save that shitt ♠ Damian Trevor

Prénom/pseudoritsuÂge22 ansCode règlementValidé par Bru'

Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?Facebook me sembleFréquence de connexion7/7j en principe

RemarquesLes gens ici sont tous sucrés.

Non mais franchement, de vous à moi. On se serait barrés non ? Je veux dire, toi avec ton pauvre pouvoir qui se déclenche que quand tu pètes un câble ou que tu ne sniffes plus rien, toi avec le fait que t'es bloqués dans un mec et toi qui est juste en train de lire des tas de trucs derrière ton pc, on se serait barrés ! Bah, ouais, arrête de faire genre. Après changer New-York pour Los Angeles, bahh... c'est bof ? Je veux dire, on s'en fout. Pour moi, j'allais avoir la même clientèle, du moins c'était le plan de base. Dans les faits, j'ai pas réussi a percer aussi facilement dans le domaine de la drogue douce comme dure. J'ai tenté un combat en cage, mais un mec amateur de cigare m'a "délivré" alors que je voulais me faire juste un peu de pognon. D'un autre côté, s'il m'avait pas sauvé, je serais certainement en train de me faire ramasser à la petite cuillère avant d'avoir pu déployer mes ailes.

Ah bahhh ! Tiens! Pendant qu'on en parle. Vous saviez que les pingouins ont des genoux ? Vous vous en foutez ? C'est exactement ce que je ressens vis à vis de votre question. Même si en réfléchissant, c'est assez kiffant d'avoir un peu d'action et d'observer le chaos se propager. Ouais, on adore ça.

• Je me suis toujours demandé si il existait un dieu nordique de la weed. Ce serait fun. Et nope, je suis pas dans le genre héroïque, désolé bébé.
• Mec. Je me réveille à seize heure, j'enfile mon pantalon à dix-huit heure, je prend mon petit dej qui est composé à plusieurs milliers de pour cent de pizzas et je bosse de vingt et une heure à minuit. Le reste du temps je dors. Quand est-ce que je dois avoir le temps de penser qu'il y a une organisation qui a prit vulgairement le nom de "bouclier" faire la guerre avec une autre organisation qui n'avait pas assez d'argent pour acheter la fin du nom de son organisation. Je pense réellement que si HYDRA avait eu assez d'argent pour acheter les dernières lettres et faire HYDRACANON, je me serais directement inscrit dedans ! Attendez!  Une organisation avec un nom d'attaque pokémon ! C'est la meilleure chose au monde ! Ça et la quatre fromage de Domino's.
• Mouais... Non. Ces trucs là, c'est que des emmerdes pour moi. J'ai aucune raison de rejoindre l'un ou l'autre et on ne veut surtout pas rejoindre l'un ou l'autre. Ce n'est pas ma guerre mon colonel. Rambo. Une poésie ce film.

  J'espère que vous n'êtes pas venu chercher ici un super-héros dans les rues de ce qu'il reste des habitants de New-York, dans ce magnifique monde qu'est New York Town, d'ailleurs pire nom pour tenter de faire un peu l'deuil, 'fin bon, tu me diras, Los Angeles, New York, même merdier au final. Je suis pas réellement du genre à raconter mon histoire, mais je peux bien faire une petite exception cette fois-ci, mais ne vous attendez à rien de fou hein. Je suis pas un taré en collant, je suis pas un vieux avec un casque rétro ni rien. Nan. Moi, je suis un humain, un vrai. 'Fin avec quelques choses de particulier. Je suis Devilboi.


Ma vie commence il y a un peu plus de vingt ans, à New-York. Vous savez, le gros truc ultra cool qu'on avait en Amérique, ça et la drogue. Oh bah c'était une ville bien sympa, même quand j'étais gosse. Bon, on n'avait pas encore de super-héros, mais c'était vachement bien ! Le soir, je pouvais m'endormir dans un appart' miteux coûtant vingt balles par mois sans électricité, sans eau potable et avec seulement trois-cent dollar pour une famille de quatre. Moi, ma mère et mes deux frangins avec qui je n'ai pas de super bon rapport aujourd'hui. Je me rappelle plus vraiment d'eux à cette grande époque de mon enfance, tout simplement parce que mes médocs me défoncent si fort, qu'en ce moment, je me demande même si le fait de me raconter ça à moi tout seul prouverait pas que je me fais pousser une troisième personnalité dans le crâne, 'fin bon. Tout ça pour en revenir au fait que certains avaient des berceuses et moi, j'avais les cris de la voisine du dessus qui se faisait battre par son abruti de mari. Hey, c'était pas si mal, je vivais pas dehors au moins. Quoi que.

Avec mes frères, on a été placé dans une sorte de refuge pour gamin quand j'étais à peine un ado. Ma mère nous avait confiée plus par soucis de pratique que par réelle obligation. Elle pouvait retourner picoler et se faire défoncer par n'importe quel toxico, pendant que nous, nous pouvions avoir une chance de vivre. C'est ce que l'un de nous a réussi d'ailleurs. Cameron, le plus grand de la portée. Lui est devenu avocat des années plus tard pour justement aider les gens dans notre situation, surtout quand "les gens dans notre situation" ont des soucis avec la justice. Il a pris cette décision quand le juge de mon autre frangin, Adam, le second cette fois-ci, a tenter de braquer un épicier quand ses autres potes du refuge lui ont suggérés de le suivre. Moi, je m'en foutais un peu, à cette époque-là, je parlais déjà avec le Diable. Ah, ouais, c'est mon pote à moi, il est dans ma tête. Les doc' me disaient que j'étais schizophrénie, moi, je leur répondais déjà du haut de mes treize ans qu'il avait quand même un super sens de l'humour, alors je le laissais se balader dans ma tête et me raconter des blagues avant de dormir.

J'ai eu moi aussi cet Enfer judiciaire, mais un peu plus tard et dans des circonstances un peu plus dérangeante pour le commun des mortels. Il se trouvait, miraculeusement, qu'en fait, le Diable n'était pas vraiment que le Diable. Il était aussi le Diable. Tu me suis ? Cet enfoiré de temps en temps s'amusait à me piquer mon corps et... C'est sans doute pour ça que j'ai été arrêté la première fois quand j'avais quatorze ans. Le monde était déjà en train de changer. Plusieurs personnes de mon genre s'étaient montrées bien avant moi, mais les autorités de New-York ne savaient pas réellement comment réagir, contrairement aux services secrets qui savaient exactement où me mettre une balle pour me calmer. Tout se déroula donc à mes quatorze ans, en pleine rue, dans la nuit. J'avais fait encore une fois le mur du refuge pour aller voir mes potes et espérer de rentrer en boîte, mais alors, en me faisant refouler pendant que mes potes m'abandonner, je me suis juste énerver contre le videur en lui en foutant une tarte dans la tronche. Ses lunettes tombant sur le sol et se brisant est d'ailleurs encore aujourd'hui mon dernier souvenir de ma dernière soirée où je suis resté clean. Il me donna un coup-de-poing pour me faire tomber et là, c'est le noir total. Comme le début d'une cuite sans alcool, comme le début d'un shoot sans drogue.

À mon réveil, j'étais dans une cellule, seul, des menottes à mes poignets. Mon frère était venu me cherchait, mais ne semblait pas spécialement rassuré lui non plus. Les flics eux aussi se chiait dessus. Je rigolais, comme à mon habitude en me faisant relever par le frangin. Dans le taxi, il me donna des photos qu'il avait eu grâce aux autorités. J'y voyais dessus un énorme monstre bizarre, mal foutu. Il avait un corps si noir, j'avais jamais vu ça. Des cornes grimpaient du sommet de son crâne jusqu'à avoir deux ailes dans le dos. J'éclatais de rire en lui redonnant ses photos, se foutant de lui et en lui priant de ne pas se déguiser comme ça pour Halloween. Il avait un air assez sérieux et il semblait si stressé. Il m'apprit alors que sur cette photo, c'était moi. Je pouffais encore de rire, complètement sur le point de me pisser dessus. Alors la soirée me revint petit à petit, jusqu'à croiser le regard effrayé du videur de la nuit précédente, une petite voix dans ma tête, celle du Diable... "Meeeerde, je pensais vraiment ne pas avoir été vu. Bon, bah, tu m'y ferras penser la prochaine fois Dam."

La seconde suivante, je me retrouvais dans la salle de bain du refuge. Tout se bousculait dans ma tête... C'est là que j'ai commencé à avoir mes absences. Dans cette salle de bain, j'y ai passé certainement la soirée à me regarder dans le miroir. Ce soir-là, je n'ai pas beaucoup sourit. Scrutant le moins petit grain de peau sur mon visage. Je voulais voir si ce monstre, c'était moi. Bien entendu que j'étais effrayé, tu t'es déjà réveillé un matin en ayant la gueule d'un monstre des années quatre-vingt avec de mauvais SFX ? Bon alors ferme-la, mets toi à ma place un peu, merde. Je suis resté là une heure, deux heures, trois heures... Rien. Mais alors, au moment où je commençais à m'endormir, je me suis simplement appuyé contre la baignoire et à ce moment précis, une grande douleur me frappa. Comme un éclair ! Je me suis retourné, mais il n'y avait rien à part la baignoire... Mais alors en me retournant, j'avais pu remarquer du sang dans mon dos. Du sang... Au niveau de mes omoplates qui semblait supporter des cicatrices fraîches et douloureuses. Mon reflet dans le miroir, dans la même position que moi prenait la voix du Diable... "Ah, ouais, tu ferras gaffes, hier ça a poussé d'un coup, mais y a un couillon qui a tapé dans les ailes et du coup, bah ça nique. Donc je te conseille de dormir sur le ventre." Tout à coup, le fait d'être schizo' m'effrayait bien plus.

J'ai vécu avec cet autre type dans ma tête pendant toutes ces années. L'histoire du Diable de New-York est passée rapidement à la trappe avec les nouveaux évènements qui arrivait. Des araignées humaines volant au bout d'une toile, un milliardaire avec une armure coûtant le PIB de l'Europe entière, un mec en vert pas très content qui détruit tout sur son passage et bien entendu, jusqu'à cette attaque d'alien taré sur New-York. C'est là que j'ai tout perdu, à cause de ces aliens. J'avais un bon business depuis mon adolescence. Je ne trouvais pas de taf et la seule façon que j'avais de ne pas me faire remarquer était d'enfouir le Diable au fond de moi et pour enfouir le Diable, je faisais ce que je savais faire de mieux. C'est-à-dire me droguer. Avec le temps, je suis devenu dealer, ce taf étant plutôt simple et pas réellement risqué au vu de mes nouvelles capacités. Il fallait se rendre à l'évidence, j'étais un mutant. En vérité, ça m'emmerdait pas plus que ça, mais ça ramenait énormément de problèmes. Les humains, sans doute la sous-race de cette planète avait une dent contre les gens comme moi. Alors certes, certains se font pas emmerder, car ils ont une peau en métal, car ils peuvent contrôler les autres par la pensée ou peuvent encore se téléporter, mais moi, tout ce que j'avais, c'était que si je ne me droguais pas, je tuais environs une dizaine d'innocents.

J'ai survécu à New-York avec mes frères. Même si on se détestait, Cameron, Adam et moi, on a survécu à ces putains d'alien. On s'est rejoint et on a vu notre ville tomber pendant que des héros défendaient ce merdier. Arrivé à Los Angeles, on nous a placés à New York Town. On vie de nouveau ensemble pour le moment, les quartiers étant totalement envahis des anciens new-yorkais. Malheureusement pour moi, mes frangins faisaient partie de ces débiles qui pensait que les mutants étaient plus qu'une menace pour eux, simples mortels. Ils me fuyaient comme la peste. Cameron reprenait son taf d'avocat et Adam reprenait sa vie pitoyablement droite avec sa fiancée. Moi ? Je reprenais mes activités... Jusqu'au jour où j'ai voulu me faire un peu plus d'argent grâce à mon dos. C'était en octobre dernier. Des combats en arène, pourquoi pas, hein ?! Le Diable était plutôt content, il pouvait à la limite taper librement. Le soir de mon premier combat, je suis rentré dans l'arène, clean, prêt à le laisser prendre le contrôle, mais au moment de commencer le combat, un autre mutant bien plus vénère sauta sur le ring pour libérer tout le monde. Moi, j'étais là de mon plein gré, mais les autres mutants, certainement. C'était un mec ultra poilu avec des griffes de métal. Je m'étais mis a sérieusement jalouser le fait que je n'avais pas de trucs en métal, mais soit.

Ca fait des semaines que je branle rien, mais bizarrement, en vous parlant de tout ça, vous, ma supposée troisième personnalité, je me ferrais bien un peu de fric. Vous voulez partir avec Devilboi pour braquer une ou deux banques ? Boarf, c'est pas une question de toute façon. On est en manque.