♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix
♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier
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En quête de vérités
Statut du sujet : Privé ft. Natasha Romanoff.
Date du RP : quelques semaines après l'attaque de la commission sénatoriale de janvier 2023.
Moment de la journée : Difficile à dire en l'absence de tout repère temporaire.
Autre : Dans le secteur de détention d'une base secrète du SHIELD.
Allongée en position fœtale sur son lit, les mains jointes sous sa joue, Jean fixait sans véritablement le regarder, le livre qu'elle avait terminé la veille et qui à présent, reposait sur la seule chaise métallique qui était à sa disposition. Le Comte de Monté Cristo ... un vieux roman français sur un homme emprisonné injustement et qui tentait de s'échapper pour assouvir sa vengeance. Le SHIELD avait parfois un sens de l'humour plutôt douteux.
Car à ce jour, l'univers de la mutante ne se résumait plus qu'à trois murs de béton sans fenêtre, complétés par une vitre de verre blindé donnant sur un couloir duquel venait de temps en temps un agent du SHIELD pour l'interroger encore et toujours sur les mêmes sujets : pourquoi avait-elle attaqué la commission ? Qui étaient ses complices ? Où se trouvait Wolverine ? Blablabla ... tout autant de questions qui n'avaient aucun sens ni aucune réponse.
Pour compléter son monde, elle avait le droit à un lit une place et sa couverture, un toilette et un lavabo en inox, et une chaise, le tout éclairé par un néon encastré dans le plafond, ce dernier ne diffusant sa lumière artificielle incisive que de manière chaotique, sans doute dans le but de perturber le cycle circadien de la mutante. Quel heure était-il ? Jean l'ignorait, tout comme elle ignorait également la date ou encore, depuis combien de temps elle se trouvait retenue ici. D'ailleurs, elle était également bien incapable de définir ce "ici".
Quant aux restes de ses biens, en plus du livre, elle avait une combinaison orange de détenu et sa paire de tennis blanche sans lacet, ainsi qu'un collier d'inhibition pour l'empêcher de faire usage de ses pouvoirs. Ce gadget ne la quittait jamais. Lorsqu'elle avait repris connaissance après l'attaque de la commission sénatoriale, il était déjà à son cou ... sans doute mis en place par les agents du SHIELD qui l'avait "récupérée".
De tous les changements que sa condition lui avait imposés, l'absence de ses pouvoirs était sans doute le plus important ... et le plus troublant. Elle avait l'impression d'avoir été privée de l'un de ses sens, et d'une certaine façon, d'avoir été déconnectée du reste du monde. Tout n'était plus que silence et vide. Une sensation troublante pour la rousse qui depuis des années à présent, était habituée à percevoir les choses à travers le prisme de sa télépathie, en plus de celui de ses autres sens communs.
Des bruits de pas dans le couloir firent se relever la tête de la rousse en direction de la façade vitrée. Quelqu'un approchait. Aussitôt, Jean se redressa pour s'asseoir sur le bord du lit. Par réflex, d'une main, elle tenta de redonner un semblant d'ordre dans sa chevelure. Peine perdue. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pu mettre la main sur une brosse à cheveux ?
En découvrant l'identité de son visiteur, Jean resta figée et interdite par la surprise. Jamais elle n'aurait pensé un seul instant la voir ici. L'espace d'un instant, un sentiment de honte la gagna. Jusqu'à présent, les seules personnes qu'elle avait rencontrées depuis sa détention, étaient de parfaits inconnus. Mais là, de voir un visage familier ... dans cette situation ... même si Jean se savait innocente, c'était ... inconfortable. Qu'on puisse la voir dans cette tenue ... dans cette cellule ... si peu présentable ... et surtout, avec l'étiquette d'ennemie de la nation.
« Bonjour ... », s'osa-t-elle finalement à mi-voix, tout en détournant légèrement le regard.
Sam 11 Nov 2023 - 22:11
Natasha A. Romanoff
Avengers
♠ Classe et nom de code : Black Widow
♠ Emploi : Membre des Avengers
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En quête de vérités
Natasha & Jean
« Reste en dehors de tout ça, Natasha. » répétait Steve Rogers pour la troisième fois depuis qu’elle l’avait rejoint dans l’une des salles de réunion du Manoir des Avengers. Signe qu’il commençait à 1) s’impatienter, et 2) à perdre espoir que la Russe obtempère. Le sourire presque imperceptible qui pointait le bout de son nez sur son visage détruisait complètement l’effet de l’expression angélique qu’elle y avait aussi installée. « Tu me connais. » murmura-t-elle de la voix rassurante de celle qui ne trahirait jamais un ordre direct. Ha.
L’objet de l’inquiétude du Captain ? Jean Grey, fraîchement emprisonnée par le SHIELD pour un crime qu’elle avait commis sur le papier, mais pour lequel on ne semblait pas chercher davantage d’explications – hormis celles qui permettraient de l’accabler davantage. Parfait reflet de la méfiance grandissante de la population envers les mutants. Et du réchauffé, qui plus est. Comme si l’atrocité de la Purge quelques années auparavant n’avait pas laissé de trace dans le cœur des gens.
La mâchoire de Rogers se crispa alors qu’il se rendait compte que la bataille était perdue d’avance. « Justement. » Elle lut dans son regard tout ce qu’il ne pouvait pas dire en tant que leader. Entre autres, qu'il voulait lui faire suffisamment confiance pour ne pas tout foutre en l’air. Vouloir et pouvoir étaient deux choses bien différentes. Il fallait bien avouer qu’au-delà de ce sentiment qu’elle devait bien à son mentor de garder un œil sur ce qui lui était cher pendant sa mystérieuse absence, Natasha avait ses propres motivations pour cet entretien. Des motivations des plus personnelles, qui nécessiteraient une discussion à cœur ouvert. Et de demander de l’aide à une femme qui ne la connaissait pas vraiment. Et non seulement Rogers le savait, mais il était directement touché, lui aussi. Peut-être était-ce pour cela qu’il n’avait essayé de la dissuader de se rendre à cette base du SHIELD que pour la forme. Oui, ils avaient un rôle à jouer désormais - toutes personnalités publiques qu’ils étaient, ils avaient tout intérêt à ne pas faire de vagues dans cette délicate histoire. Surtout si l’on découvrait que la fauteuse de troubles était l’espionne russe du groupe. Car ce pan de l’Histoire-là, le peuple américain ne l’avait pas oublié.
Bien sûr, on ne rend pas visite à une femme aussi puissante, à qui l’on a si facilement affublé le qualificatif de terroriste, comme ça, d’un claquement de doigts. Une bonne chose que ses relations avec Maria Hill aient joué en la faveur de l’espionne qui avait réussi à obtenir un droit de visite au prix de longues négociations – et la promesse de ne pas réaliser le casse du siècle en sortant la télépathe de prison. Du moins, pas aujourd’hui.
Ainsi donc, Natasha se tenait devant les gorilles qui assuraient la sécurité à l’entrée du secteur de détention de cette base secrète, devant le dernier rempart qui la séparait des cellules renfermant certains des plus grands criminels que le SHIELD avait coffrés. Elle leur confia sagement le sac qu’elle avait apporté pour l’occasion après avoir donné toutes ses armes – ou presque. Sachant pertinemment ce qui pouvait manquer à une femme emprisonnée, elle y avait mis tout le nécessaire autorisé. Nécessaires de toilette, livres, produits d’hygiène… Et justement, en parlant de ça… Lorsque l’homme tira du sac une petite boîte en carton estampillée du nom coupe menstruelle, l’effarement dans son regard rendit celui de la Russe profondément dépité. « On est en 2023. Il serait temps de s’éduquer. » lâcha-t-elle avec ce mépris dans la voix qui ne laissait habituellement pas de place à une quelconque répartie. Les mains dans les poches de sa veste, l’espionne attendit que les agents en aient fini avec leur inspection pour être autorisée à suivre l’un d’eux jusqu’à une cellule devant laquelle il s’arrêta.
Jean Grey était assise sur son lit, visiblement surprise de cette visite, au vu du regard qu’elle ne sut tenir sur Natasha. « Bonjour Docteur Grey. » répondit la russe doucement alors que l’agent les laissait seules, se postant de l’autre côté de la vitre. Natasha s’avança, tirant l’unique chaise de la pièce pour la positionner face à la mutante, posant le sac au sol à côté d’elle tout en prenant place. Elle ne lui demanda pas comment elle allait, la réponse étant évidente. A la place, elle poussa d’une main le sac jusqu’aux pieds de la rousse. « Je suis sincèrement désolée pour tout ça. Je vous ai amené quelques éléments pour… Faciliter les choses. La condition étant que rien ne soit transformé en arme, mais je pense pouvoir vous faire confiance là-dessus. » Pas vraiment d’empathie sur son visage, plutôt une lassitude de cette situation, de ce système.
(c) DΛNDELION
Lately I've been dressing for revenge
Draw the cat eye, sharp enough to kill a man. You did some bad things, but I'm the worst of them. Sometimes I wonder which one will be your last lie. They say looks can kill and I might try.
Dim 12 Nov 2023 - 14:01
Jean Grey
X-Men
♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix
♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier
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En quête de vérité
L'espionne s'approcha de la détenue, entrainant avec elle l'unique chaise de la cellule pour venir s'y assoir après l'avoir judicieusement placée face à la mutante. Elle était ... telle qu'elle lui avait été décrite. Une beauté froide et pleine d'assurance. Un visage semblant totalement dépourvu d'émotion. Un regard insondable, duquel rien ne transparaissait de ses pensées et de ses opinions. La salutation fut des plus formelles, à l'image du personnage. "Docteur" ? Etait-elle encore seulement docteur entre ces quatre murs ? Manifestement, pour sa visiteuse, oui. Jean voulut y percevoir une forme de respect et de soutien, ce qui ne tarda pas à se confirmer lorsque l'Avenger lui tendit un sac contenant quelques effets de premières nécessités. Qu'est-ce qui lui valait un tel geste ? Cette visite ?
D'un discret sourire, la télépathe remercia Romanoff, saisissant le présent qu'elle déposa sur ses genoux. Nerveusement, elle jeta un rapide coup d'œil en direction de la façade vitrée, les mains légèrement crispées sur ce trésor inattendu, s'attendant à voir un agent pénétrer dans la cellule pour lui retirer ce qui venait de lui être offert. Mais personne ne se présenta. Elle pourrait donc garder ces biens ... pour l'instant.
« Je vous remercie, et promis ... rien ne sera fait avec son contenu qui pourrait vous porter préjudice, répondit Jean. Ils s'en sont déjà assurés de toute manière. »
Accompagnant le geste à la parole, la mutante porta sa main droite au collier d'inhibition qu'elle portait depuis qu'elle était revenue à elle au milieu des décombres du bâtiment sénatorial.
Un instant, elle fixa l'espionne, sans véritablement parvenir à trouver le moindre indice sur ce visage impassible. Pourtant, Jean ne pouvait s'empêcher de se remémorer en boucle les dernières paroles de son interlocutrice. Elle pensait pouvoir lui faire confiance. C'était la première personne à lui accorder de la confiance depuis son incarcération. La mutante avait presque oublié l'effet que cela procurait, ce qui ne manqua pas de faire naître un semblant de sourire sur ses lèvres.
Se reprenant, Grey ouvrit alors le sac, ses mains légèrement fébriles, pour en découvrir le contenu. Des produits d'hygiène et un nécessaire de toilette. Le sourire de la rousse se fit subitement bien plus franc, et son regard plus vif. Entre ses doigts, elle tenait une brosse à cheveux.
« Juste ciel ... vous lisez dans mes pensées », ironisa la X-woman avec une pointe d'amusement et de sincérité.
Explorant un peu plus le contenu du sac, Jean en sortit une coupe menstruelle. Avec étonnement, elle se surprit à entendre son rire alors qu'elle observait l'objet entre ses doigts. Jamais elle n'aurait imaginé qu'obtenir une cup lui ferait un jour cet effet. Pourtant, elle était sans doute sa possession la plus précieuse à présent.
« Je ... je ne sais pas comment vous remercier, bafouilla Jean, la voix serrée par l'émotion, le regard légèrement humide. Mais ... pourquoi ? Est-ce que ... ce sont eux qui vous envoient ? », demanda-t-elle, jetant un nouveau regard en direction du couloir, comme pour désigner les agents du SHIELD qui depuis des semaines l'assommaient de questions.
Cette prévenance, était-ce pour mieux la tromper ? Pensaient-ils qu'elle en dirait plus à une personne de confiance ? Qu'elle cherchait encore à dissimuler quelque chose sur toute cette affaire. Etait-ce leur nouvelle stratégie d'approche ? Un instant, Jean hésita, fixant à présent la Veuve Noire. Après tout, cette femme était une experte en manipulation et en interrogatoire.
« Si c'est le cas, j'ai bien peur qu'ils ne vous fassent perdre votre temps ... je leur ai déjà raconté tout ce que je sais ... », confessa la prisonnière.
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