Ondine Delacour - These lips are sealed

Prénom/pseudoKittyAge26 ansCode règlement Myeuh-muh? What's Myeuh-muh?

Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?Je fais partie des mursFréquence de connexionAu bon vouloir de mon Mini-me

RemarquesBouyaaaah

Ondine faisant partie d'un Cirque ambulant venu d'Europe, elle n'a pas eu l'occasion de vivre à New-York et donc d'en connaître le gouvernement ni l'épisode de l'évacuation. Elle en a sans doute entendu parler, et puis il y a ce qu'elle a pu lire dans les différentes presses. Mais comment donner son avis sur quelque chose qui la dépasse autant ? Elle qui rêve parfois de retrouver sa liberté, elle se dit surtout que le monde peut être véritablement terrifiant quand on regarde ce qu'il s'est passé à New-York, alors pourquoi quitter ce qui constitue pour elle une famille qui l'accepte comme elle est ? La troupe du "Cirque de Lestrange" va d'ailleurs bientôt entrer sur le territoire américain : le Showman, Monsieur Lestrange, souhaiterait gonfler ses rangs, et il a ouïe dire qu'il y a de sacrés numéros, à Los Angeles...

Encore une fois, n'étant pas citoyenne américaine, Ondine n'est pas très au fait du gouvernement américain, tout particulièrement concernant Liesmith ou sa nouvelle rivale. A vrai dire, sa vie de nomade ( et de captive…) ne lui a jamais vraiment permis de s'intéresser à la politique, ni même de penser que les mutants pourraient avoir  des droits…

• Ondine n'a pas participé à la reprise d'Asgard, déjà parce qu'elle n'en avait pas connaissance, ensuite parce qu'elle est encore captive de son cirque, et enfin, parce qu'elle est bien trop douce, timide et manque trop de confiance en elle pour croire qu'elle pourrait être utile dans ce genre d'aventure… Mais avant de libérer qui que ce soit, ou bien de les aider à récupérer leur Royaume, il serait déjà bien qu'elle puisse se libérer elle-même…

• Dans la presse, elle a pu suivre un peu ces histoires de Confrérie, d'Institut, de mutants puissants et charismatiques qui se battent pour leurs droits. Elle en admire certains. De là à choisir un camp, pas vraiment. Il y a un nom cependant qui revient dans la presse. Magnéto. Alors elle l'admire, s'imaginant qu'un jour, il viendra peut-être libérer les pauvres créatures de ce Cirque...

  Puisqu’il s’agit d’un personnage digne d’un conte de fée, alors il n’y a qu’une manière de commencer cette histoire… Il était une fois, sur une petite île de la côte ouest française, une petite fille qui vint au monde une belle nuit étoilée, alors que la lune était pleine et ronde. Le sort fit que la petite Ondine naquit à bord d’un bateau, ses parents étant amoureux de l’Océan. Le prénom de la petite fille était donc facile à trouver. Tout était parfait, la famille était maintenant au complet, comblée d’amour.
Les années passèrent, et la petite fille tant aimée grandit pour devenir une adolescente. Elle adorait passer son temps sur la plage, près du phare. Elle s’y inventait toutes sortes d’aventures, d’histoires… Comme ses parents, elle aimait tant l’Océan… Elle passait parfois des journées au port, à attendre que le bateau de son père revienne.
Nous arrivons maintenant à l’élément perturbateur, puisque c’est ainsi qu’un conte de fée se construit… Un jour, alors qu’une tempête se levait, le bateau de son père ne revint pas au port à l’heure. Du haut de ses 13 ans, la jeune fille, n’écoutant que son courage, brava la pluie et les bourrasques de vent pour attendre son père, malgré les protestations de sa mère. Bien sûr, c’était risqué, dangereux, mais elle sentait au plus profond d’elle qu’elle pouvait aider son père. Elle avait entendu, le message radio, à l’intérieur du phare où s’étaient réfugiés quelques vendeurs de la criée.
Ondine l’aperçut de loin : le bateau de son père. Elle eut à peine le temps de sourire qu’un éclair déchira le ciel et s’abattit sur le mât du bateau, y mettant le feu tout en fendant la coque. Poussée par l’amour, la jeune fille laissa son corps agir seul. Elle se précipita en dehors du phare, puis sans réfléchir, elle sauta à l’eau, et se mit à nager aussi vite qu’elle le put, oubliant même jusqu’à remonter à la surface pour reprendre son souffle. Quand elle arriva au bateau, son père était déjà inconscient, sa jambe coincée par un morceau du mât et voilà qu’il se retrouvait emmené sous l’eau, condamné à la noyade… Ondine ne réfléchit pas, elle savait qu’il avait besoin d’air et, ça, il lui semblait qu’elle n’en manquait pas… Alors elle posa ses lèvres sur celle de son père et lui insuffla une grande bouffée d’air. Elle eut alors le temps qu’il lui fallait pour dégager sa jambe et le ramener à terre.
Et puis elle réalisa, quand ils arrivèrent par la plage, qu’elle avait changé. Son père était toujours inconscient, mais en vie. Deux pêcheurs accoururent sur la plage, pour venir en aide, mais quand ils virent la créature qu’était devenue Ondine, ils prirent peur. Une sirène. Les marins connaissaient les récits des sirènes mais ne pensaient jamais en voir une en vrai. Ondine prit conscience de son aspect, et, terrifiée, elle préféra fuir, nageant aussi loin qu’elle le put à travers la tempête.

Quand elle reprit conscience, la petite Ondine était échouée, nue, sur la plage. Elle trouva de quoi se couvrir et erra un moment, perdue, échouée sur la côte ouest française.
Vient l’arrivée du personnage adjuvant, du moins celui qu’on pense être bon, au début… Monsieur Lestrange, Richard Lestrange. Le forain possédait un drôle de Cirque où il était lui-même illusionniste. Il trouva la petite Ondine tandis qu’elle semait la discorde malgré elle, à cause de sa voix envoûtante. Des hommes se battaient à mort pour ses faveurs, alors qu’elle avait simplement demandé de l’aide. Lestrange avait vu les capacités de la jeune fille. Et il lui assura qu’elle serait en sécurité avec lui et sa troupe. Le petit agneau ignorait encore qu’il acceptait l’aide du loup.
Lestrange n’était pas un simple forain, c’était un magicien qui flirtait avec les arts sombres et les arcanes magiques. Il lui offrit son aide, une famille, un travail, elle n’avait qu’à s’en remettre à lui… Et accepter son présent. Un ruban qu’il noua autour de sa gorge. Un collier ensorcelé. Il lui assura qu’il faisait cela pour son bien, pour que sa voix envoûtante ne cause plus de mal autour d’elle. Car en effet, le ruban scellait ses lèvres. Elle ne pouvait plus parler. Mais on ne devait pas lui retirer ce ruban. Elle devait faire très attention. Elle n’apprit que bien plus tard, quand elle voulu s’échapper l’espace d’une soirée, que ce ruban lui ôterait la vie si elle le retirait sans se débarrasser du sort…

Le Cirque de Lestrange était composé de mutants et autres créatures étranges qu’il avait ‘recueilli’ d’abord en Europe puis au gré de ses divers voyages. Son but était tout aussi malveillant que lui, car le Cirque n’était pas le suffisamment lucratif… En effet, Lestrange profitait de certaines capacités mises à sa disposition pour voler les spectateurs.
Dix années passèrent, et la petite Ondine trouva sa place dans cette famille particulière. Elle n’était pas malheureuse. Elle voyageait. Elle était avec ses semblables. Et elle était devenue un objet de fascination, et plus un monstre... Du moins, pas aux yeux de tout le monde. Bien entendu, il lui arrivait parfois de repenser à sa famille, à sa vie d’avant… On aurait pu croire que se lier avec les autres mutants était impossible, sans pouvoir parler, pas même par les signes, mais ça aide, quand un télépathe fait partie de la troupe.

Un jour, Ondine fut attirée par un visage. Un jeune homme qu’elle trouva charmant, et sur les conseils de son ami le télépathe aveugle qui voyait avec le cœur, elle voulut aller à sa rencontre. Malheureusement, ils ne purent échanger leurs mots, et la petite Ondine subit sa première peine de cœur. Elle se sentait si incomprise. Monsieur Lestrange se moqua bien d’elle, en particulier quand elle fit mine de retirer son ruban. C’est ce jour-là qu’il lui apprit que si elle retirait ce ruban, elle se retirait elle-même la vie. Elle était prisonnière. Elle en avait conscience maintenant. Mais comme toujours, Lestrange arrivait à… noyer le poisson. Il n’agissait que pour son bien…

Après avoir sillonné toute l’Europe, ainsi qu’une bonne partie de l’Asie, la troupe traversa une nouvelle étendue d’eau pour rejoindre le continent américain. L’Amérique, là où tout est possible, dit-on souvent. Peut-être y trouvera-t-elle le courage de reprendre sa liberté ?

Mais ça, c’est une autre histoire…