Jim Skarsgård - Rebel Prince

Prénom/pseudoPumbaaÂge22 ansCode règlement Validé par la Brunette

Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?J'ai suivi un lapin blanc (Google)Fréquence de connexion4/7 jours

RemarquesON A ROLL MOTHAF***** !  

J’aime et j’aimerais toujours New-York. C’est la ville où j’ai grandi et j’y resterais toujours attaché. Cependant, je crois que l’évacuation de la ville ne pouvait être évitée pour la sécurité de tout les new-yorkais. Au début, je le vivais plutôt mal, ça n’a jamais rien de simple : une nouvelle ville, une nouvelle école, loin de ses proches. Bref, pas très cool. C’était un train de vie complètement différente notamment avec mon intégration à l’Institut Charles Xavier. Je suis heureux d’y être. Nos professeurs et tuteurs sont bienveillants et non supportent dans les choix que nous faisons. Même si je suis loin du camp de réfugiés et que je suis aussi très loin de me rendre compte de ce qui s’y passe, j’espère que leur intégration se déroulera dans les meilleures conditions.

Je n'ai jamais été un très grand fan de la politique. Cependant, la nouvelle présidente : Ophelia Sarkissian semble promettre de belles choses aux citoyens américain, humains comme mutants. Mais je trouve que c'est un peu trop beau pour être vrai. Je reste sur mes gardes. Reste à savoir si toutes ces belles promesses seront tenues. Je suis quand même heureux de l'amélioration du quotidien des mutants. Ayant toujours été un peu mis à l'écart de mes semblables, je constate quand même beaucoup d'améliorations, mais il reste énormément de choses à faire pour tous les citoyens de ce pays. J'espère que ce sera le cas.

Je n'ai pas participé à la tentative de reprise d'Asgard et cela m'aurait bien plus. Un peu d'action ne m'aurait pas fait de mal à vrai dire. Il y a quelques années, j'étais heureux de voir que les histoires de la mythologie nordique sont une réalité. Ma famille étant suédoise, ma tante connaissait un rayon sur Odin, les marteaux magiques et les querelles des dieux. Je trouve leur présence plutôt rassurante en vérité, savoir que des alliés aussi puissants sont présents avec nous sur terre pourront permettre aux gens de se sentir davantage en sécurité. Ils nous ont pas mal aidés, je pense qu'il est important que nous devions leur renvoyer l'appareil et les accueillir est la moindre des choses.

Cet attentat est à vomir. C'est gratuit, puéril et je me sens beaucoup moins en sécurité, même si je vis entre les murs de l'Institut. Je suis en colère, comme beaucoup d'autres personnes, mais j'espère que cette colère chez certains ne va pas envenimer les choses. Et ce ne serait pas étonnant que ça soit le cas. Il faut vite arrêter ces gens. Je sais que les X-men se chargent de l'enquête. Certain.e.s étudiant.e.s essayent d'en savoir plus et posent souvent des questions à nos professeurs. On ne nous donne pas beaucoup d'informations et peut-être qu'ils/elles ne savent pas énormément de choses, voir pas du tout. On pourrait peut-être prendre part à l'enquête et les aider davantage. Seulement, je pense que c'est important qu'on nous fasse part de ces informations.  

En ce qui concerne la Confrérie, j'étais toujours un peu distant par rapport à leurs idéaux. Cependant, je ne pouvais que comprendre leurs motivations et leurs désirs profonds d'exister sans se cacher et de vivre dans la crainte d'être pourchassé ou exécuté. J'ai conscience qu'elle a gagnée en popularité depuis les événements de la purge. Mais je ne pense pas être fait pour intégrer un tel groupe.

Prologue

Jim Skarsgård Hawkins, né le 1er Juillet 1997 à Stockholm et est un membre et descendant d’une lignée royale de Suède. Il descendrait de l’ancienne dynastie de la maison des Skarsgård, ancien clan viking. Il est le fils unique d’Holmfrid Skarsgård et d’Evangeline Hawkins. Bien qu’il est le traitement d’altesse royale et de prince, ses antécédents royaux sont encore brumeux. Sa famille s’est exilée peut après sa naissance quand il était tout jeune. Après des études en Angleterre et en Écosse, il rejoint les États-Unis dans une école privée dans le Richmond en Virginie puis intégrera le jour de son 17e anniversaire le prestigieux institut Charles-Xavier.

Fils unique des deux agents du SHIELD cités précédemment, il fut conçu lors d’une mission en Norvège près du lac Håen. Il était très jeune quand il a connu ses parents, mais il se souvient un peu de son départ de Suède. C'était une nuit, dans un endroit qui ressemblait à une très grande maison ou un appartement. Une dame en robe beige qui pleurait à travers la vitre de la voiture, agitant son mouchoir, les yeux mouillés en regardant le petit garçon sur la banquette arrière. Des conversations qui s'éternisaient à l'extérieur de la voiture. La pluie. Les gouttes qui faisaient la course sur les vitres. Il se souvient légèrement de son enfance en Angleterre, de ses précepteurs qui parlaient une langue qu'il ne comprenait pas. Son enfance aux US, il s'en souvient. Il a quelques souvenirs avec ses parents, mais ils sont flous. Comme évaporés par magie. Il revoit leurs visages, mais c'est tout. Mise à part qu'une fois, il se rappelle avoir entendu ses parents parler d'un monstre, d'une "hydre" composé de plusieurs "têtes" dans un endroit nommé Louxor. Évidemment, il ne s'agissait pas du monstre mythologique dans un pays enchanté. C'est un peu plus tard qu'il réalisa le danger que représentait le travail de ses parents.
Alors qu’il commençait son école primaire, ses parents reçurent la mission d’infiltrer un réseau d’espionnage de l’HYDRA en Égypte. Les deux jeunes parents confièrent l’enfant à Scott Hawkins, frère de la jeune femme et major général de l’US Air Force. Cependant, à l’instant où le groupuscule apprirent que les époux étaient des agents doubles, on les fit assassiner. Scott Hawkins adopta le jeune Jim et le recueillit dans les Highlands Falls dans l’état de New York préférant la discrétion quant à l’existence de l’enfant. Il démentit rapidement les antécédents royaux du jeune garçon et, selon lui, fit disparaître toutes les preuves pouvant remonter au passé historique de Jim. Ce qui déplut grandement à sa tante Elin Skarsgård-Asbjörn, mais qui finira par s’y résoudre pour la protection de son neveu.

Dès lors, il éleva Jim comme son propre fils et lui dissimula les terribles causes du décès de ses parents. Au cours des dix années qui suivirent, Jim grandit, et mena une vie d’adolescent normal vivant entre Manhattan et la maison de son oncle. Il se révéla extrêmement brillant dans ses études et s’intéressa rapidement dans les sciences physiques et chimiques. En grandissant, sa relation avec son oncle se dégrada peu à peu suite aux problèmes d’alcoolémie de son tuteur. Vers son 12e anniversaire, Jim coupa les ponts avec son oncle et rejoignit sa tante à Manhattan. Elle lui révéla peu de temps après leur déménagement sa véritable identité et il prit le nom de famille de son père Skarsgård.

Dans sa 16e année, Jim découvrit ses pouvoirs en voulant protéger un civil dans un embouteillage sur le pont de Brooklyn face à deux hommes armés.

Inquiète du futur de son neveu et de ses capacités de mutant, elle veilla à son éducation et à lui présenter le beau-monde qu’elle connaissait, prônant l’historique de la famille comme « bénéfique » pour le futur du jeune homme. Ces traditions royales sont un peu strictes : l'école devait se faire à la maison, car les écoles publiques sont formellement interdites quant à l'éducation. Ce qui déplut grandement au jeune garçon. La famille est une priorité n°1 et il a dû apprendre les arbres généalogiques et l'histoire intégrale de sa famille. Bref, la famille, c'est le centre de tout. Les bonnes manières, et les langues sont une priorité quant à l'éducation royale. Là aussi, après avoir vécu plusieurs années dans un cadre de vie normale, toutes ces règles rendirent fou Jim, mais il s'y plia tout de même. Sa tante lui fit rencontrer beaucoup de gens et les banquets ou les soirées mondaines, ne sont définitivement pas aussi amusante qu'une soirée pizza.
Relation qui, là aussi, deviendra peu à peu houleuse. Après les événements de la Purge, ils prirent la décision de quitter l’état de New York et de rejoindre la Californie. Conscient de sa condition de mutant et des difficultés sociales qu’il rencontrait, Jim rejoignit l’Institut Charles Xavier au début de l’année 2018.

Institut Charles Xavier, Los Angeles, CA

Une journée d’hiver 2019


Toutes les cellules de mon corps me poussent à me jeter sur ce ragoût et à m’empiffrer à n’en plus finir. Le ragoût d’aujourd’hui contient de la viande d’agneau et des pruneaux. Parfait sur un lit de riz sauvage. Je soupire. Tout le monde prend le déjeuner en commun dans une grande salle. Certains ont tendance à s’installer bruyamment à une même table. C’est une façon pour eux d’affirmer leur supériorité, de proclamer que rien ne leur fait peur. Je suis installé dans un coin, comme un mouton égaré. Je soupire une seconde fois. Plus que quelques heures de cours. En terme de survie, c’est le meilleur moment de la journée. Je tiens un livre sur L’Histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours avec ma main droite et je m’alimente de ma main gauche. Je n’excelle pas en histoire et il était important pour moi de savoir à l’avance de quoi il serait question pour les prochaines semaines à venir. Je dispose d’environ cinq minutes pour terminer mon assiette et me rendre à l’autre bout de l’institut pour assister au cours. Je jette un dernier coup d’œil au planning de la journée et je tressaille en m’apercevant du cours d’entraînement physique prévu en fin de journée. Là non plus ce n’est pas extraordinaire. Montrer mes capacités physiques devant d’autres mutant de mon âge me met profondément mal à l’aise, mais j’essaye de me ressaisir en pensant aux Héros, à l’extérieur, qui ne doivent certainement pas faire attention à ce genre de détail superflu. J’avale une grande rasade de jus d’orange et m’essuie la bouche.

- Ça va, Prince ?
Mia me donne un coup sur l'épaule droite en riant. Je lui dis discrètement de se taire et de ne pas parler trop fort. C'était l'une des seules personnes à qui j'avais confié ma confiance depuis mon arrivée. Elle savait tout de moi, et inversement. Je ne veux pas que les autres étudiant sachent d'où je viens, c'était inutile et ça jaserait pour rien. Nous discutons plusieurs minutes puis nos chemins se séparent pour aller à nos cours respectifs.

Contre toute attente, je suis le dernier à pénétrer dans la salle de cours. J'essaye d'ignorer tous les regards de mes camarades et je rejoins la dernière table inoccupée. Me faire des amis n'a jamais été mon point fort. Trouver un sujet de conversation avec quelqu'un n'est jamais facile. Parler de chez moi est douloureux et discuter du présent est insoutenable. Mais je suis quand même content d'être ici, c'est toujours plus supportable d'être dans une maison pleine et intégrer l'Institut Charles Xavier est une aubaine pour moi. Un rêve qui se réalise. Je me retrouve près de la fenêtre. Le cours commence. Je me force à ne pas trop intervenir. J'essaye de retenir ma main qui veut constamment se lever pour répondre aux questions posées par le professeur. J'arrive à me retenir une dizaine de minutes environ. Bizarrement, mes interventions ne font pas tout de suite l'objet de brimades ou d'éclatements de rires. Beaucoup chuchotent, discutant de l’attentat, de la brume terrigène qui visent à tuer les porteurs du gêne X. D’autres de l’arrivée des Asgardiens sur terre. Ma concentration décline et je me laisse porter par les différents avis de mes voisins de classe. Le cours arrive à sa fin. C'est l'heure de l’entraînement.

L'entraînement me rend nerveux. Celui-ci sera un peu plus poussé que les précédents étant donné notre ancienneté à tous. Il va durer trois heures, au cours desquels tous les étudiants vont devoir s'entraîner ensemble. Les salles d'entraînements sont situées pour la plupart en sous-sol. Grâce aux ascenseurs, nous y sommes en moins d'une minute. Les portes s'ouvrent sur un long couloir blanc, les garçons et les filles se séparent pour se changer. Une fois que tout le monde est prêt, nous formons un cercle dans une sorte de gymnase high-tech. Pendant les instructions de l'encadrant, je jette furtivement des regards sur mes camarades. Quasiment tous les garçons et toutes les filles sont plus costauds que moi. Je suis peut-être petit, mais l'ingéniosité familiale me donne un avantage sur les autres. J'essaye de me tenir droit. Je m'aperçois que je ne suis pas le seul à examiner les autres. Je découvre des visages que je n'avais pas encore aperçu, certains n'ont pas l'air très serein non plus. D'autres semblent déborder d'arrogance et de brutalité. On nous informe que les exercices offensifs entre étudiants sont interdits à l'exception de l'accord d'un encadrant et de sa présence. Mon cœur se serre.

Après une longue introduction sur le programme de cette session, l'encadrant, ajoute qu'elle se fera en duo. Des duos se forment rapidement, d'autres fixent leur pied. Après un moment, la plupart des duos se forment et je croise les doigts en espérant ne pas avoir à former un duo avec quelqu'un et travailler en solo. Je croise le regard de l'encadrant qui me fait signe, à ses côtés se tient Hayden Anderson, un mutant de mon âge à la force herculéenne qui était nouveau à l’Institut. Il est généralement apprécié par les autres élèves et je m'étonne de le voir sans partenaire. Il tourne la tête pour m'adresser un sourire. Je hoche maladroitement la tête et essaye d'étirer mes lèvres. J'étais surpris de constater qu'il n'y avait aucun exercice de duel ou de combat au corps-à-corps, c'était dans la quasi-totalité des ateliers d'entraides. Ça me soulage. Certains n'hésitent pas à faire une démonstration de leurs forces ou de leurs pouvoirs. J'essaye de retenir un maximum d'informations sur mes camarades qui passent dans les divers exercices proposés. J'en oublie même la présence d'Hayden à mes côtés. Nous nous échangeons des banalités et des politesses maladroites. Nous faisons certains parcours d'obstacles et apprenons des techniques de guérison et de premier soin.
C’est l’heure de la pause. Deux filles rejoignent Hayden en tentant de retrouver leur souffle pour le saluer. Je remarque que mon partenaire s’ennuie terriblement avec moi. Quelques minutes plus tard nous nous retrouvons seul. J’essaye de lui poser des quelques questions quand je remarque un groupe me fixer étrangement. Mon impression flamboyante en cours d’histoire semble s’évaporer et être oublié. Hayden semble remarquer ce qu’il se passe.

- Allez, ris comme si je venais de dire quelque chose de drôle, chuchote-t-il.
Nous nous esclaffons de manière à peu près crédibles, sans prêter attention aux regards noirs qu’on nous lance depuis l’autre côté de la salle.
- Super ! Maintenant, je vais sourire comme un idiot et toi, tu parles ajoute-t-il en continuant de rire. Je sens que ça nous épuise de jouer la comédie comme des idiots, mais il semble avoir compris l’importance de ne pas se laisser intimider par les autres élèves. Ils ne sont pas méchants, ils sont juste un peu désemparé comme tout le monde.
- Que veux-tu que j’y fasse répondis-je avec plus de fermeté que je ne l’aurais voulu.
- Rien. C’est juste histoire de causer.
Merde. La seule personne qui me fait la conversation depuis un bail et je l’envoie dans les ronces. Pour me faire pardonner, je trouve une solution pour éviter qu’il pense avoir à faire à un monsieur-je-sais-tout mollasson et ennuyant.
- Bon. Et si on passait un peu à l’action ? Le visage d’Hayden s’illumine à ces mots. Je regrette ma proposition. Trop tard pour moi.

À notre retour au gymnase, je me dirige vers le seul exercice en duo. Deux encadrant surveillent tous ceux qui y passent. Mon rythme cardiaque s'accélère. Hayden et moi sommes dos à dos, prêt à casser du mannequin. Quelques armes basiques sont mises à disposition. Je me sens ridicule. Un top est donné par un camarade sur le côté. Je prends position et je transperce le mannequin en plein cœur. Puis je coupe la corde du sac de frappe, qui s'éventre en s'écrasant par terre. Sans un temps mort, je roule sur une épaule, me relève sur un genou et attrape un javelot avec ma main droite et le lance sur un projecteur suspendus au plafond du gymnase. Une cascade d'étincelles en dégringole. Silence. J'ai un nœud à l'estomac, tous me dévisagent, surpris.