Le calme avant la tempête - Ororo

Prénom/pseudoIce   Age23 ansCode règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéPV MarvelComment as-tu atterri ici ?On est sur un retourFréquence de connexion4/7

Remarques

Je pense qu'il est toujours compliqué pour un leader de faire des choix, et que celui-ci en a probablement été un de taille. Sacrifier New York ce n'était pas seulement être prêt à larguer des bombes atomiques sur des civils, mais aussi détruire le foyer de millions de personnes. Il est difficile pour moi de la juger, je ne sais pas ce que nous aurions pu faire sans cette option nucléaire contre l'armée de Thanos, et si le président a pris cette décision, il devait en avoir ses raisons (peut être qu'aucune autre de leurs ressources n'avait fonctionné). Quoi qu'il en soit je considère qu'une solution autre que de raser la vie sous une pluie radioactive aurait été envisageable : les gouvernements successifs font d'énormes erreurs, celle-ci en est probablement une. Une fois la décision prise il fallait certes évacuer les civils, la question ne se posait pas et heureusement cela se fit correctement. Je n'avais alors plus le temps d'être d'accord ou non avec les décisions du gouvernement. J'étais personnellement sur les lieux pour vérifier à la bonne évacuation des élèves de l'Institut, et de toute personne qui pouvait croiser mon chemin. Heureusement il y a eu peu de morts, mais considérez le nombre de gens choqués, délogés, à la vie ruinée... S'intégrer à New York Town ce n'est pas vraiment un problème pour moi. Ayant l'habitude d'être une aventurière solitaire, je peux m'adapter à n'importe quel endroit sans trop m'y attacher, et puis, l'Institut a été détruit tant de fois... J'essaye surtout de faire en sorte que les élèves s'adaptent eux aussi sans être trop déracinés. N'ayant moi-même pas une vie des plus "normales" je continue de vivre "normalement" comme vous dites, dans le sens où je suis toujours co-directrice de l'Institut et où je me rends souvent à l'ONU pour défendre les droits des mutants.

Je n'ai pas grand chose à dire sur le Free Democratic Party, la plupart de ses revendications me paraissent justifiées, si elles n'occultaient pas une majeure partie de notre histoire. Que faire des populations qui, relogés après New York, ne trouvent pas un foyer stable et se tourne vers de petits larcins pour trouver de quoi se payer un toit ? Je ne trouve pas non plus de quoi satisfaire les intérêts des mutants, et donc des gens que j'ai promis de protéger, dans un tel projet politique.

Quant à la femme qu'est la présidente, je dirai d'abord que je ne la connais pas personnellement, et qu'il parait facile de juger de loin. Mais de ce que j'ai pu voir, elle est une femme qui ne recule devant rien, qui peut employer des manières peu diplomates, peu légales et peu démocratiques afin d'arriver à ses fins, ce qui en fait une personne que je considère comme dangereuse et en qui je ne placerai pas ma confiance. Les attaques personnelles contre l'ancien président Liesmith ne sont qu'une des preuves qu'elle semble avoir laissé son intégrité et sa décence chez elle.

Je n'ai pas participé à la tentative de reprise d'Asgard, je n'en ai pas le temps et ce n'est pas mon combat. Leur présence apporte certes des tensions puisqu'ils viennent d'un autre monde mais ils ne me posent personnellement aucun problème tant qu'ils sont pacifiques et que, si besoin, ils se battent à nos côtés. Ce qui est important c'est qu'ils n'essaient pas d'interférer dans le gouvernement, ni qu'ils ne désirent prendre des décisions qui sont les nôtres.

Je considère qu'un attentat, pour quelque cause qu'il soit, ne peut être légitimé. La violence imposée à des civils, de façon gratuite ne peut être considérée que comme terroriste et j'ai été profondément choquée et attristée de voir où en était arrivé le pays. Il me paraît légitime à tout citoyen de se retrouver en meeting pour soutenir son candidat, quelque soit son parti politique, et je condamne tout acte qui s'impose ainsi, comme menaçant non seulement la vie des citoyens, mais la démocratie. Lorsque j'ai appris pour l'attentat j'ai été atterrée et ai espéré qu'il n'y aurait pas de représailles sanglantes, que cela ne mènerait pas à une forme de guérilla civile.

Je crois que ma position en tant que mutante pacifique est plutôt claire. J'ai passé une grande partie de ma vie à combattre Magnéto et la Confrérie et ce n'est pas contre lui que je m'élevais mais contre l'idée d'un ordre mutant pour dominer le monde. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour empêcher les élèves qui sont restés à nos côtés malgré la Purge, de sombrer vers ces idéaux destructeurs et je continuerai au grand jour de me battre sur tous les plans pour que les mutants soient acceptés comme tels et que les autres humains se rendent compte que nous ne sommes pas dangereux, et pour cela, il faut détruire la Confrérie. Le fait qu'elle soit en phase de recrutement massif m'effraie, mais je compte bien faire la même chose de mon côté avec Charles Xavier.

 Ororo est née il y a 32 ans de cela, à New York, d'un père américain et d'une mère kényane. Ils n'y restèrent que très peu de temps, déménageant avec leur bébé au Caire, pour y travailler, Monsieur Munroe étant journaliste. On peut dire que la vie d'Ororo fut jusqu'alors des plus banales : elle grandit entourée de parents aimants dans un cadre heureux. Sa vie bascula le jour où un tremblement de terre de grande magnitude frappa la ville. L'immeuble dans lequel elle vivait s'écroula, et elle se retrouva ensevelie vivante sous les décombres. Ororo était coincée entre deux blocs de pierre, presque incapable de bouger. La poussière lui brûlait la gorge et les yeux et elle avait du mal à parler, ce qui ne l'empêchait pas d'appeler sa mère et de pleurer à chaudes larmes. La voix étouffée de sa mère lui parvint de l'autre côté, elle aussi coincée et manquant manifestement d'air. Ororo ne comprenait pas tout ce que sa mère disait, elle était trop petite, et elle ne put qu'attraper de là où elle était, le petit caillou rouge que sa mère lui tendait de sa main ensanglantée, à travers un faible trou. Ororo ne sut par quel miracle elle réussit à s'extirper des deux blocs de béton qui l'encadraient, rampant tant bien que mal. Mais une fois hors des décombres, elle fut frappée par l'horreur de la situation, apercevant le corps sans vie de son père, écrasé par un pan de mur qui s'était effondré sur lui. Ororo était debout devant les décombres de son immeuble, avec pour seul souvenir le rubis de sa mère. Elle a peur. Elle est seule. Elle est orpheline. Elle a 5 ans.

Depuis ce jour-là, la vie d'Ororo ne fut plus jamais tranquille. Ramassée dans la rue par un groupe de mendiants, elle mena le reste de son enfance une vie de voleuse, capable de faire les poches à n'importe qui. Sa vie n'avait plus rien de rose, ses parents lui manquaient, mais Ororo était condamnée à voler toujours et encore pour survivre. Elle passa plus de dix années au Caire, et y rencontra d'ailleurs pour la première fois Charles-Xavier, qui l'empêcha de lui faire les poches grâce à son pouvoir. Alors âgée de 16 ans, elle quitta le Caire et sa vie de voleuse pour repartir sur la terre de ses ancêtres, au Kénya, menant une vie de bohème. Sur sa route elle croisa un jour un homme qui tenta de la violer. Ce fut le deuxième épisode le plus traumatisant de sa vie après la mort de ses parents. Il y avait un tel désir violent en cet homme, et des gestes si brusques et profondément mauvais, qu'elle fut horrifiée de comprendre que les hommes pouvaient être si mauvais. La jeune femme encore adolescente fut si choquée que ses pouvoirs se déclenchèrent et elle tua l'homme d'un éclair. Les jours suivants furent très éprouvants pour elle : marquée par ce à quoi elle avait échappée, mais surtout hantée par sa capacité à tuer, elle développa une peur d'elle-même et son rapport conflictuel avec la mort n'en fut que plus fort. Ororo se jura de ne plus jamais prendre la vie d'autrui. La jeune fille aux cheveux blancs se laissa errer sur des milliers de kilomètres, son sac sur le dos rempli de quelque nourriture qu'elle économisait tant bien que mal, assoiffée, exténuée. Alors qu'elle pensait que c'était la fin, que son corps ne pourrait pas résister à une vague de chaleur de plus en pleine journée ou de froid la nuit tombée, au milieu des dunes du Sahara, Ororo fit tomber la pluie. Un pluie forte et battante qui cingla ses joues, brûla ses lèvres craquelées et sa peau séchée par le soleil, mais lui permis d'éviter la mort. C'était la deuxième fois que son pouvoir de mutante se déclenchait.

Par la suite elle rencontra un jeune homme, un peu plus âgé qu'elle, qu'elle aida à échapper à certains ravisseurs. Arrivée vers la civilisation, elle décida de voler une voiture pour continuer son chemin, et se rendit rapidement compte que quelqu'un était enfermé dans le coffre. Elle apprit plus tard qu'il s'agissait de T'Challa, prince du Wakanda, duquel elle tomba amoureuse. Leur relation fut de courte durée, lui devant retrouver ses devoirs d'héritiers, elle rejoignant la vallée de ses ancêtres au Kenya. Cependant le futur les amena à se recroiser de nombreuses fois, et si elle a du mal à l'admettre, le coeur d'Ororo bat toujours pour son premier amour. Considérée comme une déesse dans son pays, elle apprit qu'elle était une princesse et descendait d'une lignée de prêtresses aux cheveux blancs, et se laissa instruire par une vieille sage kényane. Ses pouvoirs lui auraient été transmis par ses ancêtres. Quelques années plus tard, Charles-Xavier vint trouver Ororo, la jeune voleuse du Caire devenue jeune adulte, et, lui expliquant la réelle source de ses pouvoirs, il tenta de la recruter pour former la seconde équipe des X-Men. Ce fut plus par curiosité que par réel intérêt qu'Ororo accepta, et elle rejoignit le rang des X-Men sous le nom de Tornade. Elle se rapprocha fortement de Kitty Pride qu'elle considéra comme sa petite soeur, de Jean Grey et de Logan mais aussi de la plupart des X-Men. Quelques années plus tard, au départ de Cyclope, elle prit sa place en tant que meneuse du groupe. Avec les X-Men elle livra de nombreux combats pour protéger les mutants persécutés, devint la reine des Morlocks (un peuple de mutants vivant dans les égouts de Manhattan et qui cessèrent alors de semer le trouble dans la ville). Elle les quitta pendant une année pour retourner vivre en Afrique, mais revint finalement chez les X-Men dont elle reprit le commandement lorsque le Phénix réduit l'Institut à néant.

Au retour de Charles-Xavier elle eu certains doutes sur lui, mais lorsque son identité fut pleinement affirmée, et qu'elle comprit que c'était réellement lui, elle voulut lui rendre son poste de directeur. Le Professeur X refusa et lui proposa plutôt de co-diriger l'Institut avec lui, ce qu'elle fait toujours aujourd'hui. Avec la Purge, de nombreux élèves quittèrent l'Institut, la peur fut à son comble chez les mutants, mais elle resta pour faire face au gouvernement anti-mutant, essayant comme elle le pouvait de protéger les élèves et de les rassurer. Elle participa évidemment à la bataille de l'Institut, défendant jusqu'au bout leur cause. Le nouveau Président leur offrit un lieu qui leur servit d'Institut, au coeur de New York, le temps de reconstruire ce qui avait été détruit. Mais une nouvelle menace frappa les mutants et la ville toute entière, avec l'invasion des Chitauris de Thanos. Ororo ne participa pas au combat, se chargeant de faire évacuer le plus possible de personnes, tant des mutants que des civils effrayés et terrorisés qui cédèrent rapidement à la panique. A Los Angeles, elle a continué son travail de co-directrice tout en s'affirmant sur la scène internationale, représentant les mutants à l'ONU, participant à de nombreuses conférences qui lui a permis de défendre leurs droits mais aussi d'être assez au courant sur les affaires importantes.

Et puis Jean est revenue à la vie. C'était un moment très étrange pour Ororo, mêlant bonheur et méfiance. A la fois elle était heureuse de retrouver son amie, mais le bouleversement de la nature et du cours de la vie face à cette résurrection la laissait suspecte. Cette force phénix était bien trop puissante et Tornade avait peur qu'elle reprenne le dessus sur Jean. La mutante s'était sentie responsable de son amie et s'était mis en tête non seulement de l'aider à traverser son amnésie, voire de l'aider à se souvenir, mais aussi de vérifier et garder sous contrôle cette force qui sommeillait en elle et pouvait tout détruire à chaque instant. Lourde tâche qui incombait à Ororo en plus de son métier de directrice et de son rôle de X-Men. Mais elle ne voulait pas laisser son amie dans le besoin ni la détresse.

Les épopées politiques entre le président Liesmith et Ophélia Sarkissian intéressaient de loin Ororo qui se devait avant tout de penser aux mutants. Mais de l'idée qu'elle avait de ces personnes, ils étaient tous les deux de mauvais dirigeants et elle ne savait pas vraiment ce qu'elle aurait préféré entre la peste et le choléra. Avec la victoire d'Ophélia et du F.D.P aux élections, elle s'est rendue compte qu'elle aurait probablement préféré que leur ancien président fasse un second mandat... Quoi qu'il en fut, les X-Men étaient plutôt concentrés sur l'attaque de la bombe de brume terrigène qui avait fait de nombreux morts, et c'est sur ce domaine-là qu'Ororo concentra ses forces. On savait les effets que cela produisait sur les humains : elle voulait savoir ce qu'il en était pour les mutants. Si c'était dangereux, comment s'en protéger ? Comment empêcher sa propagation ? Tout autant de questions qui amenèrent la X-Men, avec ses amis, à enquêter en parallèle du FBI et des autres unités de renseignement, et à réunir des informations sur ce sujet. Mais plus les mutants creusaient, plus ce qu'ils découvraient les terrifiaient.

Ororo et Jean partirent ensemble sur Attilan, où elles venaient mettre au clair les preuves apportées par Hank dans cette affaire. Malheureusement pour elles cela tourna au combat et les relations qu'elles voulaient diplomatiques furent tout le contraire de positives, calmes et posées. Cette mission fut difficile pour Ororo. Elle qui avait une grande volonté et l'habitude de résister aux attaques psychiques s'était retrouvée sous le contrôle du frère du dirigeant des Inhumains, qui se trouvait derrière l'attaque à la bombe. Manipulée contre son gré par Maximus Boltagon, frère du roi, elle est devenue le temps de quelques minutes l'ennemie de ses amis. Ils repartirent sans avoir pu voir le roi, mais certains d'un nouvel ennemi.

Peu après cela, de nombreux malheurs tombèrent sur les mutants les uns à la suite des autres. L'attaque de Magneto sur Logan, qui s'est retrouvé dépossédé de son adamantium, plongé dans un long coma réparateur... Puis son réveil... De difficile Logan est devenu incontrôlable. Ororo le voyait souffrir sans ne savoir quoi faire, et l'a regardé partir avec une pointe dans le coeur de la sensation d'abandonner un ami. Certes Logan était un mutant suffisamment grand pour savoir ce qu'il faisait, mais l'animal en lui reprenait le dessus comme cela n'avait jamais été le cas, et c'était justement cela qui faisait peur à Tornade.

Les X-Men découvrirent également que le gouvernement sokovien avait pour objectif d'éliminer sa population mutante. Pire encore, de grandes organisations comme l'ONU étaient au courant et pourtant, tout était gardé sous clef, dans le plus grand des silences. La douleur et la colère d'Ororo furent grande lors de la découverte de ce projet de massacre de masse. En creusant un peu plus, ils surent que la Sokovie avait pour alliée Maximus Boltagon, qui soutenait le gouvernement pour pouvoir utiliser leur pays comme lieu d'expériences "inhumaines" utilisant les mutants comme cobaye sur des armes à base de terrigène.

Tout se mélangeait en même temps : la menace terrigène, la souffrance mutante en Sokovie, mais aussi le Héraut d'En Sabah Nur, véritable pion au service de l'Apocalypse, prêt à regrouper les quatre lieutenants pour redresser son maître et parmi eux, Logan... Une fois encore les mutants étaient sur tous les fronts. Ororo ne savait plus où donner de la tête, quelle priorité donner à quoi. Aidés par le SHIELD ils tentèrent de mettre en lumière le génocide mutant organisé en Sokovie. Evidemment il fallut que le Héraut de l'Apocalypse et ses Cavaliers s'en mêlent. Cela mena finalement à des combats auxquels Ororo participa, pour libérer le camp d'internement dans lesquels se trouvaient les mutants sokoviens. La puissance cosmique de la Force Phénix permit aux mutants de gagner le combat et de libérer les Cavaliers de l'emprise du Héraut. Ororo est encore une fois impressionnée de façon plutôt négative par cette force qui vit en Jean et la dépossède parfois d'elle-même. Malgré la liberté psychique qu'il recouvrit, Logan décida de ne pas revenir à l'Institut et sa mutation continua de le faire revenir à un état plus animal et solitaire qu'avant. Pour continuer à faire avancer les choses, Ororo et le Professeur Xavier se rendirent aux Nations-Unies pour dénoncer l'attitude du gouvernement de Sokovie envers les mutants, et en apportant la preuve de l'existence des camps dans lesquels les mutants étaient non seulement rassemblés mais aussi torturés et utilisés comme cobayes pour des expériences. Ces événements furent tous difficiles à porter pour Ororo qui les encaissa sans broncher mais dont la douceur et l'attention envers toute chose furent grandement ébranlées. Elle supporte de moins en moins de se retrouver seule car de plus en plus de souvenirs glaçants la hantent quand elle l'est.

Plus récemment, une île est apparue au milieu de l'océan. Telle une Atlantide, elle est arrivée là, avec sa faune et sa flore comme si de rien n'était. Evidemment cela a intrigué les dirigeants de l'Institut et le groupe des X-Men qui se demande ce qui peut se tramer là-bas. Les équipes envoyées pour analyser et découvrir le lieu ne donnent plus aucune nouvelle. En parallèle, l'Institut a envoyé plusieurs mutants aider une réserve d'indiens Cheyenne. D'après les rapport de Jean, une plante serait en capacité d'aspirer la force psychique des mutants ce qui provoquerait une grande faiblesse puis la mort. Ororo ne veut pas que ce genre d'informations s'ébruite de peur que les anti-mutants réussissent à mettre la main sur cette plante afin de les exterminer.