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Tequila is all we need

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Jeu 3 Mar 2016 - 21:27
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Riley & Jay
Tequila is all we need

I
l expira longuement pour se calmer. Son cœur battait à toute vitesse sous le coup de l’adrénaline. Cette fois ci c’était la bonne il le sentait. Il avait joué cette chanson sans la rue et ramassé un bon paquet de blé. Les passants s’arrêtaient pour l’écouter, c’était bon signe. Il sentait que les dieux du Rock étaient à nouveau de son côté. Depuis son arrivée à LA il avait joué dans quelques bars pour se faire de l’argent. Aujourd’hui c’était différent. Un groupe qui commençait à se faire une petite réputation dans la région cherchait un guitariste pour remplacer l’un de leurs membres qui avait décidé d’abandonner la voie du rock and roll pour devenir vendeur d’assurance. Qui peut faire une chose pareille ? Qui ??? Cet homme avait perdu la raison, mais c’était une aubaine pour lui. Depuis qu’il avait quitté le lycée il ne s’était pas passé un jour où il n’avait pas joué de la guitare. Il connaissait chacune de ses guitares comme s’il s’agissait d’une extension de son propre corps. Ces dernières années il avait oublié ses rêves, perdant espoir d’un jour parvenir à atteindre la gloire… Aujourd’hui c’était sa chance.

Le gars qui passait avant lui n’était pas mauvais, mais pas excellent non plus. Le genre de gars qui a appris à jouer de la gratte pour impressionner les nanas et non par passion. Même s’il était submergé par sa propre impatience Jay arrivait quand même à percevoir ce que ce gars-là ressentait et franchement… Il ne ressentait pas grand-chose. Ce gars enchainait ses accords et chantait d’une voix rocailleuse qui aurait surement fait frémir des adolescentes, mais il n’était qu’une coquille vide. Il n’y avait aucune passion, aucun désarroi. Il savait très bien interpréter son rôle de rockeur, ça pas de doute, mais il ne se laissait pas porter par des émotions propres.

Juste après venait son tour. Il se plaça derrière le micro une fois sa guitare branchée et les réglages de distorsions effectués. Il posa ses doigts sur les cordes métalliques de sa guitare et il sentit qu’il se calmait immédiatement. Lets Rock. Les premiers accords résonnaient contre les murs de la petite salle de répét, la chanson était reconnaissable entre toutes : Paint it Black de The Rolling Stones, dans une version légèrement modifiée par Jay. Il n’y avait pas de basse ni de batterie pour l’accompagner alors les accords avaient besoin d’être plus puissants, plus entrainant, et son chant était plus puissant que jamais. Alors qu’il chantait cette chanson y mettant toute son énergie et sa passion il sentit que les membres du groupe se laisser eux aussi porter par le rythme. Assis sur une chaise contre le mur opposé de la pièce, le lead guitariste et chanteur officiel du groupe suivait le rythme avec sa jambe alors qu’il essayait de masque son sourire en coin. Le courant passait, ils aimaient ce qu’il leur présentait. Lorsque la chanson fut finie ils étaient tous souriants, le cœur battant, électrifiés par leur passion commune de la musique. Ils lui serrèrent la main, lui promettant de le rappeler très vite. Sa démonstration leur avait plu et ils avaient seulement besoin d’un peu de temps pour tous se mettre d’accord.

Jay s’en alla avec un sourire jusqu’aux oreilles content de la façon dont il avait joué. Il était encore submergé par l’envie de jouer. Ça le démangeait terriblement, alors pourquoi résister ? Il s’installât en bord de mer, branché sur un petit ampli portable, sa housse de guitare ouverte devant lui bien sûr au cas où quelqu’un apprécierait suffisamment sa musique pour lui laisser une pièce. Sa joie et sa passion se sentaient dans la façon dont il chantait cet après-midi-là. Les passants le regardaient en souriant. Certains s’arrêtaient pour l’écouter un peu puis laissaient un peu d’argent avant de partir. D’autre n’osaient pas s’arrêter, ou feignaient des regards moqueurs, mais Jay savaient qu’aux fond d’eux leur cœur battait au rythme de sa musique même s’ils ne l’assumaient pas. Il savait bien qu’il ne correspondait pas au fantasme généralisé du rockeur jeune et aux muscles saillants. Mais en réalité les vraies légendes du rock n’étaient pas des apollons. Ils étaient devenus des légendes grâce à leur talent et non grâce à leur gueule.

Tout le monde ne semblait pas être au courant de ce fait puisque quelques heures plus tard Jay reçu un sms qui effaça définitivement le sourire stupide qui était resté figé sur son visage depuis l’audition. "Désolé mec, on a décidé de garder le gars qui pasait avant toi. Il correspond plus à l’image du groupe. " Jay fixa son téléphone en sentant la colère monter en lui. « L’image du groupe ? L’IMAGE DU GROUPE ??? VOUS AVEZ PRIT CE NUL PLUTÔT QUE MOI PARCE QU’IL EST MAIGRE PUTAIN !!! » Les passants s’éloignaient de lui, lui jetant des regards à la fois surpris et effrayés. Il proféra une série de jurons et d’insultes qu’il écrivait avec rage sur son téléphone. Ces hypocrites ne méritaient pas d’avoir du succès. Ils n’étaient qu’une bande de belles gueules sans talent. Il respira profondément en regardant le message qu’il avait écrit, prêt à l’envoyer, mais se retint au dernier moment. Il l’effaça et rangea son téléphone. Ces types-là ne méritaient même pas qu’il gâche son énergie de la sorte. Il lui fallait un verre.

Il posa sa guitare contre le comptoir et s’installa sur un tabouret. Il fit signe au barman de lui apporter une tequila. Il s’accouda au bar, regardant fixement devant lui. Il se sentait vidé. Sans énergie ni motivation pour faire quoi que ce soit. Il avait cru qu’en venant dans cette ville il aurait une chance de renouer avec ses anciens rêves d’ado, mais il fallait croire qu’il avait dépassé l’âge limite. Peut-être qu’il dépassait simplement le poids limite. Penser à tout cela le déprimait. Il était parfait comme il était. Chubby certes, mais sexy as hell. Il se tourna vers la personne installée à côté de lui. Il ne voyait pas son visage, mais il n’avait pas besoin de ça pour percevoir que cette femme aussi avait passé une sale journée. Jay attira l’attention du barman qui était en train de servir sa tequila pour qu’il en apporte une deuxième. Quand il les eut apportées, Jay glissa un verre vers la jeune femme. « Sale journée hein ? Moi aussi. Laisse-moi t’offrir ce verre señorita, promis pas d’embrouille. Ce serait juste cool de parler à quelqu’un. » Jay n’avait aucune idée derrière la tête en lui offrant ce verre, même si elle semblait jolie. Il avait juste besoin de penser à autre chose, de parler avec quelqu’un et de boire de la putain de tequila.
WILDBIRD

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Sam 5 Mar 2016 - 17:05
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tequila is all we need

ft Nounours boy
Ne me parlez pas d'aujourd'hui. Ne me parlez pas d'hier. Ne me parlez pas de ma dernière semaine passée. En fait, ne me parlez pas, tout court. Sincèrement, j'avais déjà vécu des journées de merde. Des semaines à subir les pétarades ennemies dans le cambouis et le froid, des nuitées à écouter le moindre bruit et à bouffer du sable, des journées à prier pour que des gouttes d'eau tombent du ciel comme un miracle et le permis de cesser le feu. Croyez-moi, je connaissais l'enfer … Et j'aurais préféré y retourner plutôt que de subir toute cette foutue et incompréhensive merde qui tenait en peu de mots : ... Ma ville a explosé à cause de trous du cul d'aliens, j'ai perdu my fabulous tank Jack Junior, j'habite à l’hôtel et c'est la merde pour payer la facture, journée éprouvante au SHIELD et pire que tout cela réunit .. Ma petite amie est une freaking bitchie mutante. Nom. De. Dieu. De. Bordel. De. Merde. Une putain d'homo superior, pour ne pas dire projet x. Après les chitauris, bien sûr, j'avais besoin de ça ! J'aurais du faire confiance à Ash. J'aurais du l'écouter. Mais, merde à la fin ! Qu'est-ce qui clochait dans ma vie ?

« Un autre je vous prie, patron. » Je lance au barman, d'une voix rauque, tendant mon verre vide. C'est, quoi … ma troisième tequila ? Je n'ai pas le coeur à boire Daniels ce soir, je préfère garder le Jack pour une journée plus heureuse. Et si vous vous posez la question, non, je ne suis pas ivre. Pas encore. Mais je le serais avant que le jour se pointe, ça je peux vous l'assurer. Car pour avaler un truc pareil, il me faut de l'alcool – de l'alcool et des clopes –, et demain je me boirais la cafetière. Moi qui avait pris comme résolution de diminuer mes saloperies addictives, voilà que je viens de régresser, boum un pas en arrière, félicitation Jany. Inspirer, expirer … « Merci » je souffle dans un soupire, regardant l'homme me verser la drogue liquide dans mon verre tristement vide. Que faire maintenant ? Ah, la blague. Voilà pourquoi j'étais experte en coups d'un soir, voilà pourquoi il n'y avait pas de lendemain lorsque mes lèvres se posaient sur un corps. Un homme entre mes cuisses une fois, le corps arqué d'une femme pour une seule nuit. Je grogne à l'idée. Il avait fallut que je retombe amoureuse. Mais quelle magnifique connerie ! Je lève mon verre à tous les abrutis doués de sentiments, et sans pleurer je bois cul sec. Mon cerveau a besoin de se noyer, et quoi de mieux que la tequila pour le faire ? Je ne veux plus penser à ça. Je ne veux plus penser à l'après – parce que clairement, je suis risible. Je l'aime. Je l'aime même plus fort que mon enfoiré d'ex avec qui j'étais pacsée, je l'aime plus que Speedy et les moteurs rutilants - elle est ma Dorothy, my precious ring, le baume qu'il me faut, avec ses qualités et surtout ses défauts. Je l'aime, yeah. Mais elle m'a menti. Je soupire encore, reposant avec une douceur incertaine le verre sur la table, mes cheveux mangeant mon visage. C'est vraiment une sale journée de merde aujourd'hui. Je me perds dans mes souvenirs, ne sentant même pas un tabouret être tiré à mes cotés. Habituellement c'est le truc auquel je fais attention, mais excusez-moi de vouloir me morfondre un peu …

« Sale journée hein ? Moi aussi. Laisse-moi t’offrir ce verre señorita, promis pas d’embrouille. Ce serait juste cool de parler à quelqu’un. » Une voix interrompt mon moment tête à tête avec ma conscience, et je manque de lâcher un grognement. Par Speedy, ne peut-on pas me foutre la paix cinq mi … Un verre gratuit ? … Oh ? Ma foi. Je relève le nez pour fixer le type, qui m'est vaguement familier, avant de hausser les épaules. Et dire qu'habituellement je suis celle que l'on vient effectivement voir lorsque tout va mal – ex psychologue bonjour - … A croire que c'est tatoué quelque part sur mon cul, ou mon dos « if you need help, here I am, bitchies » ! Mais bon. Pour un verre gratuit … Et puis il a vraiment l'air dans un état aussi lamentable que moi. Aaah … Par Jésus. Je les collectionne, ce soir.
« Je crois que j'ai explosé mon record. Gracias señor. » Je réponds pourtant de ma voix veloutée, me redressant sur mon siège pour laisser apparaître mon chemiser un peu trop ouvert pour que se soit correcte – mais dieu que je m'en fous à cet instant –, croisant mes jambes moulées dans mon génialissime jean. Je lève mon verre sous son nez ensuite, avec un micro sourire. Ce type me dit définitivement quelque chose, et mes yeux se perdent sur l'instrument qui orne ses cotés. « Aux incompris malchanceux qui vivent la pire journée de leur vie ! » Je lance, presque joyeuse. « Et aux autres merdes qui suivront sans doute sous peu … » Je rajoute pour moi-même avant de boire cul sec le breuvage, juste avant me souvenir que … Pute borgne. Ce type ! Mais ! Non … Si ? Merde alors ! «Nounours boy ?! »
© Pyphi(lia)
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Dim 6 Mar 2016 - 12:03
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   Riley & Jay
   Tequila is all we need

L
’alcool lui brula la gorge alors qu’il vida son verre d’un seul trait. Plissant les yeux il attendit que la sensation de chaleur se dissipe. C’était une sensation qui objectivement n’était pas agréable et que l’on déteste souvent lors de nos premières expériences avec l’alcool en étant jeune,  mais on finit par apprécier cette sensation. Surement par goût pour l’auto destruction. L’alcool est un poison que l’on boit lorsqu’on a besoin de tuer des choses que l’on a à l’intérieur de soi. Il fit signe au barman pour qu’il lui en amène un autre. Ce soir les émotions qu’il combattait étaient tenaces. Il allait falloir une mer d’alcool pour les noyer complétement. « Je crois que j'ai explosé mon record. Gracias señor. »  Lui répond la jeune femme en relevant enfin les yeux. Elle n’avait pas l’air d’être dans sa meilleure forme, sans doute avait-elle déjà bu plusieurs verres avant son arrivée. La sensualité de sa voix n’avait pour égal que son physique. Cette fille était indéniablement sexy, mais émotionnellement c’était le bordel. Son esprit était comme ne pelote de laine emmêlée avec des nœuds qu’elle aurait sans doute beaucoup de mal à défaire. Elle leva le verre qu’il lui avait commandé, comme pour porter un toast. « Aux incompris malchanceux qui vivent la pire journée de leur vie ! »  Jay esquissa un sourire tout en levant son deuxième verre que le barman venait de lui apporter. Ils étaient deux pèlerins qui s’étaient perdus dans leur quête du salut. Le chemin était devenu trop escarpé et il avait dû faire une halte avant de poursuivre leur quête. Quoi de mieux que la tequila pour leur permettre d’oublier les difficultés passées ? « Et aux autres merdes qui suivront sans doute sous peu … »   « Je ne l’aurais pas mieux dit moi-même ! »  Acquiesçât-il avant de vider lui aussi son deuxième verre d’un trait. Leur chemin serait encore semé d’embuche après ce soir et il fallait qu’ils rassemblent des forces pour les affronter. Combien de fois se verrait-il refuser sa place dans un groupe au profit de guitaristes nuls dotés d’une belle gueule ? Sans doute un paquet d’autres fois. Il fit signe au barman pour avoir un troisième verre. Il les enchainait, mais ce soir son adversaire était coriace. Il aurait du mal à oublier sa déception et sa colère.  

Après avoir reposé son verre la fille se mit à le fixer ce qui mit Jay légèrement mal à l’aise. Il essayait de faire comme si il n’avait rien remarqué quand soudain elle écarquilla les yeux et s’exclama : «Nounours boy ?! »  Ce fut à son tour de la fixer avec un drôle d’air. Serait-ce… Non… Impossible…. Mais !!! Nom d’une cuisse de Chun-li !! « Bayonetta ?? »  Il en était sur maintenant. Cette fille était celle qui venait de temps en temps au magasin de comics acheter des jeux vidéo ! Elle n’était jamais habillée deux fois pareilles, ni même dans le même style. Très excentrique et énergique. Lors de leur première rencontre elle avait fait un petit numéro de séductrice auquel Jay n’avait pas cru un seul instant. Il lui avait donc conseillé Bayonetta parce que son attitude était semblable à celle du personnage dont le jeu portait le nom. Elle avait dû apprécier le jeu parce que depuis ce jour-là elle passait régulièrement acheter des jeux, se fiant à ses conseils.

Quelles étaient les chances qu’ils se retrouvent tous les deux dans ce bar à Los Angeles après la destruction de New York ? Le destin les avait sans doute réunis pour qu’ils puissent se soutenir mutuellement dans ce moment difficile. « Toi aussi tu as été évacuées jusqu’ici alors ? J’ai bien peur qu’on ne puisse pas rentrer chez nous avant un bon bout de temps. Mais nous y retourneront, parce que les newyorkais sont têtus comme des mules ! » Il leva son verre à ça mais ne le vida que à moitié cette fois. La boutique de comics était un endroit où il aimait être. Sa vie était simple quand il n’était qu’un simple vendeur. Il fronça les sourcils, perdus dans ses réflexions. Cette vie-là était une vie monotone, où rien d’intéressant n’arrivais jamais. C’était le moment ou jamais de laisser tout ça derrière lui pour se lancer dans l’inconnu ! « Je ne pense pas qu’on se soit jamais vraiment présenté. Moi C’est Jay ! » Dit-il en imitant un  salut militaire. « Alors, qu’est-ce qui t’amène dans ce bar. T’as l’air dans un état encore pire que le mien ! »  
WILDBIRD
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Sam 26 Mar 2016 - 14:08
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tequila is all we need

ft Nounours boy
Vous savez, je crois en Dieu. Ouais, dis comme ça, ça casse pas trois pattes à un canard boiteux, je sais. Donc. Je crois en ces saintes conneries. Je ne dis pas oui à Jésus – moi je suis plutôt team Vodka que eau plate et je préfère le saucisson et la viande grasse au poissons et aux miches de pain. La réincarnation, ça reste à voir, mais ceci mis à part … Je crois en Dieu. Hé. Lorsque vous êtes en Afga ou en Syrie, il ne vous reste que ça pour affronter les lignes ennemies. Soit, je ne porte pas la croix. Cependant, cela ne m'empêchera pas à d'aller allumer un cierge dans l'église du coin pour ce putain de miracle. Nounours boy. Dieu est cocu. Ou alors c'est une femme, et comptez sur moi pour l'embrasser à pleine bouche après un coup pareil. Putain. Nounours Boy. Si je m'y attendais ...

« Bayonetta ?? » Lance t-il d'un air aussi crétin et ahuri que moi, moi qui le fixe comme si je venais de rencontrer le zombie d'Houdini (c'est à dire avec surprise, incrédulité et surtout, surtout, avec les yeux qui brillent comme lorsque Jack m'offre mon premier café du matin – je l'aime, rien que pour ça). Nom d'un crabe. C'est bien bel et bien lui, et me voilà à sourire grandement et à étouffer un rire joyeux – je rappelle, je ne suis pas encore ivre. Soon.
« En chair et en os bébé ! » J'écarte les bras vers le ciel exagérément, avant de reporter mon verre à mes lèvres. J'ai besoin de ça pour dépasser le choc. Parce que pour qu'il tire une tronche pareille, il a dû subir pas mal de merdes et de tête de cons lui aussi. Bordel. Quel est l'enfoiré de fils de Gremlins qui l'a poussé à bout à ce stade ? Je jure que si je le choppe, il se prend mon talon dans le cul et je lui montre Le Grand Bleu version cuvette des chiottes.
« Toi aussi tu as été évacuées jusqu’ici alors ? J’ai bien peur qu’on ne puisse pas rentrer chez nous avant un bon bout de temps. Mais nous y retourneront, parce que les newyorkais sont têtus comme des mules ! » Je grimace à ses mots. Évacuée. Merde, ça sonne trop défaitiste, mais je souris par la suite en hochant la tête doucement. « Ouaip, mais je suis à L,A. Depuis assez peu de temps. Avec mon équipe on est dans les derniers à avoir ... foutu le camp de la zone à risque. » Je hoche la tête, passant sous silence que je fais partie du S.H.I.E.L.D. et que j'ai manqué d'y rester. Point positif à cette merde, j'ai trouvé un tank, et depuis je veux en récupérer un autre. Celui-là, je le bichonnerais, et je ferais quelques modifs. Je me demande si un truc pareil peut voler et tirer des lasers. Quoi ? C'est pas moi, les jeux vidéos pourrissent mon imagination. Plus sérieusement, je me renseignerais, ça doit être foutrement cool. Reste à lui trouver un autre nom, puisque J.J. est mort. Et je ne suis pas du genre à donner Junior une seconde fois en prénom – la redif, c'est pas mon truc.

« Evidemment qu'on va y retourner. Je n'ai pas passé autant de temps à amasser la collection de chaussures que je me paye pour la laisser pourrir sur place. Sans compter sur mes jeux vidéos – bordel, j'étais en train de foutre une branlée à mon frangin ! Je ne peux définitivement laisser cette victoire mémorable se perdre dans des gravas fumeux. » je reprends, avec une moue décidée. Qu'importe le temps qu'il prendra, mais j'y retournerais. Bon, avec la permission des supérieurs c'est toujours mieux, vrai. Et puis si il n'y avait que ça … J'aimais bien New York. Même si je suis de San Francisco, donc, techniquement, je ne suis pas une yankee. Enfin bref. A son image, je relève mon verre, pour le terminer. Et de quatre ! Je fais signe au barman discrètement, reportant mon attention sur mon … Mon nouvel ami.
« Je ne pense pas qu’on se soit jamais vraiment présenté. Moi C’est Jay ! » reprend t-il, et je ris à son salut militaire factice, que je lui rends, exécuté à la réflexion. « Jay ? C'est un nom cool. Mais Nounours Boy j'aime bien aussi. Moi c'est Riley. Aussi connue sous les surnoms de Calamity Jane ou Speedy. Maintenant si tu préfères m’appeler Bayonnetta, c'est cool aussi, j'aime bien. » Et c'est flatteur surtout. Je lui adresse un clin d'oeil, avant de soupirer à sa question. Qu'est-ce que je peux lui répondre sans passer pour une salope raciste ? Quoi que salope, je le suis, clairement. Raciste, en revanche …
« En peu de mots, semaine de merde. Je suis à l'hôtel, j'ai des problèmes de frics – comme tout le monde ces temps-ci -, des problèmes de couples qui se greffent et me semblent insurmontables sur la seconde, et j'ai l'impression d'avoir perdu une partie de ma santé mentale avec les dernières conneries du monde … La routine habituelle en un certain sens. » Je regarde le dernier verre que le patron m'apporte avec un sourire lasse. En fait, je me demande si j'ai bien fait de me réinsérer dans le monde. Franchement, la guerre du Golf a coté devait être une partie de plaisir. « Les aliens existent … Bordel de merde. » Je continue, avant d'avaler de nouveau une gorgée du breuvage puis le fixer. « Et toi, camarade ? De quoi s'agit-il ? Si il s'agit de ravalement de façade à faire sur des cons, tu n'as qu'un mots à dire et j'en suis : je crois que je manque un peu d'action à l'ancienne. » Parce que je ne peux pas m'envoyer dignement en l'air avec ma copine, il me faut autre chose pour faire diminuer la pression. Et Dieu sait. Je suis une championne dans la catégorie baston.

© Pyphi(lia)
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