(sinthea) red is the darkest color.

Prénom/pseudoRIDDERMARK (Florence)Age28 ansCode règlementBouffé par Maximus

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvelComment as-tu atterri ici ?Bah j'ai juste encore craqué quoi !Fréquence de connexionTous les jours

RemarquesJe vais adorer goûter à votre sang

Est-ce que ça l'intéresse ? Non. Une ville c'est une ville. Peu importe où elle est, le plus important pour Sin c'est d'y être avec Brock. New-York, Los Angeles, c'est du pareil au même. Partout il y a des cibles potentiels qui attendent d'être abattues par ses soins. C'est tout que qu'il l'intéresse. Et plus on regroupe la population, plus elle est susceptible de faire un véritable carnage. Merci le gouvernement !

Est-ce que ça l'intéresse ? Pas vraiment. La politique c'est le dernier des soucis de Sin. Elle n'aime pas ça, regarde d'un mauvais œil ces hommes et ces femmes qui ne se salissent jamais les mains. Malgré tout, elle admet avoir une certaine fascination pour les manœuvres de l'ombre. C'est amusant à voir. Mais ça va bien cinq minutes. Rien ne vaut l'action et le sang qui vous gicle sur le visage. Elle admire Ophelia Sarkissian autant qu'elle la méprise. Elles se ressemblent et pourtant ne pourraient pas être plus différentes d'une de l'autre. Ophelia est beaucoup trop propre, trop lisse.

Est-ce que ça l'intéresse ? Un peu. La mort de Sharon Carter l'a beaucoup amusé et elle regrette de ne pas avoir été sa faucheuse. On ne peut pas toujours tout avoir dans la vie. Si Sin n'a pas pris part activement à cet événement, elle a aidé à l'orchestrer. Les boucheries à distance c'est amusant mais beaucoup moins qu'un tête à tête. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est jeté dans la gueule du loup, faisant face au SHIELD et à ses agents. Il n'y a rien de plus grisant que de lire la peur sur le visage de son ennemi, de voir sa dernière étincelle de vie quitter ses yeux.

They say that I was born under a cursed sky, when lightning struck the old wizard tree atop the tallest, lushest green hillock on a cloudless night, by the light of a full and blood-red moon. They say that I was born of witch, child of dark forces beyond, and pointed at my jet-black hair, my snow-pale skin, my ice-blue eyes, so different from the blonds and gingers and sandy-haired peoples of my father, but my mother was from a race not from this land. I still say I have my coloring from her peoples, for I do remember her : eyes the color of a cloudless winter sky, a pale face framed by night, and a melodic voice that sang me wordless melodies. Or perhaps I am dreaming my features into hers, as they also say that she was dead before I had finished entering the world. For they also say that as I drew my breath to cry, I sucked out the last of her fragile soul from her weakened body, like a parasite devouring its host.

Lorsqu'elle a poussé ses premiers cris, l'espoir était encore permis. Mais quand les yeux de son père se sont posés sur son petit corps, ce fût son tour de crier. Arrachée de sa mère dans la douleur, l'enfant est confié au père, récalcitrant à tenir ce petit être dans ses bras, déçu de constater qu'il s'agit d'une fille. Pour le grand homme qu'il était, Johann Schmidt ne pouvait concevoir l'idée d'avoir un héritier de sexe féminin. Il devait à tout prix avoir un héritier mâle et ce petit être n'était rien d'autre que l'expression de ses faiblesses refoulées. Un être dont il ne souffrirait la vision qu'un court instant, bien décidé à achever la vie qui venait tout juste de commencer. En pleine tempête, sur les hauteurs d'une falaise où les vagues de l'océan se fracassent, Johann Schmidt, alias Crâne Rouge, s'apprêtait à commettre l'irréparable. Il aurait suffit d'un rien pour que Sinthea Schmidt n'existe jamais. Son nom elle le doit à Susan Scarbo, la plus fidèle des agents du Crâne. Son nom mais surtout sa vie. Sans l'intervention de cette femme, l'enfant tout juste né aurait fini sa vie au fond de l'océan. Convaincu par les dires de sa fidèle servante, Johann Schmidt lui confia l'enfant dans l'espoir de voir grandir la digne héritière du Crâne Rouge. Dès lors, Sinthea fût élevée dans la haine, la violence et la plus simple des bestialité. Pas question pour elle de faillir, d'être faible. Elle devait être la meilleure en tout, faire preuve de cruauté en toutes circonstances. Elle allait devenir la parfaite petite machine à tuer d'Hydra.


Ce n'était jamais assez bien. Elle n'était pas prête, pas assez performante, pas assez forte. Trop jeune. Elle n'arriverait jamais à la hauteur du Crâne Rouge. Pas de son vivant, du moins. Cette idée le hantait, l'obsédait. Cette idée insupportable qu'il ne verrait jamais le fruit de sa chair devenir cette femme sans pitié qu'il façonnait. La décision avait été prise sans concerter la vulgaire enfant qu'elle était. Sinthea n'a jamais eu son mot à dire dans les décisions de son géniteur qu'elle n'osait pas vraiment appeler père. Un homme qu'elle voyait quelques fugaces minutes chaque semaine. Seule figure masculine dans un monde de femmes. Forcée à grandir du jour au lendemain, placée contre son gré dans une machine infernale, Sinthea est passée d'enfant à femme. Endoctrinée, Sinthea devient enfin la digne héritière dont son père avait toujours rêvé. Il a fait d'elle la Mère Supérieure d'un groupe de jeunes filles orphelines dont le sort est semblable à celui de Sinthea. Il l'a placé sur un piédestal et elle a accomplie ses funestes desseins sans broncher.

Comme toutes les meilleures choses ont une fin, la macabre vie de Sinthea ne dura pas. Repérée par l'organisation ennemie d'Hydra, la jeune femme commis une erreur puis deux... D'erreurs en erreurs, le SHIELD fini par la capturer. Commence alors une lente descente en enfer. Sinthea se perd complètement. Elle n'a plus aucun repères. Ils lui vole ses souvenirs, reprogramme sa mémoire, sa vie toute entière. Ils parviennent à faire d'elle une américaine banale désormais connue sous le nom d'Erica Holstein. Ils n'auraient eu aucun mal à faire d'elle un excellent agent. Si Seulement ils en avaient eu le temps. Si seulement un élément extérieur n'était pas intervenu pour la sortir de cet enfer inconscient. Erica Holstein. Elle est si sûre d'être Erica, une jeune femme comme les autres. Une jeune femme qui n'a rien de particulier, qui n'a jamais rien fait de mal. Une bonne petite américaine. Erica Holstein. Son kidnappeur se transforme en geôlier fou. Les coups pleuvent et il passe son temps à lui parler d'un passé dont elle n'a aucune idée. Elle essaie d'entrer dans son jeu, en vain. Rien n'y fait. Erica va mourir ici, dans le noir, aux mains d'un homme dont la violence ne connaît aucune limite. Assise dans le noir, le corps douloureux, le goût du sang dans la bouche, Erica ressasse les paroles de son ravisseur jusqu'à ce que la tête lui tourne, que la douleur soit insoutenable. Elle se réveille d'un mauvais rêve, un cauchemar hideux. Sourire aux lèvres, c'est Sinthea Schmidt qui se relève. Elle abandonne la frêle Erica Holstein sur le sol crasseux de sa cellule pour rejoindre son sauveur et embrasser sa véritable identité. Sin.


Sa mémoire retrouvée, enfin intacte, Sin se lance dans le meurtre de masse en compagnie de son amant, Brock. Ils parcourent la côte Ouest des États-Unis, semant la destruction partout où ils passaient. Certains de leurs actes faisaient sens, d'autres un peu moins. Mais Sin avait besoin de ça pour redevenir elle-même, retrouver pleinement ses capacités. Bientôt, son ancienne vie s'effacerait, lointain souvenir brumeux d'une vie qu'elle nie en bloc. Son retour signe aussi celui d'Hydra et Sin voit cela comme un signe divin, une évidence qui la ramène vers le berceau du mal. Elle reprend ses activités au sein de l'agence, devient chef des agents et prend en main l'armée d'Hydra sous le commandement direct du Grand Conseil. On ne refuse rien à la fille du Crâne Rouge. Surtout pas quand celle-ci fait preuve de sauts d'humeur aussi dangereux que ceux de Sin. Son histoire avec Brock ne fait pas l'unanimité et elle sait bien qu'on les regardes du coin de l'œil, qu'on ne la prend pas vraiment au sérieux, pauvre folle qu'elle est. Amoureuse de son ravisseur, d'un homme sans doute encore plus fou qu'elle. Ce n'est pas naturel, malsain presque. Mais à eux deux ils pourraient détruire ce monde, instaurer un nouvel ordre. De sa main de fer, elle gère ses pions, envoie ses petits agents à l'abattoir. Et même si elle détient le pouvoir, qu'elle pourrait rester tranquillement sur sa chaise, Sin prend part aux combats, toujours sur le terrain, toujours prête à se salir les mains. Elle a un goût prononcé pour le sang et prend les mêmes risques que ses soldats. Peut-être même plus, au grand désarroi de Brock.