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Carnage Book (Victoire)

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Ven 28 Déc 2012 - 20:59
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Des New-yorkais ! Un essaim entier entra dans la bibliothèque publique de Times Square. Un groupe composé de femmes principalement. Elles portaient des vêtements chics et des coiffures élaborées. Un chauffeur de taxi passa devant le vénérable bâtiment et lança un sifflement du dragueur. Elles lui répondirent par une série d’index levés.

Le Mandarin était dans sa voiture, une limousine à châssis long, il jeta un coup d’œil à la façade : le seul bâtiment valable dans ce coin en désuétude de Times Square. A droite une pompe à essence avec un parking, à gauche, un bloc de bureau et une série de taxi avec des chauffeurs vautrés dans leur siège à attendre le chaland. Le Mandarin fit craquer ses phalanges, le Mandarin joua avec ses 10 anneaux, le Mandarin s’étira les doigts.

« Les enfants, allons-y et attendez que j’ai finis de parler avant de tuer quelqu’un, pas comme la dernière fois. »

3 limousines foncèrent sur Times Square en faisant irruption depuis une ruelle. Elles braquèrent sèchement et mordirent le trottoir en plein devant la bibliothèque. Ils écrasèrent les freins et manquèrent d’écrabouiller des piétons. Toutes les portes s’ouvrirent en même temps, une dizaine d’hommes en armes descendirent et foncèrent vers les portes de la bibliothèque qu’ils défoncèrent allégrement. Ils se mirent à tirer en l’air, les impacts de leurs armes explosèrent le plafond et une série de morceaux de plâtre tomba dans toute la salle. Cris, stupeur et panique, les personnes présentes coururent dans tous les sens avant de se plaquer au sol, recroquevillés et les mains sur la tête. Grand silence.

Tous les terroristes qui avaient assaillit l’endroit portaient des cagoules noirs, ils portaient des gants et des chaussures à semelle de crêpe. Ils avaient des ceintures porte-outils avec des bombes asphyxiantes dans des étuis. Ils avaient des vestes à manches longues boutonnées jusqu’au cou.

Ils s’écartèrent et le Mandarin passa dans leur rang. Le vieux était vêtu d’une tenue orientale jade et or, le vieux faisait dans le médiéval chinois, le vieux avait une barbe digne de Ben Laden. Il stoppa en croisant ses mains sertis d’anneau sur son ventre et afficha un laaaaaaarge sourire. Il scruta avec dédain toutes les personnes qu’il venait de prendre en otage tout en se caressant longuement la barbe et parla sur une voix grave et impérieuse tout en affutant un regard de type : je-vous-méprise.

« Mes amis, mes enfants, ma chair à canon, veillez nous excusez pour cette interruption intempestive alors que vous vous adonniez à la lecture, mais malheureusement pour vous, ce cloaque de seconde zone, renferme un trésor à nul autre pareil et nous le voulons. Ne bougez pas, ne criez pas, restez où vous êtes, serrez les dents, serrez les fesses, laissez-nous faire et tout se passera vite. »

Les sbires du Mandarin se séparèrent et commencèrent à fouiller. Ils passèrent les lieux au crible, ils creusèrent, ils observèrent, ils mirent en l’air, ils sondèrent, ils secouèrent, ils retournèrent tout. Ils ouvrirent tous les tiroirs des bureaux administratifs de la bibliothèque, ils fouillèrent toutes les étagères à livres, ils renversèrent les étagères pour faire de la place, ils soulevèrent tous les tapis, ils fouillèrent toutes les armoires derrière le comptoir des livres rendus. Ils brisèrent toutes les appliques, ils scrutèrent toutes les surfaces, tous les plans de travail et tous les cadres publicitaires pour la semaine du livre. Ils recommencèrent une fois, deux fois, ils examinèrent en détails tous les débris résultant de l’opération.

« Grand Khan, nous ne trouvons rien. »

« Mais si mon enfant, mettez y donc un peu du votre, on ne va pas y passer la nuit. »

Sirène de police dehors, un haut-parleur :

« Rendez-vous ! Vous êtes cerné ! »

« Ils sont déjà là ? Je croyais qu’ils mettraient une demi-heure de plus pour arriver, mes enfants, allez donc leur montrer ma façon de penser et dîtes leur donc d’aller voir plus loin vers Brooklyn si j’y suis. »

Quelques-uns de ses sbires s’accoudèrent près des portes et des fenêtres et ouvrirent le feu sur les forces de l’ordre massé dans la rue. Le Mandarin caressa sa barbe en affutant un regard type je-commence-à-en-avoir-marre.

Ses autres sbires sortirent des pieds de biches. Ils frappèrent les murs de la bibliothèque, ils les éventrèrent, ils les défoncèrent, ils se passèrent le relais, ils transpiraient, ils furent bientôt trempé, le Mandarin caressa sa barbe, ils se relayaient pour reprendre leur souffle et démolir les murs sans s’arrêter. Ils éventrèrent les murs du bureau de la bibliothécaire en chef, ceux de la salle de lecture des enfants et ceux du comptoir. Ils arrachèrent les plinthes et les boiseries. Ils foutèrent du plâtre sur la barbe du Mandarin, celui-ci sortit un flingue en fulminant.

« Abruti ! »

Il colla une balle dans la tête du maladroit. Il se retourna furieux vers les otages et clama :

« Les enfants, parlons peu, parlons bien, où est donc l’exemplaire du Tao Te Ching ? Il est planqué dans cette bibliothèque, j’en ai la certitude, parlez ou sinon je tue tout le monde ! »

Une femme s’évanoui, un gosse se mit à chialer, un type vomit par terre, un autre fit un signe de croix et récita une prière. Un gosse pointa du doigt le Mandarin en demandant à sa mère :

« Maman ? Pourquoi le monsieur il est méchant ? »

Le Mandarin leva les bras en l’air en croyant faire preuve de charisme (il avait vu un évangéliste faire la même chose à la télé) et réclama le silence.

« Allons allons mes enfants, ceci n’est qu’un malentendu, vous verrez qu’on en rigolera tous en y repensant dans un mois. (Enfin, pour ceux que je n’aurais pas tué). Bien qui sait où se cache le livre du Tao ? »
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Sam 29 Déc 2012 - 3:24
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Carnage Book (Victoire) 261796tumblrlzlmas1h2f1r44rjbo1500

    Victoire s'était levée de bonne humeur, ce matin. Enfin, ce n'était pas comme si c'était le premier matin qu'elle était particulièrement joyeuse et qu'elle flottait sur son petit nuage. Elle était comme ça depuis... Depuis cette étrange soirée qu'elle avait passé dans un certain cabaret, à cause d'une certaine tempête de neige et avec un certain dieu. Soirée qui s'était annoncée affreusement longue, mais qui fut finalement l'une des meilleures soirée de son existence. En exagérant à peine. Mais un cerveau amoureux à tendance à toujours tout embellir, surtout quand celui-ci est heureux. Et Victoire l'était. Au risque de se tromper – après tout, il était le Dieu des Mensonges – elle ne pouvait pas affirmer qu'il tenait vraiment à elle et encore moins qu'il l'aimait, mais elle pouvait au moins dire qu'elle lui plaisait. Alors oui, la rousse avait de quoi être heureuse. Elle s'habilla en chantant, sur un air de Disney... Mais si, vous savez bien ! Cette chanson enquiquinante qu'on a dans la tête dès qu'on voit (ou qu'on entend) « La Belle au Bois Dormant ». Bref, une journée qui commençait bien et qui s'annonçait belle. Si personne ne venait lui annoncer la mort de quelqu'un, elle allait encore vivre un jour calme et sans encombre, le sourire jusqu'aux oreilles. Quand elle passa dans le salon, enfilant sa veste un cookie entre les lèvres, elle repéra immédiatement le matou qui dormait sur son canapé. Un sourire s'étira sur ses lèvres alors qu'elle récupérait le gâteau et s'empressait de servir un chocolat à John pour son réveil – qui, elle le savait, ne tarderait pas une fois que la bonne odeur du lait aura titillé ses narines.

    L'air était encore froid. Le ciel encore un peu blanc. Et la neige fondait lentement sur les trottoirs. - Brr, de l'eau, quelle horreur. La moto roulait à vive allure, et quelques minutes plus tard, elle ouvrait la bibliothèque et allumait le chauffage. Elle ouvrait les stores, entrebâillait certaines fenêtres et s'installa derrière son bureau. Les mâtinées étaient toujours plus où moins calme (tout dépendait des clients qui vous rendez visite, après tout. Certains attiraient les étagères, d'autre pas. Heureusement, ce cas très spécial n'avait été répertorié qu'une seule fois depuis que Victoire travaillait ici). La pause de midi passa un peu trop rapidement à son goût, et elle retrouva sa petite stagiaire devant la bibliothèque à 13h tapante. C'était une jolie jeune fille, d'environ dix-huit ans, prénommée June, qui l'aidait l'après-midi lors des plus grosses journée. Comme le mercredi, par exemple.
    La bibliothèque était bien remplie, c'était le moins qu'on puisse dire. Victoire, assise derrière le bureau, triait encore quelques papiers tout en gérant les emprunts et les retours alors que sa jeune ''apprentie'' s'occupait de la classification. La rousse esquissa un sourire satisfait tout en rehaussant ses lunettes sur son nez (ça fatiguait et abîmait beaucoup moins les yeux !), lorsqu'un soudain bruit de verre brisé qu'elle ne reconnaissait que trop bien la fit sursauter. Non mais, pourquoi tout le monde s'en prenait à ses portes, hein, HEIN ?!

    Victoire leva les yeux de ses papiers, les sourcils froncés. Cagoules noires, arme à feu. Ils tirèrent en l'air et le plafond ne leur résista pas ; quelques morceaux de plâtres tombaient un peu partout dans la salle. La rousse écarquilla les yeux en se levant précipitamment. La bibliothèque, d'habitude si calme, était à présent pleine de cris. Puis le silence revint, lourd, pesant. Victoire chercha June des yeux, et fut heureuse de constater qu'elle n'avait rien. Du moins, pour le moment. Les hommes en noir s'écartèrent pour laisser passer un homme d'un certain âge, vêtu d'un drôle de manière. Ça venait d'Asie, pour sûr, et ce n'était pas de leur époque. Ses mains étaient serties d'anneaux étranges. Qui était-il ? Que leur voulait-il ? L'homme caressa sa barbe tout en prenant la parole :

    - l'Homme : Mes amis, mes enfants, ma chair à canon, veillez nous excusez pour cette interruption intempestive alors que vous vous adonniez à la lecture, mais malheureusement pour vous, ce cloaque de seconde zone, renferme un trésor à nul autre pareil et nous le voulons. Ne bougez pas, ne criez pas, restez où vous êtes, serrez les dents, serrez les fesses, laissez-nous faire et tout se passera vite.

    Un trésor, ici, dans sa bibliothèque ? Elle aurait dû être au courant, non ? Victoire pencha légèrement la tête sur le côté, intriguée. Néanmoins, elle fut sidérée par la manière de faire des hommes en noir. Ils... Ils saccageait sa pauvre bibliothèque ! La mutante dû se retenir pour ne pas bondir face à l'homme en hurlant et... Bon Dieu. Ils avaient osé toucher à l'étagère qui était tombée sur Loki et elle ! Sa gorge se serra. Ils étaient en train de tout détruire, et elle ne pouvait rien faire.

    - Homme en noir : Grand Khan, nous ne trouvons rien
    - l'Homme : Mais si mon enfant, mettez y donc un peu du votre, on ne va pas y passer la nuit.

    Des sirènes de police retentirent soudainement, et Victoire autorisa son corps à se détendre une micro-seconde. Jusqu'à ce que les paroles du ''Grand Khan'', et les actes de ses hommes ne la cloue sur place. Merde ! C'était quoi ce cauchemar ?
    Bientôt, ils s'attaquèrent au murs du bâtiment. Victoire serra les poings. Elle avait envie de se laisser dominer par sa colère et son indignation, de se laisser emporter par sa mutation. De les cramer, tous. Mais il y avait beaucoup trop de personnes innocentes ici et, pire encore, beaucoup trop de livres. Et puis, alors qu'elle était occupée à se lamenter mentalement sur ce qu'on était en train de faire à sa caverne d'Ali Baba, un coup de feu retentit, la faisant sursauter. L'un des hommes en noir retomba lourdement au sol, mort. Tué par leur chef. Ce dernier se retourna vers ses otages, furieux.

    - l'Homme : Les enfants, parlons peu, parlons bien, où est donc l’exemplaire du Tao Te Ching ? Il est planqué dans cette bibliothèque, j’en ai la certitude, parlez ou sinon je tue tout le monde ! 

    Le Tao Te Ching ? Le cerveau de la rouquine tournait à vive allure. Tao Te Ching, Tao Te Ching... Mais oui ! Oh mon dieu. Tom lui avait déjà parlé de ce livre, vaguement. Une femme s'évanouit, et les pleurs d'un gamin firent serrer les dents à la propriétaire du lieu. June semblait également sur le point de défaillir. Un enfant, audacieux gamin, alla jusqu'à demander à sa mère pourquoi « le monsieur était méchant ». Ce a quoi l'homme en question répondit, les bras levés :

    - l'Homme : Allons allons mes enfants, ceci n’est qu’un malentendu, vous verrez qu’on en rigolera tous en y repensant dans un mois. Bien qui sait où se cache le livre du Tao ?

    La gorge de Victoire était serrée, et elle se forçait pour ne pas pleurer. Pleurer de rage, de frustration, de tristesse (Sa bibliothèque !) mais aussi, elle devait bien l'avouer, de peur. Elle avait peur pour ses livres, pour tout ces inconnus et plus encore pour sa souriante stagiaire – qui ne souriait plus tellement. La rousse pris une grande inspiration, ferma les yeux quelques secondes et serra les poings. Elle devait être forte. Pour toutes ces victimes, pour June... Mais aussi pour s'assurer qu'elle n'était pas totalement indigne de Loki. C'était sa façon de voir les choses. Elle lui avait affirmé ne pas avoir peur de lui, comment réagirait-il s'il la voyait là, tremblante, prête à se pisser dessus ? (J'exagère à peine. Sa vessie est déjà vide, mais elle ne s'est pas oubliée, je vous rassure.)

    - Victoire : Moi.

    Victoire posa ses lunettes sur ce qui restait du bureau avant d'avancer en direction de l'homme. Elle serrait les dents et se concentrait pour ne pas se laisser dominer par ses sentiments. En passant à côté de June, elle posa sa main sur l'épaule de la jeune femme en lui offrant un sourire qui se voulait rassurant. Elle reprit un visage sérieux en allant se planter devant le chef de leurs agresseurs.

    - Victoire : Je sais où il se trouve. Mais vous ne devez pas leur faire de mal. Le ton de la rousse était déterminé.

    C'était un peu du bluff, au fond. Elle savait qu'elle avait le bouquin, mais de là à savoir exactement où il se trouvait. Avec un peu de chance, ils n'avaient pas encore regardé dans la réserve. Ou dans le ''coffre-fort''. Tient, maintenant qu'elle y pensait, il était peut-être bien là-bas. Elle entendit quelqu'un éclater en sanglot, des sanglots nerveux. Un coup d'œil rapide en arrière lui apprit qu'il s'agissait de sa chère stagiaire.

    - Victoire : Laissez-les partir, et je vous direz où se trouve le bouquin.
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Mer 2 Jan 2013 - 19:28
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Le Mandarin aurait parié qu’aucun des otages présent n’allait parler, ils ignoraient tous de quoi il parlait. Mais à sa grande surprise, une femme se leva en lui indiquant qu’elle connaissait l’emplacement du Tao mais qu’elle ne lui dévoilerait que s’il laissait partir les otages. Le Mandarin écarquilla des yeux et la scruta de la tête au pied avant de s’esclaffer.

« Bien essayé ma petite, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, je les laisse partir, finalement vous ne savez pas où se trouve ce foutus livre et les flics qui nous assaillent dehors peuvent alors entrer en force pour m’embrocher. »

Un sbire qui agitait un espèce de bracelet mystique représentant le Ying et le Yang devant les étagères pour discerner où se trouvait le livre, cria :

« Grand Khan ! le bracelet vibre ! Le livre est là, caché dans le mur, juste derrière l’étagère ! »

« Et voilà, vous voyez ma grande ? Finalement je n’ai pas besoin de vous, maintenant baissez les yeux et retournez à votre place. »

Le Mandarin s’approcha de l’étagère en la scrutant. Elle avait des marques, on l’avait fait tomber au sol un peu auparavant, bizarre. Pendant que la moitié de ses hommes étaient penchés aux fenêtres et aux portes à échanger des coups de feu avec la police dehors, l’autre moitié de ses hommes de mains s’affairait autours de l’étagère. Ils mirent leurs lunettes de protection et chargèrent leurs fusils à pompes et lâchèrent la sauce alors que le Mandarin se reculait. Une cartouche, deux cartouches, des explosions énormes de bois, trois cartouches, quatre cartouches, des morceaux de capitonnage et de bois dur en train de se décomposer. Ils rechargèrent et firent feu, rechargèrent et firent feu, rechargèrent et firent feu. Des échardes de bois leur entaillèrent le visage, la fumée au sortir des canons leur donnait des haut-le-cœur. La visibilité était réduite à zero. Des paillages de débris venaient s’écraser contre les verres de leurs lunettes. Ils rechargèrent et firent feu, rechargèrent et firent feu, rechargèrent et firent feu. Une quarantaine de cartouches eurent raison des poutres du mur et du capitonnage juste derrière l’étagère réduite à néant. Elles s’effondrèrent. Un mélange de bois et de plâtre s’écrasa au sol, une poutre du plafond dégringola elle aussi et vola en morceaux. Un gigantesque coffre-fort en acier trempé tomba lourdement des gravats. Le Mandarin triomphant, s’adressa à celle qui avait eu l’impudence de lui parler :

« Ah ah ! Vous voyez ma grosse ! Le Tao Te Ching est dans ce coffre, je ne sais pas qui a bâtît cette bibliothèque mais il avait planqué autrefois le livre dans les murs et il est resté là prisonnier de ce coffre pendant toutes ces années. »

Ses hommes dégagèrent les gravats à coups de pieds, en même temps ils retirèrent leurs cagoules et vomirent des esquilles de bois, ils recrachèrent de la fumée et des mucosités noirâtres. Ils creusèrent au milieu de l’amas de bois et de plâtre et poussèrent le coffre-fort jusqu’au milieu de la bibliothèque, juste devant le Mandarin. Près de 100 kilos d’acier en tout.

Dehors les flics prirent le dessus, ses sbires tombèrent mitraillés, ceux qui avaient dégagés le coffre se lancèrent à leur tour à l’assaut pendant que les flics entrèrent en force dans la bibliothèque. S’ensuivit un échange de tirs confus entre terroristes et forces de l’ordre. Le Mandarin restait seul et paniqué à côté du coffre, il se dépêcha de tortiller les extrémités de 6 bâtons de dynamite que ses hommes avaient laissé, il les glissa autours du coffre, il tira les cordons de mise à feu et une fois bien à l’abri derrière le comptoir, il alluma la mèche grâce à son anneau de feu. Le coffre explosa, la porte d’acier vola dans les airs et défonça une nouvelle étagère pleine de bouquins. Restait intact au milieu de ce qui restait du coffre : un gros livre enveloppé de plastique.

Tous ses sbires étaient morts, les flics convergèrent vers lui armes en avant. Le Mandarin agrippa la femme qui avait tenté de négocier avec lui et se rua vers le livre qu’il empoigna avec frénésie en déchirant son enveloppe :

« Rends-toi ! C’est terminé ! »

Les flics encerclaient le Mandarin qui tenait la femme contre lui tout en brandissant le livre du Tao.

« Du calme ma vieille, ne bouge pas, ils ne peuvent plus rien contre moi, j’ai le livre désormais ! »

« Papy tu t’es échappé de la maison de retraite ? T’as pas honte de jouer au terroriste à ton âge ? »

Lança un des flics.

« Ferme là ! Ta mère te torchait encore, que j’avais déjà tué plus d’hommes que tu ne le feras dans toute ta vie ! »

Il lança alors une incantation incompréhensible en chinois, un faisceau de lumière apparut et aveugla toutes les personnes présentes, les flics reculèrent éblouis et les mains tendues devant les yeux. Puis la lumière disparut. Ils constatèrent que le Mandarin et son otage avaient disparus.

Le Mandarin rouvrit les yeux et se releva en frissonnant, il observa les lieux alentours et ravit embrassa son livre du Tao en le serrant contre lui. Il signala à la pauvre fille qu’il avait emmenée avec lui par mégarde :

« Regarde ! J’ai réussi ! Je suis passé dans l’autre monde ! Nous sommes en Jotunheim ! »

Carnage Book (Victoire) Juthoh11
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Sam 5 Jan 2013 - 17:25
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    Alors qu'elle s'était courageusement interposée entre le fou-furieux et ses clients pour essayer de les sauver, ce dernier écarquilla les yeux et l'observa de la tête aux pieds. Victoire se tendit légèrement, appréciant peu d'être ainsi dévisager, avant que l'homme ne s'esclaffe.

    - l'Homme : Bien essayé ma petite, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, Ça se voit. je les laisse partir, finalement vous ne savez pas où se trouve ce foutu livre et les flics qui nous assaillent dehors peuvent alors entrer en force pour m'embrocher.

    Victoire voulut répliquer, mais l'un des hommes de mains, qui agitait un étrange bracelet représentant le Ying et le Yang, cria :

    - Homme en noir : Grand Khan ! Le bracelet vibre ! Le livre est là, caché dans le mur, juste derrière l'étagère !
    - l'Homme : Et voilà, vous voyez ma grande ? Finalement, je n'ai pas besoin de vous, maintenant baissez les yeux et retournez à votre place.

    Victoire le regarda s'approcher de l'étagère désignée, avant de se rendre compte qu'il s'agissait de celle qui était malencontreusement tombée sur Loki et elle. Alors que la moitié des hommes en noirs étaient aux prises avec les forces de l'ordre, l'autre moitié se mit en action autour de cette pauvre étagère pleine de bouquins. Et puis l'effroi saisie la jeune bibliothécaire lorsque les sbires de ce sois-disant ''Grand Khan'' mirent de lunettes de protection et chargèrent leur fusils à pompe. Avec un gémissement de stupeur, la jeune femme couru en direction de l'étagère – son étagère – mais ne put aller bien loin et dû reculer après s'être pris un morceau de bois dans la tête. En passant sa main sur sa pommette, elle découvrit qu'elle s'était faites une longue estafilade et saignait un peu. Sachant qu'elle ne pouvait plus rien faire pour arrêter le carnage, la mutante recula pour se retenir à ce qui restait du bureau. Sa gorge serrée, elle regardait, impuissante, des dizaines et des dizaines d'ouvrages partir en fumée. Ouvrages qu'elle avait dû reclasser et ranger il n'y avait pas si longtemps. Les larmes de rage, de frustrations, de tristesse et aussi de peur qu'elle avait jusqu'alors retenues s'échappèrent et glissèrent le long de ses joues, celles du côté gauche se mêlant au sang qu'elle perdait. Un coffre-fort apparut, à la grande surprise de Victoire. D'où sortait-il, celui-là ? Le malade qui venait de détruire sa bibliothèque se tourna vers elle, un air triomphant illuminant son visage.

    - l'Homme : Ah ah ! Vous voyez ma grosse ! Le Tao Te Ching est dans ce coffre, je ne sais pas qui a bâtit cette bibliothèque, mais il avait planqué autrefois le livre dans les murs et il est resté là prisonnier dans ce coffre pendant toutes ces années.

    Mon dieu. Tant de dégât pour un livre. Un livre qui devait certainement avoir une valeur inestimable, qui devait être comparable à un tableau de Rembrandt ou de Vinci pour être ainsi gardé, mais... Sacrifié tant de livres pour ce Tao Te Ching, tout de même ! Les hommes en noirs repoussèrent le coffre-fort jusque devant leur leader. Au-dehors, la police avait prit le dessus, au soulagement de la bibliothécaire. Les sbires de l'asiatique tombaient l'un après l'autre, mort, fusillé. Les policemen entrèrent en force dans la bibliothèque, et le vieil homme habillé à l'ancienne mode asiatique sembla pris de panique. Avec tout ce désordre, elle avait du mal à voir ce qui se passait. Mais les forces de l'ordre prenait le dessus. Prise d'une quinte de toux, elle vit le vieillard se planquer derrière le comptoirs. Elle fut prise d'un terrible pressentiment, alors que le coffre-fort explosait. La porte d'acier s'envola et défonça une autre étagère pleine de bouquin. Un cri alerta cependant Victoire, qui regardait la scène avec de grands yeux. Son sang se glaça dans ses veines. Elle voulu se jeter sur le corps qui avait été percuté avec l'étagère et qui ne bougeait plus, mais elle se sentit agrippée et traînée vers le coffre.

    Victoire se débattait comme une beau diable, mais pas assez intelligemment pour se sortir de l'emprise qu'avait sur elle le chef des terroriste. On la traîna vers le coffre, et son cœur se serra davantage.

    - Victoire : Non, JUNE ! JUUUNE !

    Les forces de l'ordre les encerclaient, mais elle n'y fit même pas attention. Elle n'y voyait plus qu'au travers de ses larmes, son esprit complètement embrouillé.

    - Policeman : Rends-toi ! C'est terminé !

    Le terroriste tenait Victoire fermement contre lui, tout en brandissant son maudit livre.

    - l'Homme : Du calme ma vieille, ne bouge pas, ils ne peuvent plus rien contre moi, j'ai le livre désormais !

    La rousse se força à calmer ses sanglots. Forte, elle devait rester forte. Comment un livre pourrait-il le sauver des forces de l'ordre ? Ravalant ses larmes, elle se mordit la lèvres pour reprendre le contrôle d'elle-même.

    - Policeman : Papy tu t'es échappé de la maison de retraire ? T'as pas honte de jouer au terroriste à ton âge ?
    - l'Homme : Ferme là ! Ta mère te torchait encore, que j'avais déjà tué plus d'hommes que tu ne le feras dans toute ta vie !

    Sitôt ceci dit, il se lança dans un monologue incompréhensible, certainement dans une langue asiatique. Un faisceau de lumière apparut, aveuglant toutes les personnes encore présente dans les ruines de la bibliothèque. Victoire ferma les yeux.

    Il faisait froid. Terriblement froid. Et on l'avait lâché. Elle était allongée par terre, mais pas sur le sol de la bibliothèque. C'était glacé, mou, humide. Humide. Le cœur de Victoire s'emballa, alors qu'elle ouvrait les yeux et faisait un bond en arrière. Elle poussa un cri en retombant sur les fesses. Autour d'elle, de la neige, de la glace, partout. Rien que ça. Elle se releva en reculant de quelques pas. Les larmes qui avaient coulés de ses yeux avait presque gelée, la blessure qu'elle arborait sur sa pommette gauche la faisait souffrir, mais au moins, elle ne saignait plus.

    - l'Homme : Regarde ! J'ai réussi ! Je suis passé dans l'autre monde ! Nous sommes en Jotunheim !
    - Victoire : Jo... Jotunheim ?...

    Non, ce n'était pas possible. Ils ne pouvaient pas être sur cette planète de glace, c'était un véritable cauchemar ! Et pourtant, Truth ne ressentait rien. Rien du tout. Il ne mentait pas, il n'essayait pas de la terroriser – de toute façon elle l'était déjà bien assez comme ça -, il disait la vérité. Ils étaient sur Jotunheim. Mais si c'était vrai... Ils risquaient de se faire attaquer par d'affreux monstres sanguinaires, par des géants des glaces, non ? Tout pour lui plaire, tien ! De la glace, de la neige... Elle n'avait plus qu'à péter un plomb et devenir une torche humaine pour ne noyer ! Ah merde. Fallait faire gaffe à ça, aussi. Et en plus, elle mourrait de froid. Personne ne lui avait dit qu'elle irait sur Jotunheim, elle n'avait rien prévue !
    Et puis, d'un autre côté, Jotunheim... C'était un peu un rêve de gosse. Certes, ce n'était pas Asgard, mais ce n'était pas la Terre non plus. Au fond, elle était plutôt chanceuse. Si elle ne laissait pas sa carcasse dans le monde qui avait vu naître le dieu des mensonges, évidemment.

    Victoire rejoignit le vieillard à grandes enjambées. Elle grelottait, mais pas question de venir chercher un peu de chaleur auprès de cet homme.

    - Victoire : Mais vous êtes malade ! gémit-elle.

    Victoire regarda autour d'elle une nouvelle fois. Elle serra les dents, les poings, avant de crier :

    - Victoire : Vous cherchez à crever ? Pourquoi on est là ? Pourquoi Jotunheim ? C'est quoi ce cauchemar, vous n'auriez pas pût choisir un autre monde, un monde où il fait moins froid ? Et puis qu'est-ce que vous voulez faire ici ? Si on ne meurt pas de froid, les habitants d'ici vont venir nous tuer, et il y a fort à parier qu'ils ne nous laisseront même pas discuter ! Et, et... La rousse prit une grande inspiration pour se calmer. Mais qui êtes-vous ? siffla-t-elle, le froid calmant ses ardeurs et sa colère, lui rappelant cruellement que sa joue la faisait souffrir.
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Lun 7 Jan 2013 - 13:47
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La scène aurait été parfaite si la petite garce n’était pas en train de trépigner à ses côtés. Imaginez donc, alors qu’il est parvenu à mettre la main sur l’exemplaire ancestrale du Tao, un livre de sagesse immémorial à nul autre pareil. Alors qu’il vient de découvrir sa fascinante magie, alors qu’il vient d’acquérir la clé pour voyager dans d’autres mondes à travers le temps et l’espace, cette emmerdeuse de service vient gâcher son triomphe par ses plaintes sonores. Oh oui le terroriste regretta aussitôt de l’avoir emmené avec lui, il sentait que la journée allait longue très longue.

« Pour commencer ma chère petite, je ne cherche pas à crever et de toute façon si je meurs cela n’aura aucune importance car je suis déjà mort et ressuscité par deux fois grâce au pouvoir de mes 10 anneaux. »

Mais le Mandarin cessa de sourire lorsqu’il réalisa avec horreur que quand il ressuscitait, ses anneaux quittaient son cadavre avec son âme et s’emparaient aussitôt du corps le plus proche. Les deux fois précédentes c’était dans les corps de ses sbires qu’il était revenu à la vie et il avait ensuite remodelé son visage grâce à son anneau de contrôle des molécules. Hors là ! Si un géant de glace le tuait, le seul corps à proximité était celui de… cette… cette chieuse ! NON, il n’allait quand même pas ressusciter dans ce corps ! Condamné à ne plus pouvoir uriner debout avant sa prochaine mort, non JAMAIS ! Il ne devait surtout pas mourir ici.

« Ensuite nous sommes à Jotunheim par hasard, je ne maîtrise pas encore assez le pouvoir du Tao mais ça ne saurais tarder. Je suis un connaisseur des arcanes de la chine ancienne. Enfin ce que je souhaite faire ici ? Mais parcourir les mondes d’Odin bien entendus, en quête de puissance et de savoir. »

Il commença à marcher dans la neige et lui fit signe de le suivre.

« Je suis LE MANDARIN alias Zhang Tong, mais on m’appelle aussi Gene Khan ainsi que Tem Borgijin, je suis le seigneur de guerre de la vallée du Sichuan, l’héritier du glorieux Genghis Khan, le futur empereur de Chine, le grand Khan de toute l’Asie et le futur vainqueur d’Iron Man, moi seul enverrait le rejeton Stark à la ferraille. Mais plus prosaïquement tu peux m’appeler mon seigneur, mon Khan, mon grand Khan, votre majesté, votre éminence, votre honneur ou encore maître. Voir même maître vénéré. »

A peine avaient-ils fait quelques pas qu’un vent lugubre se leva, des grognements sourds résonnèrent et que le sol de glace se mit à frémir. Une gueule béante surgit dans un cri effroyable et la chose bavante et rampante se mit à pousser son terrible cri.

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« Par toutes les femmes du harem de Tony Stark ! Qu’est-ce que c’est que cette chose ? Hors de mon chemin mochetée ! On ne bloque pas impunément la route du Mandarin ! »

Il pointa ses deux poings vers la bête et propulsa des jets de flammes et d’électricité avec ses anneaux mais cela ne dérangea nullement l’animal qui avança vers eux en rugissant.

« Mais cette chose est invincible ou quoi ? »

Il eut alors une idée particulièrement diabolique, il pointa ses mains à côté et avec son anneau d’illusion ainsi que son anneau de création de molécules, il fit apparaître une bête aussi similaire que celle qui voulait les dévorer, mais dans une version plus… féminine si l’on peut dire. La bête rugissante fonça alors sur celle créé par le Mandarin et ignora les deux humains. Il grimpa sur sa nouvelle proie et commença à s’accoupler bruyamment avec elle.

« Et voilà l’affaire entendus, dans les moments critiques, il ne faut jamais oublier que plus les bestioles sont moches, plus elles succombent facilement à l’appel du rut et ça même si ce n’est pas la saison des amours. N’oublie jamais cette leçon mon enfant.»

Ils continuèrent leur chemin et tombèrent dans une embuscade de géants de glaces.

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« Et ça commence ! »

Soupira le Mandarin qui regretta qu’on ne puisse voyager en toute quiétude dans ces contrées froides.

« Que venez-vous faire en ces lieux étrangers ! Nul ne parcourt notre monde sous peine de mort ! »

Le Mandarin se décida alors à ruser. Il attrapa le poignet de la jeune femme à ses côtés et la tira vers lui.

« Hors de mon chemin bande de sous-doués, ne voyez-vous pas à ma riche parure d’émeraude et à ma barbe que je suis l’envoyé de la cour d’Asgard ? J’amène au père de toute chose cette douce vierge car le glorieux Odin dans sa sagesse a décidé de donner une concubine à l’un de ses deux fils afin qu’il donne mâle descendance à sa lignée pour perpétuer son sang divin sur le trône du palais d’or. (Car le sage roi s’impatiente, ses deux rejetons ne sont pas foutus d’honorer convenablement leurs femmes visiblement).»

Les géants complétement effarés observèrent la jeune femme.

« Quoi ? Euh… »

« C’est vrai sombres idiots, ne voyez-vous pas que cette vierge a les hanches larges et qu’elle peut engendrer au moins 60 enfants avant de finir par succomber aux assauts de son conjoint ? Et regardez là de plus près, elle à l’œil vif et une main sûr, preuve que chose vitale et crucialement importante, elle sait cuisiner. »

Les géants des glaces s’approchèrent de Victoire pour la scruter avec méfiance. Puis leur chef se redressa en clamant :

« Une concubine d’Asgard ! Fort bien ! Etripons là et renvoyons sa charogne à Odin pour lui montrer notre façon de penser ! Et arrachez la barbe du vieux que je m’en serve de parure ! »

Le Mandarin se mit alors à courir comme il le pouvait en soufflant et en maudissant les mœurs très brutales des autochtones du coin. Il se réfugia dans une grotte de glace avec Victoire alors que les géants, trop grands pour les suivre butaient à l’entrée.

« Pas de panique ma petite ! J’ai le livre du Tao ! Je vais invoquer une puissante divinité qui viendra à notre secours ! »

Il ouvrit le livre, le déposa au sol et fit défiler des projections de diverses êtres mythiques afin de les appeler au secours, les mirages flottaient au-dessus de l’antique livre et les deux humains pouvaient nettement voir leur reflet.

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« Oh seigneur de la puissante dimension noire, vient donc à mon secours ! »

« AH AH AH ! Non misérable insecte, va donc croupir dans la fange dont tu viens, je n’ai pas oublié tes promesses stupides. »

« On se reverra mocheté tu peux me croire ! »

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« Oh Dieu de la guerre, vient au secours de ton fidèle adorateur. »

« D’accord mais en échange je veux une nuit avec ta fille, la douce Sasha Hammer. »

« Et puis quoi encore ! Hors de ma vue ! »

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« Oh Dieu de la foudre, viens en aide au pauvre Mandarin !... eh oh ?... tu m’écoute sale rejeton d’Odin ? OOOOH Je suis là ! Non inutile il ne m’entend pas, il est trop occupé à autre chose. »

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« AH non ! Pas lui ! A tous les coups il m’aidera si en échange je récupère un cube stupide et envahit la terre pour lui avec une armée d’amateurs pour ensuite me faire défoncer par Hulk lors de la raclée du siècle, à d’autres ! Moi j’ai déjà donné avec Iron Man ! »

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« Oh démon ! Viens en secours de… »

« Non. »

« Mais ! »

« Non. »

« Je… »

« Dégage. »

« Je m’en souviendrais mocheté ! Tu perds rien pour attendre !»

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« Oh père de toute choses, viens à mon secours ! OH ! On se réveille ! Mais pourquoi les vieux dorment-ils aussi profondément ! Odin ! C’est maintenant qu’on a besoin de toi vielle carne ! »

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« Toi ! Pour une fois rends toi utile et vient m’aider ! Ne fais pas semblant de m’ignorer ! Va donc crever du typhus en Albanie espèce de lychee avarié ! »

Dépité le Mandarin s’agenouilla au sol et lâcha tristement :

« S’en est finis de nous ! Je vais me faire trucider par ces idiots et je vais ressusciter dans ton corps ma petite. Qu’elle horreur ! Ils vont ensuite abuser de moi en voulant s’approprier de façon charnelle ton corps par concupiscence ! »

Il se releva soudainement et agrippa les deux épaules de Victoire tout en lui disant soulagé :

« Tout n’est pas perdus ! Il y a un de ces abrutis que je n’ai pas encore appelé ! »

Une nouvelle image apparut au-dessus du livre :

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« Oh noble rejeton d’Asgard ! Viens à mon secours et en échange je… je… »

Le Mandarin pointa Victoire du doigt.

« Je t’offrirais cette vierge ! Alors ? Marché conclut ? »
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Mar 8 Jan 2013 - 0:09
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    Le terroriste avait tout l'air d'être profondément ennuyé d'avoir amener Victoire avec lui, finalement. Bah quoi, il croyait peut-être qu'elle allait se laisser balader comme ça dans un monde inconnu et glacial sans rien dire, peut-être ? Elle était peut-être un peu faible et ne paraissait pas bien dangereuse vue comme ça, mais la demoiselle avait quand même un petit caractère parfois bien trempé. Fallait pas l'embêter, surtout quand elle ne vous apprécie pas trop à la base, alors imaginez si vous l'expédier dans un monde FROID, et plein d'EAU solide (ou presque). Heureusement, le seuil à ne pas dépasser pour ne pas la voir faire fondre cette foutue planète est encore bien loin, et se trouve plus dans le domaine de la fureur que du désespoir. Et même si, c'était vrai, la demoiselle semblait piquer une petite crise de colère, elle était surtout abattue. Elle qui s'était levée de bonne humeur, voilà qu'en moins d'une heure on lui explosait – mais vraiment – sa chère bibliothèque, qu'on lui tuait son adorable stagiaire, qu'on l'enlevait et qu'on l'expédier sur Jotunheim. Le bonheur à l'état pur...

    - l'Homme : Pour commencer ma chère petite, je ne cherche pas à crever et de toute façon si je meurs cela n’aura aucune importance car je suis déjà mort et ressuscité par deux fois grâce au pouvoir de mes 10 anneaux.

    Victoire fronça les sourcils. Et bah. Un personnage aussi vil n'était pas derrière les barreaux ? Y'avait du laisser-aller dites-moi ! Quoi qu'elle était bien placée pour dire ça, elle qui avait succombé au dieu de la fourberie. Lui aussi devrait tout aussi bien se trouver enfermer dans l'une des geôle du SHIELD, mais, voyez... Ça n'arrangerait pas du tout la rouquine. Elle ne fit pas vraiment attention à la ''grimace'' subite du Mandarin, plongée dans ses réflexion ; déjà ressuscité deux fois. C'était pas mal, tout de même ! Peut-être pourrait-il faire revivre June ? Le mince espoir disparu bien vite alors que la gorge de Victoire se serrait ; non, cet homme ne pensais, au fond, qu'à lui-même. Et si faire revivre la jeune stagiaire ne lui était d'aucune utilité, pourquoi s'embêterait-il à le faire ? Lui demandait ne servait à rien. Personne ne pourrait lui ''rendre'' la jeune femme.

    - l'Homme : Ensuite nous sommes à Jotunheim par hasard, je ne maîtrise pas encore assez le pouvoir du Tao mais ça ne saurais tarder. Je suis un connaisseur des arcanes de la chine ancienne. Enfin ce que je souhaite faire ici ? Mais parcourir les mondes d’Odin bien entendus, en quête de puissance et de savoir.
    - Victoire : Alors, nous aurions très bien pu tomber sur Asgard ?

    Se rendant compte qu'il ne l'écoutait pas – mais qu'en plus elle parlait au nom de sa curiosité, ce qui n'était pas très bien en ce moment –, elle suivit l'homme qui s'avançait dans la neige en lui faisant un petit signe. Elle aurait bien aimé faire la forte tête, se rebeller, rester là, plantée au milieu de nulle part... Mais elle n'était pas en mesure de le faire ; bien trop froid, bien trop de neige, bien trop dangereux. Ça ne l'empêcherait pas de tenir tête à celui qui l'avait embarqué dans ce voyage inattendu.

    - l'Homme : Je suis LE MANDARIN alias Zhang Tong, mais on m’appelle aussi Gene Khan ainsi que Tem Borgijin, je suis le seigneur de guerre de la vallée du Sichuan, l’héritier du glorieux Genghis Khan, le futur empereur de Chine, le grand Khan de toute l’Asie et le futur vainqueur d’Iron Man, moi seul enverrait le rejeton Stark à la ferraille. Mais plus prosaïquement tu peux m’appeler mon seigneur, mon Khan, mon grand Khan, votre majesté, votre éminence, votre honneur ou encore maître. Voir même maître vénéré.
    - Victoire : Et bien, monsieur le Mandarin, sachez que je ne vous suis que parce que j'y suis bien obligé. Elle releva tout de même des yeux intriguées vers l'homme. Pourquoi était-ce toujours des princes où des futurs empereurs ou je ne sais quoi encore qui venait détruire sa bibliothèque ?... Et puis, il n'y en a qu'un que j'appellerais Maître, et ce n'est certainement pas vous.

    Pas très futée. Mais que voulez-vous, la colère, l'envie de rébellion, la curiosité et le désespoir mélangé en une seule personne au même moment... Ça peut donner des choses déplacés, ou presque. Elle en était là, à le suivre en se plaignant mentalement qu'elle aurait peut-être dû faire une indigestion à midi, quand elle sentit comme des craquements sous la glace. Inquiète, elle se rapprocha sensiblement du Mandarin et, soudainement, une mâchoire béante surgit du sol dans un cri à vous glacer le sang dans les veines.

    Victoire sentit naître un cri dans sa gorge, alors que ses grands yeux ronds observaient la bête qui rampaient vers eux. Mais le cri ne sortit pas, restant bloqué au fond de sa gorge serrée. Le Mandarin se chargea d'attaquer la créature ; mais ni les flammes ni l'électricité semblaient l'affecter. C'est bon, c'était fini, ils allaient être avaler par un monstre sur une monstrueuse planète ! Super. Se mordant la lèvre jusqu'au sang pour se contrôler (je vous assure qu'à la fin, elle va vraiment se faire dessus, à force !), elle s'efforçait de penser à quelque chose de plus joyeux que sa mort prochaine – mais, héhé, je ne vous direz pas à quoi. Le futur empereur s'en tira finalement plutôt bien, faisant apparaître le double de l'hideuse créature. Enfin, le double pas exactement ; vu ce qu'ils étaient en train de faire, l'apparition devait être une femelle... Victoire esquissa une moue presque dégoutée – Pauvre femelle ! A peine ''née'', déjà dépucelée ! - alors que l'homme reprenait sa marche en déclarant :

    - Mandarin : Et voilà l’affaire entendus, dans les moments critiques, il ne faut jamais oublier que plus les bestioles sont moches, plus elles succombent facilement à l’appel du rut et ça même si ce n’est pas la saison des amours. N’oublie jamais cette leçon mon enfant.

    L'enfant en question hocha légèrement la tête, marchant à grands pas derrière le Mandarin. Rester ici ? Très peu pour elle. Ils ne leur fallu pourtant pas bien longtemps avant de tomber dans une embuscade. Une embuscade de géants de glaces. Les monstres que Victoire avait très bien put imaginer planqué sous son lit...

    - Mandarin : Et ça commence !

    Victoire se demanda un instant si elle n'était pas maudite. Le Mandarin soupira. Le monstre parla.

    - Géant des Glaces : Que venez-vous faire en ces lieux étrangers ! Nul ne parcourt notre monde sous peine de mort !

    Et voilà. Super. Génial. La mutante allait finir par craquer, rendre l'âme avant même d'avoir été tuée. S'il réussissait à les sortir de là, elle écrirait ses mémoires. Et une autobiographie, aussi. Plongée dans un désespoir plus profond que les abysses, elle fut surprise lorsque son compagnon d'infortune – et maudit terroriste – lui attrapa le poignet pour la tirer vers lui. Il allait se servir d'elle comme bouclier, maintenant ?

    - Mandarin : Hors de mon chemin bande de sous-doués, ne voyez-vous pas à ma riche parure d’émeraude et à ma barbe que je suis l’envoyé de la cour d’Asgard ? J’amène au père de toute chose cette douce vierge car le glorieux Odin dans sa sagesse a décidé de donner une concubine à l’un de ses deux fils afin qu’il donne mâle descendance à sa lignée pour perpétuer son sang divin sur le trône du palais d’or.

    Le voile glacée que Victoire sentit parcourir son corps faillit lui arracher un sourire de désespoir. A quoi bon tant de mensonges ? Ils étaient de toutes façon perdus. Et ce n'est pas en disant qu'elle était une ''douce vierge'' donnée à l'un des deux fils d'Odin que ça allait changer quelques chose. En plus, les regards appuyés et effarés des Jotuns avaient quelques choses d'assez dérangeant.

    - Géant des Glaces : Quoi ? Euh…
    - Mandarin : C’est vrai sombres idiots, ne voyez-vous pas que cette vierge a les hanches larges et qu’elle peut engendrer au moins 60 enfants avant de finir par succomber aux assauts de son conjoint ? Et regardez là de plus près, elle à l’œil vif et une main sûr, preuve que chose vitale et crucialement importante, elle sait cuisiner.

    Victoire entrouvrit la bouche. SOIXANTE ENFANTS ! Cet homme était fou. Complètement malade. Pas contre, pour la cuisine, il n'avait pas tord. Loin de là. Mais tout de même. Soixante enfants, avant de finir par succomber aux... Le cerveaux de la rousse eu un moment de bug, s'arrêtant sur les paroles du Mandarin, lui donnant un air totalement perdu. Quand elle revint à l'instant présent, aillant assimilé les mensonges du ''Khan'', les géants des glaces s'étaient un peu trop rapprocher d'elle à son goût. Elle esquissa un maigre sourire, hésitant à les saluer de la façon la plus courtoise qu'elle puisse. Ils ne lui en laissèrent point le temps.

    - Géant des Glaces : Une concubine d’Asgard ! Fort bien ! Étripons là et renvoyons sa charogne à Odin pour lui montrer notre façon de penser ! Et arrachez la barbe du vieux que je m’en serve de parure !

    La tête de Truth se décomposa. Réellement. Elle ouvrit de grands yeux effrayés, avant de s'enfuir avec le Mandarin. Sauf que les géants étaient plus grands qu'eux, et qu'ils n'allaient pas tarder à les rattraper. Ils trouvèrent finalement refuge dans une grotte dont l'entrée était trop petite pour leur poursuivants.

    - Mandarin : Pas de panique ma petite ! J’ai le livre du Tao ! Je vais invoquer une puissante divinité qui viendra à notre secours !

    Victoire hocha vivement la tête, vérifiant tout d'abord qu'il n'y ai aucune autre créature voulant les tuer dans la grotte. Une fois assurée qu'ils étaient en sécurité, du moins pour le moment, elle retourna s'asseoir contre une parois, sentant quelques larmes s'échapper de ses yeux. Vraiment, c'était la journée, elle frôlait la crise de nerf. Ramenant ses genoux contre sa poitrine, elle cala son front dessus pour cacher son visage et ses sanglots.

    Néanmoins, les discussions du Mandarin l'intriguèrent, et elle consentit à ne poser que son menton sur ses genoux, pour observer l'étrange spectacle derrière ses yeux humides. Il parlait avec une sorte de projection de différents être apparemment divins qu'elle ne connaissait pas forcément. L'échange qu'ils entretenaient était des plus amusants, mais néanmoins pas assez pour faire oublier à Victoire toutes les horreurs de la journée ni même faire sécher ses larmes. Et pourtant, les façons dont il se faisait renvoyer sur les roses étaient des plus distrayantes.

    - Mandarin : S’en est finis de nous ! Je vais me faire trucider par ces idiots et je vais ressusciter dans ton corps ma petite. Qu’elle horreur ! Ils vont ensuite abuser de moi en voulant s’approprier de façon charnelle ton corps par concupiscence !

    Quoi ? Ah non mais non ! Jamais ! Il n'aurait pas son corps, et elle ne voulait pas non plus que les géants des glaces abuse de lui dans son corps. Enfin, vous avez comprit, non ? Elle bondit sur ses pieds, se cognant par la même occasion contre la paroie. La jeune femme passa une main distraite sur sa joue, dont la blessure, s'étant rouverte elle ne savait trop quand – mais le froid, ça aide pas vraiment –, saignait de nouveau. Le Mandarin se leva à son tour, attrapant les deux épaules de Victoire qui le regardait avec crainte et dégoût mêlés.

    - Mandarin : Tout n’est pas perdus ! Il y a un de ces abrutis que je n’ai pas encore appelé !

    Un des ces abrutis ? Ce n'était pas comme ça qu'il allait les faire venir, ces... Divinités. Elle frémit en se forçant à essuyer le sang sur son visage, alors qu'une image, nettement plus intéressante, apparaissait au-dessus du livre.

    Teint laiteux. Cheveux aussi noir que les ailes d'un corbeaux. Magnifiques yeux verts. Oh mon dieu. C'était Loki. Victoire se permit un peu d'espoir. Finalement, elle n'allait peut-être pas mourir ici. Au cas où le dieu des mensonges, et accessoirement ''amant'' d'elle-même (excusez-moi, je ne sais absolument pas comment définir leur relation !), viendrait les aider, elle se dépêcha d'essuyer ses larmes.

    - Mandarin : Oh noble rejeton d’Asgard ! Viens à mon secours et en échange je… je…

    Victoire s'approcha du livre, un petit sourire naissant sur son visage endolorie. Le terroriste la pointa du doigt.

    - Mandarin : Je t’offrirais cette vierge ! Alors ? Marché conclut ?

    Oh, faites. Si ce pauvre homme savait. La vierge au large hanche pouvant donner naissances à soixante enfants avant de succomber aux assauts de son conjoint n'était pas gênée le moins du monde à l'idée d'être offerte à Loki. Ou bien un tout petit peu. La jeune femme s'avança finalement tout près du Mandarin, se penchant au-dessus du bouquin, se demandant comment ça pouvait fonctionner. Alors, d'une voix qu'elle aurait aimé douce mais qui tremblotait encore un peu, elle demande, autant pour Loki que pour faire croire au Mandarin qu'elle était désespérée :

    - Victoire : S'il vous plaît, mon Prince.
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Dim 13 Jan 2013 - 16:19
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    Carnage Book (Victoire) Tumblrm6pae1kpzh1qk13l8 Quoi encore ?!
    Loki leva les yeux de son livre, excédé d'être dérangé. Les humains ne pouvaient-ils donc pas se passer de leur dieu quelques instants ? Il étais assis, en paix, et était en train de compulser un livre de magie déniché à la bibliothèque d'Asgard lors de son dernier passage incognito là-haut. Depuis que son magicien de rejeton avait foutu le camp, Odin se mettait à acheter des grimoires de magie, c'était à ne rien y comprendre. Soit il voulait le faire enrager, soit il essayait de le faire tomber dans ses filets. Pour cela, il allait lui valoir des ouvrages de meilleure qualité, car celui-ci était remplis d'aberrations que Loki soulignait machinalement. Il détestait les abrutis qui essayaient de jouer avec de la magie, et s'y prenaient avec deux mains gauches et un œil crevé – souvent suivis de tripes à l'air libre à partir du moment où le dieu leur mettait la main dessus. T'es pas magicien, tu touches pas, c'est tout. Des abrutis pareils déshonoraient les véritables sorciers et leur faisait perdre un temps précieux.

    Vous voulez un exemple de ce genre d'abruti ? Celui qui était en train d'interrompre Loki. C'était fort désagréable d'être ainsi tiré de sa lecture: il avait l'impression qu'un gamin morveux particulièrement stupide le tirait par la manche.
    On l'invoquait.
    On le convoquait, lui, le dieu ! Loki ferma son livre d'un claquement agacé. Que lui voulait-on, encore ? Fatalis avait essayé la même idée quelques mois auparavant, mais n'avait réussit qu'à pêcher l'enchanteresse. Peut-être était-ce encore cet humain qui venait toquer à sa porte ? Au moins il saurait ce qu'il lui voulait, cette fois. Si c'était encore un abruti d'apprenti sorcier, il se ferait un plaisir de l'envoyer bouler. Loki se laissa entraîner – comme s'il avait le choix - par le pouvoir qui l'appelait et se matérialisa poliment, en tenue asgardienne.

    On se les gelait. Première conclusion.
    « Vous n'êtes pas assez habillés, » leur avait un jour dit Heimdall: tout juste, il faisait froid comme la mort, le ciel était neigeux, son corps lui soufflait que s'il prenait un teint bleuté, il aurait beaucoup moins froid : Loki n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qu'ils étaient entourés de glaciers, à moitié détruits par... sa dernière tentative de génocide. Jotunheim.

    Ces abrutis l'avaient convoqués sur Jotunheim. Comment faire pire ? Asgard elle-même était préférable. Les jotuns n'étaient sans doute pas au courant du premier rôle qu'il avait jouait dans le parricide-régicide de Laufey, mais il aurait tout de même à expliquer le pourquoi du comment de l'échec de la tentative d'assassinat d'un Odin dans les vapes. Procédure délicate, même pour une langue d'or comme la sienne. Pas impossible, mais plus il mettait de distance entre lui, les jotuns, et toute race laide, mieux il se portait.
    Et puis, rappel, il détestait ce royaume. Il le haïssait, de tout son corps. Aussi, lorsque le regard de Loki tomba sur ce qui l'invoquait ( un livre ? Amateurs. ), il était très peu amène. Et c'était encore un euphémisme : mâchoires serrées, et regard noir, il était prêt à répondre un non sans appel, quoiqu'on lui demande. Qu'ils aillent se faire foutre, et qu'ils en meurent si possible. Pas de dieu disponible au répondeur.

    Un humain, âgé, fort laid... Oh non, pas lui. Le Mandarin. Super-vilain d'Orient. Loki l'avait déjà croisé, l'avait déjà manipulé et arnaqué. Si leur collaboration avait été profitable pour le dieu, pas sûr qu'il ait manqué à l'individu. Alors, que pouvait-il bien lui vouloir ? Pour une alliance comme pour une vengeance, il y avait des lieux bien plus confortables. « Oh noble rejeton d’Asgard ! Viens à mon secours et en échange je… je… » Oh oui : cela était véritablement amusant. Monsieur le mandarin, drapé dans sa dignité d'humain ridicule, lui demandait de l'aide. Sincèrement, pouvait-il enregistrer ça ? Histoire de pouvoir lui rappeler régulièrement à quel point il était pathétique et misérable à tomber dans des ennuis trop grands pour lui. Misérables humains. Se voir demander de l'aide faisait du bien à l'ego de Loki. Mais il n'était pas un super-héros, si vous voulez qu'on vole à votre secours, donnez un coup de fil à la Tour Stark, quelques abrutis en manque de donzelles à sauver viendront sans doute vous sauver la mise. Lui ? Non merci. Surtout pas à Jotunheim : plus vite il partait, mieux c'était et si tuer des jotuns et leur...faune agressive était assez simple pour lui, ils risquait d'être trop nombreux. Quoique. Tout dépendait du pourcentage de réussite de son extermination précédente.

    « Je t’offrirais cette vierge ! Alors ? Marché conclut » Loki eut une moue dégoutée. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir foutre avec une vierge ? Oui, d'accord, l'idée était de foutre, justement. Il était assez au courant de ce genre de chose, mais s'il voulait mettre une femme vierge ( ou non ) dans son lit, il était assez grand pour se débrouiller seul, et sans passer par un combat en terre gelée auparavant. C'était quoi cette proposition à trois sous ? Loki croisa les bras et le toisa, sarcastique et peu impressionné par l'idée :

    « - Est-ce que j'ai l'air d'un super-héros qui sauve le vieux et la vierge ? Contrairement à d'autres je n'achète pas mes conquêtes. Et je ne me salis pas avec les miasmes des humaines, merci bien. Marché refusé, alors à moins que vous n'ayez quelque chose de véritablement d'intéressant à me proposer, je vais vous laisser vous débrouiller seul, comme un grand. Toutes mes condoléances pour vos morts dans ce désert glacé. J'espère que rien ne vous culbutera, ni ne vous dévorera vivants. »

    Ton sec et aussi glacial que la météo : non c'est non, merci au revoir. « -S'il vous plaît, mon Prince. » Oh non. Non, non. Une crinière rousse, un visage innocent et... et la seule unique personne qui pouvait bien lui dire ça dans une telle situation. Loki roula des yeux, les leva au ciel. Elle le suivait partout, véritablement partout. C'était quoi maintenant son plan ? Faire un tour dans le pays des origines du jotun ? Quelle stupidité. Alors certes, il l'avait embrassé, mais... mais. Que faisait-il là à la fin ? Est-ce que c'était cette rouquine qui avait dit au mandarin de l'invoquer ? Non, non, qu'ils se débrouillent. Loki la toisa un instant et grinça :

     « - C'est une manie de te foutre dans les ennuis et dans la neige jusqu'au cou, mortelle ? Ma réponse est toujours non. »
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Lun 14 Jan 2013 - 22:18
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[Par soucis de cohésion, je poste avant le Mandarin pour avoir la chaaaance de dire des mots d'amours à ce cher Loki ! ♥]

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    La première constatation que fit Victoire c'est que, contrairement aux autres personnes avec lesquelles le Mandarin avait communiqué via son livre, le dieu des mensonges s'était matérialisé devant eux. En tenu Asgardienne, avec son armure et sa large cape verte. Un petit sourire s'étira sur les lèvres de la mutante. C'est qu'il était pas mal, comme ça ! Et que ça avait beaucoup plus de classe en vrai que de le voir dans cette tenue via un écran de télévision.

    - Loki : Est-ce que j'ai l'air d'un super-héros qui sauve le vieux et la vierge ? Contrairement à d'autres je n'achète pas mes conquêtes. Et je ne me salis pas avec les miasmes des humaines, merci bien. Marché refusé, alors à moins que vous n'ayez quelque chose de véritablement d'intéressant à me proposer, je vais vous laisser vous débrouiller seul, comme un grand. Toutes mes condoléances pour vos morts dans ce désert glacé. J'espère que rien ne vous culbutera, ni ne vous dévorera vivants.

    Le sourire de Victoire s'élargit un peu plus, avant qu'elle ne reprenne un visage neutre, se disant qu'il valait peut-être mieux que le Mandarin ne sache pas tout de suite qu'elle le connaissait mieux qu'il ne pouvait l'imaginer. Certes, le petit monologue de l'Asgardien n'était pas des plus encourageant, mais il ne semblait pas l'avoir vu. Peut-être, finalement, allait-il accepter de les aider ? Les nerfs, qui étaient bien entamé, de la rousse se radoucir un peu, laissant place à ce sentiment bien plus agréable qu'était l'espoir. C'est donc dans cet optique qu'elle prit la parole, s'adressant innocemment au dieu qui venait d'apparaître, comme si de rien n'était.

    La réaction ne fut pas vraiment celle espérée sur le moment, puisqu'il roula et leva les yeux au ciel. Bon, oui, peut-être qu'elle aurait put ne pas rajouter ''mon prince'', après tout. Ça faisait peut-être un peu trop niais pour lui, maintenant qu'elle y pensait. Enfin, elle n'était pas censée savoir ça, du moins au yeux du Mandarin ! Elle passait pour une pauvre jeune femme innocente affolée et apeurée, prête à tout (ou presque) pour être sauvée.

    - Loki : C'est une manie de te foutre dans les ennuis et dans la neige jusqu'au cou, mortelle ? Ma réponse est toujours non.

    Le visage de Victoire se décomposa sitôt ces paroles prononcées. Ah non. Ah mais non. C'était totalement impossible, ça ! Il n'avait pas le droit, il ne pouvait pas lui faire ça ! En plus, maintenant, le Mandarin allait comprendre que ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait face à lui. Oh mais ce n'était pas le plus grave, ça. Le plus grave, c'était cette manière qu'il avait de la toiser et de lui dire de se débrouiller toute seule pour sortir de cette maudite planète. Ouaip. Il n'avait pas conscience de ce qu'il venait de dire, le pauvre. Et il n'allait pas être le seul.

    Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase ; les nerfs déjà bien fragiles de la ''mortelle'' ne purent résister à ce nouvel affront et cédèrent. Elle se releva en fronçant les sourcils et, passablement énervée, elle toisa à son tour le brun, d'un air hautain, avant de déclarer sur un ton qui transpirait l'ironie, mais pas la plus gaie :

    - Victoire : Oh oui, c'est même plus qu'une manie, c'est une passion. J'adore ça !

    Truth contourna le Mandarin pour venir se planter face à Loki, en croisant les bras, la tête fièrement relevée vers lui pour plonger ses yeux qui lançaient des éclairs dans les siens. La posture était un peu ridicule ; elle voulait le dominer de sa colère mais, faisant bien une tête de moins que lui, elle ne dominait rien du tout et semblait bien frêle à côté du dieu. Elle plissa les yeux pendants encore quelques secondes, avant de subitement désigner le Mandarin de la main ;

    - Victoire : Tu crois vraiment que j'ai choisie que ce vieux malade pervers complètement taré détruise ma bibliothèque, la transformant en un véritable tombeau, prenne tout le monde en otage, m'enlève et, et... Victoire pris une grande inspiration en pinçant ses lèvres. Oh puis crotte, hein. Elle ne put se retenir, et se mit à hurler : Et m'emmène sur ta PUTAIN de planète de JOTUNS de MERDE ! Et ce n'est pas moi NON PLUS qui ai eu l'idée d'appeler le pauvre demi-dieu IMPUISSANT qui est là ! Je crois que Thor, tu saiiis ton frère ADOPTIF, nous aurait été d'une plus grande aide que le MONSTRE, le monstre INCAPABLE que j'ai en face de moi ! Tu m'exaspère, tu... Tu... Tu... T'ES NUL !

    Victoire ponctua ses dernière phrase en frappant le torse du dieu de ses pauvres petits poings qui ne devaient pas lui faire grand mal, et ne s'en rendit compte qu'une fois qu'elle eut passé sa crise. Sa respiration était devenue forte et profonde, comme si elle cherchait à reprendre son souffle après un marathon, et ses yeux étaient devenus humides sous le coup de la colère, alors qu'elle se calmait lentement. C'est que parfois, ça faisait vraiment du bien d'exploser et de crier tout un tas de chose à la figure des gens. Même si le ''gens'' en question était un dieu que vous aimiez particulièrement et auquel vous veniez de balancer des insultes plus grosses et plus méchantes les unes que les autres.

    Quand son saut d'humeur fut à peu près passé, la chaleur – qui avait subitement montée – quitta son corps et le froid se fit plus mordant encore. Elle recula de quelques pas en vacillant légèrement, avant de s'appuyer contre l'une des parois de la petite grotte, et ''s'enroula'' dans ses bras pour chercher un peu plus de chaleur. Et puis, elle eut l'effet d'une douche froide. Qu'est-ce qu'elle venait de dire ? Elle tourna la tête vers Loki, la gorge serrée. Ce qu'elle venait de lui crier, elle n'en pensait pas la moitié. Victoire entrouvrit la bouche pour s'excuser mais, au fond d'elle, sa colère, apaisée mais toujours un peu présente, l'empêcha de lui présenter ses excuses. La rousse tourna plutôt son regard vers le Mandarin, qu'elle aurait pu tué s'ils avaient été des révolvers. Qu'il se débrouille, elle n'en pouvait plus, épuisée, K.O., et était morte de froid.
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Mar 15 Jan 2013 - 1:25
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Le Dieu invoqué par le pouvoir du Tao Te Ching (génial ce livre, plus besoin de Bifrost !) se révéla désagréable (pour ne pas changer.)

« Ecoute moi bien espèce de rejeton pitoyable d’un dieu à bout de souffle qui se prend pour le roi de la création car il vit dans un palais en or minable comparé à la splendeur de mon propre palais. Moi je ne suis pas le fils capricieux d’un monarque en fin de carrière, je ne me suis pas contenté d’hériter et de naître comme toi vulgaire dieu du rien. Je me suis fait tout seul à force de courage face à l’adversité ! J’ai exploré les arcanes mystiques et la puissance des Makluans et du Tao pour en arriver là, je suis le Mandarin, héritier du glorieux Genghis Khan et futur maître de l’Asie. Au mieux tu ne seras qu’un roi, je serais empereur moi ! Oui empereur du milieu et du céleste empire par la grâce de Sun Tzu et je vais te dire ce que je pense de toi fausse idole déchue has been et sans avenir. Moi au moins je ne me suis pas rétamé à tenter de conquérir la terre avec une armée d’aliens amateur en jet-ski qui se sont fait avoir par une bande de 6 ploucs en costumes débiles qui se vont appeler les re-vengeurs ou un truc du genre. Alors montre-moi un peu de respect ou je vais t’étriper sur place espèce de Tocard ! »

Evidemment ce n’est pas du tout ce que lui répondis le Mandarin même s’il rêvait de lui balancer ça à la figure car au vu de la situation et faisant preuve d’un rare pragmatisme, le vieux terroriste préféra user d’un commentaire beaucoup moins polémique :

« Euh… »

En revanche, la jeune femme qui était beaucoup moins craintive que le Mandarin dès qu’il s’agissait de Loki fut véhémente et ordurière comme c’est pas permis, un crime de lèse-majesté comme on en voit rarement. Mais le criminel fut terriblement impressionné qu’une simple mortel qui savait pertinemment qui était Loki, se permette de l’attaquer avec un tel courage alors que lui-même très craintif face à un être aussi puissant, n’aurais jamais osé hausser le ton. Mais c’est que la garce s’était amourachée du dieu ? Incroyable ! Le Mandarin s’adressa à son tour à Loki mais de façon servile pendant que la jeune femme ressassait sa colère dans son coin avec amertume :

« Oh Fils d’Odin ! Je fais appel à toi humblement, j’ai dû utiliser cet ouvrage des arcanes de la chine ancienne pour fuir une situation dangereuse pour moi et dans la confusion j’ai malheureusement emmené cette femme avec moi. Le livre ne peut pas nous faire revenir sur terre, par contre toi noble Loki, tu le peux ! Il te suffit de nous faire accéder au Bifrost ! En échange de ton aide oh grand conquérant d’asgard, je suis prêt à te donner ce dont tu rêves le plus : la préséance sur ton frère la vaniteux Thor et ton père l’orgueilleux Odin. »

Il pointa son poing en l’air et avec l’un de ses 10 anneaux, projeta une image d’une bague somptueuse.

« Ceci est l’anneau Draupnir, la bague sacrée d’Odin qui témoigne de son autorité sur le monde. Elle lui fut dérobé par Gerroed le maudit qui fut en son temps son ennemi juré. Il l’a banni dans une sorte d’anti-monde, l’enclave infernale où il réside en exil avec ses guerriers sanguinaires aux mœurs très rudes. Mais malgré sa défaite, l’ignoble Gerroed conserva la bague. Or cet anneau sublime est le seul artefact à pouvoir ouvrir les portes de la forteresse invisible bâtît par les walkyries au fin fond du cosmos. Dans cette forteresse, Odin y fit placer la fresque du monde où il y inscrivit son nom. Il y a également fait marquer le nom de Thor en dessous du sien car il est son fils héritier. Voilà ce que je te propose Loki le superbe, nous allons dérober pour toi l’anneau Draupnir et tu pourras accéder grâce à lui à la forteresse invisible, tu seras libre d’effacer les noms de Thor et Odin pour y graver le tien. Dans l’inconscient de tous les êtres de l’univers tu seras alors le maître d’Asgard, tous t’acclameront et te désigneront comme souverains légitime, ils voudront tous la fin d’Odin et réclamerons que ce soit toi qui prenne place sur le trône des 9 mondes et non Thor. En échange, tu nous feras accéder au Bifrost. Alors grand Dieu ? Ta réponse ? »

Le Mandarin jeta aussi un coup d’œil à la jeune femme à côté et toujours aussi impressionné par son éblouissante sortie contre l’infâme Dieu, il décida de la récompenser en pointant son anneau d’illusion vers elle et en faisant naître dans son esprit la plus agréable des pensées. Il ne savait qu’elle serait la nature de l’illusion car il ignorait tout de l’inconscient de la jeune femme (même s’il avait sa petite idée là-dessus…)

Cela ne dura qu’une simple seconde dans la tête de Victoire mais elle eut l’impression que cela dura des heures et des heures. Voilà ce qui se passa dans sa tête :

C’était un grand lit jonché de corolles de fleurs sans tiges et de pétales de roses et de coquelicots, il y avait autours du lit des centaines d’assiettes de mets savoureux : champagne, miel, melons, pêches, abricot, gingembre, etc… et Loki surtout était étendus nu sur le lit à côté d’elle. Ils se frôlaient, se serraient dans les bras, riaient, conversaient, jouaient, rêvaient, se jetaient des regards, s’embrassaient, Loki versa du champagne dans son nombril et se mit à le laper. Elle posa sa tête contre lui, elle était comme une petite île que lui vaste océan préservait…

Le Mandarin l’observa sceptique :

« Oulah, je crois que j’y suis allé trop fort pour l’illusion, elle a l’air ailleurs là. Cher enfant, vous m’entendez ? »
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Lun 21 Jan 2013 - 22:21
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Oh, il avait brisé le coeur de la petite mortelle ? Zut, alors, cela l'attristait fortement. Au fur et à mesure que le visage de Victoire montrait qu'elle réagissait plutôt mal au ton hautain et indifférent employé par Loki, le sourire de Loki devenait plus moqueur et méchant. Oui, ce n'était pas le parti pris initialement pris par le dieu envers la jeune humaine, mais il y avait l'asgardien jouait dans deux univers bien différents: d'un côté, il y avait le god of mischief, qui trouvait fort amusant de perdre son temps à manipuler les sentiments d'une mutante et qui trouvait son compte dans le mensonge et la tromperie. De l'autre, il y avait le god of mayhem. Oui, il avait aimé l'embrasser, aimé la manipuler et jouer avec elle. Mais non, il ne la sauverait pas pour ses beaux yeux : on parlait de Jotunheim là, de Jotunheim terre inhospitalière dont le peuple n'était pas accueillant et du Mandarin, super-vilain. Qu'elle se mette dans les ennuis, très bien pour elle, mais qu'elle ne l'entraîne pas là-dedans ! Il y avait intérêt que ce ne soit pas sur son conseil que le mandain l'avait invoqué ici ! Celui-ci semblait avoir été mis sur pause par le refus de Loki : « - Euh » Très bien, puisque nous sommes d'accord, au revoir et salutations chez vous !

Loki s'apprêtait à prendre inélégamment congé de ses chers camarades et dire bye bye à cette histoire d'invocation miteuse lorsqu'une chevelure rousse lui apparut sous le nez. Le dieu baissa le regard avec un soupir. Elle voulait un baiser d'adieu, c'est ça ?

Non. Elle s'essayait au ton dur et au regard hautain : « -Oh oui, c'est même plus qu'une manie, c'est une passion. J'adore ça ! » Si Loki n'avait pas déjà eu les bras croisés, il les aurait croisé, car il attendait de voir cela avec impatience : pour l'instant elle sonnait plutôt ridicule, à le regarder comme si elle pouvait lui faire quoique que ce soit. Il attendit, patiemment, que l'orage éclate. Qu'elle lui montre ce qu'elle avait dans le ventre, miss vérité-coincée. Non parce que l'envolée semi-épique de la bibliothèque, il n'y avait eu que romance et gérémiade : l'asgardien était plutôt sceptique. Elle allait faire quoi ? Lui crier dessus avant d'éclater en sanglots et le supplier de la ramener à la maison et de lui faire un chocolat chaud avec des mars...avec sa merde humaine là.

« - Tu crois vraiment que j'ai choisie que ce vieux malade pervers complètement taré détruise ma bibliothèque, la transformant en un véritable tombeau, prenne tout le monde en otage, m'enlève et, et... » Tu crois vraiment que tu as le droit de tutoyer un dieu misérable ramassis de poussière, humaine dégénérée, mortelle infécondée et pourrissante ? L'esprit de Loki eut un temps d'arrêt lorsque la phrase de l'humaine commença par tu, comment osait-elle, par tous les trésors d'Odin il allait lui faire payer cet affront, il était un dieu et méritait le respect ! Mais il reprit assez rapidement le cours des insultes qui lui étaient déversées dessus, Victoire ne semblant pas avoir la moindre envie de s'arrêter un jour. De quoi se plaignait-elle au juste ? Qu'un taré tue des gens ? Waouh, grande nouvelle, il avait fait de même et en échange elle était tombée amoureuse de lui. Il allait valoir qu'elle révise ses priorités et ses goûts, car il y avait quelque chose qui clochait chez elle ! Elle aimait les psychopathes, oui ou merde ? Evidemment que le mandarin et l'asgardien prenaient des gens en otage, détruisaient des bâtiments et tuaient des gens. C'était leur job !

« Et m'emmène sur ta PUTAIN de planète de JOTUNS de MERDE ! Et ce n'est pas moi NON PLUS qui ai eu l'idée d'appeler le pauvre demi-dieu IMPUISSANT qui est là ! Je crois que Thor, tu saiiis ton frère ADOPTIF, nous aurait été d'une plus grande aide que le MONSTRE, le monstre INCAPABLE que j'ai en face de moi ! Tu m'exaspère, tu... Tu... Tu... T'ES NUL ! » … Quoi ? Non mais … QUOI ? Elle était sérieuse ? Elle lui criait dessus, elle l'insultait ! Trois femmes avaient jamais crié sur Loki : sa mère, sa femme, et Amora. Elles étaient toutes trois de pointures largement supérieures à celle de la petite humaine. Le fait qu'elle ose lui parler sur ce ton aurait pu impressionner Loki et le mener à avoir un minimum de respect pour elle. Peut-être qu'avec le recul, ce serait le cas. Mais pour l'instant, il était surtout irrité.

Car cela ne signifiait pas pour autant que les insultes ne le piquait pas au vif : si il y avait un endroit où Loki était extrêmement sensible, c'était dans son ego et les insultes étaient particulièrement bien sélectionnées. Loki employa tout son self contrôle pour ne pas briser net la nuque de l'humaine sous la rage qui montait en lui. Lui jeter à la tête qu'il n'était qu'un jotun adopté, un monstre dans l'ombre de Thor... Elle voulait mourir. Et à l'instant, il n'avait qu'une seule envie, la tuer. Pas métaphoriquement. Ce n'était pas une expression. Il voulait la tuer.

Victoire avait décidé de passer sa colère sur lui, et de lui montrer physiquement qu'elle était vraiment ( brouuh, il tremblait ) en colère contre lui, et le frap...touchait de ses petits poings qu'elle tentait de cogner sur son torse. Sauf entre son torse de dieu et son armure, il ressentait à peine de légères vibrations, même pas dignes d'un chatouillis. Comprenez alors qu'il ait du mal à prendre la rage de Victoire au sérieux. Elle cherchait vraiment à lui faire mal, là ? Le ridicule de l'action aidait presque Loki a contrôler ses nerfs. Il ne devait pas la tuer. Pas à l'instant, pas ici. Il était en territoire ennemi, et il n'avait pas la moindre envie de laisser voir au Mandarin qu'il pouvait se sentir insulté par les propos d'un rat de bibliothèque, qui avaient soudain eu la lubie de lui dire ses quatre vérités. Le visage de Loki resta donc d'une impassibilité parfaite, même si le regard qu'il lançait à Victoire exprimait parfaitement son opinion sur la question : son iris s'était légèrement teinté de rouge, et il lui promettait mille meurtres. Il allait la tuer. Lentement. Ou pas. Il n'avait pas encore décidé.

« - Maintenant que la petite fille s'est roulée par terre pour obtenir de l'attention...; peut-être peut-elle me lâcher avant que je ne lui brise les deux poignets. Cela facilitera le travail des jotuns.»

Loki fit cette déclaration d'un ton aussi polaire que l'ambiance générale de ce monde, un mépris souverain en plus. Contrôler son envie de meurtre. Maintenant, il allait gentiment partir, comme prévu, et il allait l'hiver de Jotunheim ou sa charmante population autochtone se charger d'eux. La tuer de ses propres mains aurait sans doute soulager les nerfs du dieu, mais le résultat serait le même, voire encore mieux. Une meute de jotuns avides de vengeance, quelle mort était plus désagréable ?

Victoire sembla revenir à elle, et au sens commun, et l'observa avec des yeux mouillés. Quoi ? Tu as peur petite ? Tu es désolée ? Tu n'aurais pas dû dire ça ? Va geler en enfer, j'espère que la température des lieux te sied misérable mortelle ! Le regard de Loki ne perdit pas une once de ses inflexions menaçantes alors qu'elle le regardait d'un air désolé, s'éloignant de lui prudemment. Qu'elle se brise une patte sur la glace, cette imbécile.

Loki voulait s'en aller, et en finir avec cette comédie ridicule, mais l'air humble – suppliant ? - qu'abordait l'homme qui s'apprêtait à lui adresser la parole l'incita à une minute supplémentaire de patience. Pas une de plus.
« Oh Fils d’Odin ! Je fais appel à toi humblement, j’ai dû utiliser cet ouvrage des arcanes de la chine ancienne pour fuir une situation dangereuse pour moi et dans la confusion j’ai malheureusement emmené cette femme avec moi. Le livre ne peut pas nous faire revenir sur terre, par contre toi noble Loki, tu le peux ! Il te suffit de nous faire accéder au Bifrost ! En échange de ton aide oh grand conquérant d’asgard, je suis prêt à te donner ce dont tu rêves le plus : la préséance sur ton frère la vaniteux Thor et ton père l’orgueilleux Odin. » Ah ça, il comprenait bien que la présence de Victoire provenait que d'une simple erreur, à moins que le super-vilain ne se soit reconvertit en baby-sitter ou en vieux pervers dégénérés. Quoique.

… Les faire accéder au Bifrost. AH AH AH AH AH .

Oui, le dieu se gaussait intérieurement. Non parce que de un, accéder au Bifrost sans l'accord d'Heimdall ça allait pas les aider. De deux, Loki pouvait difficilement appeler le Bifrost pour qu'ils viennent les chercher, Heimdall et lui étant... en froid. Littéralement en froid. De trois, Loki n'avait pas besoin du Bifrost pour voyager entre les royaumes, merci bien, il avait le permis. Loki leva donc un sourcil et un coin de sourcil évidemment amusés, mais garda le silence : la préséance sur sa famille de barbares sanguinaires sans cervelles ? Il l'avait déjà, il suffisait de les comparer cinq minutes.

Mais maintenant l'humain avait l'attention du dieu, qui attendait de savoir ce qu'il allait bien pouvoir lui sortir de son kimono. Le mandarin projeta dans les airs entre eux l'image de la dite bague, à laquelle Loki jeta un coup d'oeil indifférent. Oui, bien, il pouvait projeter des hologrammes, chouette alors, en quoi cela l'avançait lui ? Il ne lui ferait pas l'honneur du moindre air d'intérêt. L'asgardien se contenta simplement de lui jeter un coup d'oeil assez long pour déterminer de quoi il s'agissait, et vérifier que le mandarin ne le menait pas totalement en bateau.

« Ceci est l’anneau Draupnir, la bague sacrée d’Odin qui témoigne de son autorité sur le monde. Elle lui fut dérobé par Gerroed le maudit qui fut en son temps son ennemi juré. Il l’a banni dans une sorte d’anti-monde, l’enclave infernale où il réside en exil avec ses guerriers sanguinaires aux mœurs très rudes. Mais malgré sa défaite, l’ignoble Gerroed conserva la bague. Or cet anneau sublime est le seul artefact à pouvoir ouvrir les portes de la forteresse invisible bâtît par les walkyries au fin fond du cosmos. Dans cette forteresse, Odin y fit placer la fresque du monde où il y inscrivit son nom. Il y a également fait marquer le nom de Thor en dessous du sien car il est son fils héritier. Voilà ce que je te propose Loki le superbe, nous allons dérober pour toi l’anneau Draupnir et tu pourras accéder grâce à lui à la forteresse invisible, tu seras libre d’effacer les noms de Thor et Odin pour y graver le tien. Dans l’inconscient de tous les êtres de l’univers tu seras alors le maître d’Asgard, tous t’acclameront et te désigneront comme souverains légitime, ils voudront tous la fin d’Odin et réclamerons que ce soit toi qui prenne place sur le trône des 9 mondes et non Thor. En échange, tu nous feras accéder au Bifrost. Alors grand Dieu ? Ta réponse ? » Oui, oui, abrège, il était le fils d'Odin, il était au courant. Et après, c'était lui qu'on traitait de dieu bavard. Il aimait bien s'entendre parler, puisque le langage faisait partie de ses attributions divines. Mais quand même. Une chance que le mortel glisse quelques flatteries dans son discours ronflant, histoire de passer le temps et de caresser Loki dans le sens du poil.
Et oui, la proposition était plus qu'intéressante. Très intéressante. Et bonne pour son ego et pour son complexe d'infériorité. Loki décroisa les bras et s'approcha de quelques pas de l'humain, pour le scruter silencieusement.

« - L'anneau de Draupnir et la royauté sur les neuf mondes en échange d'un passage sur le Bifrost ? Je suis peut-être un peu trop méfiant en tant que dieu de la sournoisie, mais cela me semble trop beau pour être honnête. Fort intéressant, et ma part du contrat est tout à fait dans mes moyens. Mais la tienne ? Que dis-je, la vôtre ? J'espère, cher ami que tu as un plan pour récupérer cette bague, car je n'ai pas vraiment l'intention de vous donner un passeport vous permettant d'aller bien loin de ma personne. Et quand on parle d'enclave infernale...Eh bien il y a le mot infernale contenu dans l'appellation. »

Loki lui livra un sourire doucereux avant de poser son regard sur Victoire, qui dans son coin semblait délirer, les yeux remplis d'étoiles bien trop mièvres au goût de Loki. « Oulah, je crois que j’y suis allé trop fort pour l’illusion, elle a l’air ailleurs là. Cher enfant, vous m’entendez ? » Loki s'avança rapidement par elle, et la saisissant par les poignets, la releva de force et sans la moindre douceur, sans même faire attention à contrôler sa force. Le discours du mandarin l'avait quelque peu apaisé, mais il n'était toujours pas d'humeur conciliante. Il pouvait bien lui broyer les os ce faisant, il s'en fichait.

« - Debout. Si tu veux rejoindre tes pénates chauffées, essaye de faire partie du plan au lieu d'être une récompense geignarde ou un poids mort.»

Dès qu'il parvint à la mettre debout – chose aisée, puisqu'elle ne pesait rien pour lui, il se retourna vers le mandarin, sans lâcher la jeune femme. Il livra à son acolyte un sourire carnassier, un brin sadique et psychopathe, son sourire de dieu super-vilain en somme.

« -Tant que je n'ai pas l'anneau, je vous tiens en laisse. Ou vous laisse ici, à vous de choisir. Alors. Par où nous arrêtons-nous en premier ? »
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