bout du rouleau. Eve était toujours introuvable. Billy … Billy était une surprise, mais bien que j'ai découvert qu'il était mon neveu … Je ne me voyais pas encore prête à aller le voir pour ce genre de problèmes. Leif était occupé, Az' … Je ne parlais pas de ça avec lui, et tous les autres – Cha' comme ma Phi' – avaient leurs propres problèmes à gérer. J'étais censée avoir neuf ans, après tout. Sly était le seul a qui je pouvais me raccrocher, le seul à qui j'ouvrais les bras sans peur de me faire refooler au pied. Le seul qui ne m'avait pas encore abandonnée d'une façon ou d'une autre. La suite de ses paroles me noua d'ailleurs la gorge et me compressa le cœur plus fort encore que mes souvenirs douloureux.
« Je suis là, ... je te laisserais pas tomber, je compte rester jusqu'à ce que tu m’aies parlé. Je suis pas pressé et tu peux compter sur moi. » Ne pas pleurer, ça ferait mauvais genre. A la place, je lui serre un peu la main – savait-il à quel point j'ai besoin de lui maintenant ? Matthew avait peut-être raison en fin de compte. Je n'étais qu'une enfant ridicule qui se travestissait en adulte. Une putain de funambule, une menteuse, une traîtresse.
« Le pire c'est que … C'est totalement stupide. Je me prends la tête avec des conneries. » J'inspire. J'en dis trop et pas assez en même temps. Tais-toi, dis ma conscience, mais ce n'est plus elle que j'écoute. J'ai besoin de tendresse, j'ai besoin de sa lumière.
« Je … Je crois que … Je crois que je suis amoureuse, Sly … Enfin … Ce type … Il est compliqué. J'ai envie de le frapper, j'ai envie qu'il me fasse des câlins et j'ai même envie de lui en faire mais … Il ... » J'inspire de nouveau. « … Il est im-foutrement-possible. Il … Enfin des types lui en voulaient et je me suis battue avec eux … et après il est arrivé, il m'a engueulé, m'a embrassée et … Et il s'est barré en me disant qu'il ne voulait pas être un baby-sitter … Je … J'y comprends plus rien. » Je le regarde « … J'ai au moins besoin de trois boules de glace et d'une gaufre, hein ? … Je … Je devrais aller m'expliquer avec lui, je sais ça mais …. j'ai peur … Je … J'ai peur de … De le voir maintenant. »


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Jeu 20 Aoû 2015 - 15:21
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Quand on est perdu, il faut un guide × ft. Eilis & Sly

Il n'aurait pas pu être absent alors qu'il savait pertinemment qu'Eilis avait besoin de lui. Aux yeux de l'"Asgardien", la jeune femme était unique. Unique et bien trop importante pour être ignorée. Il faut dire qu'elle était bien une des rares personnesavec qui il se sentait un minimum utile ou du moins il avait une place dans le coeur de la demoiselle. Il restait l'extra-terrestre débarqué sur terre à côté de la plaque, maladroit, paumé mais jamais il ne s'était senti riddicule auprès d'elle. Il n'avait pas l'impression de n'être qu'un "enfant". Sleipnir adorait sa famille mais entre sa mère qui même sans le montrer aux yeux des autres, le voyait intérieurement comme son poulain et Jore qui s'efforçait de le sermonner sur ses étourderies, il se sentait parfois comme un cadet alors qu'il était l'aîné. Mine de rien, ce sentiment de protection pourrait bien l'étouffer, devenir trop pesant. Avec Eilis, il n'avait pas ce problème, il se sentait un peu plus responsable. Il la trouva bien minuscule, ainsi blottie dans ses bras, ayant l'impression qu'elle disparaissait pratiquement. Cependant à la façon dont elle s'était lovée contre lui, il avait compris toute sa détresse. Enfin compris était un grand mot, il l'avait "senti" comme un instinct parce qu'il avait beau la savoir câline, elle ne se réfugiait pas à ce point près de lui si ce n'était pas important. Eilis n'était pas une jeune femme fragile, elle avait du caractère et Sly avait le coeur pincé en sachant que son amie semblait avoir perdu ses repères. Personnellement, il n'avait jamais ressenti ce genre d'émotions que lorsqu'on lui "arrachait" sa mère alors qu'il n'était qu'un poulain. Il n'avait pas compris pourquoi on les éloignait l'un de l'autre et à l'époque, elle était l'unique repère du jeune cheval. Eilis était encore jeune mais il doutait que ça puisse être à cause de Neil que ça n'aille pas, il était persuadé qu'elle lui parlerait de son oncle mais pas avec autant de détresse dans le coeur. Baissant les yeux vers elle, il lit l'espoir qu'elle place en lui. Un espoir qu'elle n'a pas perdu alors qu'il pensait qu'elle avait peut-être moins confiance en lui. Il avait plus que tout envie de lui redonner le sourire mais il était aussi certain qu'une dose de sucre était bien trop nécessaire pour que son coeur tienne le choc. Son air aimablement moqueur fit prendre une teinte rouge aux joues de son amie mais il ne comprit pas en quoi elle se sentait gênée. Il lui pinça extrêmement doucement la pommette : allons bon, pas de manière avec lui. Elle aurait pu pleuré qu'il n'aurait rien dit, il l'aurait juste prit dans ses bras sans regarder ses larmes pour ne pas qu'elle se sente mal. Il ne broncherait pas, il resterait un point fixe auquel elle pourrait s'arrimer. Il eut la sensation de lui faire de la peine avec ses paroles. Il se frotta la nuque maladroitement, parce qu'il savait pertinnement que le tact n'était pas son fort et il n'avait pas envie de dire quelque chose qu'il n'aurait pas fallu. Il s'apprêtait à se détacher d'elle, il jeta un coup d'oeil autour d'eux mais finalement il resta là car elle commença à parler. Elle avait l'air de ne pas savoir par où commencer alors qu'elle n'avait aucune raison de s'inquiéter de la manière de lui parler. " Tu juges peut-être que c'est stupide mais ça a l'air important à tes yeux, n'est-ce pas ? " Il la laissa respirer, il lui sourit, confiant.

Amoureuse ? Le mot claqua brusquement et il commença à douter d'être une grande utilité dans le domaine. Ce domaine-ci, il n'y comprenait strictement rien. Elle était venue demander conseil à la pire personne possible en l'occurence. Il resta donc bouche-bée surtout quand Eilis lui dit qu'elle avait envie de taper le fameux objet de ses sentiments... c'était ça l'amour ? Avoir envie de frapper la personne, lui faire des câlins ? Totalement contradictoire non ? Enfin Sly ne connaissait de ce ressenti, que celui lié à la famille et aux amis. Il ne dit pas un mot durant ce petit discours. Il écoute la manière dont elle parle et il réalise qu'elle s'est perdue, qu'elle ne sait absolument pas comment se comporter avec cet homme. Il sourit de toutes ces dents en l'entendant prononcer "imfoutrement", Il redevient sérieux rapidement. Une lueur de colère effleure brusquement son regard à l'idée que ce type ait pu engueulé Eilis. Et il a osé l'embrasser après ? Et de nouveau il l'engueule ? Normal qu'elle se sente déboussolée. Sur le coup, Sly a juste l'envie violente d'attraper ce gars et de le secouer un peu. Oui car pas sûr que s'il lui colle un pain, l'homme s'en relève, il contrôle pas trop quand il est colère. " Et ça fait combien de temps, dis-moi, que tu gardes tout ça enfoui pour toi ?". Il lui tend le bras tandis qu'elle parle de nourriture et l'embarque loin de leur point de rendez-vous. Marcher fera du bien à la jeune fille et ils pourront parler jusqu'au stand. Il rit doucement à sa commande : il veut lui laisser le temps de ravaler les émotions qui semblent se pointer au seuil de la rupture. Elle a peur... Peur ? Sa Eilis ? "Trois boules et une gauffre, rien que ça. Tu veux me ruiner c'est ça ? En fait, tu m'as demandé de venir pour te payer à manger, c'était une couverture cette histoire ! Allez, viens ma Eilis, je peux pas te refuser du sucre. Les parfums et la gauffre à quoi ? Moi je sais pas encore quoi prendre... je verrais." Il l'entraîne sans attendre. Il ne la laissera pas trop réfléchir. "Oui, c'est sans doute la meilleure chose à faire d'en parler avec lui mais c'est tout à fait logique que tu aies une appréhension. Mais tu ne vas pas me faire croire que c'est pire que ton oncle quand il médisait sur Allen." Oh mon dieu mais quel très mauvais exemple ! Sleipnir s'en rend compte trop tard. " Oh... pardon Eilis."

"Je ne pense pas t'être d'une grande aide, j'y connais rien en amour." affirme-t-il soudainement. Ayant passé quasiment tout son passé enfermé, on ne peut pas dire que ce soit quelque chose qu'il ait vraiment expérimenté. Il avait bien du mal à faire la part des choses entre de l'affection et peut-être plus. Par exemple, Eilis, il l'aimait comme une petite soeur et il n'aurait pas pu l'aimer autrement. "Et ces types qui lui en voulait, ils ne causeront plus d'ennuis ?... c'est quelqu'un de bien au moins ton gars ? " Sly lui jeta un coup d'oeil rapide. il était un brin suspicieux. Il savait que la jeune fille était forte mais si ce type  lui attirait des ennuis, il était hors de questions qu'il tolère ça et puis est-ce que la mutante n'était pas aveuglée par ce qu'elle disait ressentir. "Pourquoi vous vous êtes engueulés au juste... ? Il s'inquiétait peut-être pour toi Eilis.  Ce n'est peut-être pas grand chose... Moi aussi je me prends la tête parfois... et je pense que je pourrais crier sur quelqu'un qui se met en danger pour me défendre. Surtout si j'aime bien cette personne." Avec son caractère, évidemment qu'il se prenait souvent la tête et parfois pour des broutilles en plus. Régulièrement pour des broutilles... Avec sa famille ce n'était pas tant un souci puisqu'ils avaient des forces un peu similaires  mais c'était plus ennuyeux avec un humain. Sleipnir songeait vraiment à quel point il devait se maîtriser. Ils finirent par apercevoir le stand. " On dit parfois des choses qu'on ne pense pas dans ces moments là..." Il avait beau ne pas être très doué niveau sentiments, il lui était déjà arrivé de regretter des paroles, des gestes et il comprenait que ça pouvait faire de la peine s'il se mettait à la place de son amie. Il n'avait pas spécialement vu l'envers du décor avant. Il soupira puis ils arrivèrent au stand : finalement lui aussi, il allait avoir besoin d'une bonne dose de sucre. Il commença donc à regarder les parfums proposés avec curiosité... tout en écoutant sa jeune amie.
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Lun 31 Aoû 2015 - 21:15
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I need icecream ... And you.
Feat. Sleipnir



Au fond qu'est-ce que l'amour ? Vaste notion, sans réelle fin, sans dénouement. L'oeuf ou la poule ? Même type de questionnement. Qu'est-ce qu'aimer au final ? Un désir ? Une pulsion dominatrice ? Un fantasme ? L'être humain ne cherche t-il pas à aimer et être aimé en retour ? Pourquoi ? Cela commence par le besoin vital d'être aimé par nos parents, puis, plus tard, par de tierces personnes. Des amis. Notre famille. Un unique, ou plusieurs. Est-ce parce qu'ils prennent soin de nous que nous les aimons ? Est-ce donc un sentiment totalement intéressé ? Est-ce que ce ne serait pas alors de l'égoïsme pur ? Dire je t'aime pour hurler « regarde-moi dans les yeux, vois-moi, j'existe ! Je t'aime parce que tu prends soin de moi, parce que toi tu m'accordes de l'importance. » ? Qui sommes nous au final ? De simple bouts de viande animés de sentiments ? Vraiment. Qu'est-ce qu'aimer au fond ?

« Tu juges peut-être que c'est stupide mais ça a l'air important à tes yeux, n'est-ce pas ? » Je lève les yeux et, sans prendre le temps de réfléchir, j'acquiesce. Sly. Qu'ils disent ce qu'ils veulent. Je ne t'aime pas et ne t'aimerais jamais, simplement car tu es une partie de ma vie. L'on peut vivre sans les gens que l'on aime … mais l'on ne peut pas vivre sans un morceau de soit-même. Sans son cœur. Une facette d'une pièce commune, voilà comment je te voyais. Voilà comment je te vois toujours. Les parques continuent à broder leurs tapisserie de vie, et dans la mienne tu es l'un des fils d'or qui s’entremêle à d'autres pour former un enchevêtrement coloré complexe. Tu es mon étoile qui luit dans les ténèbres. Quoi qu'ils en disent. Qu'importent si ils jugent que ce n'est que folie pure … A mes yeux, tu rayonnes et tu me redonnes confiance. Espoir.
Mais je suis égoïste et je ne remarque pas tout de suite son trouble, trop occupée par ma petite personne geignarde. Vraiment. Giflez-moi. Brûlez donc ce miroir !
« Et ça fait combien de temps, dis-moi, que tu gardes tout ça enfoui pour toi ? » Il m'a écouté, sans un mot. Je fronce les sourcils, me concentrant sur la question. C'était il y a quelque jours. Réfléchis gamine. Souviens toi des détails, laisse ta mémoire rejouer ce funeste jour … Matin. Réveil difficile. 10H sonnant sur la pendule … Des tasses à thé laissées sur le bar. Partir … Ah le journal ! Quel jour donc était-ce ?
« Sept jours. » je murmure, doucement. Voix trouble, souffle presque inaudible. « Sept jours », je reprends, plus assurée, en relevant le museau pour fixer Sly, tandis qu'il m’entraîne en direction de notre salut sucré. Sept jours … Un temps d'éternité où je ne fais que des conneries, où mon attention s'est volatilisée et où je suis plus gauche que d'habitude. Je souris en l’entendant rire. Il me fait tellement de bien, comme un baume. Je souris de plus belle en entendant sa petite tirade et lui donne un petit coup de coude joueur. Je me retrouve, peu à peu. « Tu as tout compris, en fait j'en veux à ton argent. » Genre. « Gaufre au nutella. Et glace pamplemousse, lait et vanille de madagascar. Et toi ? » Je lance d'une traite. Je l'écoute par la suite, marchant avec plus d'entrain, le suivant plus facilement avant de grimacer à sa comparaison. « …. Touché. » sourire piteux. « Bah … Tu n'as pas tord. Neil a été … Il a été nul. Bon sang. Il a été un véritable connard avec Allen ! » Je secoue la tête, prise d'un élan de dégoût, mêlée à de la pitié pure. Désolée tonton. J'aimerais tellement que ce soit réparable d'une façon ou d'une autre … Je soupire.

« Je ne pense pas t'être d'une grande aide, j'y connais rien en amour. » je m'arrête brutalement, déboussolée. Hé ? Quoi ? Sérieusement? … Wow. Donc … « Donc en fait … On est deux cas désespérés, non ? Mais ... Ça viendra pour toi. Je suis sûre. ... ça nous tombe toujours dessus quand on s'y attend le moins de toute façon » Je le regarde, un main agrippant doucement sa manche, compatissante et légèrement désabusée par la fin de ma phrase. Il m'aide tellement plus qu'il ne le pense ...
« Je ne sais pas pour les types. Mais pour Matt … Oui. Matthew est … Il est bien. Il a un caractère de merde, on dirait Neil, ça me fait rire autant que râler. Il est difficile, mais au fond, c'est quelqu'un de tendre. Il droit, juste. Il se bat pour ce qu'il croit jusqu'à parfois être déraisonnable car il déteste l'injustice. Il est … têtu. Borné. Et il a horreur qu'on s'occupe de lui. » je repends, secouant la tête, inconsciente que ma voix a haussé d'un ton. Mes joues rougissent, mon regard brille, mon souffle s'accélère et mon débit augmente peu à peu. « Il est tellement impossible ! On ne doit pas se mettre en danger pour lui, mais lui, par contre, il peut nous sauver la mise. Abruti de ninja ! Je suis mutante, je risque moins que lui … Enfin. Il … Il m'accepte telle que je suis. Je crois. Entièrement. Un peu comme toi en fait sauf que lui a tendance à oublier que ... Je ne suis pas normale. Et, en fait, ça fait du bien parfois. Il me tient tête, tu sais. Vraiment. Mais paradoxalement … Avec lui je me sens bien et je rougis pour un rien, ce qui est très agaçant. J'ai eu peur qu'il se lasse … » Je soupire, ma voix redescendant d'un octave. « J'ai eu peur qu'il parte et … Cela s'est produit au final. Dieux, pourquoi est-ce si compliqué ? » Je ferme les yeux, m'immobilisant un moment. « Il était en colère … Il m'a disputée car j'ai voulu le protéger mais … Peut-être … Peut-être, oui. Je … Est-ce que tu crois que tu auras réagis de la même façon ? » je le regarde, la tête rentrée dans les épaules. Comme une gamine que l'on sermonne. Je l'écoute, réfléchissant à ses propos. « Oui... D'accord. C'est … C'est logique. Mais pour autant il n'était pas obligé de me … de m'embrasser … oh Sly. Personne ne m'avait embrassée comme ça avant. Je ne sais déjà sais pas si tu as déjà été embrassé mais … J'ai eu l'impression d'être ivre. C'était chaud, et doux et … J'ai cru que le soleil pénétrait ma peau part tous les pores et qu'il me remplissait. Son corps était pressé contre le mien, et j'avais chaud, mais ce n'était pas désagréable … Au contraire. J'ai eu la tête qui a tourné mais ... C'était comme manger ton met préféré, le savourer, seconde après seconde ... Et, brutalement, …. Brutalement c'était fini. Il s'est écarté. Il m'a rejetée, il m'a repoussée contre le mur, il est parti, me laissant là. Si vite … Si ... C'était violent ... On aurait pu me frapper dans l'estomac, la sensation aurait été moins douloureuse. Mais le plus dur, Sly, c'était son regard. On aurait dit que je le dégouttais, je ne sais pas. Je me souviendrais toujours de cet instant. De ces mots. Je ne veux pas être un putain de babysitter ... » Je renifle, restant droite, bougeant les mains, agitée, sans y faire attention. Les larmes se sont remises à couler sans que je ne m'en aperçoive plus, jusqu'à ce que ma vue se brouille totalement.
« Qu'il aille se faire foutre ! » je couine, séchant rageusement les perles d'eau salée. « La prochaine fois je lui tirerais dessus. Il aura une bonne raison de partir comme ça. » Je le dis, mais je ne le pense pas. Quoi que. Je secoue la tête « Le fait que je sois mutante ne l'a jamais dérangé … Alors pourquoi est-ce qu'il a réagit de la sorte ? Je n'étais qu'un passe-temps ? » je redeviens silencieuse un moment, avant de fixer le marchand, qui n'a pas du comprendre grand chose de ma conversation. Cependant je lui souris, malgré mon nez rouge et mes yeux un peu bouffit, pour finir par lui commander mon choix. Par la suite, j'attrape de nouveau la manche de Sly tandis que le glacier s'affaire, pour murmurer doucement « J'espère que ta personne spéciale à toi, lorsque cela t'arrivera, sera moins compliquée … Parce que si on a besoin d'amour, il nous fait autant de mal que de bien et, Sly, j'aimerais que toi au moins tu sois heureux. »


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Sam 5 Sep 2015 - 22:10
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Quand on est perdu, il faut un guide × ft. Eilis & Sly

Comment aider quelqu'un quand on est aussi perdu que lui et surtout comment lui avouer qu'on ne sait pas comment lui donner un  coup de main parce qu'au fond, on est pas tellement plus avancé que lui sur la question ? Il donnerait tout pour aider Eilis mais il n'est malheureusement pas expert en conseil, il n'est pas non plus le meilleur ami qu'on puisse choisir. Combien d'années à rester en seul compagnie de soi-même ou à devoir porter un grand-père indigne sur son échine ? Il ne connaissait rien de la vie au départ mais le temps a passé et en une période relativement courte au vu de son espérance de vie, ces instants sont plus riches en émotions, en découverte, que toutes ces années durant lesquelles il est devenu un jeune homme. C'est pratiquement comme renaître, respirer enfin et si certains en ont profité pour exprimer leur colère, Sleipnir apprécie grandement la liberté dont il jouit enfin. Il faut dire qu'il est de nature curieuse alors tout ça, c'est  tellement excitant dans un sens. Vivre ! C'est comme voyager et ça... il n'a pas encore vraiment bouger de New York parce que sa famille y vit, qu'il est content de les retrouver et pouvoir passer du temps à les connaître mieux mais il a envie de faire le tour de la terre d'en apprendre plus sur ce monde. Le monde peut attendre. La famille et les amis comptent en premier lieu. Le cheval sent combien le sujet semble délicat et déjà il rassure Eilis. Si c'est si important pour elle alors ce le sera pour lui également. Elle n'a pas à juger que c'est stupide alors qu'elle est dans tous ces états. Elle n'a même pas pris le temps de peser les mots de son ami que déjà il voit la demoiselle opiner du chef. Oh oui, ça lui tient énormément à coeur. Cette réponse suffit amplement pour que Sleipnir ne décide pas de fuir un sujet qui ne l'inspire guère. C'est vrai quoi : le seul amour qu'il a connu jusque là est celui de sa mère. Rien à voir avec la peine de coeur de la jeune mutante. Elle aurait pu en parler à n'importe qui d'autre mais ce n'est pas le sujet qu'on aborde par exemple avec un oncle. Il suppose soudainement qu'effectivement aborder le sujet avec Neil pour Eilis serait délicat. Il se souvenait de l'homme qu'il avait vu sur Attilan et qui les avait clairement menacer de ses armes. Un type nerveux mais il savait combien la mutante tenait à lui, comme lui tenait à Loki. Notre famille ! Il sent en tout cas qu'elle a besoin de déballer son sac, que cette histoire la rend complètement malade, que ça remue ses entrailles. Il sait par expérience que garder quelque chose pour soi-même ne fait qu'empirer les choses alors bien sûr il lui demande et il écoute sans dire mot. Elle semble réfléchir sur combien de jours ses pensées ont-elles tournées en rond. Une semaine ! Elle est restée à ressasser cette journée pendant une semaine complète. Pas question d'imaginer cette bouille d'ange inquiète, ça lui ferait mal au coeur alors il l'embarque déjà vers le stand et avec une pointe de reproche lui dit "Pourquoi tu n'es pas venue avant me retrouver. Tu sais que tu peux venir  me chercher n'importe quand et tu sais qu'il me faudra peu de temps pour arriver. Sept jours Eilis... allons !" Il dépose un baiser sur son front. Bien vite, il reprend un ton plus léger, il essaie de détendre l'atmosphère ne sachant pas si pour ça il est très doué mais apparemment il parvient à lui décrocher un sourire.  Il fait mine de sentir le coup de coude qu'elle lui donne. Il retrouve un peu son amie à ce moment. " Ne me casse pas de côtes... ah je le savais petite maligne ! " Oh il sait bien que non, Eilis ne l'aime pas parce qu'il est fils du président. Elle l'appréciait déjà de la même manière avant que ce ne soit le cas. Enfin elle était plus petite à l'époque...

Parlons nourriture un peu. Là-dessus, ils sont bien deux gourmands de grande envergure mais ça c'est leur petit péché. Après tout la nourriture midgardienne est tellement amusante et le sucre, c'est tellement une merveille ! Sly ne mange pas de viande alors il se rattrape sur les desserts...  Il écoute les choix d'Eilis et sourit. Lui, il ne sait pas trop alors il hésite un peu. Finalement, il va tricher et copier la jeune fille. "Hm... je sais pas vraiment... je crois que je vais prendre aussi une gauffre et trois boules de glace, je m'en voudrais de te laisser manger plus que moi". Il lui fait un clin d'oeil "Bon disons caramel pour la gauffre et sinon, je vais essayer pamplemousse aussi, banane et cookies. " Enfin ce n'est pas facile de ne pas faire de bourdes quand on s'appelle Sleipnir et les amours de Neil, c'était une très mauvaise idée. Le sourire que décoche Eilis lui tord le coeur et il se reproche ça mentalement. Neil a été nul certes mais ce n'est pas une raison pour le pointer du doigt et puis cela souligne le fait qu'il n'approuve pas mais Eilis ne devrait pas avoir de son oncle qu'il s'est conduit comme un "connard". Le mot alerte un peu Sly qui passe sa main libre sur sa nuque d'un air un peu gêné. "Oui... mais il a agi ainsi parce qu'il a été profondément blessé. Il est un peu têtu et trop fier pour se remettre en cause, non ?" C'est pas toujours simple. Niveau fierté, Sly en savait quelque chose : allez faire entendre raison à un serpent qui trouve toujours le moyen de retourner la situation contre vous sans jamais avouer ses torts ! " Le temps arrange parfois les choses de façon mystérieuse". Il l'espère en tout cas mais parfois c'est vrai. Qui aurait cru qu'un jour Odin serait plongé dans un sommeil qui permettrait à Sly de fuir son box ?

Sleipnir s'arrête quand il sent qu'Eilis s'est stoppée et il la regarde comme si elle s'était blessée. Elle a l'air vraiment surprise par le fait qu'il lui ait annoncé ne rien y comprendre en amour. Il n'a pas trop eu le temps de s'attarder sur ce sujet dans l'écurie, encore moins sur les champs de bataille et avec un chaperon sur le dos. Sur Midgard, ce n'est pas franchement ça qu'il a cherché à trouver en premier lieu donc oui, il est totalement novice à ce sujet. Ce qui a l'air de beaucoup surprendre Eilis. Il en vient à se demander si c'est donc normal. Il ouvre la bouche et reste un instant coi quand elle les compare à des cas désespérés. Bon ben c'est peut être le cas d'un point de vue terrien... Si la mutante semble persuadée que le tour viendra pour Sly, lui n'est pas aussi convaincu à cette idée. " Eh bien ... est-ce si mal que ça de ne pas ... connaître ça ? Je ne suis pas sûr d'être très récéptif à ce genre de choses tu sais." Il sourit à la pression de sa si petite main sur son bras et reprend le chemin avec elle. Il ne veut pas parler de lui de toute façon. Il n'est pas venu pour ça. Il l'écoute bien plus sérieusement quand elle reprend le fil du sujet principal. Ces types... Ils n'ont pas intérêt à venir embêter Eilis par la suite mais pour ce qui est du fameux Matt... Matthew apparemment l'affaire est bien plus délicate. Elle lui assure que c'est quelqu'un de bien mais quand il voit comment il a retourner le coeur d'Eilis, il en doute !  Il faut dire que la description d'Eilis semble un peu apaiser la colère sourde qui règne dans le coeur du cheval. Elle s'emporte et dans un sens, ça amuse un peu Sleipnir malgré tout. Elle enchaîne et elle parle avec passion... C'est donc ça quand on aime quelqu'un : on le défend, on cherche à comprendre ses actions et on se sent perdu ? On se sent embarqué dans un tourbillon de contradiction et ... on peut être en colère ? Ce long discours déroute totalement l'ami qu'il est. Il essaie de la comprendre mais oui tout ça est compliqué. Il tourne la tête vers elle, remarquant qu'elle ferme les yeux. " Parce que tu crois qu'être une mutante c'est forcément moins risquer qu'un humain normal ? Mais dis-moi, Eilis, une balle en pleine tête, pour certains mutants ça aurait exactement le même effet que pour un humain. Je pense que justement ... il te considère comme humaine, normale et que c'est pas plus mal. Tu le dis toi-même il t'accepte telle que tu es et non pas en considérant ta part mutante mais plutôt en voyant tout le reste. Honnêtement... je crois que je serais un peu en colère dans le même cas. Essaie d'inverser les rôles et de te demander si tu ne serais pas agacée ? Quand on tient à quelqu'un, on réagit forcément plus violemment. " Il ne la sermonne pas mais il est honnête. Il ne compte pas faire semblant d'être toujours de son côté sous prétexte d'être son ami. Il n'est pas un grand partisan des faux-semblants mais il ne veut pas la blesser non plus. Elle a raison cependant : il n'avait pas à l'embrasser soudainement et la rejeter ensuite. De ce point de vue, Sly ressent comme une boule au ventre et il a envie d'aller chopper ce Matt par le col et lui coller un poing en pleine figure. Enfin ça lui demanderait trop de sang froid. Sleipnir est désormais totalement mal à l'aise et non, personne ne l'a jamais embrassé. Il s'en souviendrait sinon. La description fait "rougir" Sly qui se demande ce qu'il a fait pour avoir droit aux confidences détaillées. C'est gênant : il voit Eilis comme une petite soeur alors l'imaginer dans les bras d'un homme en train de se bécotter c'est... ! Il se reprend parce qu'elle souffre. Il perçoit les larmes sur sa joue et même s'il sy attendait, c'est comme une lame qui s'insinue sous la chair. Que ça fait mal de la voir ainsi ! Ce type, il n'a pas droit de faire pleurer cette jeune femme ainsi et là, il mériterait grandement qu'on mette les poings sur les i. "... Je crois que je commence à comprendre un peu. Oh Eilis... " mais il a du mal à trouver les mots pour la réconforter. ça l'énerve. "Comment a-t-il pu te laisser comme ça après... après CA ! Quel égoïste. Il dit qu'il déteste l'injustice ? Pourtant c'est totalement injuste d'abandonner une personne derrière soit, en devenant totalement bipolaire soudainement." Sly est un peu sur les nerfs et oui, il sait ce que veut dire bipolaire... Il a envie d'ajouter que même s'il n'est pas pro des sentiments, ce comportement n'est pas digne d'un "homme". Oui lui tirer n'est pas une si mauvaise chose... NON, il ne faut pas ! Sly  attrape Eilis et la serre fort dans ses bras. " Je t'avoue que j'ai un peu envie d'aller lui rendre une visite de courtoisie pour le coup mais ça ne te soulagera pas de lui tirer dessus.  ... Non non, Eilis, s'il te plaît ne dis pas ça. Qu'en sais-tu ? Tu n'es pas un passe-temps, je ne veux pas le croire et personne n'a le droit de dire cela de toi. Interdit ! S'il te plaît... je suis certain que ça n'a rien à voir avec ton statut de mutante. Affronte ta peine, il faut que tu mettes les choses au clair, il ne peut pas indéfiniment te snober, te fuir et tu ne peux pas rester dans le doute si ça te détruit. Et si jamais il lui prend l'envie de se comporter encore comme un parfait crétin, je l'emplâtre !" Il desserre son étreinte, se penche vers elle et essuie une larme rebelle. Il la laisse commander devant un marchand totalement ébahi puis il commande à son tour. Le glacier leur adresse un sourire immense et sans commenter, commance à préparer les commandes. Sly tourne sa tête vers Eilis tandis qu'elle aggrippe sa manche. Sa personne spéciale... Sly soupire, ça a l'air trop complexe l'amour. Sleipnir est touché mais il est déjà heureux. Comment pourrait-il ne pas l'être alors qu'il a enfin ce dont il rêvait : sa famille et sa liberté. En plus, il a gagné des amis. " Oh je ne suis pas sûr qu'il existe une personne spéciale pour moi. Je ne suis même pas certain que je puisse tomber amoureux de qui que ce soit mais ne t'en fais pas, je suis heureux. Je le serais encore plus si tu l'es également alors il va falloir trouver une solution." Le glacier leur tend leur gauffres et glaces puis ajoute " et une coupe de chantilly offerte pour la demoiselle. Vous semblez en avoir besoin". Ah si vous saviez tout ...
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Jeu 24 Déc 2015 - 4:24
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you're my superhero.
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Je me perds dans mes pensées de nouveau, espérant, priant pour lui. Bien sûr, j'ai remarqué que Leif lui tournait autour … Depuis un moment, en fait. Et je croise tous les doigts – même ceux des orteils – pour que de une Sly s'en rend compte, et de deux que quelque chose de bien naisse de tout ce foutoir. Cependant, je me reprends bien vite lorsqu'il me pose la question fatidique : sept fichus jours et tu n'as pas pensé à venir me voir ? C'est honteux. Je repose mon regard sur lui, la tête quelque peu rentrée dans les épaules : ça y'est, je suis une enfant qu'on gronde. Mais me faire gentiment enguirlander par Sly, qui m'embrasse sur le front, est plus agréable que me faire engueuler par Neil. Je me blottis d'ailleurs contre lui – un stupide réflexe que j'ai gardé de quand j'étais enfant, réfléchissant à la question. Pourquoi diable ne suis-je pas venue le voir avant ?
« … En fait … J'essayais de comprendre par moi-même … Et … Enfin. Je me suis sentie … abandonnée … et trahie. C'est toujours le cas, en fait mais … Disons que je supporte mieux … J'arrive à en parler du moins … A ne plus rester roulée en boule contre moi-même. Tu es le seul à savoir, tu sais ? Et le premier à qui j'en parle. Même tonton il … Il n'est pas au courant. Mais il a bien vu que quelque chose clochait alors … Il faudra que je lui dise … peut-être. Il doit être inquiet. »  Je soupire doucement, me sentant soudainement bien misérable. Je me suis vraiment laissée couler durant ces sept jours, à me replier ainsi sur moi-même.
Bon, soit. A ma décharge, Matt m'a fait vivre ce que je redoute encore le plus : l'abandon. La seule chose que je ne supporte pas … Que je ne supporte plus depuis la mort de maman. Si Neil me faisait ce coup là, je crois que je me laisserais mourir, littéralement. Concernant Matt … Et bien ça fait une semaine que je ne ressemble plus à grand chose alors … Disons que ça aurait pu être pire ?

Je me reprends, pour ne pas inquiéter Sly. Respirer. Je souris à son choix de glace, bien d'accord avec lui. « Banane et cookie ensemble, j'ai jamais testé. Je pourrais goûter ? »  je lui demande, avec de petits yeux. « Bien sûr, tu pourras goûter les miennes. » Je connais mes boules, donc je peux parfaitement lui laisser la moitié de chaque, sans soucis. La discussion se reporte sur Neil, et j'acquiesce doucement. « Je sais … Il … Non. Nous. Nous, les Archers, avons tendance à … Réagir un peu trop brusquement … Et a en faire des montagnes. Tu sais, je comprends pourquoi il a réagit de la sorte. Enfin, je crois. Mais je ne cautionne pas pour autant. Je prie juste pour que ça s'arrange, il n'y a que ça que je puisse faire. Ils me manquent. Tous les deux.» Sourire léger. Le problème quand on a une mémoire eidétique est que l'on ne peut rien oublier.
Parce que tu crois qu'être une mutante c'est forcément moins risquer qu'un humain normal ? » reprend t'il par la suite, et je me mets à méditer là-dessus. Aurais-je tord quand à mes propos précédents ? Je l'écoute donc avec attention, curieuse de connaître son opinion, même si elle n'est pas à l'image de la mienne. C'est ce que j'aime avec lui, nous avons de véritables débats, il n'accepte pas tout ce que je dis pour me faire plaisir – cette discussion en est la preuve, puisqu'il me pousse à me remettre en question. « Mais dis-moi, Eilis, une balle en pleine tête, pour certains mutants ça aurait exactement le même effet que pour un humain. Je pense que justement ... il te considère comme humaine, normale et que c'est pas plus mal. Tu le dis toi-même il t'accepte telle que tu es et non pas en considérant ta part mutante mais plutôt en voyant tout le reste. Honnêtement... je crois que je serais un peu en colère dans le même cas. Essaie d'inverser les rôles et de te demander si tu ne serais pas agacée ? Quand on tient à quelqu'un, on réagit forcément plus violemment.

Je le regarde surprise. Il est vrai que je n'avais pas tourné cette question dans ce sens. Comment avait pu se sentir Matt sur le moment ? Sûrement mal, après réflexion. « ….Peut-être … Mais le truc Sly c'est que je ne suis pas humaine. En un sens, c'est bien mais de l'autre il … Vu mes capacités propres, je risque moins qu'autrui. Lui … Il risque déjà sa vie au quotidien … Alors je n'ai pas mon mot à dire à ce sujet, ce serait … Ce serait comme lui demander de ne plus être lui pour me faire plaisir. J'ai peur pour lui. Bien sûr que j'ai peur pour lui ! Il se met dans des états critiques et il refuse que je le soigne … Mais le truc c'est que moi, les balles, elles me font pas d'effet. Enfin, le choc, oui, mais la balle en elle-même … une chance sur dix donc … »  je m'arrète, réfléchissant mais il enchaine, suite à mes précédentes explications. Le voir s'emporter de la sorte me donne envie de me coller contre lui et de ne plus bouger, mais il est plus rapide que moi et me prend dans ses bras. En réponse, j'enfouie ma bouille comme lorsque j'étais enfant et lui rend l'étreinte. « Je t'avoue que j'ai un peu envie d'aller lui rendre une visite de courtoisie pour le coup mais ça ne te soulagera pas de lui tirer dessus.  ... Non non, Eilis, s'il te plaît ne dis pas ça. Qu'en sais-tu ? Tu n'es pas un passe-temps, je ne veux pas le croire et personne n'a le droit de dire cela de toi. Interdit ! S'il te plaît... je suis certain que ça n'a rien à voir avec ton statut de mutante. Affronte ta peine, il faut que tu mettes les choses au clair, il ne peut pas indéfiniment te snober, te fuir et tu ne peux pas rester dans le doute si ça te détruit. Et si jamais il lui prend l'envie de se comporter encore comme un parfait crétin, je l'emplâtre ! » et maintenant, j'imagine Matt se faire dégommer par mon meilleur ami. En un sens, j'ai vraiment mal pour lui. De l'autre … Un léger rire sort de ma gorge, c'est plus fort que moi. L'image de Matt encastré dans un mur par mon Sly, c'est comme l'idée que Neil lui en colle une : totalement probable, et épique. Si vous vous demandez, oui, ce sont les nerfs qui lâchent. Il se décolle de moi, séchant mes larmes, et tout en le laissant faire, je rajoute en murmurant un « il aurait aucune chance contre toi. » avant de sourire, me forçant à ne pas réagir à ses dernières paroles sur sa personne. Attends un peu lorsque ça te tombera dessus, tu verras !
Je  prends ensuite ma commande dans mes mains, avant de rougir furieusement lorsque le glacier me tend la coupe de chantilly. J'ai l'air si pitoyable que ça ? Mais l'attention est louable et adorable, alors je remercie d'une petite voix timide. Ensuite, j'attends que Sly soit servi pour commencer à manger, tout en me dirigeant avec mon ami vers un coin moins fréquenté – histoire d'être tranquile et pouvoir nous baffrer en paix. Le sucre et les kilos, lorsque l'on est en peine, il n'y a pas de meilleur pansement, mais ce n'est pas la peine d'en faire profiter tout le monde.

« Dis … Tu crois que … Je l'ai blessé dans son égo ? Ou … Qu'il a eu peur? … D'accord c'est une question stupide. Je …. J'ai peur d'aller le voir et qu'il me rejette encore … Mais d'un autre coté tu as raison … Je ne peux pas rester comme ça. Il faudrait peut-être que j'aille le voir … Pour lui parler … Et l'encastrer dans le mur de ta part. Tu en penses quoi ? J'ose ou alors j'attends que lui vienne me voir ? » Je demande timidement, de la glace presque jusque sur le nez. Ensuite, je lui tends ma coupe, pour qu'il puisse piocher dedans et goûter si il veut. « Merci Sly. Pour être là. Les choses sont plus faciles quand j'en parle avec toi. »  J'ai les yeux brillants. Et c'est vrai. C'est un peu ma maraine la bonne fée, en plus classe., avec une glace trois boule et une gaufre au caramel dans la main.

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Sam 6 Fév 2016 - 22:51
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Quand on est perdu, il faut un guide × ft. Eilis & Sly
Il aimerait bien pouvoir comprendre Eilis un peu mieux. Il aimerait avoir la capacité de comparer avec son expérience d’aîné pour la guider mais… il est encore plus innocent qu’elle alors certes, il peut faire selon son instinct mais il n’est pas certain d’améliorer la situation pour elle. C’est vrai quoi, même Jörmungand et Fenrir ont plus de connaissances en sentiment amoureux que lui alors qu’il est l’aîné. Si ça se trouve, il a déjà plusieurs fois fermé les yeux sur le sujet sans même s’en rendre compte mais il ne repère pas les signes. Au fond, pourquoi les gens ne disent pas les choses franchement ? Enfin, … il doute pouvoir se rapprocher de qui que ce soit un jour de toute façon. Il n’est pas de ce monde de toute façon, quant aux siens… n’en parlons pas. C’est dommage. Enfin l’important c’est sa jeune amie et ses ennuis. Il est tellement étonné qu’elle ait pris sur elle pendant une semaine sans lui dire, que ses mots doivent avoir la force d’un reproche. C’est à la réaction de la jeune femme qu’il se radoucit mais il ne la gronde pas vraiment. Il ne s’emporte pas pour un sujet si insignifiant et pour se faire pardonner, il se montre toujours très protecteur envers elle. Qui ne le serait pas avec Eilis ? Elle est tellement attendrissante pour une humaine. Il viendra dès qu’elle l’appellera. Comprendre par elle-même, Eilis est impressionnante de caractère. Forte et fragile à la fois. Elle est débrouillarde, plus que lui se dit-il parfois. Lui, il ne se pose pas autant de questions. C’est peut-être pour ça qu’il passe pour être à côté de la plaque sur certains points. Le mot abandon est violent pour Sly qui paraît soudainement bien sérieux, triste un peu. Il s’est senti tellement désemparé quand mère n’est pas revenue. Tout le poids de l’abandon sur ses épaules de poulain, mais il n’a pas autant ressenti celui de la trahison. Il se sentait plutôt fautif, et désespéré, attendant vainement la venue de Loki. Il ne lui en a jamais voulu mais il peut comprendre que la jeune femme voit les choses plus violemment. Parler doit faire du bien. «  Ce n’était pas un reproche que tu ne sois pas venue directement mais sache que même si tu n’arrives pas à me parler, je peux au moins être là pour te prêter une épaule. Juste une présence. » Le seul à savoir…. L’événement doit vraiment lui peser lourd sur le cœur. Quant à son oncle, ça ne doit pas être facile d’aborder le sujet avec la famille. Sleipnir imagine déjà s’il ose demander des conseils à maman Loki concernant une histoire d’amour… ! Sans doute pas le choix le plus raisonnable à prendre. « Oui même si ce n’est pas toujours simple de dire les choses qui nous font mal à notre famille, je suis sûr que ça rassurerait ton oncle un minimum. » Enfin de savoir que ce n’est pas quelque chose de grave qui soit arrivé. Concernant le fait qu’elle soit amoureuse, qu’elle ait subi un rejet également, Sly doute que cela passe si bien que ça mais après tout… il ne connaît pas bien Neil pour juger.

Les glaces ont le don de redonner un peu le sourire aux lèvres de la demoiselle. Il faut dire que niveau anti-dépresseur, le sucre c’est une excellente idée. C’est réconfortant, doux, gourmand. Sleipnir apprécie la diversité de la cuisine midgardienne car même sans manger de viande, il ne risque pas de manger toujours la même chose. La gourmandise d’Eilis parle bien rapidement et ça fait rire Sly spontanément «  Et en plus de ça tu comptes me piquer mes glaces ? » Il lui lance un regard qui signifie qu’il n’est pas trop partant mais il n’est pas sérieux. «  Bien sûr, que tu pourras. Comment arriverais-je à te dire non ? » Il lève les yeux au ciel. C’est vrai quoi. Il est facilement attendrissable surtout concernant la mutante. Les jeunes en général. Sly  a tendance à protéger les jeunes et les enfants, par réflexe. Il ne saurait expliquer la raison de ce comportement puisqu’il a grandi tout seul et qu’il n’a pas d’expérience paternelle non plus. Certainement pas. Il tourne la tête vers la jeune femme quand elle parle de Neil. Réagir trop brusquement.. ça Sly s’en est rendu compte quand ils se sont retrouvés sur Attilan. Le comportement de son oncle aurait pu causer des catastrophes. Il n’empêche qu’il a l’air d’aimer sa nièce de tout son cœur. Pour ce qui est d’Allen, Sly ne sait pas, ne le connaît pas. « Ah oui vous n’y allez pas par quatre chemin quand vous êtes moralement blessé je suppose. Peut-être qu’ils reviendront l’un vers l’autre Eilis. Continue de les aimer et le temps fera peut-être le reste. … sinon on les force à se remettre ensemble.» Sleipnir lui adresse un sourire malin, juste pour la dérider un peu plus que ça. Pourquoi est-ce si compliqué l’amour ? Ça a l’air de plus faire souffrir que de rendre heureux. Est-ce qu’il aura un jour envie de tenter ce genre d’expérience ? Plus si sûr… Quoi qu’il en soit, il s’occupe de ce qu’Eilis lui raconte, sans forcément prendre le parti de sa mutante préférée. Il est sincère, il ne va pas tout bonnement aller dans son sens, s’il estime qu’elle n’a pas entièrement raison. Il n’aime pas mentir à quelqu’un qu’il aime, il préfère dire les choses quitte à blesser. Il est malgré tout assez calme et diplomate pour l’occasion. Peut-être… mais… Eilis est une entêtée mais Sly peut l’être également s’il le désire. Il tend l’oreille néanmoins. Il sait qu’elle n’est pas humaine, que ça change un peu la donne, qu’elle est plus résistante mais … lui non plus ne craint rien alors « Certes mais… vu que je suis plus résistant que toi, tu n’auras jamais autant peur pour moi que pour toi ? » Il soupire. Elle voit les choses de son point de vue, pas de celui de l’autre. Pas du tout. «  Il a sa fierté d’homme Eilis, sans doute. Je ne pense pas qu’il veuille t’interdire d’avoir peur mais… et puis tu ne peux pas lui reprocher de vouloir t’empêcher de souffrir mais si ça ne t’est pas fatal. » Fatal. Sly a peur pour les gens qu’il aime : peu importe ô combien ils sont forts, faibles, résistants ou non. Bon certes, il aura toujours un peu plus peur pour Eilis et Leif mais même si ces frangins sont forts, il craint pour eux plus que pour lui. Ils sont pourtant aussi résistants. Il n’empêche que malgré les légères remontrances, Sly n’autoriserait pas ce type a être aussi brusque avec la jeune fille une seconde fois. Ça a au moins le don de faire rire eilis. Il sourit de tout cœur « aucune ! » Les deux amis s’installent dans un coin peinard, loin du sentier. Ils vont pouvoir manger ! Sly ne se prive pas de commencer le repas tandis qu’Eilis semble avoir besoin de son avis. Il réfléchit. «  C’est possible… je ne le connais pas donc je ne sais pas trop comment il peut voir les choses mais possible… Peur. Je crois que s’il t’apprécie c’est sans doute le cas. » Il en est persuadé. « Tu as le choix mais si tu n’y retournes pas tu n’auras jamais le fin mot de l’histoire. Sois tu abandonnes quitte à le regretter, sois tu affrontes directement le problème et qui sait… Oui  s’il te plaît, fais lui voir de toutes les couleurs de ma part. A cause de lui je me goinfre de sucre et je vais devoir me dépenser voilà !  N’attends pas Eilis… Imagine… s’il attend aussi. » Il regarde la coupe qu’elle lui tend et il fait de même avec les parfums qu’il a demandé. Il prend la cuillere et goute : sympa mais il préfère les siens. Il regarde Eilis et ricane, «  Tu es ravissante quand tu manges de la glace. Tu devrais tenter de le charmer comme ça. Tu en as là » dit-il en essuyant sa joue et le bout de son nez. Pas besoin de remerciement. «  Pas de quoi. Qui sait un jour il se pourrait bien que ce soit moi qui ait besoin de tes conseils en amour et on inversera les rôles. »  
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