Présentation d'Emily Hastings

Prénom/pseudoEidoleeAge25 ansCode règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?Grâce à une amie (futur membre sur le forum)Fréquence de connexion5 jour sur 7

RemarquesLe forum est vraiment magnifique  
Bravo pour les belles bannières

Je ne suis pas New-Yorkaise et je n'ai jamais mis les pieds là-bas, mais je n'ai pu que pleurer ce qui leur arrivez. Je me suis sentie impuissante devant ma télévision en voyant ce qui leur était arrivé, ce qui ne cessait de leur arrivée. À croire que New-York était la cible de tous les malheurs du monde. Quitter sa maison de force n'est pas une chose facile à faire, mais j’espérais de tout mon cœur qu'il trouve le bonheur à Los Angeles, ou ailleurs même.

Il est agréable de voir une femme à la tête de ce pays, surtout que j'apprécie beaucoup certain des projets qu'elle compte mettre en place. Même si je dois avouer que j'aurais préféré que Monsieur Liesmith reste président pour que les mutants soient mieux intégrer au reste de la population. Mais bon, il est encore trop tôt pour donner une vraie bonne opinion sur la jeune femme, j'attends que le mois de novembre arrive pour faire le point sur cette année, et sur ce qu'elle a réellement accompli au final, ainsi que de voir ses futurs projets pour les prochaines années.

Quelle horreur, ce fut pour d'apprendre ce qui était passé lors de ce meeting. Je me souviens encore avoir versé quelques larmes, et avoir brûlé ce journal après l'avoir lu complètement, afin que ma mère ne tombe pas dessus. Il était horrible de voir que de tel personne existe dans ce monde, tuant sans aucune honte, sans aucun remord. Mais le pire fut d'apprendre que cette brume semblait toucher les personnes comme moi, doté d'un don plus que formidable. Certes, je n'ai encore rencontré personne qui soit comme moi, mais je suis sûr qu'ils ne feront jamais de mal à personne. J'espère sincèrement que cela ne se reproduira jamais, sinon je n’hésiterai pas à me mettre en colère et à protéger les miens, ainsi que tout autre personne a qui on voudrait du mal.

Cher Journal,

C'est la première fois de ma vie que j'écris dans un journal intime, cela me fait tout drôle. Bon, je suppose que je devrais commencer par le début de ma vie, un peu comme si, j'écrivais ma propre biographie, sauf que là, c'est des écrits que moi seul lirait normalement. En tout cas, c'est ce que j'espère. La honte si quelqu'un d'autre lisait ses mots... Mais bon, peu importe, commençons par le commencement.

Je m'appelle Emily Hastings, je suis né à Orlando, mais j'ai grandi un peu plus loin, dans un petit village à environs vingt kilomètres. Mon père s'appelle Will, il est mort quand j'étais toute petite, c'était un militaire qui est mort au combat. Ma mère s'appelle Shannon, c'est la meilleure pâtissière de tous les Etats-Unis. Ce n'est pas moi qui le dis, mais les nombreux prix qu'elle a déjà remporté. Quand elle ne participe pas à un concours, elle tient une jolie boutique de pâtisserie dans notre petit village. Beaucoup de monde font des détour dans notre village pour goûter à ses gâteaux. D'ailleurs, je connais quelques-unes de ces recettes par cœur, ainsi que le petit ingrédient secret qu'elle met dans chaque gâteau afin de les rendre irrésistibles. Mais même si tu n'es qu'un simple journal, je ne te dirais rien. Après tout, j'ai promis à maman d'emporter ce secret dans ma tombe.

J'ai donc grandi avec ma mère et ma grand-mère, une femme adorable qui a été une très grande violoniste durant sa jeunesse. C'est d'ailleurs elle qui m'a donner le goût de la musique et du chant, mais j'y reviendrais plus tard. Car avant de parler de cela, parlons de ce qui me rend si spécial. Je pense que c'est la chose dont je dois parler, juste après la présentation de ma petite famille bien sûr. Je suis doté d'une force surhumaine. Et oui, aussi étrange que cela puisse paraître je suis capable de soulever une voiture d'une seule main. Je sais que cela choque énormément, car quand on me regarde, il était difficile d'imaginer de quoi que je suis réellement capable. J'ai appris, pendant l’adolescente, que j'avais une telle force, quand j'avais quatorze ans pour être précis.

Un jour, alors que j'allais chez ma grand-mère accompagné de ma mère, j'ai vu un tout petit chaton perdu traverser la rue. Alors qu'il se trouvait en plein milieu de la route, une voiture est arrivé à toute allure, elle ne regardait pas vraiment ou elle allait. J'ignore encore ce qui m'a prit, mais je refusais que ce pauvre animal meurt écrasé, surtout qu'il n'était encore qu'un petit bébé. J'ai donc lâché la main de ma mère, me suis mise au milieu de la route, mes deux mains en direction de la voiture pour lui faire signe de s'arrêter. Ma mère s'est mise à crier de peur, en voyant la scène au début, mais elle fut rapidement estomaqué par ce qu'il se passait sous les yeux. Je venais d'arrêter cette voiture de mes deux mains seulement. Bien entendu, à la vitesse ou le véhicule, était arrivé, cela m'avait reculé de quelques mètres, mais je l'avais toute même arrêter. Je me souviens encore de ma mère tombant dans les pommes, et du conducteur restant bouche bée pendant de très longues minutes à me fixer, son téléphone à la main. Au passage, ma grand-mère adopta le petit chaton et l'a appelé Indestructible Cat. Drôle de nom pour un chat, je dois bien avouer, mais ce dernier a vécu pendant 14 longues années dans les gratouilles, les papouilles, et les friandises aux saumons.

Suite à cet exploit, ma mère, ainsi que ma grand-mère, me conseillèrent de garder le secret sur ma force extraordinaire. Ce qui ne m'empêcha pas de me lancer des petits défis personnel quand j'étais toute seule. Du genre : Est ce que je suis capable de soulever l'armoire de grand-mère, ou encore de retourner la voiture de maman. Bien que je m'amusais à user de ma force, il m'arrivait cependant de faire quelques bêtises. Si j'étais en colère, ou encore trop joyeuse, mon don causait parfois des dégâts. Par exemple, le jour ou ma mère m'a annoncé qu'on allait à Disneyland, j'ai sauté de joie, et taper du pied dans toute la cuisine, causant des minis tremblement de terre. Ou encore, une fois alors que ma mère m'avait grondé pour une bêtise que j'avais faite, j'ai couru dans ma chambre et j’ai claqué si fort la porte que je l'ai arraché du mur. Et tout cela n'allait pas en s'arrangeant, car plus je grandissais plus ma force semblait grandir, ainsi que ma maladresse. Je faisais de plus en plus de dégâts, il devenait de difficile de cacher au reste du village mon don.

C'est alors, que ma grand-mère m'a offert son vieux violon. Ce n'est vraiment pas facile d'en jouer, surtout qu'il faut être doux et délicat pour réussir à faire de la belle musique. Mais cela m'a permis d'apprendre à faire preuve de patience et de douceur. En me concentrant sur ce que je faisais, j'arrivais à maîtriser un temps soit peu ma force. Rapidement, je me suis mise à adorer la musique, aimant jouer du violon, ainsi que du piano. Et peu à peu, je me suis mise également à chanter. Je passais donc plus de temps chez ma grand-mère, laissant à ma mère le temps nécessaire pour participer à tous ses concours de cuisine.

Apprendre la musique m'a permit de garder mon secret bien caché, surtout à l'école. Même si il m'arrivait parfois, sans le vouloir, de montrer de quoi j'étais capable, surtout en sport. Et c'est là qu'a commencé mon plus gros problème. Pendant que les filles m’applaudissaient pour mon lancer de poids, les garçons me fuyaient. Certains, venait quand même vers moi, mais il me voyait plus comme un garçon manqué à cause de ma force. Alors, j’ai commencé à me maquiller, à porter des tenues dite féminine, et à mettre en valeur mes longs cheveux blonds. Mais tout le monde connaissait déjà mes exploits, et donc aucun garçon ne voulait sortir avec moi à cause de cela. Heureusement, ma mère, accepta de me laisser aller dans un lycée bien loin de notre petit village, et donc loin de toutes ses personnes qui me connaissaient que trop bien.

Cependant, les bonnes choses sont souvent accompagnées par les mauvaises. Avant d'aller au lycée, j'ai demandé à ma mère de m’emmener chez un gynécologue, afin de me tenir prête le jour au j'aurais un petit copain. Cette dernière m'apprit avec tristesse que j'avais un problème au niveau des trompes, et qu'à cause de cela, je ne pourrais jamais avoir d'enfant. Cette nouvelle me fit comme un coup de poignard dans le cœur. Je pleurai pendant des jours, ma mère et ma grand-mère était incapable de me réconforter. Un soir, je décidai de sortir, voulant m'aérer l'esprit, et surtout pour arrêter de pleurer dans ma chambre.

En marchant dans les rues de mon petit village, je vis au loin des voleurs essayant de dérober tous les meubles d'une très jolie boutique d'antiquité. Cette dernière, est tenue par une très bonne amie de ma grand-mère qui, d'ailleurs, a toujours été adorable avec moi. C'est sans doute pour cela que je me suis mise à courir vers eux, ou bien était-ce pour une autre raison que je n'arrive pas encore très bien à comprendre. Mais je me suis jeté sur l'un d'eux, l'envoyant voler à l'autre bout de la rue. Un des trois autre voleurs encore debout me tira dessus, mais la balle n'a fit que rebondir sur moi, abîmant simplement le vêtement que je portais ce soir-là. Cela avait laissé l'homme bouche bée, me laissant suffisamment de temps pour l'attraper et l'envoyer rejoindre son copain au sol. Les deux autres qui étaient toujours debout, prirent immédiatement peur et ont fuirent en courant la ville. Pour les voleurs qui étaient par terre, je les attrapa juste avant qu'ils aient le temps de se relever. Par chance, le seul policier du village, qui n'habite pas très loin de la boutique d'antiquité, avait entendu le vacarme et était arrivé en tenue, l'arme à la main. Il fit enfermer les deux hommes que j'avais attrapés. Les deux autres furent vite retrouvés par les aveux des premiers. Ces derniers avaient beaucoup trop peur que je m'occupe d'eux à nouveau.

Et c’est ainsi que mon secret cessa à cet instant d'être un secret, tout le village appris pour mon don. Et aussi incroyable que cela puisse être, tout le monde me vue comme une héroïne. Ils me donnèrent même le surnom d'Indestructible Girl. C'est un ainsi que je deviens un peu la mascotte du village, aidant n'importe quel habitant grâce à ma force que je laissais enfin apparaître au grand jour. C'est à ce moment là que je décida de devenir professeur. En prenant du recul sur mon problème d'infertilité, et ayant sauvé cette boutique d'antiquité, je me suis dit que je devais faire quelque chose, me rendre utile aux yeux du monde. C'est ça que je voulais faire, m'occuper des autres, des enfants plus particulièrement, vue que je ne pouvais pas en avoir moi-même. Et quoi de mieux que de devenir professeur pour au plus près dans le moment le plus pénible de leur vie. Car oui, je sais que pour beaucoup l'école et synonyme de calvaire. Mais moi, je veux faire en sorte qu'ils s'y amusent, qu'ils apprennent des choses avec joie, et surtout qu'ils vivent leurs enfances en toute innocence. C'est de là qu'est venue mon envie d'être professeur.

Je me lançai donc à fond dans mes études, enchaînant en même temps un nombre de râteaux impressionnant. Même si ma force était appréciée dans mon village, avec les garçons, cela restait toujours compliqué, surtout avec maladresse. Je ne vous raconte pas le nombre de mains broyé par erreur, de garçon que j'ai envoyé valsé dans un mur à cause d'une danse, d'une tape sur la joue, ou encore parce que je m'étais tout simplement étiré. Mais bon, plus un garçon me rejetais, plus j'épongeais ma peine dans la musique et dans mes études. J'obtiens, d'ailleurs, mon diplôme haut la main, étant même major de ma promotion.

Bien entendu, comme je vous l'ai dit toute bonne nouvelle et souvent accompagné d'une mauvaise. Le pire qu'y arriva était cette histoire de purge. Par chance, j'étais très aimé dans mon village, et tout le monde chercha à me protéger à me cacher aux yeux du reste du monde. Ils se cotisèrent tous pour que je déménage dans une autre petite ville plus petite, et plus éloignée encore que la nôtre. Mais je refusai même, refusant de m'éloigner de ma famille. Par chance, personne ne s'en prit à moi, étant sûrement trop occupé avec New-York. La purge prit fin, par mon plus grand soulagement. Mais le malheur ne s'arrêta pas cependant, car la grande ville qu'était New-York subit une immense attaque. Les habitants furent forcés de quitter leur maison pour survivre. Mais toute ce qu'il se passa, toutes ses choses se passèrent loin de chez moi, ne les regardant qu'à travers ma petite télévision. Rien de tout cela ne m'impacta vraiment, à part moralement bien sûr. Une chose était sûr pour moi, je devais quitter mon petit village !

J'envoyai donc ma candidature de jeune professeur dans les plus grandes villes des Etats-Unis, comme Los Angeles par exemple. Et à cette heure-ci, j'attends des réponses positif, car en allant travailler dans une de ses grandes villes, je pourrais mettre ma force à la disposition d'un plus grand nombre d'habitants, me rendant enfin utile après tout ce qui était arrivé. Ma force est un don et c'est mon devoir de la rendre à disposition de tous. Bien entendu, peu importe où on m'acceptera, j'en porterai avec moi le violon de ma grand-mère, ainsi que le célèbre livre de recettes de ma mère.

Bon, je crois que j'ai assez écrit pour aujourd'hui. Je vais aller dormir maintenant, attendant demain avec grande impatience. Peut-être aurais-je une réponse positif d'une école pour un post de professeur. Qui sait...