[Tournoi - 2ème tour] Valkyrie Vs. Gamora

C’était un combat follement amusant. Excitant même. Dans un sens, cela lui permettait de ne pas perdre la main. Ce qui était difficilement le cas à vrai dire après autant de temps, autant de siècles à combattre pour Odin et ses idéaux. Une fois un peu en arrière, elle l’observait ranger l’une de ses lames pour se concentrer sur une seule. Brunnhilde était une adepte du combat à l’épée unique, alors cela ne pouvait qu’arranger les choses pour elle. Sur la prise de son arme et la force qu’elle pouvait mettre dedans. Sans attendre, elle se jetait sur elle, la Valkyrie commençant à parer son attaquer avant de jouer de son épée pour la faire reculer un peu plus loin devant elle. Reprenant position en tenant l’arme entre ses deux mains et non pas une seule. Un sourire en coin laissait trace d’un passage sur son visage, visiblement amusé. « Tu me fais trop d’honneur Gamora. Mais si je peux t’apprendre quelques petites choses, alors ce serait un honneur. » Elle, la femme la plus puissante de l’univers qui lui demandait conseil ? Brunnhilde se sentait vraiment flatté. Elle, la femme la plus puissante de l’univers qui lui demandait conseil ? Brunhilde se sentait vraiment flattée.

Plus tard, elle aussi, elle l’emmènerait boire un verre. Les asgardiens avaient eu pour une fois, une bonne idée d’inviter d’autres que leurs races à ce tournoi. On rencontrait des gens étonnants et on en retrouvait d’autres fascinants. Ce combat, cela lui rappelait presque les batailles et les entraînements aux côtés de ses sœurs. La voyant en garde, elle fit quelques pas vers elle, prête à donner un coup à son épée. Mais à la place, c’est appuyé sur une jambe qu’elle fit voler l’autre dans le ventre de la femme à la peau d’émeraude. « Je serai honoré, d’avoir une combattante telle que toi à mes côtés. » Disait-elle en ramenant sa jambe au sol.

La scène était presque attendrissante de voir deux guerrières de leurs trempes s’offrir de multiples compliments et montrer un grand respect l’une envers l’autre. Brunnhilde avait presque un pincement au cœur en se disant que cette fraternité lui manquait plus qu’elle ne l’avait imaginée. Un sourire indescriptible se collait sur son visage et elle sentait cette Gamora prête à discuter avec elle et peut-être même à boire en l’honneur de tout ce tournoi. Ce tournoi avait un but au divertissement, mais elle y voyait aussi quelque chose pour attirer les passions et l’esprit de combativité des Asgardiens. L’heure n’était pas encore venue pour reprendre totalement Asgard. Et l’instant était au combat. Elle la regardait reculer de quelques pas en arrière, ne jamais perdre son adversaire de vue, autant que l’on pouvait en tout cas. Son œil aguerri par des millénaires de combat remarqua sa position et il ne lui fallut qu’une demi-seconde pour comprendre ce qui allait se passer par la suite. Son épée vint contrer celle de Gamora en campant sur ses positions. Avant de la renvoyer d’un mouvement en arrière « Alors laisse-moi t’offrir un verre lorsque nous en aurons fini. » Elle entendait déjà le glas de la fin de combat s’annoncer.


D’un mouvement puissant, elle plantait Dragonfang dans le sol avant de sauter d’un pas vers elle alors qu’elle ralliait ses mains, accrochant ses doigts entre les siens pour abattre son coup au-dessus de sa poitrine. Effet choc, comme lorsqu’on veut faire repartir un cœur, sans viser cet endroit-là naturellement. La tête ? Trop risqué, ce n’était qu’un combat amical, pas besoin d’en venir à de telles extrémités. Juste en dessous de la clavicule alors qu’elle retombait sur ses jambes à genoux avec Gamora. Avant que le signal pour la fin d’un combat ne sonne et que l’arène ne se mette à crier sa joie aux deux femmes toujours dans l’arène. Le souffle court, Brunnhilde faisait disparaître l’épée toujours dans le sol d’un mouvement de la main. Une main appuyée sur ses genoux, un peu fatiguée par un combat aussi intense, elle tendait sa main libre à l’autre guerrière. « Merci pour ce combat. Je ne suis pas prête de l’oublier. » L’adrénaline coulant dans ses veines, même si elle était heureuse d’avoir gagné, elle était encore plus contente d’avoir peut-être décroché une nouvelle amitié.