Snikt - Wolverine

Prénom/pseudoAucunAgeTrop vieux pour être iciCode règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvelComment as-tu atterri ici ?Je traine dans le coin depuis un momentFréquence de connexionHebdomadaire

RemarquesJe suis l'auteur de cette fiche que je reprends après quelques mois d'absence

Vous pensez que l'on peut raisonnablement accepter ce genre de décisions? Pas moi. Mais venant d'un gouvernement qui a toujours considéré les mutants comme un problème, qu'y a-t-il de bien surprenant? En ce qui concerne le changement de ville, j'ai vécu sur tous les continents à un moment donné de ma vie. Alors que je sois à New-York ou à L.A, tant que la bière est bonne, je ne vois pas la différence. Mon train de vie est ce qu'il est, et ce n'est pas cet événement, bien que tragique, qui va me faire changer quoi que ce soit dans mon attitude ou mes habitudes.

Je suis un partisan du "Tous pourris". Je ne parle pas spécialement des personnalités politiques. Je fais allusion aux gens en général. Nous avons tous une part de noirceur que l'on tente de dissimuler aux autres. De vilains petits secrets honteux, que l'on ne veut surtout pas que les gens qui nous entourent découvrent. C'est pas parce qu'il y a "Free" et "Democraty" dans le nom de son parti que Sakissian échappe à la règle.
Rares sont ceux qui se lancent en politique avec pour seul objectif le bien du peuple. Je jugerai sur pièce mais pour l'heure ? Je ne lui fais pas confiance - sans raison, pour le moment, j'en ai bien conscience, mais je suis comme ça. La confiance, ça se gagne, ce n'est pas un dû.

Vous savez, j'ai pour habitude de voyager. Beaucoup. En solitaire. Ce qui parfois m'amène à rater quelques petits trucs. Comme cette virée sur Asgard. En être m'aurait beaucoup plu, je dois le reconnaître. Surtout que la bière là-bas est d'un autre niveau que celle que l'on peut trouver sur Terre.

Concernant l'attentat ... C'est une méthode de lâche. Quand on n'est pas assez fort, on s'en prend aux faibles - j'entends par là "à ceux qui ne peuvent pas se défendre à l'instant T car on les prend par surprise". Forcément, c'est plus facile que de faire face à quelqu'un qui peut te servir une salade de phalanges directement dans le museau.

Concernant la Confrérie des Mauvais Mutants. Bah écoutez... Tracez une ligne. Placez-les d'un coté. Je peux vous jurer que je me placerai de l'autre. Je n'ai pas souvent eu de but dans ma vie, d'objectif, de truc en quoi je croyais suffisamment fort pour me battre pour ça - non, ça je le faisais pour tout et rien. Mais la Confrérie met à mal tout ce que l'on cherche à bâtir. Elle me trouvera inéluctablement sur son chemin pour empêcher que cela arrive.

  "Mon histoire"? Allez vous faire en... Hein? Bon, d'accord. Je vais vous la raconter. Vous la narrer, même, de telle manière que vous aurez l'impression qu'elle se déroule sous vos yeux!

"L'histoire, tout du moins son début, prend place à la fin du XIXème siècle. Sur une colline, dans une province reculée du Canada, une bâtisse se construit. Il faut plusieurs saisons pour que le château Howlett soit enfin terminé.

C'est par un beau matin ensoleillé que Monsieur Kenneth, un homme gentil, bien portant, affublé d'une moustache bien fournie blonde, et faisant partie de la bourgeoisie, conduit la jeune Rose au fameux château. Ils discutent, parlent des propriétaires du domaine.

Kenneth révèle alors à Rose que lorsque la construction du château fut terminée, le fils ainé du jeune maître est tombé malade, et mourut. Il est enterré dans le parc, non loin de la demeure. Suite à cela, Madame Howlett fut internée un bref moment dans une structure spécialisée, et les choses ont changé depuis son retour. Monsieur Kenneth indique également à Rose qu'elle ferait mieux d'éviter Monsieur Howlett Senior, que ce millionnaire autodidacte qui a fait fortune dans le cuivre n'est en rien comparable avec John, le jeune maître, propriétaire des lieux. D'ailleurs, il ne s'entend pas avec son père.

Mais que vient donc faire Rose dans cet endroit qui, selon Monsieur Kenneth, porte malheur? La jeune demoiselle aux cheveux roux indique que ses parents ont été emportés par la grippe et qu'elle se retrouve maintenant orpheline. Sa tante connait une femme qui travaille au château et cette dernière pensait que Rose pourrait tenir compagnie au seconde fils du jeune maître, James.

Âgée de douze ans quand elle arrive au château, la première personne que rencontre Rose est un autre garçon, habillé d'une salopette et d'un chapeau de paille. Et le petit garnement lui jette de la poussière au visage! Madame Hopkins arrive à ce moment-là, tandis que le sauvageon s'enfuit. C'est la personne que connait la tante de Rose. Cette femme, bien en chair, communique le nom du petit gars: il s'agit du fils Logan. De la mauvaise graine, selon elle.
Madame Hopkins présente alors Rose au maitre Howlett, alors qu'il est en train de se disputer avec son père. Mais il coupe court à la discussion afin de faire connaissance avec celle qui tiendra désormais compagnie à son fils James.

Rose tient un journal dans lequel elle relate les événements qui se passe au château. Chaque jour, elle découvre de nouvelles pièces au sein du palace. Elle décrit James comme un garçon attentif, et gentil. Malheureusement, il souffre d'allergies, ce qui limite ses sorties dans le parc uniquement au crépuscule.

Elle trouve John, le maître de maison, adorable. Elle ne connait pas bien Elisabeth, la mère de James, car elle ne souhaite voir que Madame Hopkins. Concernant le vieux Howlett, elle sait maintenant que Kenneth avait raison. C'est un vieux grincheux content de rien. De temps en temps, elle croise le fils Logan, que tout le monde appelle "Cabot". Elle le soupçonne de s'être un peu entiché d'elle. Il est couvert de bleus et de bosses . Il est battu par son père, Monsieur Logan, le jardinier. Un homme mal habillé, qui boit, jure...

Quoi qu'il en soit, malgré les différences de caractère, de classe sociale, cela n'empêche pas les trois enfants du domaine de devenir amis. L'été est agréable, et ils s'amusent bien, même si avec ses maladies, James ne peut pas rester longtemps au soleil. Il ne peut pas non plus accompagner Rose et Cabot quand ils vont se baigner, l'eau de la rivière lui provoque des boutons... Il se contente de patauger dans l'eau.

Quand vient le soir, James et Rose regagne le château tandis que le pauvre fils Logan est obligé de rester seul, et de rentrer au village, avec son alcoolique de père.
Un jour, tandis que Cabot chahute avec James, ce dernier tombe à l'eau. Cabot n'hésite pas à plonger à l'eau pour sauver le garçon.
Pour Monsieur Howlett Senior, il faudrait punir les Logan, père et fils, mais le jeune maître est bien plus clément que son ronchon de père. Pour lui, vu qu'il n'y a rien de grave au final, pas la peine de se montrer cruel. Il veut que Logan prenne soin de son fils quand ils rentreront chez eux.

Mais le père Logan n'a que faire des conseils d'un bourge qui vit tranquille dans son château. Et pour faire comprendre à son fils que l'on ne mélange pas torchons et serviettes, une nouvelle fois, il le bat. Il le fait boire par la suite pour le requinquer.

L'hiver arrive, et Rose s'inquiète de plus en plus pour James qui est toujours malade. Sa mère ne s'occupe plus de lui depuis son retour de l'asile. Quoi qu'il en soit, Noël arrive. John, le jeune maître, histoire de plaisanter, se déguise en domestique et sert les convives. Évidemment, ce genre de chose dégoute le vieux Howlett. Mais cela ne gâche en rien le plaisir du maître de maison, qui offre à Rose une splendide robe. Par la suite, il offre même à Cabot - qui épiait par la fenêtre la fête qui se déroulait et à qui le père Logan avait interdit de remettre les pieds au château - un train que James avait eu en cadeau. Mais le petit garçon a eu un petit chien, rien ne compte plus pour lui.

Une nouvelle dispute éclate entre John et son père, qui lui reproche de ne plus savoir où se trouve les limites à ne pas franchir entre maître et domestiques. La fête se termine ainsi, mais ce n'est pas terminé pour tout le monde.

Cabot, tout content, rentre chez lui pour montré à son père ce que le bon maitre Howlett lui a offert. Mais le père Logan l'attend, bouteille à la main, et ceinturon roulé sur la table. Et une nouvelle fois, le fils Logan est battu par un père imbibé d'alcool jusqu'à la moelle.

Les années passent. Rose devient de plus en plus belle, et Cabot prend des allures de voyou. De son coté, James se voit confier quelques responsabilités par son père au sein du domaine. Mais son état se dégrade. Il tousse beaucoup, est très pâle et est vraiment fatigué par ses allergies.

Un jour, par mégarde, Rose découvre que Elisabeth, la mère de James est marquée sur le corps. Trois cicatrices, bien parallèles, couvrent ses cotes. Horrifiée, mais aussi mise dehors par Madame Hopkins, Rose se retrouve dans le parc. Où elle tombe sur Cabot, qui tente d'abuser d'elle. Mais James, accompagné de son chien, est témoin de la scène. Il part alors avertir son père, tandis que Rose parvient à se délivrer de l'étreinte du fils Logan.

John Howlett demande alors avec fermeté au père Logan de tenir la bride à son fils. Et qu'il réalise combien ils sont chanceux tous les deux, car après avoir fait des avances à Rose et menacer James, bien des maitres les auraient châtier plus durement...

Alors que James se recueille sur la tombe de son frère ainé, John III, il est pris à partie par Cabot, qui veut le tuer parce qu'il est allé le dénoncer. Mais Callie, l'animal de compagnie intervient, et permet à James de s'échapper. Mais Cabot sort une lame, et tue la petite chienne.

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. John Howlett ne peut pas faire autrement que demander à la famille Logan de quitter le domaine. Le père Logan promet d'avoir sa peau à ce moment-là. Quand il rentre chez lui, son fils pense recevoir une nouvelle raclée, mais non. Armé d'un fusil, il remonte au château. Et son fils l'accompagne, lui aussi armé.

Ils tuent Monsieur Kenneth, et prenne Rose en otage. Ils arrivent jusqu'à la chambre d'Elisabeth et John. Le père Logan abat le jeune maître à bout portant avec son fusil, sous les yeux de James, qui s'est levé car il avait entendu tout ce raffut. Le garçon se jette sur le cadavre de son père en criant, alors que Rose détourne le fusil de Cabot qui avait James en joue. Mais James porte un coup au visage du fils Logan. Il se précipite alors sur le père et le frappe au ventre.

C'est alors qu'un cri inhumain déchire le silence nocturne. Trois griffes d'os sont au dos de chaque main de James. Il a perforé le ventre du père Logan, et tailladé le visage de Cabot. James souhaite trouvé le réconfort auprès de sa mère, mais cette dernière le chasse, et, chose étrange, vient prendre dans ses bras le père Logan plutôt que son mari. Rose ne voit pas la scène, car elle tente de rattraper James qui a quitté le château, horrifié par son hideuse mutation, ce qu'il venait de faire, et la réaction de sa mère.

Elisabeth se suicide d'une balle dans la tête, et rejoint son mari et celui qui semble avoir été son amant. Cabot lui, ne voit pas bien ce qui se passe, son visage couvert de sang. Et Rose parvient à rattraper James, effondré dans un tas de feuilles mortes au milieu du parc, sous le clair de lune. Elle le transporte jusque dans la grange, et quand James se réveille, il semble avoir des défauts dans sa mémoire, et ses griffes sont toujours bien visibles.

Pendant ce temps, le vieil Howlett interroge Cabot, qui lui raconte que c'est Rose qui a tout fait avec un fusil. Quand cette dernière arrive chez sa tante Hazel, cette dernière refuse d'aider sa nièce et James, car elle croit les rumeurs lancées par le fils Logan.

Quand les deux jeunes gens retournent au domaine des Howlett, ils sont accueillis par John Senior, qui leurs ordonne de disparaître. Il donne un paquet de billets et se décrit maintenant comme n'ayant plus de descendant.

Rose n'a pas d'autre choix que d'obéir. Elle est recherchée, et James est une abomination. Ils prennent la direction des carrières du nord. Sur le voyage, Rose remarque que James cicatrise à vue d’œil. Les bosses, les plaies, sa santé... Tout s’améliore.

Ils arrivent enfin à une carrière où le contremaitre se présente: il se nomme Smitty. Il décrit les règles qui régissent la carrière. Quelle sera la mission des hommes qui travaillent ici. Smitty prend Rose à partie et lui demande son nom. Quand l'homme veut voir les mains de James histoire de voir s'il a déjà travaillé, elle s'y oppose, car elle ne veut pas que l'on voit les griffes du garçon, dissimulées sous des gants. Mais quand Smitty les inspecte, les griffes ne sont plus là. Et quand Smitty lui demande son nom, Rose dit qu'il s'appelle Logan.

Tant bien que mal, Rose et "Logan" se font à leur nouvelle vie, bien que le jeune homme ne soit pas encore bien adapté au travail. Smitty lui rappelle que là où ils sont, c'est marche ou crève. Et alors que Logan se démène pour mener sa tâche à bien, Malonie, le cuistot, un gros lard gras et adipeux, met des bâtons dans les roues au pauvre jeune homme.

Le temps passe, et Logan se referme de plus en plus sur lui-même, refusant d'aborder les événements qui se sont déroulés au sein du Manoir Howlett. Rose s'occupe de la paperasserie et Logan est mineur. Une nouvelle fois, Malonie chahute le pauvre garçon., et commence à le molester. Mais Smitty intervient, et le cuistot part la queue entre les jambes. On conseille à James ne pas trop se frotter à Malonie.

Les mois, les années s'écoulent, et Rose est devenue une vraie femme. Belle, grande, élancée. Une splendide chevelure rousse couvre ses épaules. De son coté, Logan est devenu un parfait chasseur. Vif, musclé, précis, il est capable de tuer une biche armé d'une lance de sa fabrication.

De plus en plus, dans l'attitude générale, dans la tenue vestimentaire, le mutant se rapproche de Thomas Logan, le jardinier des Howlett. Mais des détails ne trompent pas. Il n'a rien à voir avec ce meurtrier. Le regard de Logan est plein de bonté, il est généreux, gentil, et travaille dur comme son père John Howlett.

Un soir où le cuistot s'en prend encore à Logan, Smitty colle une sacrée raclée au gros lard. Décontenancé, Logan s'enfuit dans les bois. Là, il est attendu par une meute de loups. Et alors que les prédateurs s'approchent de lui, les griffes d'os jaillissent encore. Logan tourne de l’œil quelques secondes après avoir soutenu le regard du chef de meute, un loup au pelage noir. Ce dernier l'accepte parmi les siens, le reconnait comme un membre de la meute. Certainement a-t-il pris la réaction de Logan comme un genre de soumission. Et accompagné de cette troupe d'animaux sauvages, Logan part en chasse. La proie? Une biche qui ne tiendra pas longtemps devant cet être presque plus animal qu'humain.

Smitty se rapproche de Rose, et propose à Logan de venir travailler avec lui sur les explosifs. Malonie n'apprécie pas le fait que Logan devienne aussi populaire au sein de la carrière, et coupe les mèches des bâtons de dynamite afin que le timing ne soit plus bon. Et effectivement, Logan est pris dans l'explosion avec un enfant. Mais ils parviennent à s'en sortir. Smitty, soulagé, confie à Logan un livre sur les samouraïs, afin que le jeune homme ne s'ennuie pas trop pendant sa convalescence.

Logan tombe par la suite sur Malonie, qui pille la maison de l'un des hommes mort lors de l'explosion. Cette fois, les choses tournent à l'avantage de Logan, qui fait cracher quelques dents au tas de graisse. Il se précipite alors chez lui pour tout raconter à Rose, mais la voit par la fenêtre de leur maison en train d'embrasser Smitty.

De colère, Logan s'enfuit dans les bois et tombe sur sa meute. Le loup noir l'attaque mais le mutant griffu parvient à le soumettre. Les loups viennent alors lécher ses mains. Il est le nouveau chef de meute, vraisemblablement.

Pendant ce temps, au Manoir Howlett, le vieux John charge Cabot de retrouver James. Et ce dernier remonte effectivement sa trace. Doucement, mais sûrement.

Dans la carrière, Logan révèle à Rose qu'il pensait qu'elle et lui finiraient ensemble. Il a craqué pour cette jolie rousse aux yeux verts, mais elle et Smitty ont prévu d'aller s'installer en ville. Et Logan décline l'invitation, il n'a pas envie d'être la cinquième roue du carrosse.

Le soir même a lieu une sorte de tournoi. Combat à mains nues dans une cage où le vainqueur empoche deux cents dollars.

Logan, Smitty et Malonie font parties des combattants. Rose demande à Smitty de ne pas participer, car elle s'inquiète plus pour lui que pour Logan. Smitty prend cet avertissement à la rigolade. Elle laisse son journal dans lequel sont relatés tous les événements jusqu'à depuis son arrivée au château des Howlett jusqu'à ce soir-là, ainsi qu'une lettre, le tout destiné à James.

Au tournoi, les matchs se succèdent, et la foule acclame Logan, le surnomme "Wolverine".

Il affronte Malonie, à qui un mystérieux individu a donné un poing américain pour le match. Mais c'est perdu d'avance pour le cuistot qui prend une raclée made in Logan.
Vient ensuite la finale, où s'affrontent Logan et Smitty. Logan a le dessus, mais il demande à Smitty de le frapper au visage, et se laisse mettre KO. Ainsi le petit couple pourra bien commencer sa vie avec les deux cents dollars remis au vainqueur en poche.

Smitty et Logan discutent après le match. Logan apprend que Smitty sait que Rose n'est pas sa cousine - chose que les deux jeunes gens avaient dit à leur arrivée dans la carrière - et qu'il a conseillé à la direction de nommer Logan contremaitre après son départ.

Quand Logan se retrouve seul, il est attaqué par le mystérieux individu qui s'avère être Cabot. Durant leur affrontement, les souvenirs de Logan refont surface- tous. La foule se presse autour d'eux. Au point que Rose est malencontreusement poussée et s’empale sur les griffes de Logan, qui s'apprêtait à porter le coup de grâce à Cabot. C'est ainsi que meurt le premier amour du pauvre Logan.

Smitty tentera de retrouver James, mais ce dernier disparait dans les bois, accompagné de sa meute, simplement vêtu d'un pantalon en jean. Il se sent trop coupable pour rester parmi les hommes.

Pendant ce temps, dans la maison qu'occupait Rose et Logan, Malonie fait le tri dans les affaires qu'il va conserver, et jette au feu le journal de Rose dans lequel étaient consignées toutes les informations qui concernaient James Howlett."

Alors? Ca vous a plu? Attendez, ce n'est pas fini...

"Le temps que passa Logan dans les forêts du grand nord reste un mystère. Tout ce qui est certain, ce que, comme pour panser la douleur infligée à son mental, son pouvoir de guérison aurait effacé tout ce qui s'est passé durant les dix huit dernières années.

Par la suite, James, qui ne répond plus qu'au nom de Logan, décide d'aller vivre dans une petite communauté à la limite de la frontière, dans les Rocheuses. Là-bas, il fait la connaissance d'un homme aux capacités similaires au siennes, et qui lui voue une haine viscérale, sans qu'il n'y ait vraiment de raison à cela. Au sein de la communauté, Logan vit paisiblement, et trouve même l'amour avec une jeune indienne. Les mois s'écoulent, et un jour, le rival de mutant assassine la compagne de James après l'avoir vraisemblablement violé. Dans un accès de rage dont il a le secret, James tente de mettre son adversaire en pièces, mais son ennemi est plus vieux, plus expérimenté, et bat facilement le malheureux Howlett.
Suite à cet événement une nouvelle fois tragique, Logan quitte la communauté.

Bourlinguant à travers tout le Canada, Logan s'engage finalement dans l'armée, lors de la Première Guerre Mondiale. Bien que n'utilisant pas sciemment ses dons, il est repéré pour ses aptitudes innées, sa science du combat, et est affecté à un escadron nommé la Brigade du Diable, sous les ordre de Silas Burr. Alors qu'il cherche des réponses dans le Christianisme, Logan tombe à nouveau amoureux. La jeune femme se nomme Janet, mais elle fut tuée par Burr. Un combat eut lieu entre Logan et lui, et le mutant perdit un œil dans l'affrontement. Sa foi en Dieu ne survécut pas à cette tragédie que le marqua durant de longues années.

A la fin du service militaire, Logan partit en Chine, espérant échappé à son passé douloureux. Conservant le surnom de « Borgne » qu'il portait quand il cachait son œil blessé sous un foulard, il fit la rencontre d'un homme d'affaires Chinois, Chang qui travaillait pour Landau, Luckman and Lake. Logan et lui vécurent diverses péripéties jusqu'à ce qu'un jour, Logan rencontre Ogun, un samouraï qui servait dans l'armée impériale Japonaise. Le mutant fit une très bonne impression sur le guerrier asiatique - certainement duel au fait que Logan lisait encore et toujours le livre offert par Smitty des années auparavant - , tellement, qu'Ogun lui proposa de l'entrainer, mais Logan déclina l'offre.

Des années plus tard, Logan arrive sur l'île de Madripoor, Là, la propriétaire du Princess Bar prend Wolverine sous son aile, et lui inculque le sens des responsabilités, ce que signifie l'honneur, et comment lutter contre son coté animal. Sur l'île, et toujours surnommé « Le Borgne », Logan se forge une réputation solide pour des dizaines d'années. Et grâce à la propriétaire du bar, Logan reconsidère la proposition d'Ogun, et passe de longues années à suivre son enseignement. Mais il ne termina pas sa formation, reprenant ses voyages à travers l'Asie et l'Europe, tout en gardant le Japon comme pays où il réside principalement.

Par la suite, Logan prit part à la Seconde Guerre Mondiale après son retour au Canada. En juin 1944, il faisait partie d'un bataillon de parachutistes qui fut largué en Normandie. Il est alors gradé Caporal. Il fut témoin de l'invasion de Dresden par les Anglais, et aurait rencontré Hitler en personne. Il fut aussi prisonnier dans le camp de Sodibor, dontil parvint à s'échapper au bout de quelques mois.

Après la guerre, Wolverine retourne au brièvement Japon avant de rentrer au Canada. Il devint détective, et demanda de l'aide à Chang pour lui trouver quelques affaires. Opérant partout dans le monde, Logan se fit à nouveau une belle réputation et une large clientèle. Alors qu'il surveillait un scientifique pour LL&L, Logan eut une expérience malheureuse qui finit par le dégouter de son travail.

Il retourna alors au Japon, pour tenter d'apprendre à se contrôler. Il passa cinq ans à travailler cela auprès d'un sensei dont l'identité est toujours inconnue. Il semble alors trouver la quiétude qu'il recherchait.

C'est au début des années 60 que Logan rejoint le programme Arme X, où il est affilié à la Team X. En analysant ses facultés mutantes, l'Arme X parvint à dupliquer et à doter les autres agents des mêmes pouvoir que Logan. Il est alors très surpris de voir le mutant aux pouvoirs similaires qu'il avait rencontré des années plus tôt! Mais aussi la belle indienne qui avait été assassinée par ce dernier et qui avait vraisemblablement survécu. Ils parvinrent à travailler ensemble malgré le passé commun qu'était le leur parce qu'un mutant travaillant pour l'Arme X altéra leurs souvenirs. C'est là que Logan prend officiellement le surnom de Wolverine.

Après une décennie, Logan quitta la Team X. A cause des implants télépathiques, la mémoire de Logan n'est pas complète sur les moments vécus durant cette période. Nous sommes au début des années 70, et Logan prend part aux événements qui ont lieu au Vietnam. Il rejoint par la suite le département K, équivalant canadien de l'Arme X, où, de temps en temps, on testa les aptitudes de Wolverine. Il fut par exemple forcé de manger la chaire de son propre bras durant six mois avant d'être secouru, alors qu'il fut piégé sous un glacier.

Une nouvelle entrevue avec le premier mutant qu'avait rencontré Logan le troubla profondément. Afin de tester sa nature mutante, Wolverine se mit à boire et se droguer. Il quitte le département K après un nouvel incident, et se considérant comme un monstre, il décide d'aller s'exiler dans le Yukon. Mais avant de pouvoir quitter le Canada, il fut enlevé par l'Arme X, qui veut faire de lui une parfaite machine à tuer. On lui greffe alors du métal sur les os, de l'adamantium. Ses griffes furent également remplacées. On lui lava le cerveau à coups d'implants mémoriels factices et, sous les ordres de l'Arme X, il tua tous les habitants d'une petite ville. Mais, dans un accès de rage, Logan parvint à se défaire de l'emprise de l'Arme X. Il tua quasiment tout le monde dans le laboratoire avant de s'enfuir dans la forêt durant des mois."

C'est pas joyeux, hein? Et dites-vous que je ne me souviens d'absolument rien de tout ce que vous venez de découvrir sur moi. Non, il n'y a que ce qui suit que je peux raconter moi-même...

Que dire? J'ai passé... Je ne sais pas... Peut-être quinze ou vingt ans à vivre comme un vagabond, vivant dans un camping-car pourri. Je gagnais ma vie, en faisant des combats en cage - à croire que j'ai ça dans les gènes. Mais ça, c'était jusqu'à ce qu'une mutante fasse irruption dans ma vie, et avec elle: les X-Men. Cela allait absolument tout changer.

Si au premier abord, j'ai trouvé leur petite école et leurs préceptes un peu niais, j'ai fini par m'y faire, et nous avons combattu coté à coté la Confrérie de Magnéto. Mais je ne suis pas un sédentaire. J'aime bouger, me déplacer. Et j'avais toujours ce trou de mémoire qu'il fallait que je comble! Je suivais donc les pistes que m'indiquait Charles, aussi souvent que possible.

Il y a bien quelqu'un qui aurait pu me retenir, me convaincre de rester au Manoir... Mais à cette époque, les choses étaient un peu plus compliquées. Quoi qu'il en soit, l'un de mes retours au bercail coïncida par hasard avec une attaque qui visait l'Institut Xavier. De nombreux étudiants furent capturés, mais de mon coté, j'ai tranché un paquet de soldats. Mais je vous le donne en mille: le gars qui dirigeait l'opération... C'était celui qui avait fait en sorte que je devienne une machine à tuer fourrée de métal.

Je parvins enfin à en apprendre un peu plus sur mon passé. Mais la mission qui visait à libérer les captifs de l'Arme X se solda par une perte terrible. Jean Grey - la personne même qui aurait pu faire en sorte que je devienne un homme bien. Elle s'est sacrifiée pour que l'on puisse s'en sortir. Cela m'a dévasté. Mais je n'étais pas le plus à plaindre.

Je suis resté à l'Institut pour former les élèves et "enseigner". Le corps enseignant était en effet allégé de plusieurs profs. Jean, donc. Mais aussi Scott, son... compagnon, on va dire, qui avait clairement plus de mal que moi à faire son deuil. Mais attention, cela ne veut pas dire que je ne souffrais pas de la perte subie.

Ce qui créa un contraste encore plus grand quand on réalisa que la rouquine n'était pas réellement morte. Non, une sorte de mutation secondaire lui avait permis de rester en vie malgré le tsunami qui s'était abattu sur elle. Mais quelque chose avait changé, en elle. Ce n'était plus vraiment Jean. Au point qu'elle fit le choix de rejoindre Magnéto. Et dans un ultime affrontement entre X-Men et Confrérie, je fus obligé de la tuer. De mes mains. A l'aide de mes griffes de métal. A sa demande.

Ce souvenir me hantera jusqu'à la fin de mes jours. Croyez-moi. Si ma mémoire me fait souvent défaut, pour ça, il y a peu de risque que j'oublie.

Mais bon... Le monde continua de tourner. Peu importe la colère, la douleur, la tristesse. Et des "merveilles" ont fait leur apparition. Comme les Avengers, par exemple. Une menace sans précédant frappa New-York. Alors oui, heureusement qu'ils étaient là. Mais nous, les Mutants, les X-Men, on s'est aussi battu pour notre ville. Les journaux ne le mentionnent pas, c'est tout. On a l'habitude.

Comme nous avons l'habitude des mesures prises à notre encontre. Mais je dois avouer que la Grande Purge, c'était quelque chose. Les Sentinelles étaient des ennemis grandioses et véritablement dangereuses. Et pour une fois, on n'était plus les seuls visés: non, tous les surhumains, qu'ils soient Vengeurs ou je ne sais pas quoi, étaient considérés comme dangereux et pouvaient être appréhendés. Cela m'aurait presque fait sourire, s'il n'avait pas était question d'attaquer notre foyer, l'Institut. Je fus obligé de tuer, encore une fois. Mais pas n'importe qui: le frère de celui qui avait lancé la Purge. Un certain Wolf je sais plus quoi.

Je ne sais pas si sa mort a un lien, mais une fois ce sac à m**** éliminé, on n'a pas attendu longtemps pour voir un rétropédalage et que cette histoire de Grande Purge finisse enfin!

Vous croyez que c'est fini? Tendre naïveté...

Comment voulez-vous que les "Héros" ne perdent pas la face après ça? Forcément, ils ont laissé des dizaines de surhumains - mutants ou non - périr. Le nouveau Président a offert une école à Charles, en plein Manhattan. Un dédommagement? Je ne sais pas, et je m'en fous. Je peux pas sentir ce mec. Il pue la roublardise à plein nez. Lui comme ses "Dark Avengers", comme ils sont surnommés.

Pour ma part, j'en ai profité pour faire ce que je fais de mieux: mettre les voiles. Pendant de longues semaines, à sillonner le pays sur une moto. Seul avec moi-même. J'ai n'ai pu être le témoin que par l'intermédiaire des journaux papier de ce qui se passait, comme l'attaque d'Ultron, ou l'arrivée des Inhumains.

Mais vous vous souvenez, de ce point d'attache? De cette personne qui aurait pu faire de moi quelqu'un de meilleur? Celle que j'ai tué de mes propres mains, oui... Elle était de retour. Oui, encore, ne me demandez pas pourquoi, mais Jean était revenue. Quand je l'ai appris, j'ai tout quitté pour rentrer - ratant par la même occasion une virée incroyable sur Asgard, mais rien à foutre, je sais quelles sont mes priorités maintenant.

Je l'aide, de la même manière qu'elle a pu m'aider par le passé. On se rapproche. Vraiment. Et ce n'est pas pour me déplaire. Je fais quasiment abstraction de tout le reste. Des guerres pour récupérer Asgard. Des anomalies magiques, qui sont clairement des trucs qui me passent loin au-dessus de la tête.

Là où je me bats, en revanche, c'est quand Thanos revient sur Terre. On aura fait ce qu'on a pu pour sauver un max de monde... Mais cela n'aura pas suffit. Obligé de battre en retraite. On abandonne une ville, on déporte des habitants. Bon, on perd une ville, mais on sauve tout la planète, c'est pas si mal, non?

Et c'est sans compter les Asgardiens qui se réfugient sur Terre. Cette planète est clairement un aimant à emmerdes, je ne vois pas d'autres explications.

En parallèle de mes activités au sein de l'Institut, de ma vie au coté de Jean, je continue de bourlinguer. Et c'est en compagnie du Punisher que je découvre un réseau clandestin ou l'on fait combattre des mutants.

Pendant ce temps, les tentacules d'Hydra s'insèrent de partout dans la société. Je le sais, je le sens. Cette odeur nauséabonde si caractéristique... Et dire qu'il y en a qui tombe des nues. Réveillez-vous, un peu... Je ne sais pas si c'est parce que j'ai vécu l'équivalent de deux vies - bien que je ne me souvienne que du tiers de tout ce temps passé sur Terre - mais autant de... bêtises. Cela m'épuise.

Si je n'avais pas une raison de rester, je serais déjà reparti en moto. Ou alors je me serais engagé chez le Nova Corps, il parait qu'ils recrutent pour créer une armée stellaire afin d'affronter et vaincre définitivement Thanos.

D'ailleurs, c'est ce que j'aurai dû faire. Pourquoi ? Parce que tout le sang que j'ai sur les mains ... Cela doit bien finir par se payer un jour. Alors que les Avengers, les Inhumains, Liesmith, bref ... Tout ce petit monde joue avec le destin des habitants de la planète, nous - les mutants - , nous tentons de "bien nous tenir".

On reste à l'Institut, on entraine les jeunes, on fait ce qu'il faut pour que le monde rêvé de Charles voit enfin le jour. Mais il faut quand même que le destin nous rattrape - enfin "me" rattrape.

Lors d'un exercice en plein air, le plus grand ami de Xavier, Magneto lui-même, a fait irruption. Il n'a pas apprécié qu'on utilise un modèle obsolète de Sentinelle contre les gamins. En représailles ? Il a extrait le métal qui recouvrait l'ensemble de mon squelette par les pores de ma peau.

Dit comme ça, c'est horrible. En vrai ? C'est encore pire.

Des jours de comas. Mon facteur auto-guérisseur a bien taffé pour me rafistoler. Trop bien même. Sans l'infection que représentait le métal dans mon corps à combattre, ma mutation a évolué. Mes sens sont devenus plus fins. Mon instinct animal plus ... incontrôlable.

Impossible pour moi d'enquêter avec les autres X-Men sur l'attentat au Terrigène. Impossible pour moi de rester parmi eux. Trop dangereux. Pour mes collègues. Pour les élèves. Pour Jean.

Si rien de tout cela n'était arrivé, j'aurais pu aider lorsque Reed Richards a fait son ... truc ... pour permettre aux Asgardiens d'utiliser le ... Comment ça s'appelle ? Le Trifost ? Le ... Bref, aujourd'hui, cela n'a plus d'importance. Ces vaillants guerriers se sont bien battus pour reprendre ce qui leur appartenait. Et je n'étais pas là pour prêter main forte.

J'ai donc repris la route, comme je l'ai fait bien des fois avant. Mais comme je le disais, tout se paie. Et si vous pensez que je suis arrivé au fond du trou ...

La Mort. Elle fait partie de ma vie comme pour aucun autre. Est-ce pour cela qu'Apocalypse, le premier mutant, m'a choisi comme Cavalier pour porter ce nom ? Je ne sais pas. Ce que je sais, ce que le Hérault qui m'a transformé, et qui en a fait de même pour Mystique et Banner ... Il nous utilise et nous déploie parfaitement.

La Mort. La Guerre. La Pestilence. Là où il nous lâche, c'est un carnage total. La Sokovie est une cible. La situation est tellement instable, là-bas. Le terreau parfait pour permettre à Apocalypse de renaître.

Le monde devient de plus en plus fou. Et être l'un des rouages permettant toute cette folie ... Peut-être est-ce là mon châtiment pour une vie de violence ?

Hum ... Je n'aime pas raisonner ainsi. On n'a jamais baissé les bras. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer. Mais il faut bien admettre que la situation géopolitique mondiale est plus que compliquée. Et encore, c'est sans savoir tout ce qui se trame sous notre nez mais dont on n'a pas conscience ... et tout ce qui
se passe par delà les étoiles que l'on ignore actuellement.

La question que je me pose aujourd'hui, c'est : combien de seconde chance peut-on nous accorder ? J'ai l'impression que c'est mon quotidien. Car aujourd'hui, je ne suis plus sous l'influence du Hérault. Mais suis-je vraiment libre ?

J'ai été le pantin de tellement d'organisations, de tellement de fous assoiffés de pouvoir. Une arme entre les mains des puissants, braquée sur ceux qu'ils voulaient voir éliminés.

Est-ce qu'en ce jour, je peux faire mes propres choix et vivre comme je l'entends parmi ceux qui comptent pour moi ? Ou bien vais-je encore être une marionnette qui aura sur les mains plus de sang que le marionnettiste ?

L'avenir nous le dira.