Ororo | The Oncoming Storm

Prénom/pseudoLady BeardAge26 ansCode règlementValidé.

Personnage MarvelICIComment as-tu atterri ici ?Stalking continu de l’admin team…Fréquence de connexionRP le weekend en général, connexion en semaine.

RemarquesChatons duveteux sur les admins...

A son apparition dans le monde politique, Ororo l’a vu mettre fin à la Grande Purge, rétablir la place des mutants dans la société, et aller jusqu’à offrir un nouveau bâtiment  à l’Institut Xavier au cœur de Manhattan. Ororo lui en a alors été très reconnaissante, et le considère désormais comme un allié. Elle reste cependant quelque peu méfiante, car Liesmith reste un politicien. Ororo sait que les promesses politiques vont et viennent au gré du vent…

La destruction de New York  a été un désastre, et Ororo ne s’en est toujours pas remise. Cela fait bien deux fois que l’école a été détruite, sous sa direction. Fort heureusement, l‘Etat de Californie a offert des locaux où héberger les enseignants et les élèves. Mais Ororo ne peut s’empêcher de penser qu’elle a laissé tomber le Professeur Xavier en ne pouvant sauver l’institut qu’il lui avait confié. Elle songe désormais à trouver un meilleur directeur.

Si son bon fond l’incite à venir en aide à autrui, Ororo n’en oublie pas ses responsabilités. Elle est toujours directrice de l’Institut Xavier, et compte rester proche des élèves et enseignants se trouvant sous sa responsabilité… Et se trouve également une certaine rancune inavouée. Si ces dieux n’ont pas pu sauver sa maison, pourquoi devrait-elle les aider à sauver la leur ? Pensées qu’Ororo tâche de chasser de sa tête, indignes d’une ancienne élève du Professeur…

A la différence de Logan, Ororo n’a pas le pouvoir de régénération. Il lui semble pourtant que, comme lui, elle a eu plusieurs vies. Voleuse, déesse, étudiante, directrice, réfugiée… Comme de nombreuses personnes, Ororo a perdu sa maison dans les flammes de New York.

Harlem… Le quartier qui abrita Ororo et ses parents pendant les premières années de sa vie. La mutante n’a que peu de souvenirs de cette époque, mais un sentiment de bonheur sans tâche et de quiétude l’atteint encore au travers des années. A l’opposé des regrets, des remords, du chagrin sans fin et de la terreur sans nom que lui apportent encore ses souvenirs des années suivantes. Lorsque elle et ses parents ont déménagés en Egypte. Ce pays qui lui a pris ses parents. Une énième dispute entre puissants, une crise politique de plus qui a résulté en une perte de vies innocentes. Un avion qui s’écrase. Un immeuble qui s’écroule. N’Dare, David et Ororo Munroe pris au piège. Des heures et des heures à attendre dans le noir, sous le corps de sa mère duquel ne provient même plus le son de son cœur, gagné par le froid, oppressés par l’air de plus en plus suffoquant. Ororo survécu, mais garda de cette longue attente une violente claustrophobie.

Ororo se rappelle des civils aidant à écarter les décombres, des agents de secours, d’un représentant de l’ambassade américaine qu’elle ne vit qu’une fois, et qui ne lui adressa même pas la parole. Ce fut Ahmed qui s’occupa le mieux d’elle. Il n’était ni affectueux, ni protecteur, et très voire trop autoritaire, mais il finit par devenir ce qui s’approcha le plus d’un père de substitution pour Ororo. Grâce à lui, elle put survivre dans les rues du Caire, volant ce dont ils avaient besoin, devenant même la voleuse la plus douée de la bande.

Mais elle n’en oubliait pas ses parents. Une pensée avait pris racine dans son imagination, devenant une idée fixe, une obsession. Se rendre dans le pays où sa mère avait vu le jour. Se rendre au Kenya. Ahmed n’étais pas ravi, mais elle ne comptait pas revenir en Egypte de toute façon. Grâce à ses vols, Ororo n’eut pas de grandes difficultés à voyager dans le sud de l’Egypte vers le Soudan… Jusqu’à sa traversée du désert. Là, elle n’avait plus personne à voler. Plus de boutiques à piller… Et elle ne tarda pas à venir à court de provisions. Un jour sans eau. Deux jours. La nuit tombée, Ororo s’effondra dans le sable encore chaud, à bout de forces, persuadée qu’elle ne verrait pas le soleil se lever. Ses pensées allèrent vers sa mère, dont elle ne verrait pas le pays d’origine, mais qu’elle ne tarderait pas à rejoindre. Quel dommage. Elle aurait tant aimé voir ce que sa mère avait vu à son âge avant que ses jours et ses peines ne se terminent enfin. Ororo sentit une larme couler sur sa joue. Elle en aurait bondi de surprise si elle en avait eu la force. Elle n’avait pas pensé avoir suffisamment d’eau en elle pour pouvoir pleurer. Puis toute l’eau du ciel sembla s’abattre sur elle. Ce n’était pas une larme. C’était de la pluie. Ororo avait roulé sur le dos et ouvert grand la bouche, buvant toute la pluie qui y tombait. Elle ne le réalisait pas encore, mais elle venait d’utiliser son pouvoir pour la première fois.

La pluie la suivit jusqu’aux frontières du Sahara, au sud du Soudan. Les gens de la région disaient ne jamais avoir vu autant de pluie. Avec la civilisation, Ororo retrouva de quoi se nourrir et s’hydrater, et continuer son chemin. Il lui fallait encore traverser le Soudan, et l’Ethiopie. C’est alors que lui vint l’idée de voler une voiture. En apercevant une conductrice se garer, elle tâcha de la suivre et de l’alléger de ses clés avec discrétion. Mais une fois derrière le volant, Ororo réalisa que ce ne fût pas son idée la plus brillante. Elle parvint à faire quelques kilomètres à une vitesse irrégulière et une trajectoire en zig-zag, et réussit à ne pas se tuer dans son premier accident. Ororo poursuivit ensuite sa route à pieds durant quelques temps avant de trouver le courage de réessayer de conduire une voiture. Puis cela devint une routine. Prendre un voiture, la faire rouler jusqu’à ne plus avoir d’essence, puis en trouver une autre. Elle n’avait pas de technique particulière, il s’agissait de saisir sa chance. Prendre une voiture dans une station pendant que son propriétaire allait payer. Créer un accident mineur pour distraire les conducteurs descends sur la voie. Elle était en bonne route vers la frontière Kenyane, en train de rouler de nuit sur une route déserte, lorsqu’Ororo tomba sur un imprévu…

Des coups dans son coffre… Ororo n’avait pas pris l’habitude de fouiller dans les voitures qu’elle volait avant de les occuper. Elle s’en chargeait généralement avant de les abandonner. Mais à n’en pas douter par les coups répétés, et maintenant les protestations, qui montaient de son coffre, Ororo avait quelqu’un dans son coffre. Elle finit par trouver le courage de s’arrêter et s’approcha de l’arrière de sa voiture, la peur au ventre. Un vent chaud et tourbillonnant s’était levé : un orage approchait. Ororo ouvrit le coffre, et la personne enfermée en bondit violemment pour la plaquer au sol. Le cri de terreur d’Ororo fut noyé dans le tonnerre assourdissant que fit la foudre en traversant le ciel. A la lumière des éclairs, Ororo vit le visage de son agresseur qui n’était qu’un adolescent de son âge, et lui-même découvrit qu’il se battait contre une jeune fille. L’adolescent se releva. L’orage sembla se calmer. C’est ainsi qu’Ororo fit la rencontre de T’Challa.