Le temps n'est qu'une notion, mais il efface les blessures paraît-il. - Bastila
Bastila était une jeune femme très terre-à-terre, elle n’appréciait que très peu qu’un objet ou un homme était mystifié par simple adoration ou par pure crainte. Elle se doutait bien qu’un homme ayant autant d’importance pour HYDRA, devait être quelque part un atout efficace pour l’Ordre. D’ailleurs, lorsque ce fut au tour de Sam de venir lui expliquer la raison de la présence de toute cette troupe de combattants, elle lâcha un rire ironique, mais brève. « N’avons-nous pas nous aussi été conditionnés pour ça ? » Dit-elle en posant son regard sur son sabre, les agents de HYDRA étaient préparés à commettre le pire pour le bien de l'ordre. Si certains étaient des scientifiques, ou d’autres comme son beau-frère travaillaient dans la politique, il y avait des combattants comme Bast qui étaient conditionnés pour être le bras armé de l’organisation. Si un seul homme était capable d’annihiler ce bras armé, comment l’Asiatique pourrait-elle encore respecter l’enseignement qui l’avait traîné jusqu’à ce rang et cette mission. En effet, elle ne voulait pas croire que ses propres camarades se révéleraient finalement impuissants face à un seul homme. Même les dieux, si tant est qu’ils existent, ne sont pas dépourvue de faiblesse à ses yeux. Les derniers propos de Sam laissa jeune femme quelque peu perplexe. Elle voulait bien croire qu’il faille de temps en temps faire des sacrifices au nom de l’ordre et pour le bien d’une mission, mais elle digérait bien mal qu’on puisse envoyer à la mort toute une unité. Peut-être un peu par orgueil, car cela confirmait quelque part qu’il faille bien plus qu’une unité pour neutraliser un seul homme. Jumelles en main, celle nommée Timer se redressa à l’entente de la première détonation. Serrant les dents, elle constatait que la fumée obstruait désormais la zone de combat. Elle put toutefois vérifier avant la détonation qu’en effet, le soldat de l’hiver n’était pas seul. Elle prit une inspiration pour tenter d’évacuer sa déception et surtout, sa frustration grandissante.
Lorsque la première unité ne répondit plus, avant même que le chef d’escouade ne l’ordonne, l’Asiatique avait récupéré son arme à feu ainsi que son sabre. Le technicien montra à l’escouade depuis sa tablette les images de son drone survolant la zone de combat. L’unité put rapidement analyser les dommages de l’explosion et établir un diagnostique de la situation. HYDRA repéra alors rapidement les deux seuls chemin par lequel pouvait tenter de s’enfuir les résistants. « Très bien, on va se séparer en deux groupes. Ne leur laissons pas le temps du répit. Une partie de l’unité rejoindra les toits de la zone de combat, tandis que l’autre attendra dans la ruelle. » Annonce le chef d’escouade armant sa FN P90 avant de le tendre à Bast. « Le Berreta ne sera pas suffisant, Bastila. Tu vas avec le groupe de Sam et tu suivras ses consignes à la lettre. » Elle acquiesça de la tête avant de se retourner vers Sam et son groupe. Ajustant son gilet par balle, elle plaça à la suite son katana horizontalement à l’arrière de son dos au niveau du bassin, bien après avoir rangé son arme à feu secondaire dans son étui. « Quand tu veux Sam. »
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Dim 19 Mai 2019 - 17:14
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feat Bast, Bucky, Tasha and Mindy
Sam hocha légèrement la tête, oui, c’est vrai, les agents d’HYDRA avaient tous été conditionnés pour un but précis : renverser le gouvernement et instaurer leur nouvel ordre mondial basé sur la peur et la suppression de la liberté et ce serait le pire des scénarios pour le pays américain. L’agent du SHIELD infiltré reporta son attention sur l’immeuble lorsque la détonation retentit, il se redressa en même temps que Bast et observa l’épaisse fumée noire s’élever de la zone de combat. « Tu vois combien de personnes Bast ? » Demanda le brun à la jeune femme qui observait la scène avant de rejoindre ses « coéquipiers » afin d’observer, grâce à un petit drone les dégâts qu’avaient causés l’explosion ainsi que les personnes à l’intérieur de la planque. Il n’y avait plus que deux solutions pour la fuite de leurs cibles : le toit ou la ruelle. À la place des fuyards, il choisirait la ruelle : plus d’espace pour combattre, plus d’espaces pour se cacher et donc pour s’enfuir, c’est pour cette raison que Sam décida qu’il allait mener sa petite équipe dans la ruelle, il pourrait s’assurer en toute discrétion que les amis du Soldat de l’Hiver ne soient pas blessés voir tués, car il était presque certain de connaître au moins une personne et cette perspective lui faisait un peu peur, il fallait l’avouer. Sam vérifia une dernière fois son gilet par balle et son armement lorsque la voix de Bastila lui fit lever la tête « On ne va pas tarder, je veux que tout le monde vérifie son équipement avant d’y aller, j’aimerais éviter de faire un rapport sur la mort de mes agents. Dépêchez-vous ! » Sec, froid, autoritaire, il n’avait aucun scrupule à leur parler de la sorte, bien au contraire, il attrapa un dernier chargeur qu’il fixa à son gilet par balle avant d’armer son arme automatique. Son équipe était fin prête à partir à l’assaut « Bon je vous brief rapidement, Bast, tu restes à mes côtés, je veux que tu sois mon ombre c’est compris ? On se couvre mutuellement. Je veux deux d’entre vous en sniper, pour observer la façade du bâtiment, si vous voyez du mouvement, vous me prévenez. Quant aux deux derniers, vous serez au sol avec moi, vous vous posterez devant les éventuels points de fuite. Compris ? » Les agents sous ses ordres hochèrent la tête, le moment était venu de passer à l’action et vite.
Sam suivit de son équipe descendirent rapidement du toit par l’échelle de secours, ils étaient discrets, il fallait qu’ils le soient au maximum pour éviter de se faire repérer trop rapidement par Bucky et ses amis. Il fit signe à ses deux snipers de prendre de la hauteur, ces derniers s’exécutèrent avec tout la rapidité et la discrétion d’un chat, ils allaient être leurs appuis le temps qu’ils puissent se planquer entre les voitures. Tout ça lui rappelait un peu trop l’armée, mais à l’armée, il avait une confiance aveugle envers ses coéquipiers, ce qui n’était pas forcément le cas ici. « Cerbère, ici Aigle 1 et 2, on est en position dans notre nid. Rien de suspect pour le moment, vous pouvez y aller » Le quatuor au sol progressa donc rapidement à l’abri des voitures, les deux agents nommés par Sam se placèrent eux aussi rapidement et lui rendirent compte lorsqu’ils étaient parés. « Ok Bast, je veux que tu m’écoutes attentivement, ce sont des agents aussi bien entraînés que nous. Voir plus. Je ne sais pas encore si je les connais, si c’est le cas et que je sais comment ils fonctionnent, ça sera notre avantage, sinon tant pis. Mais quoiqu’il arrive, n’oublie pas qu’il faut seulement neutraliser Le Soldat et ne pas le tuer. C’est valable pour tout le monde d’ailleurs. » Le brun qui était abaissé derrière une voiture observa la façade du bâtiment, tout était trop calme pour le moment et il n’aimait pas du tout ça, « C’est beaucoup trop calme… Ça me rappelle un peu trop l’Afghanistan… » Il croisa le regard de la brunette et se rendit compte qu’il avait parlé à voix haute « Excuse moi Bast, je pensais à haute voix. La guerre, c’est bien une chose qui ne vous lâche jamais. » Il reporta son regard vert sur la bâtisse « Tenez vous prêt, je sens que ça ne va pas tarder à péter » Oui. Il le sentait au plus profond de ses tripes et il priait encore une fois pour que les personnes qui débouleraient ou non devant ses yeux lui étaient tout bonnement inconnues. Il y avait chance infime pour que ce soit le cas, mais il espérait que pour une fois, sa bonne étoile serait de son côté.
Sam 1 Juin 2019 - 19:12
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MISSION : Saving Private Bucky
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Lun 3 Juin 2019 - 1:12
Natasha A. Romanoff
Avengers
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Mission
Les déflagrations, les tirs, la poussière et le sang qui pulse contre les tempes de Natasha tandis qu’elle observe James terminer de faire le ménage. Elle est à la fois émerveillée et horrifiée par sa façon de faire. Impossible de continuer ainsi jusqu’à ce que l’un d’eux ne se fasse tuer. L’espionne se demande même comment elle a pu accepter de laisser cette situation durer. Steve, Clint, les Avengers auraient pu – auraient dû – aider. Les paroles de James l’arrache à sa réflexion, et une seule idée s’impose dans son esprit à ce moment précis : fuir. Un semblant de calme revient s’installer dans l’appartement. Mais bientôt les habitants des immeubles voisins appelleront les autorités, tout ce joyeux petit monde ne tardera pas à débouler. Et à se retrouver dans la ligne de mire de l’hydre. Natasha se relève et court jusqu’à la chambre où elle trouve une paire de chaussures et ses bracelets qu’elle enfile en vitesse. Le souffle court, elle retrouve James et Mindy près de la fenêtre ouverte qui donne sur l’escalier de secours. Elle laisse la gamine passer devant, sans pour autant saluer l’idée. La russe s’abstient de lui dire d’être prudente, se mord la lèvre à la place. Elle invite James à la précéder, tentant de se focaliser sur lui pour réfléchir correctement. Puis elle observe Mindy courir pour rejoindre la première étape de leur cavale qui s’annonce longue. Ils finissent par la rejoindre tous les deux. Natasha essaye de repérer d’où viennent les tirs qu’ils esquivent, leurs assaillants rencontrant la riposte de l’adolescente.
Lorsqu’ils sont tous trois à l’abri, la rousse leur agrippe l’avant bras avec un peu plus de force qu’elle ne l’aurait voulu, pour les forcer à la regarder rien qu’une seconde. Elle plonge ses yeux dans ceux de Barnes. « On trébuche, on ralentit, on se fait tirer dessus : tu t’en vas. Peu importe ce qui nous arrive, tu ne perds pas de temps. » Elle ne laisse pas de place à la négociation. Plutôt le regarder l’abandonner sans se retourner plutôt que de le voir prendre le risque d’être pris de nouveau. Mourir ne serait qu’une broutille si ça pouvait le sauver. Mais si elle espère du plus profond de son âme qu’il obéisse, une partie d’elle n’y croit pas. Natasha darde ses prunelles dans celles de James ; elles lui transmettent bien plus que ce simple ordre. Sans un mot de plus elle lui dit qu’elle est désolée, qu’elle promet de trouver une solution s’ils s’en sortent. Qu’elle l’aime. Elle pose ensuite les yeux sur l’enfant qui n’en a jamais vraiment été une. « C’est valable pour toi aussi. » Hors de question que HYDRA et Brock ne remettent la main sur elle. Plutôt crever. Un frisson la parcourt en imaginant les horreurs qu’elle a pu subir. Probablement pire que ce qu’elle a elle-même pu connaître il y a bien longtemps. L’adolescente ne mérite pas de vivre ainsi. Elle les relâche après un dernier regard lourd d’insistance, se promet qu’une fois tout ça terminé, elle trouvera une solution plus durable, et charge ses bracelets. La terreur ne la quitte toujours pas, elle a l’impression d’être une biche tétanisée devant les phares d’une voiture.
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Lately I've been dressing for revenge
Draw the cat eye, sharp enough to kill a man. You did some bad things, but I'm the worst of them. Sometimes I wonder which one will be your last lie. They say looks can kill and I might try.
Dim 9 Juin 2019 - 13:29
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Family&Fuckers
Envie, rouillé, 17, aube...
La planque est compromise. Vous êtes compromis. Tu es compromis. Tu n’as aucune idée de comment gérer l’échec de votre couverture. Le Winter Soldier n’avait jamais échoué. Plaqué contre le mur, tu écoutes, l’attention suspendue à la cage d’escalier pendant que les filles s’organisent. Rien ne vient pour l’instant. Et pourtant, personne ne pense une seconde que la menace est écartée. Même si cette menace était écartée, qui voudrait rester ici ? Tout le monde sait que vous êtes là, les piliers de soutènement sont émaillés de fissures et les corps vont forcer à répondre à des questions – que ce soit aux flics, au SHIELD, ou à quelque nouvelle organisation qui aurait éclot ces dernières semaines. Tu n’as rien à récupérer ici, rien qui t’appartienne vraiment, rien à quoi tu tiens. Tu n’as rien à part une collection d’armes et une paire de rangers qui ont littéralement fait trois guerres et demie. Tu finis de t’habiller, le couteau trouve sa place contre ta hanche, le revolver aussi, puis, l’arme lourde dans ton dos. Il n’y a pas une trace de poussières sur tes armes. Tu t’y attendais à ce que ça arrive. Tu aurais dû aussi t’attendre à ce que Mindy passe devant, manque de se faire tirer dessus et n’attende même pas que tu couvres ses arrières, ton foutu job. Elle était pire que Steve. « - Jackass. » Tu soupires avec de te hisser à ton tour sur les étages. Tes muscles et réflexes pensent avant toi – tirer un coup de semonce en direction de l’enfoiré qui a tiré sur la gamine, grimper l’escalier, rouler sur le toit. Vous arrivez sur le toit – trop vite. C'était irréel.
Tu t’arrêtes, attrapé au vol par Natasha. « - Nope. » Tu secoues la tête pendant qu’elle parle. Jésus ce regard a le pouvoir de foutre la trouille à n’importe quel homme, et arrêter une armée en plein élan. Tu attardes ton regard sur ses traits pourtant, soutenant son regard. Est-ce que tu vas encore oublier son visage, son nom, surtout oublier ce qu’il y a derrière ses prunelles, ce sentiment ineffable qui te transperce. Tu aimerais figer ce moment, le cryogéniser, t’en souvenir. Cela te tue de l’intérieur. « - Aucune chance. » Est-ce qu’elle s’attendait à autre chose ? « - Je fuis avec vous. » Il lui rappelle simplement il pose sa main sur la sienne, sur son bras. Il lui rappelle ce choix de rester planquer, de faire profil bas, de ne pas rester et se battre – son regard s’égare un moment sur la ligne des immeubles autour d’eux, ils étaient exposés. Elles ne seraient pas si exposées s’il pouvait se placer sur un toit et descendre les autres dès qu’ils entrent dans son champ de vision… Ils ne peuvent pas être aussi nombreux. Ce n’est pas la première fois, ni la dernière. Lorsqu’ils avaient récupéré Natasha… Merde, quand il avait fait irruption au milieu d’un dîner d’Hydra – il avait cru y rester. Il avait cru devoir se tuer avant d’être pris. Tu portes la main à ta poitrine comme par réflexe, et soudain tu te sens un peu trop nu sous ton marcel. Pas de gilet pare-balles. C’est presque une première, de ne pas sentir un équipement de guerre, et le poids sur tes épaules te fait perdre un instant l’équilibre. Avant de te mettre à traverser le toit à ton tour, prenant de la rapidité progressivement, tes jambes retrouvant le goût de l’effort, la capacité de courir sans te fatiguer durant des heures et tu passes à côté de Mindy : « - Tu paies le brunch, tu t’es fait repérée la première. Et écoutes Natasha jeune fille ! » Avant d’accélérer pour prendre de l’élan, et sans une hésitation, te réceptionner sur le toit le plus proche.
Pando
Dim 9 Juin 2019 - 14:49
PNJ
Admin
Envie, rouillé, 17, aube ...
Mission mineure
Sous les balles ... sur les toits
Sur le toit de l'immeuble, James, Natasha et Mindy se regroupent pour organiser leur fuite. Cette planque n'est définitivement plus sûre, et il y a peu de chance pour que leur adversaire se soit contenté de leur envoyer une seule équipe. Il n'y a donc plus aucune raison de s'attarder ici.
Au sommet du bâtiment, sous un ciel nocturne, les balles fusent. L'ennemi les a repérés. Il va donc falloir les semer en passant d'un toit d'immeuble à un autre, avant que le reste des troupes n'arrive. S'élançant en premier, James traverse sans problème le vide entre deux édifices, se réceptionnant avec la même facilité. Mais déjà, de nouveaux tirs partent, leurs balles sifflant aux oreilles du trio, avant de venir s'enfoncer dans le béton. Ils proviennent d'un immeuble situé à deux blocks de leur position. Des snipers de toute évidence. L'adversaire semble n'avoir rien laissé au hasard.
Dans les rues en contre-bas, d'autres unités armés s'organisent, infiltrant les rues et les bâtiments, dans une tentative de prendre leurs cibles en tenaille et de gagner les hauteurs.
▬ James est donc déjà sur un toit voisin. Suite au jet de dés du PNJ, Mindy et Natasha, seule l'une d'entre vous a le temps de rejoindre James avant que les tirs de sniper ne partent, mais pas l'autre (libre à vous de choisir qui reste en arrière). ▬ Sam et Bastila, ce contre-temps joue en votre faveur et va vous permettre de vous redéployer pour rejoindre à votre tour les toits des immeubles voisins. ▬ Comme nous voulons que ce soit rapide, il ne vous sera demandé qu'un minimum de 300 mots dans votre post RP. Vous pouvez toutefois faire plus si vous le désirez. ▬ D'ici environ une dizaine de jours, le PNJ interviendra de nouveau pour faire avancer l'intrigue, que vous ayez répondu ou non. N'attendez donc pas pour poster votre réponse : essayez d'en faire une priorité par rapport à vos autres RP. Ce sujet est une mission mineure mais elle doit avancer pour la bonne progression de l'intrigue du forum. ▬ Vous disposez d'un sujet de discussion consacré à cette mission >> ici <<. ▬ Si vous désirez mettre un peu de hasard dans vos actions, vous pouvez effectuer un lancé de dés en cliquant sur Jetez les Dés
Ven 21 Juin 2019 - 15:40
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MISSION : Saving Private Bucky
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Dim 23 Juin 2019 - 17:58
Natasha A. Romanoff
Avengers
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Envie, rouillé, 17, aube...
Mission
Évidemment son ordre rencontre de la résistance. Ça aurait été trop beau pour être vrai. Mais ils n’ont pas le temps de se disputer pour savoir qui a tort et qui a raison ; James coupe court à toute tentative d’argumentation, partant devant non sans faire remarquer à Mindy le fait qu’elle se soit fait repérer. La réponse de l’adolescente aurait presque pu être drôle s’ils n’étaient pas tous les trois en train d’essayer d’échapper à la mort – ou pire, à l’emprise d’HYDRA. Natasha profite de l’ordre de Barnes pour faire comprendre à Mindy que c’était désormais à elle de la couvrir. Elle ouvre le feu sur leurs ennemis pour laisser une fenêtre à la jeune femme, et celle-ci parvient à prendre son élan pour rejoindre le Soldat. Une nouvelle salve de tirs ne tarde pas à retentir de nouveau, forçant Natasha à s’accroupir derrière sa cheminée qui ne tiendra probablement pas longtemps. Elle souffle. Au moins Mindy et James ont pu progresser.
Où peuvent-ils bien aller ? Il leur faut un point de chute, un endroit où se réfugier si toutefois ils parviennent à semer les mercenaires d’HYDRA. L’idée d’aller jusqu’au manoir effleure l’esprit de la russe, qui la chasse immédiatement. Ce n’est que pure folie. Dangereux pour le reste des Avengers, en particulier pour Tony, propriétaire des lieux. Hors de question de s’aventurer là-bas. Peut-être chez Clint ? L’archer risque de lui en vouloir un peu de compromettre son logement également. Même s’il ne refuserait pas de leur venir en aide. Mais non. Ils sont seuls dans cette histoire, elle refuse d’impliquer qui que ce soit. Ils ne peuvent cependant pas non plus passer la nuit à courir sans but. Dans la poitrine de la russe, son cœur se serre douloureusement. Ils ne peuvent pas passer leur vie à courir sans but. Tout cela semble si dérisoire. Continuer de vivre sans protection, sans toit fixe, sans garantie d’un minimum de tranquillité. Le souffle court, attendant que les tirs ralentissent, l’espionne tourne la tête. D’un coup d’œil, elle peut distinguer dans l’obscurité les deux silhouettes qui semblent chercher une solution. Elle hésite à lever son arme dans leur direction pour les inciter d’une balle inoffensive à continuer leur fuite, mais les munitions sont déjà faibles. Elle grince des dents, maudissant ces fichues têtes de mule. Les snipers sont hors de la portée de ses dards de veuve. Il n’y a pas grand-chose à faire de plus qu’attendre. Elle arme son glock, se redresse, tire une fois de plus.
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Sam 29 Juin 2019 - 0:48
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"Envie, rouillé, 17, aube ..."
Le temps n'est qu'une notion, mais il efface les blessures paraît-il. - Bastila
Ce n‘était pas une question de ‘’problème avec les ordres’’ qui animait l’Asiatique, obéir n’a jamais été un problème pour elle. Elle n’avait pas à questionner les motivations de ses supérieurs, en outre peu importe les ordres, elle s’exécutait et point. Elle connaissait Sam et savait que lorsqu’il agissait, il tentait de prendre en compte les risques pour son effectif. Il avait le talent et l’expérience pour agir efficacement sur le terrain, même quand il est seul. Et cela, Bast le respectait fortement, elle n’ira jamais jusqu’à remettre les qualités de ses supérieurs en question, car de toute évidence, tout ce qu’elle avait appris, elle le devait à ceux qui étaient passés avant elle. Même cette technologie qui l’ancre dans la réalité, elle le doit à HYDRA qui avait étudié la question sur le long terme, bien avant qu’elle devienne active au sein de l’ordre. Bastila n’a pas de problème avec les ordres, elle n’a pas de motivation rebelle à désobéir. Cependant, lorsque Sam décida finalement de rejoindre le toit du bâtiment où était sensé être le groupe de fuyard, l’Asiatique – le regard levé vers le ciel, avait aperçu le fameux soldat de l’hiver sauter vers le bâtiment suivant. Comme un réflexe, elle descendit de l’échelle de secours qu’elle commençait à monter. Pour rejoindre celui du bâtiment à l’opposé, micro activé elle annonce alors son mouvement soudain à son chef d'escouade. « Je fonce sur le soldat. » Soudainement prise d’une déterminée à démontrer qu’elle pouvait mener cette mission à bien, Bastila ne cherchait plus à mesurer les risques la concernant. « Ses coéquipiers son encore sur ce toit, Sam, vas-y sans moi. » Il n’y avait pas d’arrogance dans sa voix, probablement juste un peu d’insouciance dû à son manque d’expérience. Mais à ce moment-là, peu importe ce qu’étaient les ordres, elle n’obéirait pas, car s’étant fixé comme objectif absolu d’atteindre le Winter soldier.
Elle n’avait jamais couru aussi vite en montant des escaliers aussi dangereusement, peut-être grâce à l’adrénaline, bien que cela ne l’empêchait pas d’être essoufflée une fois le toit atteint. Arme en évidence, elle le braqua en direction de la première silhouette qu’elle aperçut en coin d’œil. « Plus un geste, Soldat ! On doit effectivement te ramener vivant, mais il ne nous est pas précisé dans quel état. » S’exclama celle nommée Timer, avançant un pas après l’autre avec une grande précaution, prête à appuyer sur la détente au moindre mouvement brusque. « Donc, je te conseille de bien sagement déposer les armes si tu veux garder tes couilles intactes. » Crache-t-elle, suivie d’une injure en japonais. Effectivement, son éducation au sein d’une branche des Yakuza avait longtemps façonné une bonne partie de sa personnalité, tant dans ses goûts en matière de tatouage que pour les choix de ses mots dans les moments de conflit. Elle ne bougea plus, tel un prédateur prête à bondir sur sa proie… Elle attendait la réaction de sa cible que celle-ci soit hostile ou non. Dans un peu plus de discernement, elle vit alors la gamine qui accompagnait sa cible. Agrippant alors l’appareil de communication fixé sur l’épaulière de son gilet par balle, elle ouvrit le canal de son unité et celle des autres. « J’ai la cible en vue, je répète, j’ai la cible en vue. » Je ne mentionne pas la gosse, n’étant pas ma priorité.
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Sam 29 Juin 2019 - 19:50
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Envie, rouillé, 17, aube...
Tu dérapes volontairement dans les graviers du toit pour t’allonger contre le rebord des murs, sur ton coude. Une seconde, deux secondes. Mindy. Une seconde, deux secondes, trois secondes. Natasha n’arrive pas et tu jettes un coup d’œil par-dessus le béton troué comme du gruyère. Deux snipers vous mitraillent et tu perçois l’agitation au sol. Tu crispes ta mâchoire, quelque chose claque dans ta bouche à force de trop serrer les dents. « - Je les descend, tu les distrais. » D’un geste calme, tu roules sur ton ventre, sur ton genou et tu fais passer l’arme de ton dos devant toi, armant le fusil avec une méthode qui ne se laisse pas influencer par l’émotion, ni la précipitation, encore moins la rage. Pas la peur que tu as de perdre Natasha. Pas encore. Ce n’est pas juste. Combien de décennies à se perdre, à se voir à moitié crever l‘un devant l’autre, à oublier le son de sa voix ? Ce n’est pas juste. Ce n’est pas juste que Mindy soit en pleine zone de guerre à 300m d’un édredon hello-kitty tout neuf.
Une bonne chose que régler ce problème est littéralement ce pourquoi tu es fait. Impassible tu cherches le premier sniper dans ta lunette, recroquevillé autour de ton arme. Le vent. La distance. Les mouvements. Retenir ton souffle, les mouvements naturels de ton corps. Les calculs te concentrent sur la faible réverbération deux blocs plus loin, tu te prépares à tirer, tu prends ton temps. Le plan n’a pas changé – vous foutez le camps tous les trois Pas sans Natasha. Dépose tes armes si tu tiens à tes couilles. Pas le genre de chose qui peut faire rougir un soldat de la WWII ou quelqu’un qui passe plus de 15 minutes avec Mindy par jour. Dans ton masque impassible, le roulement des tes yeux est presque audible, tellement l’expression faciale n’a rien avoir avec le soldat que tu avais été. Ils ne t’auraient pas vivant. Ils ne t’auraient pas tout court, pensée positive. La femme était seule, tu entends ses pas. Tu l’ignores. Tu ne bouges pas, concentré sur ta cible à toi et murmure à peine à Mindy sans te retourner vers elle. « - Reste concentrée. » Enfin, si elle est toujours à tes côtés, c’est pas comme si t’avais l’habitude de pisser dans un violon depuis que tu l’as recueilli la môme.
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