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You can't bring maths into a fist fight | Rhil Trasam

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Lun 8 Aoû 2016 - 20:38
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feat Charlie Hunnam
Rhil Trasam

 

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Carte d'Identité
Commander / CaptainBoston, 197937 ans Mécanicien, ingénieur spatial, ex-mécanien du SWORD et Nova Corps contrebandier, capitaine de vaisseauRelation avec les étoilesBisexuel en théorie, en réalité pas intéresséL'espace, la mécanique, les étoiles, le bricolage, les belles bécanes, les smoothies, l'argent, les bouquins, l'électronique, le billard, se prendre des pains dans la gueule, les sucettes, les plans, les droïdes, les tatouages, prendre des notes sur tout ce qu'il voit, les carnets de notes, les mondes extra-terrestres, explorer, bricoler. Extra-terrestres ?

 
Caractère
Calme, et agité à la fois : Rhil est souvent calme, le ton égal, les sentiments maîtrisés. On peut compter sur lui pour garder une apparence nonchalante et assurée en toutes circosntances, calmer le jeu et apaiser les esprits, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Cela ne l'empêche pas d'être sans repos – il bouge, gigote, s'agite tout le temps, surtout ses mains qui doivent toucher et jouer avec quelque chose, ne serait-ce que ses bagues ou ses cheveux - il est tactile dans tous les sens du terme, ayant besoin de sentir pour ressentir et chérissant le contact physique - ses émotions il s'en méfie, il a appris qu'un geste peut montrer ce qu'il ressent sans risquer d'influencer autrui. Emotif, sensible et à fleur de peau, mais ayant appris à se contrôler. Ce qui rend ses explosions d'autant plus violentes. Lueur malicieuse dans le regard, sourire en coin, Rhil n'est pas avare de sarcasmes, mais dans lequel se cache toujours une certaine dose de tendresse, car il est doux malgré les apparences. Sauf si attaqué - pour se défendre, Rhil montrera les dents, et plus encore pour défendre ce en quoi il tient. Possessif de son équipage, prompt à chercher la bagarre et à la trouver, il est certes avant tout une grande gueule... mais cela n'empêche pas parfois de mordre autant qu'il aboie. Honorable, vaillant, loyal : et même idéaliste dans l'âme, Rhil est tout cela … sous une bonne vieille carapace de pragmatisme de survivant. Il aimerait se conduire comme un preux chevalier, un chevalier, un super-héros, faire ce qui est juste : une part de lui en a le tempérament. C'est un homme bien, qui aurait l'étoffe d'un héros - s'il n'était pas aussi lâche. Malencontreusement, il aime beaucoup vivre et est prêt à tout pour survivre : il vole, ment, est prêt à se battre pour sa vie. Il n'a pas peur de prendre des coups, encore moins de tuer – il a ces morts sur la conscience mais refuse d'y penser, la peur du moment passée. La valeur la plus importante à ses yeux ? Consentement et libre-arbitre. Il demandera toujours l'autorisation et s'inquiète toujours de savoir les raisons qui motivent autrui - si vous n'êtes pas son adversaire ou quelqu'un avec qui il doit faire avec, puisque dans ces cas là, il se montrera particulièrement retorse et manipulateur. Sinon, il est soucieux de savoir que vous êtes d'accord, pour tout - il déteste faire des cadeaux et des surprises à cause de ça. Son naturel impulsif le pousse parfois à essayer de convaincre ou de faire changer d'avis quelqu'un... mais il revient toujours sur ce mouvement et s'excusera plutôt que pousser autrui. Il est très bon à ce qu'il fait : c'est un touche à tout curieux, incapable de garder sa langue et ses mains dans ses poches. Non seulement qualifié par sa formation et son passé, il est surtout très adaptable et retombe toujours sur ses pieds, débrouillard par la force des choses.   Il a la phobie des lézards : évoquer l'animal suffit à le faire sauter sur son siège et couiner. D'une manière générale, il n'est pas fan des animaux... ou des êtres vivants, préférant largement ses machines. Déterminé, travailleur : Rhil est obstiné au point de courir tout droit dans un mur s'il le faut. Travailleur acharné, il ne connait pas de repos et une fois concentré est très difficile à détourner de son objectif. Il peut travailler des heures sans se lasser, monomaniaque absorbé par ses machines Si vous lui demandez il vous dira :  " c'est pas ma faute, j'attire les ennuis comme un aimant, j'aimerais vraiment filer droit, mais il y a toujours quelque chose qui coince. Le karma." En réalité, Rhil cherche les ennuis avec une détermination sans commune mesure : à croire qu'il se prendre des gnons dans la gueule et ses cicatrices sont là pour le prouver malgré sa haine du combat. Il aime le danger et les imprévus : qu'il déteste la routine est un euphémisme, il a une horreur profonde et viscérale pour tout ce qui ressemble à la routine, une cage, des habitudes, l'engagement. Mais lorsqu'il fait une promesse, il la tient, ce qui en fait au final un excellent capitaine de vaisseau, tenant à son équipage comme à la prunelle de ses yeux et ayant juré de les protéger – même si c'est lui qui les met en danger - et il est prêt à tout pour ça. Conséquence peut-être de ses pouvoirs, Rhil donne l'impression d'un séducteur insouciant - un sourire en coin, une voix grave et douce, il semble toujours essayer de vous envoûter et de vous séduire, ce qui, associé à son allure de mauvais garçon... crée une opposition radicale avec ce qu'il est en réalité. Travailleur, premier de la classe, secret, plein d'insécurités.  Son sourire et son charme sont dispensés très largement, mais sa couchette et plus encore son âme - sans parler de son coeur - sont bien souvent hors d'atteinte, et sa réputation n'est pas absolument pas fondée : il n'est en réalité jamais tombé amoureux, et n'a que très peu de conquêtes à son actif, cela n'étant pas vraiment dans ses priorités ni dans la façon dont il voit autrui, sans attirance purement sexuelle. Il a conscience que ses actions ont des conséquences et même s'il le cache, il essaie de faire au mieux et a terriblement peur de l'échec.  Il est terrifié par la peur de l'abandon, de ne pas être à la hauteur, d'être laissé pour compte ou de laisser tomber quelqu'un . Cependant, à la place de tout faire pour éviter ça, inconsciemment il préfère foncer droit dans le mur, dissimulé sous un vernis d'assurance et de je-m'en-foutisme. Il parle souvent avant de réfléchir, ce qui peut rapidement devenir un problème; Il parle. Beaucoup. Bavard, tout particulièrement en situation de stress où il n'arrête pas de parler, mais plus encore embobineur : il est doué pour noyer le poisson, mentir, emmener son interlocuteur là où il veut en venir, séduire, tourner autour du pot et se sortir de situations impossibles - surtout celles où sa grande gueule l'a mis en premier lieu. Il parle constamment, y compris à ses machines jusqu'à avoir une réputation de chuchoteurs de mécaniques. Plus il est stressé, et inquiet, plus il va parler... mais s'il y a vraiment un problème, il va se murer dans un silence de tombe.   Il se trimballe une unité droïde depuis une vingtaine d'années - retouchée, améliorée, re-re-re-retouchée par ses soins et surtout bichonnée. Certains disent que le droïde est plus fiable que son propriétaire, d'autres que la paire est franchement bien assortie ( malheureusement )  Malgré une allure de bad boy et de mécanicien de bas étage, Rhil est éduqué – lettré même, il adore la littérature et adore apprendre. Poli et distingué, humble même il traite autrui avec respect et sait facilement s'adapter à tous les milieux sociaux. Cependant son besoin de corriger les comportements malpolis ou de bas étages, comme la grammaire flagolente d'autrui peut le mettre facilement dans la panade.  Il porte toujours de nombreuses bagues et divers bijoux. Coquet, il prends soin de son apparence, en tous cas pour sa barbe et cheveux : parce que ses vêtements et sa peau sont eux souvent marbrés de cambouis...ou de dessins au feutre et marqueurs : Il oublie parfois ses petits carnets partout et travaille directement sur sa peau, celle d'autrui ou les murs.  Du poignet jusqu'au coude, il porte des tatouages de formules et de calculs divers – une partie faite de manière conventionnelle sur Terre, puis avec le temps faites par lui-même, ou dans des encres et selon des méthodes de plus en plus aliens. Son dos est lui recouvert de plans de son vaisseau spatial ainsi que de divers vaisseaux qu'il a conçu et dont il était particulièrement fier. On trouve aussi plusieurs cartes des étoiles et des systèmes solaires qu'il a visité, qui se superposent dans des encres et dessins différents. Sur sa hanche enfin, on peut apercevoir une scarification encore pas tout à fait cicatrisée, une glyphe, faite par Ithan. Il ne touche jamais à l'alcool, mais fume comme un pompier, un tic dissimulant son anxiété naturelle.

 

Pouvoirs & capacités

▬   Rhil est un génie – sa spécialité est dans les vaisseaux spatiaux, mais d'une manière générale c'est un touche à tout qui aime apprendre et surtout travailler avec ses mains. Expert dans le domaine de l'électronique et de la mécanique. Extrêmement débrouillard, il sait s'adapter et retomber sur ses pattes quelque soit la situation. Il réfléchit avec ses mains, et a toujours besoin de bricoler quelque chose pour se concentrer. Si on lui montre comment faire quelque chose ou s'il note une information quelque part, il saura toujours le refaire ou la faire revenir à sa mémoire.
Il sait lire l'avenir dans les cartes de Tarot – son jeu de cartes est assez particulier, ayant glané des cartes et des méthodes de divinations chez des populations légèrement différentes des humains. Mais dans toutes les cultures, les bases et le souci du futur est identique : il tire les cartes pour passer le temps, pour lui-même ou pour autrui, ne supportant pas d'avoir les mains immobiles. Mais à partir du moment où il énonce un tirage à voix haute, ses prédictions tombent étrangement justes...
 Il pratiquait le yoga et la méditation tant qu'il avait ses pouvoirs – cela l'aidait à les maîtriser. Depuis, il a laissé tomber cette habitude, qui lui rappelle sa mutation, mais a commencé à re-pratiquer depuis son crash sur Terre. Les nerfs à dure épreuve.
 Il connait les bases du self-défense – plutôt utile quand on a tendance à s'attirer des ennuis dans les ruelles glauques. Il possède aussi un pistolet à laser dont il sait se servir – mais préfère largement fuir le combat, ne les utilisant qu'en dernier retour. Il possède, encore implantée derrière son oreille, une puce lui permettant de communiquer avec feu son robot, et de contrôler à distance certaines fonctions de feu son vaisseau.
▬  Mutation Rhil était autrefois un mutant de classe 5 qui maîtrisait parfaitement ses pouvoirs – des années de travail et d'efforts envolés en fumée – et qu'il ne récupèrera jamais. Sa seule limite était, à l'époque, de pouvoir utiliser sa voix et se faire entendre, sans limite de race ou de pouvoirs – et ce que sa propre morale lui laissait faire : son côté bourreau de travail l'avait amené à pousser ses pouvoirs au maximum de leurs capacités ou presque, mais il ne les utilisait rarement pour autre chose que se sortir du pétrin, car manipuler le libre-arbitre des gens qu'il côtoie – et surtout apprécie – le mettait fortement mal à l'aise.
A noter qu'il parle constamment dans son sommeil, et que sa mutation retrouve en partie sa puissance lorsqu'il n'est pas en état de conscience.
▬  Persuasion Doté d'une voix hypnotique, il était capable de parler d'une voix douce et apaisante, jusqu'à placer le sujet dans un état de suggestion : il ne les contrôlait pas mentalement, mais était capable de les pousser à être d'accord avec lui sur l'utilité de ce qu'il voulait – en général, ne pas lui envoyer son poing dans la gueule. Il était capable de faire croire tout ce qu'il disait : que ce soit un simple mensonge, ou invoquer « une raison » contre laquelle il était impossible de lutter « tu ne dois pas me frapper...parce que. ». Autrui était forcé de croire ses mots, y compris s'il s'agit d'être convaincu de quelque chose d'impossible et d'irréaliste : faire voir à quelqu'un quelque chose qui n'était pas là, ou les convaincre qu'ils doivent trouver à tout pris quelque chose d'inexistant...
Cela lui permettait également de forcer autrui à ne dire que la vérité et de répondre à toutes ses questions.
Sa voix est toujours hypnotique pour beaucoup et il a la capacité d'apaiser les émotions en quelques mots. Il s'agit cependant plus d'une capacité humaine – il est doué avec les mots et pour noyer le poisson, et son interlocuteur sous son babillage, que de sa mutation et cela ne marche pas sur tout le monde, ni à chaque coup, loin de là.  Il est cependant résistant aux pouvoirs de manipulation.
Parfois, il parvient encore à forcer la vérité hors des lèvres de son interlocuteur, mais l'infaillibilité de son don a été réduite à néant et cela ne fonctionne qu'une fois sur cent.
▬  Beauté hypnotique Rhil a un physique plutôt agréable, mais il pouvait (autrefois) le tourner bien plus à son avantage : sa beauté pouvait donner l'illusion d'être surnaturelle, au point qu'ils en soient éblouis – ce qu'il pouvait utiliser à la fois pour augmenter son charisme, se rendre plus séduisant ou purement et simplement les stupéfier comme un cerf dans les phares d'une voiture. Sa présence hypnotique lui permettait de susciter l'amitié et l'affection chez autrui. Il était capable de faire sentir autrui privilégié de le connaître, et ravi de faire ce qu'il voulait, avide de lui plaire et d'attirer son attention. Expérimentalement, il a un jour poussé cette capacité jusqu'à susciter amour et obsession sur la cible : ce fut un succès, mais cela lui a donné la nausée vis à vis de lui-même.  Il n'était pas vraiment dingue de ce pouvoir . Maintenant ? Il est musclé et est plutôt mignon – mais cela est simplement une question de physique.
▬  Manipulation des émotions La première facette de son pouvoir, celle qu'il avait ds l'adolescence : il pouvait manipuler les émotions d'autres, que ce soit en augmentant, diminuant ou créer certaines émotions. D'abord par la voix, puis par son être, il était capable de faire émotionnellement réagir quelqu'un à son gré - aujourd'hui, il peut lui arriver d'accéder à la classe un de ce pouvoir... de manière incontrôlable : vous avez déjà suscité la colère ou la haine de quelqu'un sans le vouloir ?
D'une manière générale, Rhil a beaucoup perdu en même temps que ces pouvoirs et tente de compenser leur perte par sa propre assurance et capacité humaine à embobiner autrui : cela lui retombe cependant parfois sur le coin du nez alors qu'il oublie que sa voix a perdu de son velours ou que c'est l'effet contraire qu'il suscite et il essaie au possible de ne plus y faire appel. Il a conscience qu'il a perdu quasiment toute sa mutation et qu'il ne retrouvera jamais ces capacités : mais peut-être arrivera-t-il un jour à tirer sa mutation dans un sens nouveau ?

  Derrière le masque, y a qui ?
 
Prénom/pseudoElorinAge24 ansCode règlement :stucky: Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?...Fréquence de connexion7/7
RemarquesICI

 
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Lun 8 Aoû 2016 - 20:39
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Approuvez-vous le gouvernement et les décisions qui ont été prises ? L'évacuation, le sacrifice de New York... De plus, Loki aurait été aperçu sur le champs de bataille, un retour serait-il à prévoir ?
Votre personnage ne sait pas forcément que le président est Loki
Premièrement, je ne sais pas si j'ai encore le droit de vote, et je n'ai pas connu la Purge, ça risque de rendre mon avis biaisé. Je n'étais pas là non plus lors de l'invasion de 2012 ou pendant cette attaque ci : je n'ai que des on-dits sur Loki, même si évidemment, le phénomène attire ma curiosité.
Cependant, j'ai une certaine expérience de contact extra-terrestre hostile : à moins d'une révolution technologique pendant mon absence, Terra n'était pas équipée pour repousser une telle invasion. Je ne sais même pas si les Nova le pourrait, je sais que la question Kree, et l'ex champion de Thanos, Ronan, les préoccupait sérieusement. Partir était la meilleure chance de sauver la population, mais cela repousse le problème : il faut de nouveaux moyens pour lutter contre les nouveaux dangers. Mais retarder l'échéance, me va très bien : j'ai l'intention de fuir ce coin de la galaxie au plus vite, de toute façon.


Comment vivez-vous le changement de ville, si vous venez de New York ? Avez-vous réussi à reprendre un train de vie plus ou moins normal, ou êtes-vous encore dans le camp des réfugiés à chercher un logement et/ou du travail ? Si vous viviez déjà à Los Angeles, comment voyez-vous l'arrivée de ces réfugiés ?
Mon vaisseau est entré en combustion lorsqu'il a effleuré l'atmosphère terrestre. Mon meilleur ami est mort. Mon droïde est un tas de ruine. Mon vaisseau, ma vie, mon foyer sont en cendres - objets personnels, carnets, tout ce que j'avais est détruit. A part Ithan, je n'ai plus rien et je pleure encore Darren même si j'ai l'air de fonctionner correctement. Ce changement là, je le vis très mal - si vous essayez d'aborder le silence, vous rencontrez un silence inhabituel chez moi. Difficile de parler avec une boule dans la gorge et l'envie de pleurer.
NY ? Elle ne m'a pas manqué durant 15 ans, pourquoi maintenant ? J'ai tout quitté sans un regard en arrière pour intégrer un univers qui est devenu le mien - j'aimais bien la ville, j'y ai passé beaucoup de temps, j'ai passé mon adolescence à l'Institut. Mais c'est tout, pas vraiment de souvenirs particuliers. A choisir, je préfère le soleil de LA, son horizon infini - certes, je vais devoir planifier mes tatouages en hiver pour me promener torse nu, mais à part ça...
Malgré mes mains en lambeau, j'ai récupéré un job de mécano, tout simple, dans un garage - histoire de me vider la tête et de gagner de quoi vivre tandis que je fais les réparations nécessaires sur mon vaisseau.


Des rumeurs courent sur un possible recrutement de guerriers Midgardiens qui seraient assez valeureux pour tenter de reconquérir Asgard. En seriez-vous ? Et pourquoi accepteriez-vous ou au contraire refuseriez-vous ?

Nope. Avoir l'occasion d'aller sur Asgard, de retourner dans l'espace plus exactement me tenterait, énormément.
Ce que nos mythes appellent magie, ils appellent ça science de niveau basique - évidemment que j'aimerais y aller, découvrir le Bifrost - j'en frissonne, le palais, leur technologie, leur regard sur le monde. J'en brûle d'envie et s'ils récupèrent un jour leur royaume, je serais ravi d'aller aider, de prêter main forte comme je peux . Mais me battre pour eux ? Je n'ai rien d'un valeureux guerrier - je hais le combat, et je suis lâche. Beaux discours ou force ne suffiront pas à m'emmener sur ce terrain là.



Votre histoire

Rhil Trasam ? Un voyou, une graine mauvais garçon, toujours dans les mauvais coups. C'est ce que les gens qui l'ont vu grandir dans son quartier de Boston disaient toujours. Il finira mal. Je l'ai vu traîner avec l'autre là. La dernière fois, je l'ai aperçu dans une ruelle, un couteau sous la gorge. Il avait pas un œil au beurre noir ? On dit qu'il a des dettes ! A 14 ans ! Et comme la fille du 4B le regarde, franchement... Sa pauvre mère...
Bien sûr, ces mêmes personnes pouvaient aussi dire durant la même journée que Rhil Trasam était un bon garçon, adorable, qui aide à porter vos courses et si votre voiture est en panne, il n'hésite pas à faire le taxi pour vous dépanner. Même s'il est mineur et n'a pas le permis. Doux, gentil, toujours fourré dans ses livres – toujours serviable, extrêmement poli et bien éduqué.

Les deux parts étaient vraies : Rhil était un bon garçon, puis un homme bien. Mais il était et sera toujours entraîné dans les sales coups, pas toujours à son corps défendant.

A l'autre bout de la galaxie ? On dira de Rhil que c'est un enjoliveur, un baratineur, qui aime à s'écouter parler. Effroyablement bon à parler et à vous faire gober tout et n'importe quoi – une autre manière de dire : bon à vous ensorceler par sa voix, par ce qu'il raconte et vous faire payer votre tournée pendant qu'il vous rançonne de quelques crédits au passage. On sait jamais s'il vous aime bien pour de bon ou non - il est souriant, sociable, toujours un mot à échanger dan les coursives, prêts à donner un coup de main, extrêmement tactile, un peu bizarre mais on sait jamais avec les Terras. Il laisse pas les gens s'approcher, pas vraiment. Il vous fait croire, mais il vous oublie. Il est bon. Doué, incroyablement chanceux, le cœur sur la main, trimballant une équipe de bras cassés. Toujours fourré dans des trafics, même quand il bossait pour Xandar. Mais du genre à se faire tabasser pour avoir voulu aider quelqu'un, il sait pas mesurer les risques. Vous trouverez pas meilleur ingénieur ou mécano dans cette galaxie, promis !  Il a carrure du héros-type, le caractère aussi – mais même lui ne parviendrait pas à vous faire croire que son histoire est celle des origines d'un héros. Il est là pour les thunes et la liberté - comme nous tous. Pourtant, il parvient à tirer une certaine gloire vis à vis des côtés les plus crasseux de son histoire, et vous raconter de manière épique certains épisodes particulièrement dangereux.  Ses plus gros défauts ? Il ne boit pas d'alcool, court très vite et doit beaucoup d'argent.  

Ne pas boire d'alcool vous empêche d'avoir des excuses pour vos conneries, mais ça vous permet de bosser – ou vous tirer – pendant que les autres souffrent d'une gueule de bois carabinée. Peut-être que sa place de major de promo était également – partiellement – dû au fait que j'étais frais et dispo au matin et que je passais mes soirées à … travailler. Rhil est comme ça : surprenant, et décevant en même temps.

Une histoire donc.

Rhil est né il y a 37 ans, à Boston, USA, Terra.

Classe moyenne, moyenne-basse. Son irrésistible tendance à trouver les ennuis et à se trouver dans les zones les plus dangereuses et les plus crasseuses n'a rien à voir avec ses parents.
Sa mère était mécanicienne – un métier de mec dont elle n'avait pas peur et où se montrait redoutable. Redoutablement douée aussi.  Le seul bémol étant qu'elle aimait donner des secondes chances, et que certains de ses mécanos les saisissait pas, préférant fumer, boire, faire des trafics et attirer les gangs dans les alentours de Rhil. Le gamin a grandi dans les pattes de sa mère, dans le garage qu'elle possédait, apprenant l'usage des différentes pièces et outils en même temps qu'à parler – ses deux activités préférées. Son père... architecte d'intérieur – la fascination pour les livres, pour le dessin et les tatouages, l'oeil pour la beauté, c'est de lui que Rhil les tiens. Des deux, il a acquis une forte exigence de politesses et de bonnes manières. Un mélange parfait pour être toujours coincé entre deux eaux – assez de moyens et d'éducation pour apprendre et vouloir rêver de plus, sans le pouvoir et pour avoir les mains dans le cambouis-et-assimilé très tôt. Il n'a jamais appris à ne pas poser de questions et à ne regarder qu'avec les yeux. En tous état de cause, c'est presque surprenant qu'il ne soit pas né à moitié cyborg – bien qu'il ait déjà bricolé des pièces pour eux.  Par la suite, évidemment, la brume, la suie, la fumée et la poussière et surtout la crasse se sont rapidement superposé à mon état d'humain, mais le gris a toujours fait ressorti ses yeux et il n'a pas d'attachement particulier à l'air frais, le soleil ou la compagnie des humanoïdes...

Il a intégré le MIT de Boston, dont il est sorti avec les honneurs...

… Comment ça, élabore ? L'ascension sociale miraculeuse ne vous suffit pas ? Rhil arque un sourcil

Si vous voulez autre chose que les simples faits, laissons parler Rhil.


Faire le mieux qu'on peut avec ce qu'on a, pour tirer le meilleur du pire et de l'horreur. Se débrouiller pour survivre à tout prix, se faufiler entre les mailles du filet, jouer un jeu risqué.  J'aime ce genre d'endroits – ces places toutes particulières, éparpillées dans les différents systèmes où, lorsqu'on fait preuve de débrouillardise – génie – et qu'on propose... quelque chose, les questions de provenance et origine passent à l'arrière-plan, bien derrière celle du prix. …. Où on ne pose pas de questions. Ces lieux paradisiaques où il s'agit très exactement de se débrouiller pour éviter l'étape « se faire tuer pour qu'ils puisse récupérer votre prototype à peu ( aucun ? ) frais » et réussir à contourner toutes les petites difficultés techniques pour leur soutirer un peu d'argent, votre vie sauve et le droit de gentiment passer votre chemin. Par bonheur, je suis diablement doué à ça – bonheur, car c'est plus ou moins la façon dont je vis aujourd'hui. J'étais fait pour être contrebandier, peut-être, même si j'ai longtemps cru que j'étais bien trop brillant pour ça.  
Il était rapidement apparu que j'étais 1) trop bavard pour mon propre bien 2) trop têtu-bravache-honorable pour mon propre bien 3) trop intelligent pour mon propre bien. Par un enchaînement fortuit de circonstances, je survécu à la Purge, à ma propre absence d'instinct de survie, aux moqueries de mes camarades, la chute de la Purge et quelques combats intergalactiques.

Jeune, j'étais persuadé que le travail acharné et un soupçon de charme peuvent renverser n'importe quelle situation. Et pendant une certaine période de ma vie, ce fut vrai.

L'année de mes 14 ans ? Fut... tumultueuse. Je parti un brin en vrille. J'avais toujours été dans les mauvais coups, surtout menacé par les plus âgés, membres des gangs, surtout. Je m'étais pris des coups, beaucoup. Fait un peu de trafics de toute sorte, eu quelques soucis pour des conduites sans permis. Mais à 14 ans... Ce fut le moment où j'ai découvert le premier aspect de ma mutation, sans le savoir –  la faculté de pouvoir provoquer chez autrui n'importe quel sentiment, tout d'abord, en miroir de l'émotion que j'éprouvais. Et la nécessité absolue de la contrôler au plus vite : si j'entrais en colère contre quelqu'un, j'augmentais la colère de mon interlocuteur. La joie, la compassion, la gentillesse, la dépression, influençant mes camarades sans même m'en apercevoir.
A rebours, je me suis réjouis de n'être jamais tombé amoureux, d'avoir la certitude que chaque fois que quelqu'un m'avouait ses sentiments – leurs sentiments étaient réels, ils n'étaient pas un simple miroir de mon désir. Cela ne m'empêchait pas de les rejeter, d'établir une fine ligne entre les divers sentiments qui m'avaient attiré vers eux – luxure, désir, fascination, désir de possession, appréciation esthétique, et l'amour qu'ils ressentaient pour moi.
Pendant un an, je semais des émotions terribles et fortes sur mon passage, sans le réaliser. Je croyais séduire d'un sourire et de quelques compliments bien placés alors que c'était le ronronnement de ma voix qui suggérait de se laisser persuader. Je croyais que mon intelligence et ma beauté mettaient le monde à genoux, sans réaliser que je jouais avec le feu.

Vous avez idée des dégâts qu'un gamin de 14 ans en pleine adolescence avec ce genre de pouvoir peut faire ?

Lorsqu'un X-Men mit un jour les pieds dans le garage de ma mère pour expliquer le concept de mutant, il mit du même coup un arrêt total à ma vie sexuelle adolescente – bien développée pour mon âge, kudos à la possibilité de rendre chacun de mes désirs réels ou presque. Comment se regarder dans la glace quand on se repasse, ado, chacun de ses coups d'un soir en réalisant qu'aucun n'était réellement consentant ?

A 15 ans, je quittais les bécanes et le garage maternel, et j'intégrais l'institut Charles-Xavier pour jeunes surdoués doté de la meilleure motivation du monde. L'institut portait bien son nom, à de nombreux égards : j'étais surdoué, d'un point de vue intellectuel également. Je travaillais d'arrache-pied, aussi bien pour domestiquer ma mutation, que dans tous les cours à ma disposition.
Sans ma mutation, je n'aurais sans doute pas pu pousser mes études aussi loin, financièrement parlant. J'avais soudainement l'occasion de bénéficier des cours de l'institut, et d'obtenir des bourses en demandant gentiment d'une voix bien éduquée : et j'étais affamé de connaissances, de chances. Pour être libre et n'avoir à obéir à personne, il fallait soit l'argent qui avait toujours manqué, soit de l'intelligence et du charme dont je n'étais pas dénué. Je m'entendais bien avec les autres mutants, mimant une sociabilité et un charme qui ne m'était pas tout à fait naturel, me prenant au jeu – Commander, voilà le nom que l'on me donnait – car j'avais interdit par ma mutation qu'on me donne un nom de code en rapport aux sirènes.

Je n'étais pas si sociable, en réalité. De mes 15 ans à mes 25 ans, ma vie fut... particulière. Je ne retournais pas chez mes parents, à l'époque, malgré le fait que j'avais leur soutien et leur amour ( et que les regards de mon père au moment de mon départ m'apprenaient bien des choses, à rebours ).  Chacune des minutes de mon temps libre n'était passé qu'à deux choses : bricoler tout ce qui me passait sous les mains, avec une préférence notable pour les motos et les voitures, et maîtriser mon pouvoir à la perfection – je découvrais sans cesse de nouvelles facettes, et surtout à comment empêcher leur utilisation inconsciente. Je travaillais. Mes cours, ma mutation. Sans aucun répit, au détriment d'une vie sociale et des loisirs – travailleur, concentré et mono-maniaque. Terrorisé parce que j'avais dans la gorge.

Mes parents ont économisé, j'ai vendu mes services de mécano ( stagiaire, c'est fabuleux, c'est la merde dans tous les systèmes ), fait quelques courses illégales ( je pilotais ma moto à ravir depuis mes 12 ans, mère irresponsable à la clef),  résisté à l'envie d'ouvrir ma grande gueule pendant presque durant tout l'entretien et tous les oraux, charmé, menti, manipulé et j'ai intégré puis j'ai été diplômé du MIT de Boston . Et atteint une maîtrise parfaite de mes dons.

Gravir les échelons, apprendre, ( ne pas ) me battre. M'acheter un nom, une conduite, et avoir le plaisir de gagner ma vie à faire ce que j'aimais le plus au monde – c'était l'idée. J'avais grandi dans un garage, au milieu des pièces détachées et j'en avais conçu un amour débordant pour la mécanique. Ne pas être dépendant des vaisseaux, le ciel, la liberté, l'espace infini. L'échappatoire ultime, surtout pour quelqu'un qui avait constamment l'impression d'avoir ses bottes lourdes comme une carlingue de vaisseau et qui ne prenait, vraiment, pas bien les ordres ; dès la sortie du MIT j'intégrais un programme de la NASA pour jeunes diplomés. Des petits boulots en veux tu en voilà, de mécanique comme d'ingénieurie, jusqu'à trouver un job d'ingénieur spatial, pour la NASA.

Je trichai aux cartes, mais savais me faire pardonner, la droiture chevillée au coeur, un gentleman. Et sans doute que je me laissais prendre au jeu. Je m'y croyais - croyais être l'homme que je voulais être – après tout, j'avais le pouvoir de tous les convaincre que je valais dix fois la personne que j'étais réellement. Je réussissais à être à la fois, pragmatique, les pieds sur terre, bosseur, et les deux mains dans le cambouis, mais aussi idéaliste et rêveur – à écouter d'une oreille ces histoires de monde extra-terrestre, de planètes - … puis de combats pour la liberté et l'humanité lorsque le SWORD me contacta. Travailler sur le Peak : voilà ce que j'appelais une promotion. Un rêve. Un fantasme soudainement réalisé. Je deviens mécano et ingénieur pour le S.W.O.R.D.. Je me concentrais sur mes machines, les câbles et les composants, écoutant les agents parler de leur job que d'une oreille – plus occupé à fixer les étoiles, à passer mes rares moments de temps libres qui n'étaient pas voués à apprendre, bricoler ou bichonner C1, mon droïde, à errer dans les chantiers navaux et spatioports – les heures supplémentaires étaient du loisir, à mes yeux. Au point que j'acceptais bon nombres de boulots bonus – et c'est comme ça que je finirais par être dans la mouise jusqu'au cou. Est-ce que j'idéalisais le fait d'être agent du SWORD, à bord de vaisseaux, me battre contre des aliens, vivre à bord du Peak – comme si ce n'était pas ma maison à mi-temps ? Oh oui. Ma vision de l'époque était très loin de la réalité, mais je ne le regrette pas, malgré...les multiples désavantages de ma situation présente.

Les agents du S.W.O.R.D. sont tous dotés d’écrans psy protégeant leur esprit d’intrusions psychiques. Vous savez à quel point cette information fut capitale lorsqu'on vient m'engager ? Pour la première fois depuis mes 14 ans, j'arrivais à me détendre, à tant bien que mal apaiser cette peur au fond de moi – en contrepartie, je rivalisais d'ingéniosité en tant qu'ingénieur et j'apprenais de nouvelles facettes de ma mutation puisque je n'avais pas besoin de brider mon esprit à en avoir une migraine.
Je jouais le peu impressionné face à tous ces agents qui allaient et venaient, ses métisses aliens et humains, cette faune brillante et aventureuse, brutasse au possible. Je faisais partie des murs – participant à certaines missions comme mécanicien, toujours présent, une partie du corps dans les carlingues à bidouiller on ne savait jamais trop quoi. Mon intelligence, l'une des rares choses dont je suis réellement fier et que je n'ai jamais réussi à cacher. Jamais voulu - plutôt crever que passer pour un parfait idiot. Les mains dans le cambouis et le poste de mécano, mais je n'étais pas un idiot – j'aimais apprendre, parler de littérature et j'ai une tendance à être un grammaire nazi. Je sautais sur l'occasion de découvrir de nouvelles civilisations, de nouvelles technologiques et de toujours être sans attache – au point qu'un jour que lorsqu'on m'a baladé comme mécano jusqu'à Xander... j'y suis resté.

Je n'aurais jamais cru que les NOVA CORPS prendraient un mécano de Terra comme moi. J'étais prêt à faire les bases besognes juste pour rester loin de ma planète natale. Mais mon esprit leur plaisait et j'apprends extrêmement vite - si au début, ils m'ont appris, énormément, une fois que j'ai saisi leurs avancées technologiques et le maniement des matériaux et outils qui m'étaient inconnus... J'avais 30 ans et j'ai refait ma vie sur Xandar sans la moindre hésitation, ni le moindre regret. Mécanicien, ingénieur. Une bonne partie des vaisseaux de la flotte de Xandar est mon invention ou j'y ai mis les pattes - les trois vaisseaux que j'ai conçu de a à z avec mes innovations à moi, j'en porte le plan tatoué dans mon dos. Mes bébés. J'étais comme un poisson dans l'eau et je laissais quelques unes des multiples barrières
Je n'étais pas sur Terre lors de la sortie de ce sérum anti-mutant qui s'est avéré être une vaste escroquerie. C'était l'époque où j'étais encore en liaison avec Terre, avec le S.W.O.R.D, et j'en ai eu vent, après coup. Et je me suis posé la question de savoir ce que j'aurais fait - je n'ai jamais eu le coup de foudre pour mes pouvoirs et à une époque, j'aurais préféré naître sans ( pensée qui me conduirait à l'alcoolisme si je m'appesantissait dessus aujourd'hui )... les enlever ? C'était une pensée dérangeante, tordue, malsaine qui me révulsait l'estomac. Et il y avait les quelques discussions que j'avais eu avec mon père, les rares fois où je l'avais revu depuis que j'étais parti pour New York. Il ne m'avais jamais dit s'il était un mutant, et le gêne peut sauter une génération sans problème - mais mon grand père, mon père l'était. Et d'une certaine manière cela expliquait le silence et la détresse qui avait toujours fait surface lorsqu'il était mentionné. Bref. Chitauris v.1 ? Au-delà de Xandar, un Nova s'était crashé. Les super-héros ? Je ne comprendrais jamais l'intérêt de se mettre en danger dans une armure volante alors qu'un vaisseau spatiale a les mêmes caractéristiques et capacités tout en ayant dix fois plus de puissance de feu et une coque bien plus épaisse.

Le bonheur jusqu'au jour où j'ai foiré mon coup de manière monumentale.
Il y a trois ans, il y a eu un conflit diplomatique là où je bossais, c'était censé se résoudre à l'amiable, mais les aliens de l'autre bord étaient prêts à prendre les armes, le ton est monté. Un des diplomates m'a fait signe de la tête -  je ne les manipulais pas, ce genre de choses n'étant pas vraiment accepté dans la charte intergalactiques, mais en général, quelques phéromones et ondes de calme dans la pièce encouragent tout le monde à utiliser son cerveau avant de parler sans que personne ne prête attention à l'ingénieur adossé au mur bien poliment.
J'utilisais tellement peu mes pouvoirs que je ne m'étais pas aperçu qu'ils "dysfonctionnaient". Dysfonctionnement qui me ramenait plus ou moins à mes 14 ans, en différent.

Et tout ça c'est la faute de la Purge. Flashback, 2012. En 2013, je suppose que vous le savez mieux que moi, le projet Sentinelles a été officiellement remis en branle et a été suivi par la Purge. Je n'étais pas là, mais j'en ai été victime, d'une certaine manière. Je connaissais bien l'un des types à l'origine des Sentinelles – qui soit dit en passant ne sont pas sorties de nulle part en 2013, un ingénieur comme moi on se connaissait de l'université et des deux trois fois où j'avais du la porter parce qu'il avait trop bu. Un des rares soirs où j'étais revenu sur Terre, il m'a emmené voir son nouveau projet - aka. les Sentinelles. Il était plus précisément en charge des capacités des Sentinelles à contre-carrer les pouvoirs des mutants, pour les mettre en sourdine et rendre leur monde parfait. Il était fier. Encore aujourd'hui j'ai l'estomac qui se tord en y repensant. "Sometimes all you need is twenty seconds of insane courage. Just literally twenty seconds of just embarrassing bravery. And I promise you, something great will come of it"

I call bullshit.
Je ne suis pas courageux, je ne sais juste pas tenir ma langue et il ignorait que j'étais un mutant. Je voulais le convaincre de détruire le projet, avec mon pouvoir je pouvais bien le persuader de faire n'importe quoi après tout - et lui a utilisé sa dernière invention contre moi. Je l'ignorais, je me suis réveillé roué de coups dans une ruelle, ce qui connaissant mes choix de vie n'était pas une première. Mais lorsque je suis reparti, lorsque j'ai voulu apaiser les tensions, je les ai exacerbées et dix minutes plus tard il y avait trois blessés, un mort, et un risque de conflit extra-planètaire.

J'ai volé un vaisseau, mon vaisseau. J'ai paniqué, j'avais honte, j'avais... je me suis barré en courant, C1, mon droïde doté d'un caractère de chien, déjà âgé de quelques années et retouché des centaines de fois sur les talons. Il s'est arrêté un emplacement au spatioport et je n'ai même pas réfléchi une seule seconde avant de m'engager par là, alors que vu le caractère à la con de mon droïde, il aurait très pu s'arrêter devant un parpaing ou une phalange de flics sans sourciller. C'est un enfoiré, mais j'y tiens, et il est de parfait bon conseil. Mon ami de plus longue date est un droïde, c'est presque tout ce que vous avez à savoir sur moi.
J'avais conçu et construit ce vaisseau – ce n'est que lorsque j'ai posé mes fesses dans la cabine de pilotage que j'ai reconnu mon bébé. Je l'avais laissé partir du chantier aérospatial quoi ? Deux ans auparavant et quelques années lumières de là ? Le hasard faisait bien les choses qu'on se retrouve ainsi.

Je suis devenu un contrebandier. Un capitaine contrebandier.  Je n'aurais jamais cru revenir sur Terra. Jamais. J'avais trouvé un équilibre, une famille. J'étais loin de mes principes et de mes idéaux – mais je faisais mon boulot de capitaine, je protégeais les miens, je leur faisais gagner de l'argent. J'ai appris à lire dans les cartes de tarot à l'autre bout du monde et à influencer le futur, à encaisser les coups et à connaître les délinquants du système tout entier.  
Darren était une surprise. Parce qu'il s'est invité sur mon vaisseau en passager clandestin, fuyant des merdes sur sa planète. Parce qu'il est resté. Je ne pensais pas qu'il resterait, personne ne reste jamais - il est resté. Alors que c'était un type bien et un gars loin de mes histoires, il s'est accroché. Parce que c'est, c'était, la première personne depuis longtemps à arriver à me faire rire et sourire, sincèrement. La première personne que j'ai vraiment laissé approché, considéré comme un ami – pour en souffrir d'autant plus après. Il était facile à apprécier, facile à travailler avec et il est devenu "homme à tout à faire" sur le vaisseau - poste d'autant plus important quand on est quatre au beau milieu de l'espace. Les autres membres d'équipage ? Ils vont, ils viennent. J'ai une tendance à jouer à la SPA, accueillant des gens pour une combine, un voyage, quelques mois. Mais c'est temporaire, c'est toujours temporaire et à la fin c'est toujours moi, Darren, C1 et Ithan. Ithan.

Je mise gros et parfois j'obtiens argent et liberté, parfois je finis battu à mort dans un cloaque - ce sont les risques du métier, et Darren était doué pour me rafistoler. Mais finir mort dans une ruelle n'est pas dans mes projets - j'ai bataillé pendant plus d'un an pour trouver un combattant, un garde du corps pour ainsi dire qui ne se barrerait pas avec l'argent en me laissant pour mort - le monde des contrebandiers est celui d'égoïstes avides d'argent prêt à tout pour survivre, surprenant.
Ithan.
Je ne pensais pas qu'il resterait et il ne pensait pas rester non plus - et pourtant il est aujourd'hui le seul être que j'ai dans ce monde. Extrêmement doué dans ce qu'il fait - en tout. Terrifiant, fascinant au combat -  j'étais fasciné, captivé jusqu'au fond de mes os la première fois que je l'ai vu se battre, contre de l'argent dans un repaire de contrebandiers. Et il a dit oui lorsque je lui ai proposé de rejoindre mon équipage. Il est étrange - j'ai l'habitude des non-terriens maintenant, plus que de mon peuple natal, mais il était étrange même selon mes standards. Assez pour m'impressionner, me forcer à contrôler mes gestes - je n'ai strictement aucune capacité à me taire, mais je sais que certaines personnes n'apprécient ni mes questions, ni mon naturel tactile, mon naturel qui a descend à vouloir voler avant de savoir courir - En vain. Parce que je ne pouvais pas m'empêcher fasciné, curieux vers cet extra-terra ( ne l'étaient-ils pas tous ? ) et parce qu'au fil du temps, nous avons fini par apprivoiser la connexion qui semblait nous lier - et nous calmer mutuellement.

Et, la vie retourna à sa routine - des hauts et des bas. Moi lentement m'attachant à mes co-équipiers même si C1 bipait sévèrement dès qu'il me voyait baisser la garde. Nous étions recherchés depuis longtemps. Surtout moi, évidemment - mais j'avais toujours réussi à leur échapper. Jusqu'à cette fois, jusqu'à ce qu'une course-poursuite nous pousse jusqu'à nous rapprocher de la Terre - j'aurais du être capable de passer la surveillance du S.W.O.R.D., uniquement mais.. ils avaient amélioré leur défense ces sept dernières années, et surtout ces deux derniers mois.
Nous nous sommes crashés.
Je ne sais pas ce qui s'est passé – mais il a du se passer quelque chose j'ai du bouger, parler à terriens, guider Ithan puisque ensuite j'étais dans un mortel qui ne posait pas de questions et Ithan essayait de me bander les mains, sa voix transformée en une litanie sans noms et sans objets à mes oreilles. Quelque chose avait du se passer à part la douleur qui traversait mes mains, mon coeur et l'impression d'être devenu fou.  


Un capitaine ne quitte jamais le navire hein ? Les souvenirs de Rhil du crash sont confus - la panique, la tentative d'essayer de les faire s'en sortir, d'au moins se poser de manière ... de manière à ce qu'ils survivent. Darren était mort, C1 en miettes, le vaisseau une épave. Rhil et Ithan étaient par miracle - ou plutôt grâce à Ithan, à peu près intacts. Les mains du mécanicien ne l'étaient pas, brûlées et ouvertes parce qu'il avait essayé de réparer les dommages faits au vaisseau alors qu'il s'effondrait en flammes et que même après le crash il avait refusé d'abandonner. Sa vie en miettes et s'accrocher irrésistiblement à Ithan qui avait juré de le protéger calmait peut-être pas sa panique, mais cela n'effaçait rien.

La première chose que Rhil fit, malgré le sang imbibant ses bandages, fut de remettre en état de marche les panneaux rétro-réfléchissants et la protection contre les radars du vaisseau - le rendant aussi invisible que les technologies en sont capables.  C1 fait encore l'objet de ses soins - presque fanatiques. Réparer le vaisseau - l'eau, l'électricité, les panneaux de commandes, un jour réussir à le faire voler, bosser quelques heures comme mécano parce les crédits ne sont pas acceptés sur Terra. Essayer de méditer pour récupérer un peu de son sang-froid définitivement parti en fumée avec le crash. L'envie désespérée de partir - Terra ne l'a jamais intéressé. Mais Terra, cible des Chitauris et de Thanos ? Il avait bien l'intention de les tirer de là au plus vite.


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Mar 9 Aoû 2016 - 10:31
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Ah, Buck a craqué je vois, et devient encore plus schizo!

Bon courage pour ta validation!
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Mar 9 Aoû 2016 - 12:20
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Rhiiiil ! :7: :52: :amour: Darren t'embrasse affectueusement de là où il est aujourd'hui, et Nono t'attends avec impatience !
Je lirai ça quand j'aurai une bonne connection :uhuh: Ravie de te revoir avec ce perso en tous cas :amour:
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Mar 9 Aoû 2016 - 12:38
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:amour: copain... *fait un gros câlin à Rhil* :52: on va pouvoir faire des expérieeeeeeeences !
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Mar 9 Aoû 2016 - 12:59
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Je suis faible Wanda, faaaaible :9:

Tommy : De là où il est ? Tu veux dire enterré derrière la carcasse du vaisseau ? AHBENCESTDUJOLI You can't bring maths into a fist fight | Rhil Trasam 924037893

Moony : Teuteu, toi tu fais des expériences, moi je répare mon vaisseau et je me casse :nya:  Je peux juste peut-être si t'es sage te filer un coup de mains pour tes pouvoirs :huhu:
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Ven 12 Aoû 2016 - 1:05
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Bienvenue de nuit. Mais bienvenue quand même!
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Ven 12 Aoû 2016 - 9:30
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je suis toujours sage :neil: et puis d'abord t'avais promis de m'aider avec mon volcan en papier machéééééé :nif: *endort Rhil, lui dessine une moustache et file se mettre à l'abri*
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Sam 13 Aoû 2016 - 19:33
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Rhil Trasam a écrit:
Tommy : De là où il est ? Tu veux dire enterré derrière la carcasse du vaisseau ? AHBENCESTDUJOLI You can't bring maths into a fist fight | Rhil Trasam 924037893

... MAIS PAS DE LA, SOIT PLUS POÉTIQUE BON SANG *taloche* DE LA OU EST SON ESPRIT PAS SON CORPS EN MIETTE D:

Bref *kofkof* C'est avec grand plaisir que je te valide :amour: (Et parce que j'ai un alien cafard qui me menace, aussi :51: )

 



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Sam 13 Aoû 2016 - 21:45
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