Elle nous menace, cette guerre qu'il faut gagner demain — Steven

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Dim 30 Aoû 2015 - 23:47
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Steven X SharonElle nous menace, cette guerre qu'il faut gagner QUI ENTENDRA CET APPEL POUR L'AMÉRIQUE ? QUI, ÉCHEC OU GLOIRE, PORTE L'ESPOIR DE L'AMÉRIQUE ? QUI VIENT PROUVER QU'ON PEUT GAGNER ? C'EST LE PORTE-BANNIÈRE ÉTOILÉ !demain

A quoi bon ? Je me dis ça à chaque fois. Me laissant tombé sur le canapé, à l’envers, tête en bas ; pied sur le dossier, en fermant les yeux. J’ai envie de me coller des beignes non mais sans blague. Si Natasha était là elle me tirerait d’ici par la peau des fesses jusqu’à l’appart de Steven. Et elle aurait bien raison. Je soupire. Je suis sûr qu’il m’en veut, qu’il n’a même pas envie de me voir. C’est même certain ! Lucy me dit que non, que si je n’y vais pas je ne le s’aurais jamais ! Dans un sens c’est vrai. Mais je n’ai pas envie de le faire souffrir plus que je ne les déjà fais.

C’est peut-être mieux ainsi, j’ai risqué ma vie pendant la purge, jouant les doubles agents au SHIELD pour sauver les mutants, protéger les gens que j’aime, Lucy, Natasha mes deux meilleurs amis mais également Steven. Dès que je le pouvais, j’aurais tout fait pour eux, pour lui. Comme je l’ai toujours fais quand on la retrouver. J’ai veillé sur lui dans l’ombre en tant que sa voisine, à l’ombre de mes sentiments pour lui. Qu’importe. J’ai tout gâché. Ha j’ai envie d’hurler dans mon appartement ! De… de faire quelque chose, n’importe quoi mais quelque chose !

J’enfile un jean, des baskets et un débardeur large blanc. Téléphone dans la poche avec mes clefs et je sors de chez moi. Je marche sans vraiment réfléchir où je marche, je me déplace, les bras croisés, sans vraiment regarder les gens, sans regarder les lumières des buildings, des appartements, des magasins. Il est 21h et j’air comme une pauvre fille dans les rues de New York. Non je ne fais pas parti de ces gens qui cherchent un but dans leur vie. Je sais ce que je veux de ma vie, je veux servir mon pays, je veux sauver des gens, être au service des plus faibles, comme Peggy l’a fait, comme Peggy m’a inculqué ce gout pour la liberté et pour les autres. Elle me manque terriblement, elle n’est plus comme avant, la maladie l’affaiblit de jour en jour et j’ai l’impression de la voir mourir chaque jour que je vais la voir.

En marchant je repense à tout, à elle, a mes vacances en Virginie chez elle, dans sa maison. De ses albums remplie de photo en noir et blanc, de ses histoires, je la vois encore me tenir sur ses genoux me racontant comment le glorieux capitaine america à sauver l’amérique, comment il a rendu nos jours plus beau. C’était mon héros et ça l’est toujours. J’ai passé ma vie à le chercher, pour elle. Je lui ai promis de veiller sur lui sans même me douter que ce n’était point admiration qu’il y avait dans mon regard lorsque je le croisais dans le couloir de l’immeuble mais de l’amour, de la passion pour lui. Fury c’est bien fichu de moi, c’était plus simple de surveillé le héros par quelqu’un qui ne pourrait jamais le trahir, quelqu’un comme moi.

Sans même m’en rendre compte j’avais traversé tout Brooklyn pour me retrouver devant chez Rogers. Je m’arrête devant l’immeuble. Même sans y pensé je me rapproche toujours de lui… Je regarde autour de moi, je soupire, les mains dans les poches arrières de mon jean… J’vais rentrer chez moi sans doute. Faisant quelque pas en sens inverse je me stop. Et puis Zut ! Si tu ne le fais pas maintenant… tu ne le ferais jamais Carter ! Alors tu bouges t’es fesses de là et tu montes ! Tu as affronté des Chitauris, des forces armées, des mutants en colères, des dingues de la purge, des soldats d’Hydra c’est pas un super soldat d’une centaine d’année qui va te faire peur ! Secoue toi ma vieille !

J’ouvre la porte d’entrée et monte les étages, cherchant le nom de Rogers sur les portes… Je finirais bien par le trouver. Maintenant que je suis devant la porte, je me bloque comme une attardé. Ah non ! Tu peux plus reculer Carter ! Je prends une grande inspiration, soufflant un grand coup, cette bonne vieille technique de relaxation. On inspire et on souffle. Je toc à la porte… ca y est je l’ai fait… Maintenant j’ai envie de prendre mes jambes à mon coup, de fuir comme si ma vie en dépendant. Ma main est tremblante et je trépigne presque d’attendre. Il n’est peut-être pas là après tout… Je vais pour faire demis tour, c’est bon il ne veut peut-être pas me voir. Que la porte s’ouvre. Je me tourne, regardant Steven. La bouche entre ouverte je cherche mes mots, j’essaye de dire quelque chose d’intelligent. Il est 22h il va me virer à coup sûr. En y pensant ... il m'a promis un café.

« Bonsoir Captain Rogers… désolé du, dérangement il est tard je sais mais … j’avais besoin de vous parler. »


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Lun 31 Aoû 2015 - 18:08
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Elle nous menace, cette guerre qu'il faut gagner demain.

Sharon & Steve.

Un soupir s'échappa de ses lèvres rosées tandis que dans un geste agacé, Steve fit courir la mine sur le papier qui jusque-là était vierge. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas dessiné, les récentes batailles qu'il avait dû mener ne lui en avaient pas réellement laisser le temps, il fallait l'avouer. Quelques traits et il ne savait dire si finalement, cette occupation qu'il l'avait tenu éveillé des heures durant lors de sa jeunesse était réellement libératrice. Enfant, tout était si gai, si coloré malgré la Grande Dépression qui faisait rage et les maladies qui faisaient tomber les corps des pauvres gens touchés. Il avait eut besoin de se libérer, de se forger un monde où l'horreur et la destruction n'existaient pas, plus. Où d'un simple coup de gomme, la grisaille pouvait s'effacer afin de laisser naître à la place quelques beautés. Tout était plus aisé lorsque les responsabilités ne vous empêchaient pas de dormir, que les remords ne vous donnaient pas l'envie de vomir. Steven avait laissé la place au Captain à tel point que lorsqu'il fermait des paupières autrefois si fragiles, il lui était impossible d'imaginer ne serait-ce qu'un havre de paix où rien n'était consumé. Le graphite ne renvoyait rien de bon et ce fut avec une mine résolue qu'il posa avec légèreté le crayon, son regard céruléen venant se poser à nouveau sur le petit carnet. Même après quatre-vingt-dix années, ce truc le suivait, renfermant des décennies de vie. Du moins, si l'on ne comptait pas les soixante-dix ans qu'il avait loupé, laissant alors le blanc immaculé des pages tel qu'il l'avait toujours été.

Sa bouche s'était légèrement pincée, comme si ce qu'il s'apprêtait à faire était une erreur. Après tout, il n'était plus à ça près, ce n'était pas quelques vieux croquis qui allaient le manger. Alors les pages se tournèrent avec une douceur inimaginable, le bout de ses doigts glissant comme s'il découvrait les portait qu'il avait bien longtemps esquissé. Sa mère y était souriante, elle l'avait toujours été et c'était cette image qu'il souhaitait garder même si elle lui avait parfois dit dans un rire que c'était égoïste. Dessiner les bâtiments, les paysages, les objets, était une chose. Capter des moments en était une autre, comme s'ils n'étaient destinés qu'à ça, être figés. C'était de bons moments alors soit, il se permettait cette preuve individualisme, un fin sourire éclairant ses traits ordinairement tirés bien que son visage perdît de son éclat lorsque Peggy apparut. Elle avait été la seule personne qu'il ait connu à la guerre figurant là-dedans.. et la revoir ainsi le meurtrissait. Les mots étaient durement applicables, il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir vécu sans lui, d'avoir suivi une voie qui lui convenait plutôt que de se terrer. Il l'avait admirée, respectée, plus qu'aucune autre personne ne l'aurait jamais fait. À ses yeux, elle n'était pas uniquement l'agent Carter, Margaret était la main qui s'était tendue lorsqu'il en avait eut le plus besoin, elle avait été son pilier, son soutien et malgré qu'il n'avait aucunement envie de le faire, il devrait tirer une croix sur tout ça. Il connaissait son état de santé, passant la voir lorsque le temps le lui permettait. Tous les jours, il y avait un nouveau bilan. Tous les jours, il devait lui répéter qu'il était revenu, ne pouvant pas laisser sa meilleure partenaire. Il restait fort mais ça le brisait, elle était son passé au même titre que Bucky. Elle était mourante, il était perdu.

Les battements à sa porte le tirèrent de sa rêverie et il releva brusquement la tête, posant son bien tout en jetant un coup d’œil à l'horloge murale. Les heures passaient si vite que c'en était affolant, ce qui l'était d'autant plus c'était que techniquement, personne n'avait réellement connaissance de son adresse actuelle et il doutait fortement que l'un de ses voisins soit venu lui dire bonsoir à une heure si tardive. Cependant, le blond troqua bouclier contre sweat-shirt, se dirigeant au plus vite vers l'entrée, agrippant la poignet afin de la tirer après l'avoir déverrouillée. Quelle surprise ce fut d'apercevoir la silhouette gracile de.. Sharon. Chaque tête avait un nom et le sien l'avait particulièrement frappé, peut-être était-ce dû au fait que, oh, oui, elle était la nièce de Peggy. C'était une sensation étrange, la culpabilité le titillait tandis qu'elle parlait, ses pensées se mêlant à ce à quoi il ne devrait pas songer. Lentement, il secoua la tête, se reculant pour lui offrir la possibilité de passer.

- Pas de problème, entrez. Et, laissons tomber le Captain, appelez-moi Steve.

Il tenta maladroitement de sourire, refermant à clés derrière elle avant de l'inviter à le suivre. Il recevait peu de visiteurs, surtout depuis qu'il avait déménagé. Sa place à la tour Avengers était révolue, Brooklyn était sa véritable maison ainsi avait-il préféré revenir à ses racines. Néanmoins, son côté vieux-jeu le poussait à avoir un appartement impeccable et le nécessaire, aussi s'enquit-il rapidement malgré la méfiance qu'il conservait à son égard.

- Avez-vous dîné ? Ou est-ce que vous voulez à boire ?
crackle bones
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Mar 1 Sep 2015 - 20:31
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Steven X SharonElle nous menace, cette guerre qu'il faut gagner QUI ENTENDRA CET APPEL POUR L'AMÉRIQUE ? QUI, ÉCHEC OU GLOIRE, PORTE L'ESPOIR DE L'AMÉRIQUE ? QUI VIENT PROUVER QU'ON PEUT GAGNER ? C'EST LE PORTE-BANNIÈRE ÉTOILÉ !demain

Je le regarde attendant une réponse positive au fond de moi. Même si je comprendrais très bien qu’il me dise que justement nous n’avons rien à nous dire. Je respecterai son choix, comme toujours et je ne chercherai pas à le faire plus souffrir. Quand on aime c’est ainsi, on veut protéger l’élu de son cœur même si on doit en souffrir. C’est alors qu’il me permet d’entrer chez lui, se poussant de la porte pénétrer son appartement. Alors que je m’attendais à faire demis tour j’entre d’un pas un peu intimidé chez lui. Tout en l’écoutant me dire d’oublier le captain, tout ce côté pompeux de l’armée et peut-être aussi le travail dans une autre partie. Il n’y a que lui et moi dans cette histoire. Bien que le SHIELD a toujours une part importante dans nos vies.

Je le suis sagement dans son appartement, jetant quelque coup d’œil à son intérieur, la décoration, les meubles. Ca reflète très bien ce qu’il est je trouve, quelqu’un de simple. Je revois encore son corps prisonnier de la glace, alors que je m’effondre sur une chaise que m’avait offerte Coulson en apprenant qu’il était vivant. Je crois que la chose la plus pénible dans tout ça c’est quand j’ai dû l’annoncer à Tante Peggy… comment annoncer une tel chose, comment le dire, quel mot employer… Comment allait-elle le prendre ? La seule chose qu’elle m’est dit c’est de le protéger… vous me voyez vous ? Protéger un super soldat… comme s’il avait besoin de moi. Dans mes pensées, c’est Steven qui m’en sort tournant les yeux vers lui quad il me propose de manger ou si je voulais boire quelque chose. Je montre la paume de mes mains en faisant non.

« Oh ne vous inquiétez pas pour moi. C’est gentil merci. »

Je n’ai point mangé, n’ayant vraiment pas fin avant de partir et puis pour le moment je n’ai pas envie d’abuser de la gentillesse de Steven alors que je viens le déranger à 22h. « Déjà que je dois vous déranger je ne voudrais pas abuser de plus. » Je sens sa méfiance à mon égard et je le comprends bien que ça fait mal. J’aurais aimé que ça se passe autrement. Fury tu me le payeras un de ses jours vieux bornes ! Heureusement que j’aime mon patron… Je m’approche du canapé, m’asseyant sagement, les genoux collés, je vide mes poches –téléphone portable et mes clefs- que je dépose sur la table basse pour ne point être gêner sur le canapé avec mon jean. Bon c’est le moment de te jeter à l’eau ma grande, je prends une grande inspiration fermant les yeux quelque seconde. Je regarde Steven et lui dit.

« Je suis vraiment désolé. Pour tout. J’aurais aimé… vraiment que ça se passe autrement. Je … je ne cherche pas à excuser les ordres que j’ai reçus. Ou quand bien même ce que j’ai fait ou non. Le mal est fait, le mieux que je puisse faire c’est vous donnez des explications… »

Il y a certainement un tas de chose qu’il ignore. Vous savez, les secrets des secrets de Fury. En tant qu’agent Elite j’ai accès a bien des dossiers et informations classé secret sous les ordres directe de Fury toujours encore bien qu’il ne soit plus directeur du SHIELD par simple fidélité comme mon amie Maria Hill. Les mains jointent je commence.

« Fury pensait qu’avoir quelqu’un proche de vous au quotidien serait plus facile pour voir si vous vous adaptiez au vingt et unième siècles. Surveillé vos habitudes et surtout s’il n’y avait aucun problème. Non pas qu’il ne vous faisiez pas confiance, c’est dans le monde vous entourant qu’il n’avait pas confiance. J’étais en charge de surveiller tout cela, garder votre anonymat, une certaine sécurité autour de l’appartement ainsi que de vérifier de potentielle attaque ou infiltration HYDRA. C’est à moi qu’il a donné cette mission très spéciale car il a ma fidélité en sa personne, en vers la nation mais surtout envers vous. Il savait très bien que jamais je n’aurais fait quelque chose contre vous, ou trahis votre personne. » Je baisse les yeux. J’étais sincèrement peiné, j’ai un sourire sur les lèvres parce que cette situation m’amuse un peu. Moi qui est toujours rêver d’un tel homme et qu’à cette instant il doit être en train de me maudire simplement parce que je lui dis la vérité.

« Je ne vous demande pas de me pardonner… ni même de comprendre. Je tenais simplement à vous dire la vérité, dire les choses comme elles étaient et comme elles sont aujourd’hui. Ma tante ne m’a jamais appris à être une mauvaise personne bien au contraire. Je l’aime trop ainsi que… ce que vous êtes pour continuer à mentir, à faire comme si de rien était. Vous aviez le droit de savoir ce qui se passe. »

Indirectement je lui fais comprendre que j’ai en quelque sorte des sentiments pour lui. Et que si aujourd’hui je viens ce n’est pas pour demander un quelconque pardon car je ne le mérite pas. Je viens dire la vérité, ce qui me semble loyale et preuve de fidélité en vers le héros de la nation.


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