NOM DE CODE : Falcon. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 27/09/1983, Harlem. AGE : 39 ans. OCCUPATION : Super-Héros, Intervenant auprès des Anciens Soldats. STATUT : Célibataire. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro. CENTRES D'INTÉRÊT : iLa musique, la pêche, les grands repas en famille. GROUPE : Super-Héros.

La principale qualité de Sam est son indéfectible loyauté. Si vous comptez pour lui, vous pouvez en être sûr : il se battra à vos côtés tant qu'il le faudra. C'est aussi quelqu'un doté d'un grand sens de l'écoute et de compassion - sans quoi, il ne lui aurait pas été possible de travailler avec d'anciens soldats et d'animer des groupes de paroles.

Cet aspect de sa personnalité s'est révélé quand il a décidé de quitter l'Armée, après la mort de son frère d'arme, Riley. C'est là qu'il a compris que l'on pouvait être utile ailleurs que sur le terrain, même si des événements futurs l'ont conduit à renfiler ses ailes.

Ce n'est pas quelque chose dont il parle facilement ou qu'il met en avant, mais son origine ethnique a longtemps été un problème pour une fange de la population - et malheureusement, l'est encore aujourd'hui. Il essaie de passer au-dessus de ça, de ne pas être atteint par la bassesse des insultes, par le mépris de gens qui ne le jugent qu'à sa couleur de peau. Mais de temps à autre, c'est difficile. Très difficile.

Heureusement, ce n'est pas ce autour de quoi tourne son monde. Non, il a la chance d'avoir une grande famille, chez lui, en Louisiane. Famille qui ne se limite pas aux liens du sang, d'ailleurs. Là-bas, dans cette petite ville où il a grandi, tout le monde se connait et l'entraide est quelque chose de naturel. Cela explique certainement pourquoi Sam est comme ça : il a été façonné par ce mode de vie.

Il ne faut surtout pas oublier qu'il est issu d'une famille de pêcheurs, du coté de sa mère, et que même s'il adore se laisser porter par les courants aériens, Samuel est tout aussi à l'aise au fond d'une barque, à naviguer sur les flots tout en taquinant le poisson, une bière à la main. Oui, on peut conclure que Sam est quelqu'un de profondément et simplement humain.

Sam n'est qu'un humain. Cela peut paraître un peu réducteur de dire les choses ainsi, mais quand vous évoluez parmi les Dieux, les Super-Soldats, les espionnes qui ne vieillissent pas, les êtres chargés de rayons Gammas, etc ... Etre juste "soi" paraît moins ... impressionnant.

C'est pourtant ce qui fait de Sam quelqu'un à part. C'est quelqu'un de "normal". Il a suivi un entraînement particulier au sein de l'Air Force, mais il n'en reste pas moins un homme. Donc les poisons, les attaques psychiques ou physiques mortelles pourront l'atteindre.

Il a néanmoins différentes capacités qui le placent légèrement au-dessus de la populace. Disposant d'un jet-pack ailé, l'EXO-7 Falcon, Sam peut réaliser le rêve de bien des gens : voler. Grâce à de très bons réflexes, il est capable d'enchainer les acrobaties aériennes à une très grande vitesse sans aucun risque. Pour compléter son équipement, Samuel a des lunettes spéciales lui permettant d'améliorer sa vision.

Les ailes peuvent aussi servir de protection pour lui où les gens qui se tiennent tout proche.

Par le biais de sa formation de soldat, il a suivi un entraînement au combat à mains nues assez poussé - sans parler de ses sessions "privées" avec la Sentinelle de la Liberté. C'est aussi un tireur d'élite, à l'aise avec la plupart des armes à feu.

Son jet-pack est aussi équipé d'un mini-drone, nommé affectueusement Redwing. Sam peut le programmer ou l'utiliser directement, et ce, avec une grande facilité.D'ailleurs, Sam - bien qu'il ne soit pas du niveau d'un Stark - est très bon en informatique et électronique, tout en mécanique : il effectue fréquemment les réparations et mises à jour sur ses ailes ou Redwing.  

Si on regarde bien, je ne m'en sors pas si mal, quand on prend en compte tout ce qui a pu m'arriver. Je suis né à Harlem - je sais, cela fait un peu cliché. Mais bon, même si nous ne roulions pas sur l'or, on vivait pas trop mal à la maison. Mon père était pasteur et ma mère s'occupait de ma soeur et moi, et chaque été, nous retournions dans sa famille, en Louisiane. La vie est si différente là-bas, même encore aujourd'hui. Il y règne une telle ambiance, un sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand. D'une communauté bienveillante. Je crois que c'est ce qui me manquait le plus quand on quittait la maison familiale pour revenir à New-York.

Peut-être que je me trompe, mais j'ai l'impression que c'est cet esprit que mon père essayait d'insuffler lors de ses sermons. Malheureusement, quand j'ai eu douze ans, les choses ont changé. Mon père a été assassiné par les membres d'un gang - sans raison, qui pourrait en vouloir à un pasteur ? Je dois avouer qu'à partir de ce moment, les choses ont un peu déraillé chez moi. Je me suis éloigné de ma soeur, dont j'étais pourtant si proche, et j'ai commencé à trainer avec les mauvaises personnes. Conditionnement social ? Je ne saurai dire. Le truc c'est que si l'on dit que la foudre ne frappe pas deux fois au même endroit, le malheur en est capable, lui. Après mon père, c'est notre mère qui fut poignardée au bas de notre immeuble.

Je n'avais que quatorze ans à l'époque, et c'est donc ma soeur qui est devenue ma tutrice. Les choses auraient pu encore plus mal tourner mais ... Je ne sais pas. Peut-être est-ce le dévouement dont elle fit preuve à ce moment-là, qui me rappela l'esprit de cohésion que l'on pouvait vivre les étés dans la famille de ma mère mais pour faire bref : je me suis calmé. J'ai arrêté de trainer avec les mauvaises fréquentations que j'avais pu me faire au cours des mois passés. Et je me suis trouvé un hobby : l'ornithologie. Cela m'a pas mal aidé pendant tout au long de mon parcours scolaire - jusqu'à l'université, même. J'ai même pu décrocher une licence en psychologie.

Mais je dois bien avouer que rester dans un bureau à écouter les problèmes des autres ne m'enchantait pas vraiment. Pas quand il y a un ciel dont l'espace est infini à explorer. C'est pourquoi je me suis engagé dans l'armée. Pour être para au départ, mais mes résultats m'ont permis d'être retenu pour un projet spécial. Nous n'étions qu'une poignée à y participer.

J'aimais voler ? Bah j'allais être servi. Avec mon partenaire Riley, nous avons été déployés en Afghanistan. Pas en tant que simple para, mais équipés d'un exo-squelette ailé, qui nous permettait de voler. Pas planer. Pas tomber avec classe. Voler.

Malheureusement, lors d'une opération - le genre de truc qu'on avait fait des cinquantaines de fois - Riley a été ... Je n'ai pas pu le sauver. Comme si j'étais condamné à voir les personnes à qui je tiens disparaitre sans pouvoir faire quoi que ce soit. A croire que cette foudre, c'est moi qui l'attire, mais ce sont ceux qui me sont proches qui sont frappés.

C'est là que je mis fin à ma carrière dans l'armée, après dix années de bons et loyaux service. Je dois bien avouer qu'après cela, j'ai ... sombré. Pas en m'acoquinant avec des malandrins. Non, juste un : Daniels. Jack Daniels. Des mois à ne rien faire d'autre que prendre du bon temps - ce que je pensais être du bon temps - en sa compagnie. Jusqu'à ce que ma soeur me secoue, une nouvelle fois. Qu'elle me rappelle que je n'étais pas qu'un soldat. Que j'avais aussi une licence en psycho, mais que contrairement aux autres, j'étais allé sur le terrain. Que je pourrais aider ceux qui ne savent pas comment gérer le retour à la vie civile, tout ça.

Que serais--je devenu si elle n'était pas là ?

Enfin ... C'est comme ça que je suis devenu intervenant pour les anciens combatants, animant des groupes de paroles. Faisant part de mon expérience mais aussi des mes connaissances en psychologie pour aider ces gens. Pour leur permettre de s'insérer à nouveau dans un esprit de communauté.Quand je me suis lancé là-dedans, je ne savais pas combien de temps j'allais faire ça.

Ce qui peut être sûr, c'est qu'en aucun cas je me voyais rempiler. Il n'y avait pas cinquante personnes pour qui je l'aurai fait. Trois, quatre tout au plus. Mais sur ce nombre, il était impossible que j'en rencontre plus de la moitié. Enfin, c'est ce que je croyais. Et quand la Sentinelle de la Liberté vous demande un coup de main ... Qui êtes-vous pour le lui refuser ? Sérieusement ? En plus, lui et la super-espionne ne me demandaient pas juste d'être là en tant que petit soldat : ils sont parvenus à me récupérer mes ailes !

Meilleure décision de ma vie fut de les rejoindre.

Surtout quand on sait que la Purge sévissait. Dans quel camp croyez-vous que j'étais ? Une partie de la population opprimée parce qu'elle est différente ? C'est pas un message qui me parle, selon vous ? Evidemment que j'ai fait tout mon possible pour aider les gens dits "anormaux".

Je me suis même battu contre le super Assassin Russe - qui ne l'est pas (Russe, pas assassin) qui s'avère être en fait l'ancien meilleur ami de Captain America : le Soldat de l'Hiver. Quand il a fallu le traquer, j'ai aidé Rogers pendant un temps mais ... Disons que cette histoire était vraiment personnelle, et que j'ai senti que j'étais plus un poids pour lui qu'un véritable soutien. J'ai donc préféré rester à Washington pour continuer les groupes de paroles avec les vétérans. Vous savez ce qui m'a marqué ? Le jour de l'élection de Liesmith, l'une des personnes du groupe de parole avait fait allusion à sa possible défaite, car il était trop ... propret.

J'ai eu de la chance de me ranger pendant un temps. Le SHIELD a été pas mal secoué après cette histoire de Purge. J'ai pu rester tranquille un moment, même si ... Et oui, vous vous doutez bien que l'on ne raccroche pas les ailes aussi facilement.

Surtout quand on fait appel à vous pour aider un peuple de Dieux Vikings à reprendre le pays qu'est le leur. Sur un autre monde. Alors oui, même si j'ai eu la chance de faire des choses dont la plupart des gens ne peuvent que rêver, je reste le petit gars qui a grandi dans Harlem et qui aime pêcher l'été avec ses cousins dans la barque qui prend l'eau, construite par l'oncle Lou. Donc oui : quand on me propose ce genre d'aventure, j'y vais !

Je donne l'impression d'être enthousiaste, mais il faut quand même que je garde à l'esprit qu'à ce moment-là, nous avons perdu quelqu'un à qui nous tenions beaucoup : l'agent Carter. Nous n'étions pas particulièrement proches, mais quand même. Quand vous faites partie d'une unité, d'un corps, d'un groupe ... Quand vous voyez l'un des vôtres tomber, vous vous dites "cela aurait pu être moi". Des fois même "cela aurait dû être moi".

On a pas mal essayé de couper toutes les têtes d'Hydra. Mais leur petite phrase, là, c'est pas du bidon. Ils sont partout, tout le temps. Et à un moment donné, j'étais sur un piste. Enfin, c'est ce que je croyais. Tout ce dont je me souviens, c'est ... des petites lumières rouges. D'une femme dont je ne vois pas le visage. Enfin je crois, ce n'est pas clair. Ce qui l'est plus, c'est lorsque l'agent Romanoff et moi avons infiltré une base d'Hydra. Et elle a été faite prisonnière - pour le coup "cela aurait dû être moi". C'est ce que je me suis dit. Faut dire qu'on se connait depuis un moment maintenant elle et moi.

Mais j'ai mis un point d'honneur à faire partie de l'opération qui devait conduire à sa libération et la destruction de la base d'Hydra ! Et c'est ce que nous avons fait.

Le temps passe à une allure. Les chefs d'état se succèdent et nous n'en parlons que très peu au sein du groupe de parole. Ce qui fait que l'élection de Sarkissian est un faux événement pour nous. Par "nous, je veux parler des gens du groupe. Nous avons des choses bien plus ancrées dans le réel à traiter. Mais je dois bien avouer que les positions de cette femme vis-à-vis du SHIELD m'ont ... dérangé. Je ne sais pas si elle est étrangère au fait que le SHIELD soit passé sous la directive de l'ONU, mais que l'organisation de maintien de paix au niveau mondial soit sous les ordres d'une poignée de pays ? Pas bon. Pas bon du tout.

Heureusement, il y a eu des gens assez malins pour infiltrer l'ONU, je les félicite encore aujourd'hui. Difficile à croire que l'adage "Tous pourris" n'est pas que de la fiction.

Vous savez, quand il a fallu quitter New-York, sacrifier la Grosse Pomme, cela ne m'a rien fait. J'ai été déployé tout autour du globe. Et au-delà. Je suis chez moi partout. Et dans un sens, le fait que la ville ne soit plus vivable, cela m'a permis de faire une croix sur une partie de mon passé. De rayer des lieux liés à des souvenirs trop douloureux - alors que la Louisiane reste encore dans mon coeur et dans ma tête.

M'enfin, comme je le disais : quand vous pouvez être déployé sur Asgard, y a pas à hésiter. Se battre pour une cause juste, en sachant qu'on ne risque pas d'être dans le camp d'Hydra sans le savoir, c'est apaisant. On sait sur qui frapper.

Cela devient plus compliqué quand des mutants millénaires prennent possession d'autres héros pour en faire des Cavaliers de l'Apocalypse. J'évolue parmi les Dieux et les Héros. Et si pendant un temps, je pouvais douter des saintes écritures, croyez bien que tout ce que je peux savoir sur les écrits relatifs aux Cavaliers a poppé dans ma mémoire ! J'entends encore la voix de mon père m'en parler au petit déjeuner - oui, nous pouvions avoir ce genre de discussion avant le bol de chocolat du matin. Cela dit, on parlait aussi des résultats du baseball, car mon père était quelqu'un de très ouvert et avait de nombreuses passions.

Le truc, c'et que quand c'est pas des Mutants Bibliques qui nous tombent dessus : c'est le soulèvement des machines ! Alors là, c'est pas le fils de pasteur qui en sait long sur le sujet : c'est le fan de Terminator. "Suis-moi si tu veux vivre", "Reste cool, sac à m*rd*", etc ... Sérieusement !  A force de créer des choses de plus en plus intelligentes, forcément, cela nous retombe dessus ! Alors moi, je veux bien continuer mes groupes de parole, même à L.A, même quand es monstres sous-marins s'échouent sur la plage pendant une session en plein air. Mais s'il vous plait : à une époque, le bâton pointu était l'arme la plus sophistiquée du monde. On pourrait pas lever le pied pour éviter de se faire tuer par une yaourtière ?

Malheureusement, même si je fais des plaisanteries sur les choses extraordinaires qui ont pu arriver, il y a des choses bien plus "normales" qui se produisent encore. C'est pourquoi je fais partie des héros déployés en Sokovie, afin de mettre un terme à ce qui se trame là-bas, pour que les gens considérés comme "différents" n'aient plus à se planquer ou à craindre pour leur vie. Ceci ne change vraisemblablement jamais.

Heureusement que j'ai la fâcheuse manie de renfiler mes ailes dès que le devoir appelle.