Victoire se calmait un peu. Lentement, légèrement, histoire de retrouver un peu de sa dignité perdue (ce qui n'était pas gagné). Concentrée sur un point fixe autre que Loki, elle prenait de grandes inspiration et essayait de penser à des choses gaies, mais un sanglot plus fort que les autres revenaient toujours briser ses efforts.
- Loki : Arrêtez de pleurer.
Victoire aurait bien aimé arrêter de pleurer, sincèrement. Mais cela lui était actuellement impossible, merci de rappeler et de reformuler votre demande plus tard. Ce n'était malheureusement pas une chose qui se décidait d'un claquement de doigt, sinon voilà longtemps qu'elle aurait séchée ses yeux et fait cesser ses hoquets. Loki s'approcha d'elle et souleva son menton, la ''forçant'' à le regarder au travers de ses larmes.
- Loki : Les sentiments, les sentiments nous rendent faibles. Manipulable. Faible, vous ne m'êtes d'aucune utilité.
Oui, les sentiments rendaient faibles. Et elle était effectivement faible face à lui, et par rapport à lui. Elle s'inquiétait trop pour le dieu, même quand lui ne risquait rien. Mais là où un homme lambda ou un homo superior aurait risqué sa vie, contrairement à un dieu, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. C'était une réaction, après tout, normale compte tenu de ses sentiments. Quand au fait d'être manipulable, et bien... Qu'il la manipule donc ! Elle s'en moquait éperdument. S'il trouvait un moyen de la manipuler sans passer par le mensonge, qu'il ne se prive pas, qu'il ne se gêne pas. Victoire ferma les yeux alors qu'il caressait sa joue de ses lèvres et embrassaient les larmes qui y étaient encore accrochées, passant un bras autour de sa taille.
- Loki : Arrêtez de pleurer. Chut, chut...
La rouquine serra les dents pour s'efforcer de retrouver une maîtrise d'elle-même parfaite, alors que le dieu l'enlaçait soudainement et la serrait contre son torse. Si c'était une nouvelle manipulation, elle était parfaite, et la jeune femme n'aurait imaginé mieux ; elle ne réfléchit pas à tout cela et se blottit contre lui. Elle eut un dernier ''gros chagrin'', mais elle le calme revint rapidement alors qu'il avait glisser une main dans ses cheveux et la caressait. Le visage enfouit dans son cou, elle ne se rendit pas compte qu'elle avait mouillé la chemise du dieu.
- Loki : Arrêtez de pleurer, ma chemise ne mérite pas ça.
Victoire éloigna sa tête de son épaule pour regarder le tissu mouillé, passant une main dessus comme pour en chasser l'humidité, avant d'essuyer ses dernières larmes.
- Victoire : Je suis désolée... fit-elle en pinçant les lèvres.
Il prendrait ses excuses comme il le voudrait, même si, dans l'immédiat, elle les formulait pour avoir trempé son épaule mais on pouvait tout aussi bien croire qu'elle lui demandait pardon pour son moment de faiblesse – comme il disait. La rouquine esquissa un petit sourire et déposa un baiser rapide sur la joue de Loki.
(c) Loupiotte
Mer 19 Juin 2013 - 22:17
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Les larmes de Victoire le ravissaient autant qu'elles l'ennuyaient. C'est à dire, profondément. Il avait voulu provoquer cet effet chez elle et chacun de ses mots avaient été mesurés avant de rouler sur sa langue d'or pour atteindre sa cible en plein cœur. Avoir un tel effet, même sur une proie aussi misérable qu'une jeune femme humaine le remplissait d'une joie cruelle. Ce n'était qu'une petite victoire : elle n'était qu'une humaine, semblable à mille autres, une humaine semblable à toutes celles qui grouillent sur cette Terre abominable. Elle est belle, certes. Mais quoi de plus ? Par rapport à des déesses de l'envergure d'Amora, de Sigyn ou de Loreleil, la jolie rousse fait pâle figure. Son pouvoir le fascine, oui. Il est attiré par la vérité comme un papillon de nuit l'est par la lumière; cela le brûle de l'intérieur. Face à son pouvoir, le dieu du mensonge est impuissant, provoqué, piqué au vif. Il doit répliquer, assurer sa force.
Oui, il est ravi. Il n'est pas un si piètre dieu, s'il parvient à causer telle détresse à une humaine, même si justement, il ne s'agit que d'une mortelle. Il est ennuyé, agacé, aussi. Ses sanglots irritent ses oreilles, lui font perdre patience; a-t-elle une véritable raison de pleurer ? Non. Ces larmes rappellent celles que Loki a retenu alors qu'il mourait du besoin de s'épancher. Les larmes ne sont qu'une perte de temps. Après ce qui semble au dieu une éternité de souffrance, Victoire reprend lentement le contrôle d'elle-même, ses sanglots et tremblements s'apaisent dans les bras de Loki, qui la sent se blottir contre son torse.
Elle l'aime. Pathétique. Il aurait voulu la voir jeter ses livres au sol, piétiner son offrande et que sa bouche se torde pour prononcer des insultes comme elle l'a fait sur Jotunheim. Lui rendre la politesse et chercher à le briser comme il l'a fait sur elle. Une part de lui veut avoir mal, sans doute. Lui enseigner le sadisme et la cruauté, tordre en morceaux haletants de luxure cette pureté, cette franche sincérité qui heurte l'essence même du dieu. Cette même sincérité absolue qui brille dans ses yeux alors qu'elle essuie farouchement ses larmes pour le regarder.
« -Je suis désolée... » On pourrait écrire un livre avec la liste des raisons pour lesquelles elle pourrait être désolée envers lui : le baiser qu'elle venait de déposer sur sa joue, sa venue ici, sa venue au monde, de le harceler, de s'être fait kidnappée comme une idiote, de l'avoir insulté, blessé, tyrannisé, d'avoir un cousin idiot, d'être une idiote, d'être amoureuse de lui, de ses larmes, d'avoir sali sa chemise. Il ébauche un sourire cynique, plus proche d'un rictus qu'un sourire de joie, et effleure sa joue du bout de l'index.
« -Il va falloir plus que cela pour vous excuser... »
Le doigt du dieu descend lentement de la joue de Victoire jusqu'à sa gorge, il écarte les mèches de feu qui s'y sont égarées. Sa main se pose sur sa gorge, s'empare de sa nuque et d'un geste brusque l'attire à lui. Le dieu fixe, comme fasciné ses doigts posés sur la peau pâle de la rousse: la peau blanchit autour de sa main. S'il augmente un peu la pression, sa main laissera une trace, un hématome marquant mieux sa possession que n'importe quel baiser. S'il resserre l'étreinte sur cette gorge... il la broie, il l'étrangle. Sa peau est si fine, sa gorge si menue sous les doigts du dieu : en un instant il pourrait lui briser le cou. Un long moment, le dieu fourbe envisage la possibilité, lutte contre elle ou joue avec elle. Sous son pouce il sent le pouls qui palpite, la respiration fragile de l'humaine.. Loki dépose délicatement ses lèvres dans le cou de la jeune femme, effleurant de la langue et des lèvres la peau de l'humaine de son cou jusqu'à l'épaule avec une sensualité presque bestiale, dangereuse. Les lèvres descendent à la base de la gorge, s’y déposent avec une délectation non feinte, savourant la saveur de la peau mortelle.
Il veut la sentir frissonner à son contact, la sentir se tendre sous l'étreinte, gémir, s'abandonner. L'asservir et la faire s'agenouiller. Il n'est pas un dieu de la guerre, ses méthodes sont bien plus douces et sournoises. Mais cela se finit de la même manière : un corps à bout de force, des genoux qui ploient, une reddition complète. Et le plaisir n'en est que redoublé. Les lèvres de Loki caressent une dernière fois l'épaule de Victoire, avant que le dieu ne se redresse brusquement, et la lâche, non l'écarte, l'éloigne de lui. Il se détourne d'elle, lui tourne le dos. Le dieu reprend comme si de rien n'était, le ton tout aussi froid et sarcastique qu'à l'habitude. Salut, passe-moi le sel, tu veux ?
« -Bien. Par bonheur votre … cadeau répare ce que vos larmes minables ont fait à ma garde-robe. »
Ven 28 Juin 2013 - 14:45
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« Love is the End of All »
Loki && Victoire
A ses excuses, les lèvres du dieu s'étirèrent en un espèce de sourire. Cela ne la gêna pas plus que ça – que se soit un rictus, une grimace un sourire –, ce n'est pas comme si elle était habituée à le voir sourire. Non, il restait toujours assez... Introverti, pour ce qui était des sentiments et des émotions. Des années et des années d'apprentissage, sans doute ; et puis, Loki est le Dieu des Mensonges des Fourberies, peut-on changer ça ? Lorsque l'index pâle du brun effleura sa joue, elle eut un léger sourire amusé. Victoire avait presque l'impression, à ce moment et avec les paroles de Loki, d'être une gamine venant de faire une grosse bêtises et dont le père, à défaut d'être en colère, essaierait de maintenir un semblant d'autorité ;
- Loki : Il va falloir plus que cela pour vous excuser...
Oui, oui. S'il voulait. Ce qu'il voulait. Sans le quitter des yeux, elle suivit mentalement le parcours que son doigt fit sur sa peau, jusqu'à ce qu'il pose sa main entière sur sa nuque et l'attire brusquement à lui. La jeune femme retint de justesse un couinement de surprise, mais se retrouver contre son bien-aimé était loin – très loin d'être déplaisant. La bibliothécaire clos ses paupières pour mieux appréhender la force de Loki. La pensée qu'il puisse la tuer en serrant simplement les doigts lui effleura l'esprit, mais elle ne s'en formalisa pas. Elle ne s'en inquiéta pas. Et si son coeur accéléra la cadence de ses battements, ce n'était pas parce qu'une peur sourde s'emparait d'elle ; c'était plutôt les lèvres et la langue du dieu qui parcourait la peau sensible de sa gorge alors qu'elle glissait ses mains dans son dos en frémissant.
Mais quelque part, un reste de conscience, une petite voix pleine de bon sens, lui chuchotait que tout ça n'était qu'un mauvais jeu aux règles encore mal défini, mais qu'elle ne gagnerait certainement pas face au Maître. Elle, qui ne ferait pas de mal à une mouche, serait prête à devenir une crapule pour l'amour de Loki ? L'amour brouille les sens. En fait, cela peut-être un sentiment affreux, l'amour. Aimer un psychopathe, qui a-t-il de beau là-dedans ? Rien, absolument rien. Et c'est même l'inverse ; c'est affreux. Mais la rousse fit taire cette petite voix sortit de nulle part – peut-être un soupçon de remord envers son cousin ?– son choix était déjà fait, et elle ne reviendrait pas dessus.
Brusquement, le dieu se redressa et éloigna Victoire de lui. Elle ne sut si la plus grande surprise des dernières minutes fut son enlacement sensuel, ou son repoussement soudain. Un jour, sans doute, plus rien de l'étonnerait, trop habituée à être surprise par les faits et gestes de l'Asgardien, qui n'était jamais (ou presque) prévisible. Asgardien qui, à présent, lui tournait le dos et lui lançait de son ton glacial et sarcastique habituel ;
- Loki : Bien. Par bonheur votre … cadeau répare ce que vos larmes minables ont fait à ma garde-robe. - Victoire : Votre garde-robe ? Il me semblait pourtant qu'elle était un peu plus fournie. fit-elle avec un petit sourire malicieux.
Même si, il fallait bien l'avouer, l'étreinte du dieu l'avait troublée (dans le bon sens et puis, elle n'était qu'une pauvre petit vierge effarouchée), elle n'en avait pas pour autant perdu la parole. Et puis, il fallait bien qu'elle essaie un peu de se détendre – même si ce n'était peut-être pas la meilleure des manières – après cette effusion de larmes. Loki ne porterait pas atteinte à sa jovialité naturelle ! Et puis, elle ne devait pas gâcher les moments qu'elle pouvait passer seule en sa compagnie ; ils étaient tellement rares...
(c) Loupiotte
Lun 1 Juil 2013 - 23:19
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Lui tournant le dos, Loki se composait à nouveau une attitude et une expression qui lui correspondaient plus. Le dieu du mensonge pouvait difficilement être accusé d'être mauvais comédien, et rapidement ses traits reprirent l'air glacial et hautain, ainsi que le rictus qui étaient devenus sa marque de fabrique depuis … certains évènements malencontreux. Lorsqu'il se retourna vers la jeune femme, il la toisait à nouveau avec un petit sourire en coin. Il n'avait pas une grande passion à chasser de ses traits, il est vrai, n'allez pas croire qu'il était troublé au possible par leur rapprochement physique, qui somme toute restait décent. Il n'était pas fou amoureux de Victoire, ni un adolescent soumis à ses sens. Mais il restait un homme qui aimait – entre autres – les femmes ...
« -Votre garde-robe ? Il me semblait pourtant qu'elle était un peu plus fournie. » Loki leva les yeux au ciel, les roula dans leurs orbites avec un art dramatique consommé; elle n'avait pas mieux comme réplique ? Il devait cependant avouer avoir un sévère penchant pour les vêtements, qu'ils soient asgardiens ou midgardiens ( ou de bien d'autres contrées ). Au moins, elle avait reprit du poil de la bête; s'il était agaçante en forme, il préférait tout de même ça aux larmes et aux sanglots qui, drôles quelques minutes, devenaient rapidement fatigants ( surtout quand on était censé les supporter, si seulement il pouvait la laisser pleurnicher au fin fond d'une geôle asgardienne... ). Il commenta négligemment:
« - Vous n'avez pas vu celle de Stark. Et au vu de la votre... » Loki baissa le regard, la déshabillant du regard autant que jugeant son accoutrement. Il finit par remonter ses prunelles vertes jusqu'au sienne et esquisser un sourire joueur : « - Mais pour une fois qu'elle est correcte, nous devrions en profiter. »
Sans gêne, pudeur ou une quelconque cohérence avec ses paroles, le dieu fit rapidement passer sa chemise par-dessus sa tête avant d'attraper le « cadeau » apporté par Victoire et laissé jusqu'alors sur le lit. En quelques instants, l'asgardien avait passé chemise, veste et cravate, le tout impeccablement boutonnées et nouée avec une élégance toute particulière. Il attrapa un carré de soie verte qu'il glissa à sa boutonnière, et passa une écharpe noire. Loki ne jeta même pas un coup d'oeil dans le mur, sûr de son fait : il était parfait.
Pendant ce temps, pendant qu'il s'habillait, le sorcier explora l'esprit de sa jeune compagne, histoire de savoir quelles étaient ses pensées – la curiosité était le moindre de ses vices –. Elle se réjouissait du peu de temps qu'elle pouvait passer seule, en tête à tête avec lui... Qu'elle était mignonne. Loki eut un petit rire avant de lui lancer un clin d'oeil :
« -Je suis navré, mais nous allons avoir de la compagnie. »
Le dieu agrippa son poignet. Ils se téléportèrent et se ré-matérialisèrent assis sur la banquette arrière d'une limousine. Fauteuils de cuir, mini-bar intégré et vitres teintées...Loki tapota la vitre les séparant du conducteur et elle se mit silencieusement en route.
« -Les lois du savoir-vivre m'interdisent de me téléporter juste devant les videurs. »
Expliqua-t-il calmement,vérifiant son allure et modifiant légèrement ses traits pour que quiconque ne s'attendant pas à voir Loki ce soir là ne reconnaisse que l'un de ses alias, qui commençait à être bien connu dans la société new-yorkaise et dont le nom figurait sur l'invitation.
Ils n'avaient pas à aller bien loin; la voiture et son chauffeur attendaient Loki à quelques mètres de leur point d'arrivée: il ne pouvait ni avoir l'air de venir à pieds ( la disgrâce suprême ) et ne pouvait pas se téléporter à l'intérieur... Voiture donc. Loki n'appréciait pas cette invention humaine ...puisqu'il s'agissait d'une invention humaine, justement. Il en concevait le plus grand mépris, tout spécialement puisqu'il n'en avait pas besoin. Il volait et se téléportait que diable ! Pourquoi s'imposer ça ? La porte du côté de Loki s'ouvrit, et le dieu sortit prestement du véhicule. Il tendit la main à Victoire pour l'aider à sortir du véhicule, et en profita pour lui souffler à l'oreille:
« - Evitez de vous enflammer, nous serons entourés d'anti-mutants. »
Le maire et les abrutis qui avaient peur de ce qui était meilleur qu'eux...Une main sur sa taille, il l'emporta jusqu'à l'entrée où il tendit distraitement son carton d'invitation. Il ignora superbement les humains qui les saluaient ou les observaient, plus occupé à chercher la raison pour laquelle il était présent. Oh, il était habitué, sous une identité ou une autre, sous une forme ou une autre, à fréquenter ce genre d'endroits – petits fours, champagne, discussions prétendument intelligentes et nombreuses personnes influentes et se prenant pour des dieux et déesses...alors que ce soir, précisément, il n'y avait même pas de mutants, d'homo supériors...Dégoûtant.- mais ce n'était pas son péché mignon pour autant. Il aurait pu rester à s'amuser dans sa chambre avec Victoire, s'il n'avait pas eu un rendez-vous, bien plus intéressant, et un petit … programme à respecter.
Loki guida Victoire entre les imbéciles en tenues somptueuses jusqu'à un homme, qui se tenait quelque peu à l'écart des autres. Grand, brun, mince, hautain mais élégant, il n'était pas sans rappeler, dans une certaine mesure et par quelque chose d'insaisissable, le dieu. Sans doute le respect qu'ils pouvaient presque avoir l'un pour l'autre, le lien qui liait deux individus du même genre - bien que non de la même espèce.
« -Bonsoir Austin. Puis-je te présenter Victoire ? La jeune... femme dont je t'avais parlé. »
Enfin, la mutante, mais il valait mieux éviter de le préciser tout haut dans ce genre d'assemblée. Ils subissaient déjà assez de regards en coin de la part de ceux qui reconnaissaient le politicien « -Truth. » précisa-t-il télépathiquement à Khaan, lui permettant de situer la jeune femme, qu'il avait déjà évoqué au cours de l'une de leurs … discussions ? Manigances ? Loki n'insista cependant pas sur le message télépathique : la courtoisie élémentaire de ne pas fouiner chez les autres étant plutôt en cours chez les gens qui partageaient le don de télépathie. Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, etc.
Jeu 4 Juil 2013 - 15:52
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« Love is the End of All »
Loki && Victoire
Victoire fronça légèrement les sourcils. Il avait un problème avec sa 'garde-robe' ? Il n'avait qu'à la changer, il savait si bien le faire. Ou bien lui en offrir une, tien ! La rousse ne roulait pas sur l'or, même si son cousin avait l'air d'en avoir pas mal dans sa tirelire. Elle pinça les lèvres alors qu'il remonter ses yeux vers les siens, et secoua la tête en souriant. Ah, ces mâles (elle avait peur que le mot ''homme'', même pour désigner le sexe masculin, n'aille pas à ce cher Loki). Sitôt ses dernières paroles prononcées, l'Asgardien ôta sa chemise. Les joues de la prude pucelle Victoire prirent une légère teinte rosée, alors qu'elle ne se gênait pas d'observer le torse parfait du dieu des méfaits. Il se rhabilla immédiatement, avec cette élégance qui lui était propre – et qui était certainement propre aux divinités.
- Victoire : Vous êtes magnifique. affirma la jeune en souriant, ne pouvant s'empêcher de penser : « Comme toujours. ».
- Loki : Je suis navré, mais nous allons avoir de la compagnie.
Victoire esquissa un sourire amusé. Ironie, quand tu nous tiens... Intriguée, elle tourna son regard vers la porte. Qui ? De plus, il avait bien dit nous. Cela signifiait donc qu'il la gardait avec lui, et, même s'il n'était pas navré d'avoir de la compagnie, cela suffisait à faire plaisir à la mutante. Elle reposa son regard sur Loki, n'eut pas le temps de lui demander l'identité de leur « compagnie », qu'il attrapait son poignet. Elle se retrouva soudainement dans un espace beaucoup plus confiné, et plus confortable qu'un lit. La rouquine cligna des yeux et, d'un rapide coup d'œil, compris qu'elle était à présent dans une limousine. Une limousine... Et une belle.
- Loki : Les lois du savoir-vivre m'interdisent de me téléporter juste devant les videurs. - Victoire : Je crois que je comprends. affirma-t-elle.
Amusée et intriguée, elle regarda par la fenêtre de la voiture se demandant où il l'emmener. Lorsqu'elle se retourna vers son cher et tendre, ses traits avaient changé. Loki avait laissé place à John Liesmith. Ils ne mirent pas longtemps avant d'arriver à destination. Le dieu sortit rapidement de la voiture avant de tendre sa main à Victoire ; main qu'elle attrapa avec un grand sourire avant de sortir de la voiture. Décidément, sa soirée s'arrangeait !
- Loki : Evitez de vous enflammer, nous serons entourés d'anti-mutants.
… Oups. Elle allait devoir jouer la comédie et supporter les plaintes et – certainement – les insultes de tous ces ''anti-mutants''. Tant pis, si c'était le prix à payer, elle était prête. La jeune femme envoya un rapide texto à son cousin pour le prévenir qu'elle risquait de rentrer tard le soir – ou tôt le lendemain – et qu'il ne devait pas s'inquiéter, alors que Loki posait une main sur sa taille et l'entraînait vers l'intérieur du bâtiment. Alors qu'il la guidait – une fois à l'intérieur – elle observait les visages de ces ennemis potentiels, reconnaissant de temps à autre un client de sa bibliothèque. Le dieu la mena a un homme qui se tenait légèrement en retrait. Grand, mince, brun, il avait des yeux d'un bleu glacial et une attitude hautaine. Serait-ce leur « compagnie » ?
- Loki : Bonsoir Austin. Puis-je te présenter Victoire ? La jeune... femme dont je t'avais parlé.
La jeune femme en question adressa un sourire à Austin, et, après réflexion, lui tendit la main ; elle n'était pas vraiment habituée à côtoyer ce ''genre'' de personne mais elle s'était dit que, s'ils avaient des manières similaires à Loki, ils n'apprécieraient peut-être pas qu'elle leur fasse la bise.
- Victoire : Enchantée. affirma-t-elle en gardant le sourire.
(c) Loupiotte
Mer 24 Juil 2013 - 21:39
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The Beauty, the God and the Politician
« Into the Darkness of their minds »
Loki & Victoire & Austin
L'écran d'une télévision crachait des flash de couleur dans une vaste pièce sombre, éclairant cette dernière par à-coup, et dévoilant une forme sombre et humanoïde en son centre. Au-dessus de l'homme, le lustre grésilla quelques secondes avant de s'allumer complètement. Lumière, okay. Austin posa son regard sur une chaine Hi-fi. Le lecteur de disque était ouvert, et un CD avant été posé dessus. Il plissa les paupières et se concentra. Le disque rentra tranquille dans la chaîne, qui commença à y déverser une douce musique alors que le téléviseur s'éteignait. Le confrériste esquissa un sourire, fier de lui, lorsque les notes s'emballèrent et que le CD était soudainement éjecté de l'appareil. Il ne frappa pas la tête du mutant uniquement grâce à un réflexe de ce dernier qui roula au sol en pestant. Austin se releva en s'époussetant, se tournant vers le grand écran plat qui s'était rallumé sur les informations. On vantait les mérites des super-héros, déplorait des morts... Un sourire malsain s'étira sur ses lèvres. Des Hommes en moins, ça ne faisait de mal à personne. Du moins, certainement pas à sa personne.
Avisant l'heure, il décida qu'il s'était assez entraîner pour aujourd'hui – même si les appareils étaient toujours réticents à se laisser contrôler à distance. Un jour, il y parviendrait, il le savait. Pour le moment, il devait se préparer ; le politicien était de sortie ce soir. Non que cela l'enchanta spécialement, en particulier ce soir... Il allait effectivement être entouré d'anti-mutant. Et tout le monde – ou presque – connaissait sa position sur le sujet, sans forcément savoir qu'il était lui-même un Homo Superior. Mais si, ce soir, Austin avait tant d'empressement à se préparer, c'est que la soirée promettait d'être intéressante ; effectivement, Loki devait l'y rejoindre. Oui, Loki, le Dieu des Méfaits en personne. Une personne qu'Austin respectait beaucoup, un modèle en matière de divinité.
Une fois propre et élégamment vêtu, le confrériste grimpa dans une limousine pour se rendre sur place, au coeur de New York. Le politicien observe paisiblement sa grande demeure disparaître dans l'obscurité naissante, ses chevaux paissant tranquillement. Bientôt, tout ce petit monde dormirait tranquillement, et lui... Un sourire s'étira sur ses lèvres, et il s'enfonça dans son siège. Plus vite, James. ordonna-t-il à son chauffeur sans se donner la peine d'ouvrir la bouche. Il avait un rendez-vous, et il ne voudrait pas le faire attendre.
~ ~ ~
Répugnant.
Austin laissait son regard traîner sur chacune des personnes présentent dans cette sale. Toute n'étant que de la vermine, qu'une fourmis que l'on aurait envie d'écraser sous sa botte. L'unique mutant de la soirée se tenait légèrement à l'écart, droit comme un ''i'', le regard fier et l'expression hautaine. Un verre de champagne à la main, dans lequel il trempait le bout de ses lèvres de temps à autre, il guettait le dieu des mensonges tout en surveillant la vermine qui remplissait la salle, comme autant de rat courant dans les égouts. Répugnant. Il fit une légère grimace.
Un mouvement attira son attention ; relevant les yeux, il aperçu l'Asgardien traversant la salle en sa direction, tenant à son bras une délicieuse créature. Landon fut tout d'abord étonné par la présence de la demoiselle, mais garda son expression d'indifférence et d'impassibilité.
- Loki : Bonsoir Austin. Puis-je te présenter Victoire ? La jeune... femme dont je t'avais parlé.
Austin plissa légèrement les yeux en laissant son regard glisser le long de la compagne du dieu, alors que ce dernier lui précisait mentalement qu'il s'agissait de Truth. Ah, oui. Il voyait mieux, à présent ; jeune bibliothécaire, contrôle du feu et de la vérité, éperdument amoureuse du dieu. Il attrapa la main que lui tendait la rousse et déposa un baiser sur le dos de celle-ci, avec un léger sourire.
- Victoire : Enchantée. - Austin : Tout de même. assura le mutant On m'a vanté vos... Mérites. fit-il en appuyant le dernier mot, avant de se redresser vers Loki. Bonsoir, Monsieur Liesmith. C'est toujours un plaisir de vous voir.
Austin se tourna vers la table à quelques pas de lui et attrapa deux verres de champagne plein, les tendant aux deux nouveaux arrivant, tout en ne résistant pas à la tentation d'effleurer l'esprit de la mutante pour voir ce qu'il s'y cachait.
"Vous êtes magnifique." souffla la naïve pucelle. Le dieu, indéniablement à son avantage répondit à ce compliment sans même s'y arrêter : " Je sais." Il lui sourit cependant, satisfait de se voir ainsi dans les yeux de la jeune femme; cela le changeait de l'image cauchemardesque que lui renvoyait son miroir matin et soir. Ils étaient partis, partis pour un monde d'apparence, d'hypocrisie et de politiciens, monde dans lequel Loki nageait comme un poisson dans l'eau. Il était curieux de voir comme pourrait bien se passer la rencontre entre Victoire et Austin - deux personnes qu'il en était venu à plus ou moins apprécier. La souriante Victoire versus le hautain Austin. La gentillette mutante serait-elle à la hauteur ? Trouverait-elle grâce aux yeux des vilains ? Et puis, c'était une manière de vérifier que la rousse était bel et bien amoureuse de Loki et non pas simplement d'un type d'homme " beau brun ténébreux bad boy froid et méprisant au coeur duquel il fallait chercher une étincelle de gentillesse ( inexistante ) . Aussi le regard que leur portait Loki était à la fois curieux et jaloux, possessif.
Un sourire goguenard apparut sur ses lèvres quand la franche poignée de main de Victoire se transforma en un élégant baisemain; au moins elle ne lui avait pas sauté au cou et se tenait correctement. Sauf que les bonnes manières des deux hommes étaient d'un cran supérieur aux siennes ( lorsqu'ils ne faisaient pas des attentats meurtriers pour leurs causes ).
"Le plaisir est partagé," assura tranquillement Loki en prenant le verre proposé.
Le dieu pivota légèrement sur ses talons, tournant à demi le dos à ses camarades. Connaissant Austin, il ne doutait pas que le télépathe ne pourrait résister à une incursion dans le crâne de la jeune femme. Les télépathes évitent de se lire mutuellement, mais ils ne peuvent pas s'empêcher de scanner une nouvelle rencontre. Cela évitait les mauvaises surprises. Et Loki n'y voyait personnellement aucune objection et parlait en connaissance de cause pour avoir déjà lu les pensées de Victoire. Ce qu'elle en pensait, justement, c'était une autre histoire, intéressante au demeurant.
Il le laissait donc faire, se contentant de les surveiller du regard, de veiller à distance. A la fois pour guetter l'expression de Victoire et pour, inconsciemment, les garder à l'oeil : Austin était un gentleman, mais Victoire était à lui. Balayant la salle du regard, Loki avala une gorgée de champagne - coûteux, humain, infect - en demandant, d'un ton de conversation anodine ;
"Comment sont nos amis, ce soir?"
Attention l'un des mots de la phrase précédente est un mensonge.
Dim 8 Sep 2013 - 14:30
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« Love is the End of All »
Loki && Victoire
Si la jeune femme restait sur ses gardes (Loki ne lui avait-il pas dit que la salle serait remplie d'anti-mutant ?), elle observait le monde autour d'elle avec une curiosité non feinte ; cette dernière n'était plus à confirmer, Victoire se plaisait à découvrir de nouvelles choses. L'élégance des femmes qui se trouvaient dans la salle aurait presque pu lui faire envie, la rendre jalouse. Mais elle ne l'était pas ; elle, elle avait Loki. Et personne ici – personne dans le monde ne pouvait égaler Loki (à part en matière de fidélité). Alors qu'elle tendait la main pour saluer leur compagnon de soirée, ce dernier la lui attrapa pour y déposer un baise-main, ce qui eu tendance à faire rosir les joues de la demoiselle.
- Victoire : Enchantée. - Austin : Tout de même. assura le mutant On m'a vanté vos... Mérites. fit-il en appuyant le dernier mot, avant de se redresser vers Loki. Bonsoir, Monsieur Liesmith. C'est toujours un plaisir de vous voir. - Loki : Le plaisir est partagé.
Ses... Mérites ? Elle se demandait ce que le dieu des mensonges avait bien pu raconter sur elle. La rouquine tourna légèrement la tête en sa direction, observant son profil et son dos. Pourquoi l'avait-il amené ? Etait-il prévu qu'un jour ou l'autre, il lui fasse rencontrer Austin et que, tant qu'à faire, il avait profité qu'elle vienne le voir pour l'amener ici ? Elle se retourna vers son interlocuteur, qu'elle redétailla rapidement du regard. C'est vrai qu'il ressemblait à Loki, d'une certaine manière. Il aurait pu être mignon, aussi. Victoire ne pouvait pas dire qu'il n'était « pas son genre », parce que cela aurait signifié que Loki non plus. Mais, vraiment, il lui manquait quelque chose, quelque chose que son vilain dieu avait et pas cet homme – sans que ça soit divin pour autant. Aussi, quand Loki reprit la parole, elle en profita pour se raccrocher vite-fait bien-fait à son bras, l'air de rien. Quoi qu'elle dû le relâcher bien vite pour attraper la coupe de champagne tendu, remerciant le mutant avec un sourire.
- Loki : Comment sont nos amis, ce soir ?
En voilà un bien beau mensonges. Victoire ne savait pas (encore) pourquoi le dieu des Méfaits étaient ici, mais si une chose était sûre, c'est que ça n'était pas pour s'enquérir de la santé de ses sois-disant amis. Pourquoi accepterait-il de passer une soirée entourée d'humains détestables – comme il devait très certainement le penser – alors qu'il aurait très bien pu se trouver n'importe où ailleurs. Il y avait anguille sous roche, et la jeune bibliothécaire aurait mis sa main à couper qu'il était là pour quelques fourberies. Quand à savoir lesquels... Elle attendait sagement la réponse d'Austin qui l'éclairerait peut-être sur toutes ces interrogations.
(c) Loupiotte
Dim 22 Sep 2013 - 22:42
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The Beauty, the God and the Politician
« Into the Darkness of their minds »
Loki & Victoire & Austin
Ne rencontrant aucune résistance lorsqu'il effleura l'esprit de la mutante, Austin ne se gêna pas pour y pénétrer ; avec la plus grande précaution néanmoins : n'allons pas révéler à la demoiselle qu'il venait visiter ses pensées. Il avait, au début, fait attention ; il ne savait pas si le Dieu permettrait que l'on touche à sa... Proie ? Quoi qu'il en soit, ne trouvant aucun mur sur son passage, il pu mesurer l'étendu de la naïveté de la jeune femme, sa grande bonté (même pour la vermine, berk) et son incommensurable amour pour le dieu des mensonges... Et bah, il y en a qui ont de la chance ! Il eu même droit à une remarque mental – comment ça, il n'était pas son genre ? Si l'expression d'Austin ne changea pas d'un poil, il lui semblait à présent comprendre l'intérêt que pouvait porter le maître du mal à la jeune femme. Comment ne pas avoir envie de la pervertir ? De briser cette innocence pure, de voler cette fragile niaiserie ? Victoire semblait être tout le contraire de Loki ; pas difficile de comprendre leur « attirance », si l'on puis utiliser ce mot. Et puis, elle était plutôt mignonne. Le plus difficile à comprendre était comment une jeune femme comme elle avait pu tomber sciemment amoureuse d'un ''homme'' comme Loki.
- Loki : Comment sont nos amis, ce soir ?
La rouquine profita du « retour » du Dieu parmi eux pour se raccrocher à son bras, et Austin, le verre toujours tendu, coupa le contact mental. Il en avez assez vu – du moins pour le moment. Mais si elle avait l'air fondamentalement bonne – et naïve – elle était fragile et Loki semblait avoir déjà commencé à fissurer cette gentillesse. Le mutant reporta son attention sur l'Asgardien, un fin sourire étirant ses lèvres, alors sa semblable prenait enfin le verre qu'il lui tendait, lâchant son ''cher et tendre''. Le confrériste prit le temps de s'humecter les lèvres avant de répondre.
- Austin : Comment sont-ils ? Et bien, aussi misérables que d'habitude, je dirais. souffla-t-il en haussant les épaules. Le plus déplorable c'est que, ce soir, ils se sentent assez nombreux pour ne pas ''craindre'' le seul représentant des Homos Superior ce soir. C'est peu dire ; ils se sentent même plus supérieurs que d'habitude...
Austin laissa sa voix traîner, faisant gracieusement tourner sa coupe entre ses doigts avant de la porter à ses lèvres, parcourant rapidement la salle du regard. Si ces stupides Humains savaient ce qui les attendait, ils ne feraient pas les fiers, à se pavaner comme ils le faisaient. L'alcool semblaient altérer leur sens et leur faisait lancer, de temps à autres, quelques regards hautain au trio qui n'avait rien d'Hommes normaux. A leur place, Austin prendrait ses jambes à son cou.
- Austin : Du moins, ils sont loin de se douter de ce qui ''pourrait'' arriver. termina-t-il avec un sourire en coin.
Une belle rousse en robe décolletée, accrochée à son bras, un verre de champagne à la main, et son propre costume rivalisant d'élégance...Loki ressemblait à tous ces humains qui se pavanaient de l'autre côté de la salle. En mieux, évidemment. Les mortels restaient à distance du petit groupe et leur lançaient des regards dédaigneux qui hérissaient chacun des poils et des sens de Loki. Il leur rendait son mépris au centuple, et préférait se concentrer sur ses compagnons de soirée. Loki avait l'air du parfait gentleman qui fait la une des magazines, une diva presque digne du maître dans le genre, Tony Stark... Si on exceptait son sourire en coin double de celui d'Austin. Plus que par leur apparence physique ou leurs costumes, les deux « vilains » se rapprochaient par cette étrange expression similaire.
« -Comment sont-ils ? Et bien, aussi misérables que d'habitude, je dirais. souffla-t-il en haussant les épaules. Le plus déplorable c'est que, ce soir, ils se sentent assez nombreux pour ne pas ''craindre'' le seul représentant des Homos Superior ce soir. C'est peu dire ; ils se sentent même plus supérieurs que d'habitude... » Les longs doigts du sorcier se resserrèrent autour du pied de son verre avec frustration. Le dieu n'allait pas longtemps supporter d'être la cible de ces regards hautains. Il avait déjà du mal à supporter la présence des humains, mais s'ils lui rendaient la chose encore plus difficile, il ne tarderait pas à perdre son calme. Ce qui, ce soir, ne serait pas un mal, compte tenu des plans des deux hommes.
Pour eux, il était John Liesmith. Homme d'affaire, qui n'avait en apparence rien d'un mutant, mais dont le succès radical avait attiré autant de jaloux que de partisans. Si en plus, il se mettait à traîner avec l'un de ces sales mutants... Loki adopterait un profil anti-mutant si cela pouvait lui être utile, mais en vérité, il était pro-mutant. Parfois, lorsqu'il parlait avec des confréristes, il avait l'impression d'être bien face à un homo superior. Les mutants étaient le stade intermédiaire entre les dieux et les hommes, et s'ils n'étaient pas des égaux de Loki...ils étaient du moins bien plus supportables. Il préférait avoir à vivre à leurs côtés plutôt qu'avec la vermine humaine. Mais pour poursuivre dans la voie qu'il s'était tracé et garder sa réputation intacte ( pour l'instant ), John Liesmith n'avait d'autre choix de ne laisser aucun témoin de ce qui allait se passer, en-dehors de ces acolytes. Pas de survivants : voilà qui allait être un vrai crève-coeur.« -Du moins, ils sont loin de se douter de ce qui ''pourrait'' arriver. »
« - Je serais déçu du contraire, cela gâcherait la surprise... »
Le dieu bu une gorgée avec une grimace, comme pour se rappeler à quel point il haïssait cette humanité pathétique et faible, aussi nauséabonde que cet alcool. Il s'attarda un instant sur une image séduisante : pourrait-il garder son verre en main pendant le massacre ? Il aimait cette image.
« -Leur nombre ne changera que le nombre des cadavres à la une de leurs journaux. Quant à notre surprise, mademoiselle Reecey se proposait justement de nous apporter son concours... »
Il attrapa la main de la jeune femme pour le faire tourner, la présentant à son acolyte comme s'il s'agissait d'une reine. Aucun des deux hommes n'avait véritablement besoin de l'aide enflammée de la jeune femme, mais cela prouverait son engagement auprès du dieu... et aiderait celui à briser un peu plus son innocence. Il était grand temps qu'elle commence à semer chaos et destruction derrière elle. Les jolies mains enlacées à celles du fourbe méritaient de se tacher de sang.
Loki referma un court instant les paupières pour se concentrer et déployer sa magie. Mentalement, il trouva les gardes qui s'occupaient des différentes issues du bâtiment, et qui, diligemment les refermèrent à clef. Définitivement : seules trois personnes seraient autorisées à ressortir de cette petite sauterie sur leurs deux jambes. Pendant ce temps, une dispute éclatait entre deux humains, et il perçut le bruit d'un verre qui se brise, des insultes qui volent : le dieu du chaos était dans la place et rien que sa présence existait les mesquineries et le mauvais caractère de ses proies. Il rouvrit les yeux, et enlaça innocemment Victoire, alors qu'un sourire cruel se dessinait sur ses lèvres ; d'un geste de son verre, il balaya l'espace et leurs futures victimes. Il était temps de s'y mettre.
« -Nous voilà enfermés en la compagnie d'agneaux qui ne peuvent plus fuir. Que le spectacle commence. »
Les deux hommes qui s'insultaient en venaient déjà aux mains, malgré leurs costumes hors de prix, et on murmurait dans les rangs des invités.