Hati Fenrirson

Prénom/pseudoTeslaAge24 ansCode règlement :17: [Ok Sly]

Pv, scénario, perso marvel ou inventéScénario de Fenrir LokisonComment as-tu atterri ici ?PAr mon Pôpa Fenriiiiiir.Fréquence de connexionICI

RemarquesICI

Ayant déjà du mal à comprendre les us et coutumes de Midgardiens en général, si en plus vous lui demandez de comprendre la politique, vous allez le perdre. Il pourrait comprendre, dans l’absolu. La politique n’est rien de plus qu’un grand jeu de stratégie et ça le connaît, la stratégie. Mais plus que cela, il faut prendre en compte des facteurs psychologiques, économiques et sociaux purement Midgardiens, choses qu’il a encore un peu de mal à assimilé. Cependant, le fait que ce soit son grand-père au pouvoir le rassure.

Le nom, il l’a entendu, à la télé et lu, dans les journaux, mais hormis cela…Ca ne lui parle pas plus. Il a essayé d’en savoir plus mais tout ce qu’il lit sur eux...C’est qu’il n’est pas sûr s’ils sont humains ou extra-terrestre. Un peu des deux ? Il n’en sait rien en fait, cependant il aimerait en savoir plus mais à qui demander ? Il va se renseigner, il le faut, car maintenant que sa curiosité est piquée…Il faut qu’il sache.

Ca, il vous en dira plus quand il aura fini de s’essayer à la fricassée de Chitauri…Ou qu’il sera mis K.O. par ces derniers. Plus sérieusement, il comprend que les Midgardiens n’aiment pas, si son chez lui se faisait attaquer, il n’aimerait pas non plus (surtout par des récidivistes) mais à côté de cela…Il aime bien. Comprenons-nous, c’est un chasseur, un prédateur, il a besoin de se battre de temps en temps, c’est dans son sang, d’autant plus après tout ce temps passé avec la reine des Nornes. Alors avoir l’occasion de se battre sans se retenir (ou presque), il ne va pas dire non. Qu’on évacue les civils, il peut comprendre le principe, maintenant ça ne lui change pas la vie.

 Cette histoire, elle commence à Asgard, il y a bien longtemps. Trop longtemps pour que vos esprits midgardiens ne s’en souvienne ou même appréhende ce concept. Je vois dans la forêt d’Asgard, loin, pourtant, du palais d’Odin. Il faut dire que vu mon parentage, éviter les Asgardiens était de bon goût. Mon père, Fenrir Lokison, s’est vite retrouvé à devoir s’occuper de mon jumeau Sköll et moi seul, notre mère ayant décidé de nous laisser. Je n’ai jamais su ce qui l’a poussée à partir et honnêtement, si je m’étais posé la question fut un temps, maintenant je m’en fiche. Ressasser le passé ne sert à rien qu’à aider les plaies à s’envenimer d’autant plus qu’à les calmer. Seul le temps le peut et du temps, j’en ai à revendre. Malgré ce que sa réputation lui donnait, il a été un bon père  (pour le temps que l’on a passé tous ensemble) ; nous apprenant les rudiments de la chasse, comment passé inaperçu dans cette forêt (un véritable exploit vu nos tailles actuelle et père le savait très bien), comment se défendre…

Mais nous ne passions que quelques années avec lui, avant que la reine des Nornes ne profite d’une de ses absences pour nous enlever. Si au départ nous refusions de se retrouver sans notre père, j’ai personnellement vite compris que tenter la force ne fonctionnerait pas, alors je me suis calmé et j’ai pris le temps de réfléchir. Surtout avec ce que nous racontait la Karmilla. Fenrir, notre père, nous abandonner lâchement, alors qu’il s’est toujours montré des plus protecteurs avec nous ? Non, je n’y croyais pas. Mais essayer de défendre mon opinion n’était pas le plus important ici. Le plus important était de trouver un moyen de pouvoir s’échapper de là pour le retrouver justement, mon père. Alors je me tus, jouant le jeu du pauvre louveteau orphelin, suivant l’éducation de Karmilla sans jamais oublier d’où je venais vraiment et mes objectifs : me carapater dès que l’occasion se présenterait et retrouver mon père. J’ai voulu en parler avec Sköll, le pensant dans le même état d’esprit que moi mais…l’influence de Karmilla semblait prendre racine dans l’esprit de mon frère et les doutes envers notre père prenaient doucement de la place dans son esprit je le savais.

Ce furent de longues années, passée à s’entrainer afin de devenir le parfait mercenaire pour la Reine de Nornes. La chasse et le goût font partie de ma nature, mais être l’instrument d’un autre ? Oh non je détestais cela. Je ravalais pourtant ma haine et mon envie de planter mes crocs dans la gorge de Karmilla au profit de préparer un plan d’évasion qui n’attendait que la bonne occasion pour être mis en œuvre. A cette fin, je passais une bonne partie de mon temps libre avec des vieux grimoires provenant de la bibliothèque de la Reine, cherchant à acquérir la possibilité de prendre forme humaine. Je ne suis pas sûr que Karmilla le sache, mais ça ne m’étonnerait pas, c’était son château, sa bibliothèque…Mais elle ne sembla pas dérangée plus que cela si elle le savait. Quand je réussis à manipuler ce sort, je fis un test. On me prenait pour un autre serviteur de la reine, ne se doutant pas de qui j’étais. Parfait !

Une occasion se présenta enfin et c’est avec un déchirement au cœur que je fuis, allant me cacher au plus profond de la forêt alentour, laissant Sköll derrière moi. L’abandonner me fit mal, lui qui se croyait déjà orphelin de parents, le voilà maintenant orphelin de frère. Je détestais l’idée d’avoir dû lui infliger une telle chose, mais je n’avais pas le choix. Karmilla nous avait peut-être élevé pendant toutes ces années, mais elle n’est pas ma véritable famille. Je me consolais en me disant que je saurais toujours s’il est vivant ou non, de par ce lien si unique qui unit les jumeaux. Mais l’heure était à me réunir avec mon père.

Alors imaginez ma surprise quand j’ai découvert ce qu’avaient fait les Asgardiens. Ma colère aussi. Je savais déjà que les Asgardiens n’aimaient pas les gens comme nous, descendants de Loki, mais de là à nous emprisonner…Sans y croire vraiment, ça ne m’aurait pas plus étonné d’apprendre que notre enlèvement par Karmilla eut été commandité par les Asgardiens voire Odin lui-même. Si je n’avais pas appris la patience durant toutes ces années auprès de la reine, j’aurais probablement déjà sauté à la gorge du premier Asgardien qui me passait sous la main, mais je n’en fis rien. Tout comme je ne fis rien pour libérer mon père, ici par manque de solution. Si même mon père ne pouvait se défaire de ces liens, que pourrais-je y faire, moi ? Alors je restais caché dans la forêt de Vanaheim, usant des techniques que m’avait apprises mon père et de ma nouvelle forme humaine pour ne pas me faire repérer, priant malgré tout la lune de garder les Asgardiens loin de moi.

Pendant des années ce fut cela, puis sentant que la situation risquait de devenir compliquée si je restais sur Asgard (entre Karmilla qui n’allait probablement pas me laisser courir libre sans essayer de me récupérer et les Asgardiens qui se feraient un plaisir de me mettre aux fers s’ils le pouvaient…) je décidais de descendre sur Midgard. Là-bas, au moins, personne ne penserait à me chercher. Au fil du temps passé là-bas je trouvais les Midgardiens de plus en plus fascinant et amusant. Pourtant je restais relativement loin d’eux, restant dans les forêts, prenant ma forme humaine quand je devais parcourir la ville…D’ailleurs je tiens à dire quelque chose quant aux vêtements. On aurait pu me prévenir que c’était obligatoire ! Moi je voyais ces hommes et ces femmes se couvrir (plus ou moins, il y a certaines dames dont je ne voyais pas l’utilité de se vêtir vu la longueur minime des dits vêtements), pensant que c’est parce qu’ils avaient froid. Moi qui avais une épaisse fourrure, bien que cachée sous forme humaine, je ne ressentais pas le froid, me passant donc de me vêtir les premiers temps. Mais après m’être fait injurier et pourchasser, j’ai vite compris que pour passer inaperçu, je ferais mieux d’en porter. Ca ne me semblait pas naturel du tout, mais au moins, on me laissait tranquille.

Puis une chose que je ne pensais pas possible sur Midgard se produit : je retrouvais mon père. Ayant eu vent que d’autres divinités se trouvaient dans cette ville de New-York, je me rendis à cette tour Liesmith, dont je lisais le nom souvent. Et là, mon père, sous forme humaine, mais bel et bien là, libre et en bonne santé. Suite à nos retrouvailles, il m’a présenté au reste de notre famille. Sleipnir, Jörmungand et…Loki. Mon grand-père. Qui était en fait le président des Etats-Unis. D’accord. Je n’ai pas encore totalement compris cette histoire mais…Ma foi, je finirais bien par comprendre. Quand j’aurais compris comment pense ces Midgardiens…D’accord, je l’admets, ce n’est pas pour tout de suite. Déjà j’ai découvert la littérature et les films de Midgard, pour lesquels je me suis découvert une véritable passion, si bien que pour y accéder plus facilement (et pour me fondre un peu plus dans la masse), j’ai pris le job d’Assistant Bibliothécaire. Ainsi, je n’ai qu’à tendre le bras pour épancher ma soif de nouvelles aventures littéraires. Il y a une chose dont père doit se mordre les pattes à présent : c’est de m’avoir amené au Zoo pour la première fois. D'accord, c'était à ma demande, dans l'idée de connaître un peu mieux Midgard, ce qui en soi n’est pas une mauvaise idée pour me permettre de me fondre dans la masse. Sauf qu’une fois arrivé devant les pingouins…Ne cherchez pas plus loin, père a eu un mal de chien (pardonnez le jeu de mots) à me faire décoller de l’enclos des pingouins. C’étaient les seuls animaux de tout le zoo qui…N’avaient rien à faire de ma vraie nature semblerait-il, puisque, à part une légère pause au départ, ils n’ont pas changé d’attitude.

Enfin bref, voilà ma nouvelle petite vie sur Midgard avec ma famille dans la Tour Liesmith, certes un poil dysfonctionnelle, mais là. Je regrette seulement que Sköll ne soit pas avec nous, lui aussi…Mais à présent, si nos chemins se recroisent, je n’ai pas de doute quant à l’issu : ça se finira en bain de sang qu’on le veuille ou non.