"Have no fear, Spidey's here!" - Peter B. Parker

Prénom/pseudoLe même qu'avec ThomasAgeToujours 28 ansCode règlementValidé par Bru

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvelComment as-tu atterri ici ?A court de fluide dans les lance-toiles, je me suis écrasé là.Fréquence de connexion Plutôt fréquente, au moins une fois par jour.

RemarquesAucune en particulier.

Sacrifier des bâtiments pour sauver des vies humaines, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, je pense. Alors oui, j’ai toujours connu New-York, le Queens, tout ça, puis bon, y’avait l’appartement de May, la tombe d’Oncle Ben, tout ça… Après, tous mes amis sont en vie, May se porte bien et on a pu reprendre un nouveau départ à Los Angeles. Y’a eu plus de casse que de mal, et c’est l’essentiel. Je me dis même que pour May, c’est pas une mauvaise chose de changer d’air au final. Tant qu’il y a de la vie, y’a de l’espoir comme on dit ! Par contre, rassurez-moi… Y’a quand même des bons buildings à Los Angeles ? Non parce que je me vois mal être Spider-man, le super-héros qui arrive en bus.

Monsieur Liesmith me semble pas être un mauvais gars ! Je veux dire… Son Bilan est plutôt bon, non ? L’association avec le Shield, l’évacuation de New-York, la fin de la purge… Même si c’était un sale type, on peut pas dire que c’était des mauvaises actions ! Après… madame Sarkissian, je ne la connais pas tant que ça, mais… Quand elle dit qu’elle veut une force militaire suffisante pour s’opposer au SHIELD et que le SHIELD doit être sous les ordres de l’ONU… Ca fait pas un peu double-muselière ? Parce que du coup… Qui contrôlerait son armée à elle ? Puis… Ce serait pas mieux d’avoir une force militaire capable d’affronter les Chitauris plutôt que de vouloir moucher ceux qui ont aidé à l’évacuation de New-York. Puis si elle pouvait éviter de salir la réputation des Avengers, ce serait bien… Non parce que les rejoindre en pleine période de polémique va être compliqué, après ! Quoi ? C’est les Avengers II ? Ah, ok… Enfin bon, c’est pareil, non ? Je veux dire, c’est des Avengers, qu’ils soient « II », originaux ou « Young » … Ils sont là pour sauver le monde, pas besoin de les enfoncer pour ça !

J’aurai bien voulu y participer ! Les Asgardiens avaient besoin d’aide et Thor est un Avengers plutôt cool, donc avec tout ce qu’il a fait pour la Terre, faut bien lui rendre la pareille ! Mais avec le déménagement à Los Angeles, May qui a eu du mal à se faire aux nouveaux paysages, les papiers pour la dérogation à l’université, faire mes preuves au Daily Globe et les nouveaux super-vilains qui me collent aux semelles comme des chewing-gums sur un trottoir, c’était pas facile de faire passer un sauvetage à Asgard pour une sortie scolaire !  Par contre je n’ai rien à redire sur la présence des Asgardiens, c’est super cool qu’ils puissent venir sur Terre… Enfin, Midgard comme ils l’appellent. Ils ont sûrement des technologies que je pourrais regarder, non ? Puis leurs costumes sortis tout droit de Tolkien et leur magie… Ned doit être fou ! Enfin… Plus que d’habitude. Ah… Et peut-être que Jameson arrêtera enfin de s’en prendre à Spide… Non, là je rêve debout.

  Peter n’a pour ainsi dire que très peu de souvenirs de ses parents, de sa vie avec eux. Les quelques bribes restantes sont des « au-revoir » sur le pas de porte de la maison de son oncle et sa tante. L’enfant qu’il était boudait d’être laissé derrière, se cachant derrière May Parker pour ne pas montrer son visage quelque peu larmoyant, ne pas leur montrer qu’ils allaient lui manquer. Depuis, il ne les revit jamais si ce n’est dans des journaux ou encore à la télé lorsqu’ils parlaient de l’accident d’avion qui les avait emporté. Il était « seul », orphelin, mais sa famille restante était avec lui et l’aimait. Bien sûr, il était triste au départ, il s’en voulait aussi de ne pas leur avoir dit au revoir quand il avait put, mais l’amour de son oncle et sa tante finirent par balayer tout ça peu à peu, le laissant se forger malgré cette tragédie.

Pour le jeune garçon, bien qu’il continuait de les appeler « Tante May » et « Oncle Ben », ils étaient devenus des parents de substitutions, des modèles. Combien de fois avait-il entendu l’homme lui raconter les histoires d’anciens héros comme Captain America et d’autres plus « simples », des héros sans costumes comme les pompiers, les policiers qu’il avait croisé au cours de sa vie. Ses deux tuteurs lui inculquaient une simple morale : toujours aider son prochain, ne jamais détourner les yeux face à un appel à l’aide. May était la personne douce de la maison. Drôle, aimante, elle avait une relation privilégiée avec Peter qu’elle considérait comme son propre enfant depuis qu’il était arrivé chez eux.

Le petit s’avéra très vite être surdoué, un vrai petit génie préférant la lecture et les sciences aux sports, s’enfermant dans les revues scientifiques, lisant les exploits d’ingénieurs comme Tony Stark et des chercheurs de chez OSCORP. Ses autres plaisirs se composaient de films, jeux vidéos et de romans de fantasy ou de science-fiction. Et quand arriva le collège, la timidité dont il avait toujours fait preuve, ajouté à tout cela, fit de lui une victime parfaite pour du harcèlement scolaire de la part d’un jeune Flash Thompson passant ses nerfs et sa frustration sur lui. Après tout, qu’est-ce qu’un freluquet la tête toujours plongé dans ses bouquins pourrait bien lui faire ? Répliquer ? Et puis quoi encore… Pour la brute, Peter était simplement bon à être enfermé dans un casier comme tout ces gars dans les séries télés. Et pour ne rien arranger, les quelques blagues et traits d’humour du jeune intellectuel n’étaient pas au goût de Flash qui se faisait un devoir de lui en faire baver.

Les années continuèrent ainsi, entre acharnement du blond et l’amour parental qu’il recevait de sa famille restante jusqu’à une sortie scolaire fortuite en 2014. En effet, lors de sa première année de Lycée, alors que rien n’avait changé pour lui, toujours vu comme le petit Nerd de service, celui qui fait vos devoirs si vous le tapez assez fort et vous dit « merci » quand il vous les rend, leur professeur principal emmena leur classe dans le département de recherche et développement d’OSCORP. Coup du sort ou du destin, c’est ce jour là qu’une araignée radioactive décida de se faire la malle pour vivre de folles aventures et… Mordre le premier élève venu qui n’était autre que notre petit Peter avant de mourir. C’est à partir de ce fatidique moment que tout s’enclencha. Après quelques jours passés entre la fièvre et les vertiges qui firent croire à ses tuteurs qu’il avait attrapé une sale grippe, il se sentit mieux que jamais. Plus fort, plus rapide. Il arrivait à esquiver des menaces comme des ballons de football américains envoyés par ce crétin de Flash comme si son esprit lui disant instinctivement quand bouger, quel danger arrivait. Comprenant bien vite que quelque chose ne tournait pas rond, il chercha ce qui avait bien put changer, quelle était l’origine de tout ça, et une seule lui vint en tête : cette fichue morsure d’araignée qui lui avait fait un mal de chien. A vrai dire, ce qui l’aida à comprendre cela fut le jour où il se retrouva malgré lui à escalader un mur par réflexe pour éviter de se faire grignoter la jambe par un chien errant en rentrant chez lui. Peu reluisant, mais au moins, il était fixé : Il avait récupéré des capacités arachnides.

Bien sûr, dans un premier temps, il se servit de ces pouvoirs pour changer sa réputation. Après tout, il était devenu extrêmement doué en sport et puis Flash ne faisait plus le poids, il pouvait enfin devenir populaire, faire ce qu’il voulait. Au diable les enseignements de son oncle, et cette histoire de pouvoirs et de responsabilités, à lui la gloire ! Changeant peu à peu, devenant arrogant, trop sûr de lui, il commença ce qu’on pourrait appeler une crise d’adolescent radioactive, se chamaillant souvent avec son oncle qui ne comprenait pas ce qui arrivait à son auparavant si gentil et avenant Peter. Pour lui, il n’y avait qu’une seule réponse possible à tout cela : le petit devait se faire influencer par quelqu’un d’autre, ça ne pouvait pas en être autrement. Et puis un soir, alors qu’il se rebellait encore après un appel du lycée pour prévenir ses tuteurs du changement de comportement de Peter, ce dernier finit par sortir en claquant la porte, affirmant qu’il en avait marre des sermons de Ben. Pourtant, son oncle décida de le suivre discrètement. Peut-être trouverait-il qui chamboulait son petit ainsi ? Et pourtant, ce qu’il trouva fut tout autre chose : un homme lui pointant une arme dans le dos, lui ordonnant de donner son porte-feuille et son téléphone. A vrai dire, Ben aurait coopéré s’il les avait eu sur lui, mais dans l’instant, il n’avait pris aucune de ces choses qui ne lui auraient servi à rien pour surveiller son neveu. Alors il appela à l’aide, un simple cri, espérant que quelqu’un l’entende. Peter le fit, mais dans sa colère et son arrogance, il n’écouta pas. Ce n’était pas son problème. Pourtant, le coup de feu qui suivit vint le rappeler à la raison, le réveilla de force : il connaissait cette voix ! Quel crétin, se dit-il alors qu’il courait vers le lieu de l’appel à l’aide pour tomber sur son oncle blessé mortellement. Détruit, désarçonné, le gamin se jeta à ses côtés tandis que l’homme remerciait le ciel que celui qu’il considérait comme son fils aille bien. Puis, après lui avoir demandé de prendre soin de May, son oncle décéda dans ses bras, le laissant avec la culpabilité de ne pas avoir écouté son appel à l’aide.

Le jeune homme et sa tante eurent du mal à se remettre de cette nouvelle perte mais firent face malgré tout, et c’est suite à cet incident que l’identité de « Spider-man » vit le jour, en même temps que son invention des lance-toiles. Peter se jura de ne plus jamais laisser un appel à l’aide sans réponse, d’agir comme les héros dont son oncle lui avait maintes fois raconté les exploits. Il redevint le gentil petit Peter apprécié des profs et détesté des brutes, même si certaines de ses absences en cours étaient assez notables… Mais bon, la double vie de super-héros n’est pas facile pour tout le monde, surtout quand on ne peut pas faire un communiqué de presse pour dire « Je suis Iron-Man ! » et que nos professeurs aiment faire des interrogations surprises. Par contre, si l’oncle Ben avait oublié de lui préciser quelque chose, c’est bien qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités… Mais aussi de nombreux ennemis tous plus perchés les uns que les autres. Le jeune homme trouvait cela complètement délirant d’ailleurs le nombre de criminels masqués qui commencèrent à fleurir à New-York après la première tentative d’invasion des Chitauris. Il y eut tout d’abord le vautour, Adrian Toomes qui s’avéra être le père de son coup de foudre du lycée, puis un autre avec une araignée au plafond, un certain bouffon vert qui semblait avoir une sérieuse dent contre lui. Qui c’était, celui-là ? Avec un peu de « chance » sûrement son prof de math… Bref, c’est aussi à cette époque qu’il commença à faire la connaissance de ses idoles en chair et en os, principalement Tony Stark ou Iron-man, c’est vous qui voyez, mais pour le jeune homme ce sera toujours « Monsieur Stark. »

Vers la fin du Lycée, menant sa double vie du mieux qu’il pouvait, le jeune homme commença un travail à mi-temps au Daily Globe pour aider financièrement sa tante. Epaulé dans son nouveau job par un certain Eddie Brock qu’il trouvait plutôt sympa, c’est à cette époque qu’il fit connaissance avec un organisme extra-terrestre, le symbiote, qui s’accrocha à lui. Ce dernier fit ressurgir en lui ce côté arrogant et trop sûr de lui qu’il avait décidé de renier après la mort de son oncle, puis, après quelques mésaventures et ce malgré l’arrêt du Sin-Eater aux dépens des fausses preuves avancées par le dès lors renvoyé Eddie Brock pour faire emprisonner un innocent, le jeune homme finit par se débarrasser de la matière sombre qui trouva « refuge » sur le journaliste déchu et emplit de haine à l’encontre de l’homme-araignée. Puis, ayant reçu une bourse universitaire pour l’empire state University car major de sa promo, il put enfin se faire embaucher totalement comme photographe tout en continuant à suivre ses cours à l’université qui est, à bien des égards, moins regardante sur ses absences durant les cours magistraux il faut bien l’avouer ! Il en profita d’ailleurs pour aider les nombreux mutants pourchassés lors de la Grande Purge. Après tout, ils n’avaient pas demandés à être différents et maintenant on les pourchassait alors même que certains essayaient de faire le bien autour d’eux. En un sens, il se sentait assez proche d’eux. Lui-même n’avait rien demandé, et avait acquis des pouvoirs pour lesquels certains l’adulaient et d’autres, comme son Patron, voulaient le voir entre quatre planches sans aucune raison.

Enfin, tout semblait aller bien jusqu’à la nouvelle invasion Chitauri qui mena le gouvernement américain à ordonner l’évacuation de New-York et la destruction de cette dernière pour endiguer l’attaque. Peter se sentit impuissant, ne pouvant participer au sauvetage et au combat, restant avec tant May alors même qu’ils se faisaient emmener dans leur nouvelle ville : Los Angeles. Pour lui, cet événement a un goût amer, celui d’avoir été impuissant, d’avoir été absent quand il aurait pu tenter quelque chose, et combien même il n’aurait peut-être rien put changer, il avait « faillit » à sa tâche de Spider-man, il n’avait pas pu répondre à l’appel. Mais au moins, sa tante était en vie, ses amis aussi, et même si la ville était détruite, ils pouvaient se refaire, se reconstruire. Les débuts furent compliqués, comme pour tous, puis ils trouvèrent un appartement à New-York Town. Et quand il pensait que tout allait pour le mieux, même s’il se doutait bien que ça n’allait pas durer éternellement avec sa déveine, l’université se fit attaquer par un symbiote blanc répondant au nom d’Anti-Venom, ce qui lui rappela déjà de mauvais souvenirs. Alors qu’il commença à l’affronter, plusieurs points vinrent à lui poser quelques problèmes. Non seulement son ennemi passait sous les radars de son sens d’araignée, mais en plus il affaiblissait grandement toutes ses autres capacités. Face à lui, Peter avait l’impression de n’être rien de plus que le frêle jeune garçon qu’il était au collège, celui qui allait encore finir la tête dans la poubelle… Mais avec des conséquences bien pires que de sentir mauvais, cette fois. Pourtant, le jeune homme réussit à s’en sortir de justesse, blessé physiquement et mentalement, espérant ne plus jamais retomber sur cette chose, ou du moins pas avant d’avoir trouvé un moyen de la contrer !