I'm not a girl, I'm a storm with skin — ORORO MUNROE

 

Prénom/pseudoLeïla !Age17 ansCode règlement« Myeuh-muh?... »

Pv, scénario, marvel ou inventéPv MarvelComment as-tu atterri ici ?Recherche internetFréquence de connexionAussi souvent que possible

RemarquesJ’ESPÈRE QUE VOUS AUREZ UN " COUP DE FOUDRE " POUR ORORO AHAHAHA (pardon, je sors…..)

« Qui suis-je pour juger ? Je n’étais pas présente lors de la destruction de New-York vous savez… Et en somme, que j’approuve ou non, les choses sont ainsi désormais et se lamenter sur ce qui a été fait par le passé ne changera pas la situation présente, qui réclame toute notre attention et notre mobilisation. J’aurais aimé une autre solution, bien entendu, mais je pense que nous devons nous estimer heureux d’avoir pu sauver ceux qui l’ont été… Les choses auraient pu être bien pires. Certes, l’insécurité, la peur, le deuil et le choc sont partout, certains ont tout perdu dans la bataille, ceux qui ont quitté New-York pour survivre, par exemple, nous ne devons pas les oublier. Il faudra du temps pour se reconstruire et s’adapter à cette nouvelle vie, et nous devons être patient pour y parvenir. Les élèves de l’Institut sont ma priorité, j’oeuvre chaque jour pour les aider à apprivoiser ce nouvel environnement et ce nouveau quotidien, j’ai conscience que la tâche n’est pas aisée mais je suis déterminée à poursuivre mes engagements. »

En raison de son attention toute particulière accordée à la vie politique, Ororo a suivi de près le déroulement des élections. De son propre aveu, le bilan de Liesmith  n’était point glorieux mais ses intentions étaient louables : il œuvrait en faveur des mutants et c’était déjà fort suffisant pour la convaincre. Et bien qu’elle se réjouissait de voir, enfin, une femme pouvant siéger à la présidence, elle a bien vite déchanté;  sans réellement pouvoir en expliquer les raisons, Ororo se méfie grandement d’Ophelia Sarkissian et de son parti politique, bien qu’aucune preuve ne puisse incriminer ces derniers pour la mort des trois adolescents en possession d’un artefact asgardien. Une histoire d’instinct, vous dira-t-elle.

« Bien que n’ayant pas participé à la tentative de reprise d’Asgard, je déplore la situation de son peuple avec une infinie compassion et une grande sincérité. Ce n’est pas mon combat, il me faut bien l’admettre, mais je n’éprouve aucune hostilité envers eux. Leur présence n’est point encombrante à mes yeux, mais toutefois, je leur souhaite de reconquérir le royaume qui est le leur. »

« La violence ne peut être légitimité, en particulier lorsqu’elle s’impose cruellement à des innocents qui en paient le prix fort. Ces gens ne faisaient aucun mal, ils venaient juste soutenir leur candidat et ils ont trouvé la mort… J’éprouve encore une grande peine pour les victimes de cet attentat meurtrier et injuste ; et j’ose espérer que les coupables seront démasqués et jugés en conséquence promptement. »

« Mon engagement demeure inchangé ! Tout comme cette menace qui ne veut pas s’éteindre, même en ces temps difficiles où nous devrions tous être unis… À ne pas s’y méprendre, je n’éprouve aucune répulsion envers Magnéto, ce sont ses idées conquérantes et dominantes que je rejette. L’égalité est mon idéal, je n’ai nullement le souhait que les mutants prennent le contrôle ; en quoi serions-nous plus légitimes de gouverner ? La preuve avec Magnéto… Son ordre et ses disciples sont dangereux, en tous points. C’est sans nul doute à cause de lui si certains humaines nous regardent avec méfiance et nous jugent avec effroi, et je ne cesserai jamais de me battre contre ces idéaux abjects qui ternissent la cohabitation entre les humains et les mutants. »

Que subsiste-t-il de son enfance bercée par la tendresse d’une mère aimante et d’un père attentionné ? Même en creusant profondément dans sa mémoire, les images sont floues, ternes, les traits sont incertains, bien trop effacés pour qu’elle puisse en retracer les contours. Elle ne se souvient que de trop peu pour en être réconfortée, car elle ne se rappelle que du pire : les cris, les larmes, le silence, les corps froids.
      Unique enfant du journaliste afro-américain David Munroe et de la princesse kenyane N’Daré, Ororo descend, par sa mère, d’une noble lignée de prêtresses africaines qui avaient toutes le don de savoir utiliser la magie pour influencer l’humeur du ciel. Six mois après sa naissance aux États-Unis, ses parents décidèrent de partir vivre au Caire, où ils vécurent bien heureux durant cinq longues années, avant qu’ils ne soient contraints de fuir le conflit Israélo-Palestinien qui faisait alors rage au pays des pyramides. Malheureusement, ils n’eurent guère le temps de quitter leur maison, sur laquelle un avion français s’écrasa sans crier gare ; Ororo, alors protégée par le corps de sa mère lors de l’impact meurtrier, fut la seule survivante de ce désastreux massacre. Ici encore, ses souvenirs sont brouillés par l’incertitude ou par le déni, qui peut savoir ? Elle entrevoit la robe déchirée de sa mère, ses longs cheveux blancs étendus sur le sol, dans le sang et les ruines… Elle chercha longtemps à faire réagir N’Daré, l’appelant et la suppliant d’ouvrir les yeux, ce qu’elle ne fit jamais. La malheureuse enfant resta plusieurs jours ainsi, enfouie dans les décombres avec les cadavres de ses parents comme seule compagnie, tétanisée et terrorisée à l’idée de sortir des gravats de la maison ayant accueilli son bonheur insouciant. Le bonheur, lui, était déjà bien loin. Ce tragique accident, qui déchira son enfance et la rendit orpheline bien trop tôt, est la cause principale de sa claustrophobie rendue maladive, accentuée par les fantômes du passé qui ne veulent point la quitter. Mais lorsque l’on est encore préservée par l’ignorance de l’âge innocent, la mort est un concept bien trop abstrait pour qu’on puisse le saisir, comment comprendre alors que ce qui a été n’est plus ? Comment comprendre que la voix aimante contant des berceuses le soir ne chantera plus ? Comment comprendre que la main câline ne chatouillera plus ? L’enfant, qui n’avait plus de parents, sortit des décombres plusieurs jours après le crash de l’avion, emportant seulement dans sa fuite, un rubis ayant appartenu à sa défunte mère. Mais si Ororo avait perdu ses parents, elle avait aussi perdu un toit où dormir : sans-abri et sans nul endroit où se réfugier, les autorités ayant bien mieux à faire que de se soucier des enfants errants dans les rues comme des âmes en peine, elle fut bien vite approchée par un gang de malfaiteurs dirigé par Achmed El-Gibar, qui lui enseigna les rouages du vol pour qu’elle puisse servir son organisation. L’enfant aux cheveux blancs se révéla être un pickpocket hors-pair, et le crochetage de serrure n’eut bien vite plus aucun secret pour elle ; à ne pas s’y méprendre, Ororo n’affectionnait point ce quotidien incertain et criminel, mais les perspectives qui s’offraient à elle étaient autrefois très limités : survivre n’était plus une option. C’est au cours de cette période peu glorieuse de sa vie qu’elle fit les poches du célèbre mutant nommé Charles-Xavier, qui usa de ses pouvoirs de télépathe pour la rattraper ; elle échappa de justesse à l’américain, alors attaqué psionniquement par un autre mutant.

      Sa vie fut une succession de fuites et de larcins, mais l’épreuve de la rue forgea son tempérament opiniâtre, le temps qu’elle apprenne à survivre dans l’arène de la vie, dans la jungle qu’était son quotidien oscillant entre l’insécurité et la solitude. L’enfant choyée par ses parents changea bien vite, forcée de sortir de son cocon d’innocence qui avait drapé ses jours, pour la dure réalité, bien moins reluisante que le mirage de l’enfance. Au terme de sa lassitude, à l’aube de ses 18 ans, poussée par une inexplicable attirance pour la terre de ses ancêtres, qu’elle ressentait comme un appel, Ororo entama un fastidieux voyage vers le sud, qu’elle réalisa majoritairement à pied. Sur le chemin, elle fit la rencontre d’un homme étranger qui lui proposa de monter dans sa voiture pour qu’elle puisse se reposer, ce qu’elle accepta bien volontiers. D’une nature profondément pure et innocente, Ororo, qui avait encore la naïveté liée à son jeune âge et à sa faible expérience des hommes, ne vit point les regards déplacés de son hôte à l’apparence inoffensive, mais qui tenta bien rapidement d’abuser d’elle ; pour se défendre, Ororo tua son agresseur mais ne s’en sentit point soulagée. Horrifiée par le meurtre qu’elle venait de commettre, elle se fit la promesse de ne jamais prendre une seconde vie humaine ; plus personne ne devait mourir de ses mains. Après cet épisode ô combien traumatisant pour la frêle adolescente qu’elle était encore, Ororo continua son périple jusqu’au Kenya, naïvement persuadée qu’elle y trouverait la paix et le repos, mais l’infâme réalité fut toute autre : après deux jours d’errance dans le désert du Sahara, épuisée, assoiffée et affamée, Ororo sentit ses dernières forces s’éteindre ; le soleil brûlait sa peau, asséchait ses lèvres, piquait ses yeux qui peinaient à se maintenir ouverts… Elle le sentait jusque dans ses os, jusque dans sa gorge aride, jusque sur sa langue pâteuse. Elle allait mourir, là, dans le désert, au milieu des dunes voluptueuses qui l’entouraient à perte de vue, comme un océan de sable… Qui se souviendrait d’elle ? Le rubis rouge dans sa main, elle songea à ses parents, qu’elle allait bientôt retrouver, et la mort était alors apparue comme bien plus suave que la vie qu’elle menait. Mais alors qu’elle croyait son sort scellé et qu’elle avait d’ores et déjà cessé de lutter, une averse déclenchée par sa mutation éclata au milieu du désert, lui permettant d’échapper à une mort qu’elle avait considérée comme certaine.
      Quelques jours plus tard, lorsqu’elle retrouva enfin la civilisation et le brouhaha des villes agitées, elle se rendit compte que quelques frontières la séparaient encore du Kenya. Bien qu’ayant survécu à la chaleur mortelle du Sahara, Ororo était bien trop fatiguée pour prétendre continuer le voyage à l’aide de ses deux jambes, qui supportaient son simple poids par un véritable miracle. N’ayant aucune ressource, et après avoir dérobé quelques vivres dans une épicerie afin de rassasier la faim qui tiraillait son ventre, elle décida de voler une voiture pour terminer sa route. Mais quelques bruits en provenance du coffre alertèrent inévitablement son attention, et elle s’empressa de libérer l’homme qui en était prisonnier ; d’abord hostile, lui sautant même à la gorge en menaçant de la tuer si elle osait bouger, il renonça finalement à l’abattre, jugeant sans nul doute qu’avec son maigre gabarit et son visage séraphin, elle ne constituait point une grande menace pour sa survie et qu’elle devait encore moins être responsable de sa captivité. T’Challa, ou l’inconnu du coffre comme elle tend encore à l’appeler avec une certaine malice dans la voix, fut son tout premier émoi amoureux, mais l’idylle naissante fut de bien courte durée. Avortée par les obligations de chacun, la liaison ne dura qu’un temps. T’Challa, prince du Wakanda, fut contraint d’honorer ses devoirs d’héritier et Ororo, bien que sincèrement éprise de cet homme qui la fascinait grandement, ne pouvait renoncer à rejoindre la vallée de ses ancêtres, où elle découvrit ses véritables origines. Vénérée comme une véritable divinité, elle suivit avec grande assiduité les enseignements d’une vieille dame à l’esprit bien sage, qui lui fit don de plusieurs savoirs inestimables. Et sans nul doute, Ororo serait éternellement restée au sein de sa communauté si, quelques années plus tard, Charles-Xavier n’était pas venue la trouver pour lui proposer de rejoindre la seconde équipe des X-Men, ce qu’elle accepta sans trop d’hésitation. Elle trouva, dans les rangs de cette équipe peu ordinaire, une seconde famille à laquelle elle s’attacha ardemment, se liant d’amitié avec tous les membres qui la composaient. À leurs côtés, devenue forte de cette alliance indéfectible et de cette cohésion presque parfaite, elle livra de nombreuses batailles pour porter haut les valeurs des Mutants et défendre les opprimés, dont le monde oublie bien souvent de parler.

      Infiniment loyale envers le Professeur X, d’une amitié qui n’a jamais failli et qui ne faiblira sans doute pas,  Ororo s’est très vite engagée à reprendre la direction de l’Institut lorsque celui-ci a été désintégré par le Phoenix ; mais loin d’avoir voulu profiter de la situation pour s’octroyer le privilège d’un siège confortable et élogieux, son dévouement est plutôt à considérer ici avec sincère fidélité : elle s’efforça tout bonnement, en faisant de son mieux, d’honorer la mémoire de son ami disparu. Mais au retour inespéré et inattendu de Charles-Xavier, elle se montra tout d’abord méfiante et suspicieuse, car comment être certaine que l’individu ne mentait point sur son identité ? Bien qu’il serait difficile de lui extirper cet aveu, Ororo avait surtout peur de croire au retour de son ami pour ensuite souffrir de nouveau à cause de sa disparition, qui l’affectait cruellement malgré le fait qu’elle ne la partageait point. Charles fut donc contraint de partager quelques informations que lui seul pouvait savoir pour qu’elle daigne baisser sa garde et lui faire pleinement confiance, et elle manifesta alors le désir de lui rendre sa place de directeur, qu’il refusa à son plus grand étonnement. Il lui proposa plutôt de partager la direction de l’Institut, ce qu’elle accepta fièrement.
    Personne n’aurait pu prévenir de ce qui allait advenir des Mutants durant la Purge, mais Ororo s’est longuement efforcée de maintenir une certaine stabilité à l’Institut, et ce malgré la violence du gouvernement, car sa priorité était d’assurer la sécurité des élèves, bien que certains avaient déjà décidé de fuir. Après avoir participé à la bataille de l’Institut pour protéger les mutants restés sur les lieux, Ororo décida de délaisser le combat lors de l’invasion des Chitauris, afin de prendre part à l’évacuation des civils et des blessés tant la ville était en proie à la panique.

Vivant depuis à Los Angeles, Ororo assure toujours son rôle de co-directrice aux côtés de Charles-Xavier mais également des participations lors des conférences de l’ONU, ce qui lui permet de représenter les Mutants sur la scène internationale et de défendre leurs droits, ce qui constitue l’un des plus grands engagements de sa vie.