Égide, à votre service

Prénom/pseudoArmin von Mylius/ÉgideAge20 ansCode règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?En cherchant un forum de RP autour de l’univers MarvelFréquence de connexion1x par semaine en moyenne

RemarquesICI

Armin n’est arrivé aux États-Unis que depuis quelques mois, il n’a donc pas vécu dans le pays sous le gouvernement de Liesmith, il a seulement assisté depuis l’Allemagne en spectateur des évènements pour lesquels il n’a pas de véritable avis, il est seulement compatissant pour les new-yorkais arrachés à leur foyer, mais sinon il n’approuvait ni désapprouvait les actions de l’ancien président.

De même que pour Liesmith, Armin n’a pas vraiment d’opinion sur la nouvelle présidente, il espère seulement que le système actuel lui permettra de rester sur le territoire américain et lui permette d’obtenir la nationalité américaine, et qu’il ne sera pas jugé par les seuls spectres de sa sexualité ou de ses pouvoirs.

Armin voit les Asgardiens comme des réfugiés, un peu comme lui, à la différence qu’eux veulent reprendre leur territoire alors que lui souhaite oublier ses racines.
Concernant l’attentat à la bombe, Armin voit cela comme une horrible attaque, quelque chose d’inhumain, il ne comprend pas comment on peut vouloir attenter à la vie d’innocents, et il aurait souhaité y être pour sauver des gens grâce à son pouvoir. Mais il se dit cela pour tous les autres types de crimes qui font des victimes innocentes.
Enfin, en tant que gay, il comprend la haine que subissent les mutants, mais il trouve que la Confrérie va trop loin, puisqu’elle aussi s’était déjà attaquée à des innocents.

  Arminius Gregor Hieronymus de son nom complet est né von Arenberg, Duc de Croÿ, Prince de Chimay, Comte de la Marck et Vicomte d’Aure dès sa naissance. Son grand-père était Gregor von Arenberg, un éminent membre d’Hydra, qui finançait les recherches mystiques de l’organisation. Depuis quelques générations, les Duc d’Arenberg se passionnaient de plus en plus pour les arts obscurs afin de servir leurs intérêts politique, notamment reprendre le pouvoir aux mains du peuple. Même après la chute du régime nazi, il continua ses recherches, gardant un lien ténu avec Hydra. Il mourut en 1986 en buvant un élixir qui devait lui permettre de rajeunir mais qui eut pour seul effet d’accélérer son vieillissement, et encore aujourd’hui il se murmure que ce serait son fils, Aloïs, alors âgé de 21 ans, qui aurait programmé sa mort pour prendre sa place.
En effet, de tous les von Arenberg, c’était Aloïs le plus vicieux de la lignée. Il reprit les recherches laissées par son père et les porta à leur apogée. Il coupa aussi les ponts avec Hydra durant quelques années, jusqu’à ce que l’organisation envoie une agente en 1992, Natalia Hoffman, pour suivre ses travaux et le surveiller. Ils tombèrent rapidement amoureux l’un de l’autre et se marièrent l’année suivante. Aloïs décida alors de s’éloigner des arts mystiques pour se concentrer sur la politique et sur Hydra. En quelques années et avec l’aide de sa femme, il grimpa les échelons de l’organisation jusqu’à devenir un des plus proches conseillers du Comte Otto Vermis, le responsable Européen d’Hydra. Il réintégra aussi le cercle très fermé de la haute noblesse allemande, délaissé par son marginal de père.
En 2001 il vit naître un fils, Armin, et sa joie fut à son comble. Hélas, le bonheur ne dura guère. Natalia mourut des suites de l’accouchement, et on diagnostiqua à Armin une maladie orpheline : une sorte d’évolution de la maladie des os de verres, mais sans les déformations, possiblement liée à l’exposition prolongée de son père d’objets occultes. Son squelette grandissait normalement mais ses os étaient tellement fragiles que la moindre chute signifiait les voir se réduire en mille morceaux, sans espoir qu’ils se ressoudent, et créant d’important dégâts dans le corps, pouvant mener à de graves hémorragies et même jusqu’à la mort.
Armin vécu donc ses premières années de vies dans un espace très protégé pour prévenir tout risque de chute, il n’avait donc presque pas de contacts avec d’autres enfants de son âge. Son père lui en voulait pour la mort de sa mère, il lui démontrait très peu d’affection, et il voyait en cet enfant malade un échec. Il se remaria quelques années plus tard avec une comtesse froide et cruelle, l’archétype même de la marâtre des contes de fée et de la vieille noble aigrie. Cependant elle s’appliqua dans l’éducation d’Armin, lui inculquant comme devenir un jeune noble, même si elle n’avait pas l’ombre d’un sentiment pour son beau-fils.
Les années passèrent ainsi, et Armin finit par devenir un jeune adolescent et le seul héritier de la branche principale de la maison von Arenberg, Aloïs devait donc s’assurer que son fils puisse prendre sa suite. Il chercha alors activement une nouvelle façon de guérir son fils, la médecine légale n’ayant rien pu faire pour lui. Il se tourna rapidement vers les arts occultes et demanda à ses chercheurs de se concentrer sur un remède. Finalement, l’un d’eux trouva la solution d’utiliser une ancienne armure, celle d’Achille, et ses propriétés magiques pour parvenir à contrer les effets de la maladie. Suite à de nombreuses opérations qui ont laissées d’imposantes cicatrices un peu partout sur son corps, Armin n’avait plus de risque de se blesser à cause de sa maladie, et c’est âgé de 16 ans qu’il put enfin vraiment sortir de chez lui sans risques, même s’il devait absolument cacher son pouvoir afin de ne pas être rejeté et il se faisait encore plus discret qu’avant aux banquets de ses parents pour ne pas entacher leur réputation.
Cependant, ces recherches et ces opérations avaient coûtés à Aloïs la majorité de la fortune familiale, qui avait déjà bien été entamée par les recherches menées par Gregor. Le Duc décida donc d’utiliser son fils pour se faire rembourser. Il parvint à le marier avec la richissime Baronne von Mylius, et la dot qui lui fut versé lui permit de couvrir entièrement les dépenses faites pour soigner son fils. Armin voyait cela comme une véritable punition, la Baronne étant âgée de 64 ans, et lui de seulement 16, mais la situation finit par tourner à son avantage. En effet, la Baronne était très ouverte d’esprit et radicalement différente des autres membres de la noblesse, et n’ayant jamais eu d’enfant, elle vécut plutôt ce mariage comme une adoption, elle se comporta comme une mère envers Armin et non comme sa femme. Elle lui permit de s’épanouir pleinement et le laissa vivre comme il l’entendait, en lui inculquant des notions saines comme l’altruisme, la fidélité, ou encore l’empathie. Alena von Mylius était quelqu’un de très pétillant, de joyeuse, elle fut un véritable mentor pour le jeune Armin, et elle parvint à guérir en quelques mois la personnalité torturée du jeune homme.
Alors qu’il fêtait ses 17 ans, Aloïs et sa femme virent naître un petit garçon, Engel, en parfaite santé. Peu après, Armin faisait son coming out gay, poussé par sa femme à s’accepter tel qu’il était. Face à ces deux évènements, son père n’hésita pas un instant à déshériter son fils et à lui retirer tout ses titres. Mais plutôt que de blesser le jeune homme, cela le réconforta, il ne voulait plus rien avoir à faire avec son ancienne famille qui ne l’avait jamais aimé et qui ne l’acceptait pas tel qu’il était. De toute façon il était à l’abri du besoin grâce à sa femme, qui était la seule représentante encore vivante de la lignée des von Mylius et qui n’avais jamais pu avoir d’enfants avec son premier mari. Aussi, lorsqu’elle décéda quelques mois plus tard, Armin hérita de la totalité de ses biens, ce qui fit de lui la plus jeune fortune d’Allemagne, mais aussi le propriétaire d’un imposant château et de son domaine en Rhénanie.
Armin fut très attristé par la mort d’Alena, et cela le poussa à quitter le pays et abandonner ses études d’art pour rejoindre les États-Unis, un pays où les gens comme lui, avec des pouvoirs, vivaient bien plus librement qu’en Allemagne. Il souhaitait pouvoir utiliser ce don pour aider autrui, mais il ignorait encore comment il pouvait faire. Il lui était déjà arrivé de s’interposer lors d’une agression contre un couple de femmes, mais ça s’arrêtait là. Il avait cependant entendu parler de l’institut pour jeunes mutants du professeur Xavier, et bien que n’étant pas lui-même mutant, il ne voyait que cet endroit pour pouvoir exploiter son potentiel et être accepté comme il était.