|  Dim 11 Juin 2023 - 23:46 | | | Graham Monroe SHIELD  ♠ Classe et nom de code : / ♠ Emploi : Agent du SHIELD ♠ Gif :  | Pensif, Graham était à présent plongé dans ses pensées depuis plusieurs de minutes, à présent. Assis à son bureau, appuyé au dossier de sa chaise, jouant machinalement avec la bouteille de son eau minérale. Là où ses collègues carburaient au café toute la journée, lui préférait l'eau, bien plus viable sur le long terme pour son corps.
Son autre main était posée sur le dossier à plat sur son bureau, pianotant doucement. Son supérieur direct l'avait assigné depuis plusieurs semaines maintenant à un dossier complexe, autant pour les victimes que pour le suspect principal. Et maintenant, il venait de se voir confier une partie de l'interrogatoire de la nouvelle V.I.P. du SHIELD. Paradoxal.
Comme tous les agents du SHIELD, et sûrement chaque personne du pays, voir du monde, il avait suivit l'affaire de « l'attaque mutante contre le Sénat ». Qui ne s'était même pas déroulée au Sénat, mais pour les journalistes, il fallait du sensationnel et du symbolique.
Si une attaque par des mutants n'était pas en soit exceptionnel, l'origine de celle ci était déjà nettement plus surprenante. Jean Grey, membre central des Xmen, connue pour ses positions pacifistes et en faveur d'une cohabitation entre mutants et humains. En toute honnêteté intellectuel et sans partie pris personnel, Graham considérait que dans cette histoire, la piste la plus probable était celle d'un accident. Une perte de contrôle. La seconde était une attaque contre elle, ou une prise de contrôle psychique. Moins probable, car la Xwoman actuellement dans leur cellule était connue pour être une des meilleures télépathes au monde. Réussir à la contrôler semblait peu réalisable.
Dernière hypothèse, l'action volontaire. Il pouvait presque balayer la chose, au vu de la réputation sans faille de Miss Grey. Mais en même temps, des gens avec des réputations sans failles qui se mettaient à massacrer toute leur famille et leurs voisins... Sans oublier le dossier qu'il tapotait du bout des doigts.
Évidemment, chacun avait déjà sa petite idée. Certains membres du SHIELD eux mêmes laissaient entendre vocalement qu'il fallait la libérer, car c'était sans doute un accident ou un coup monté. Il souffla par le nez en entendant ce genre de stupidité. S'il s'agissait d'un accident, elle était quand même responsable des dégâts causés. Et que ce soit un accident ou un coup monté, il y avait toujours le risque que cela se reproduise.
C'était pour cela qu'il n'aimait pas les mutants. Si certains surhumains avaient les mêmes œillères, c'était principalement dans la communauté mutante qu'il voyait des individus refuser d'accepter qu'ils étaient des bombes à retardement sur patte. Et qu'ils avaient besoin d'être formé, comme on forme au maniement des armes à feu.
Il fut tiré de sa torpeur et de ses pensées par une légère sonnerie. Son téléphone l'informait qu'il était temps pour lui d'aller rencontrer la prisonnière. Son dossier dans une main, bouteille d'eau dans l'autre, il se dirigea vers le quartier hautement sécurisé où la mutante télépathe était enfermée. Les contrôles passés un à un, jusqu'à être dans la partie obscure de la salle d’interrogatoire, derrière la vitre sans teint. Graham n'était pas le premier agent du SHIELD à l'interroger, et il ne serait sans doute pas le dernier.
Il n'accorda qu'un regard rapide à l'opérateur s'y trouvant, chargé de s'assurer que tout était enregistré et filmé en permanence, ainsi que de l'ouverture des portes.
« J'entre. »
Un hochement de tête lui répondit, et un bouton fût pressé, permettant à l'agent du SHIELD d'entrer. Pas de jeu de « bon et méchant flic », pas de bataille d'esprit... Il s'installe face à elle, et appuie sur le bouton « d'enregistrement ». Un bouton totalement inutile, mais le SHIELD avait remarqué que les détenus semblaient plus réceptifs quand ils pouvaient « voir » quand l'enregistrement était en place ou pas. Même si en réalité, il l'était tout le temps.
« Mademoiselle Grey, je suis l'agent Graham Monroe, et je suis chargé de cette nouvelle partie de votre interrogatoire. Mes collègues vont l'auront dit, mais je suis tenu de vous les rappeler. Vous êtes détenues suite à l'incident qui s'est déroulé dans un bâtiment officiel du Sénat américain. Votre cellule et salle d'interrogatoire est spécialement équipée pour prendre en compte vos... capacités. Ainsi, si jamais un élément étrange devait se dérouler, un gaz serait immédiatement diffusé dans la pièce pour plonger tous ceux s'y trouvant dans l'inconscience. De plus, je ne suis pas en mesure d'ouvrir la porte, ou de vous faire sortir. Vous avez également le droit de demander, à n'importe quel moment de l'interrogatoire, à voir un médecin, obtenir eau ou nourriture, ou encore vous rendre aux toilettes. Vous avez également le droit de garder le silence et de ne pas répondre à mes questions. »
Tout en lui laissant le temps de réagir à son petit discourt qu'elle a déjà eu a entendre sous différentes versions et sous différents tons, il ouvrit son dossier, avant de faire glisser vers elle une série de cliché, visiblement provenant de caméra de sécurités.
Depuis le début de l'interrogatoire, les mêmes questions étaient revenues, sans cesses. Pourquoi avoir attaqué les sénateurs ? Qui étaient les complices ? Depuis quand c'était prévu ? Si elle est vraiment innocente, que s'est il passé ? Des questions où la rousse avait apportée des réponses, et dont elle devait quasiment connaître celles ci par cœur à présent.
Mais devant elle, les images ne montraient pas l'attaque du bâtiment sénatoriale. Il s'agissait d'images de caméra de sécurité de morgues, de postes de polices, ou encore des caméras placées sur la voie publique mais ayant dans leur champ de vision des scènes de crimes. Et sur toutes les photos, un personnage commun, plus ou moins visible selon la qualité des caméras.
« Ma première question est simple, Mademoiselle Grey. Quel est votre lien avec la série de meurtres ayant touché le groupe criminel nommé « le Cartel de Rio » à travers le pays ? » | | | | Lun 12 Juin 2023 - 15:06 | | | Jean Grey X-Men  ♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix ♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier ♠ Gif :  |
Comme un phénix en cage
Après avoir été installée dans la salle d'interrogatoire, Jean attendait la venue de l'agent qui se chargerait de lui poser des questions. Assise derrière une table métallique, vêtue de cette tunique orange qui était devenue l'unique tenue vestimentaire de sa garde robe depuis sa détention, la rousse portait encore et toujours le collier d'inhibition chargé de bloquer ses capacités mutantes. Face à elle, un immense miroir couvrait la plus grande partie du mur. A n'en pas douter, il était sans teint, et de l'autre côté, tout une équipe devait déjà être en place. Pourtant, la porte de la salle, la même par laquelle on l'avait faite entrer, restait toujours close.
Depuis combien de temps était-elle retenue ici ? Elle avait perdu la notion du temps. La seule chose dont la mutante était certaine, c'était qu'une fois encore, elle aurait le droit au même laïus de la part de l'agent qui se présenterait devant elle, ainsi qu'aux mêmes questions. Alors, une fois encore, coopérant afin d'aider à faire la lumière sur toute cette affaire et à prouver son innocence, elle y répondrait ... très certainement de la même façon qu'à chaque fois. Etait-ce une forme de torture que de lui faire revivre sans cesse le même interrogatoire ? Ou bien le signe qu'ils pataugeaient et ne trouvaient aucune piste un tant soit peu sérieuse ?
Enfin, la porte s'ouvrit, et apparut l'homme qui se chargerait de mener l'interrogatoire du jour. Un nouveau ? Elle ne l'avait jamais vu auparavant. L'homme se présenta alors, et comme Jean s'y était attendue, il lui répéta le speech habituel, lui rappelant les raisons de sa détention, ainsi que le sujet de l'enquête. Déjà, le regard de la rousse avait dérivé, passant du visage de l'agent Monroe à une partie du mur où la peinture commençait à s'écailler. D'une oreille distraite, elle suivait vaguement ce discours qu'elle connaissait par cœur. Lorsque l'homme ouvrit le dossier qu'il avait apporté avec lui, commençant à en étaler le contenu sur la table, Jean n'y prêta pas plus attention. Comme pour le discours d'introduction, elle connaissait déjà ces clichés photo : ceux du bâtiment sénatorial ravagé. Et pourtant, contre toute attente, la première question de cette séance fut différente de toutes celles que la mutante avait déjà entendues.
Son attention piquée au vif, le regard de la rousse se reporta aussitôt sur l'agent, ses paupières s'étrécissant légèrement sous l'effet de la curiosité et de la surprise. Se redressant sur sa chaise, Jean regarda ensuite les photos disposées devant elle. Ce n'étaient pas celles qui lui étaient habituellement présentées. Ce n'étaient même pas des photos en lien avec la journée de l'attaque survenue le jour de la commission. Quelques secondes, la mutante étudia les images, tout en se répétant la question qui venait de lui être posée. Finalement, elle reporta son attention sur Graham, le regardant droit dans les yeux, silencieuse quelques secondes supplémentaires, avant de se décider à lui répondre.
« J'avais besoin de vérifier quelque chose ... d'écarter un suspect, plus précisément. C'est la raison pour laquelle je me suis intéressée à cette série de meurtres, et que j'ai mené ma propre enquête. Et oui, l'homme derrière tous ces morts est également celui qui a tué le sénateur Alvarez. »
Marquant une pause, Jean se cala sur le dossier de sa chaise. Un bref instant, elle porta son regard sur le miroir situé derrière l'agent Monroe, avant de reporter son attention sur ce dernier.
« Mais je doute qu'il soit l'instigateur de l'attaque contre la commission sénatoriale. Tout comme moi, il n'aura été qu'un instrument. Du moins, c'est mon hypothèse. »
| | | | Lun 24 Juil 2023 - 0:51 | | | Graham Monroe SHIELD ♠ Classe et nom de code : / ♠ Emploi : Agent du SHIELD ♠ Gif : | Les heures s'étaient enchaînées pour la mutante, cloîtrée dans les murs lisses et sans fantaisie de la pièce. Une pièce, aussi cubique que neutre, défraîchie même. Rien n'était fait pour mettre l'interrogé à l'aise, ou en confiance. Pas de décoration, une lueur blafarde projetée par des spots incrustés au plafond. La salle au complet correspondait parfaitement au cliché d'une salle d'interrogatoire sans originalité. C'était le but. Chaque détail, jusqu'à la température ambiance et l'inclinaison de la chaise, avait été pensé, et conçu, pour n'offrir aucune réelle échappatoire à l'attention de l'interrogé.
Les interrogateurs aussi, s'étaient enchaînés, avec les mêmes questions. Pour eux, l'objectif avait été de forcer la jeune femme à s'enfermer dans une histoire, tout en la fatiguant. Jusqu'à présent, elle n'avait pas apportée les réponses espérées par les enquêteurs. Et maintenant, c'était à lui. Et que ce que soit à travers un interrogatoire ou à travers la lunette de son sniper, sa méthode restait la même.
En silence, il soutint le regard de la mutante. Il avait attiré sa curiosité, mais son attention, à peine. La réponse qui fut apportée n'apportait aucune réelle information. Et rapidement, elle retourna d'elle même à la question de l'attaque contre la commission sénatoriale. Avec un bref regard sur le miroir. Son attention était repartie.
Vous reconnaissez avoir pénétré illégalement sur plusieurs scènes de crimes, et bâtiments officiels, dans le but d'interférer avec des enquêtes en cours ?
Si cela était formulé comme une question, le ton était plus proche de l'affirmation. Le léger tic nerveux qui agita le coin de son œil, et la lueur rapidement refoulée de son regard, montrait l'absence de surprise de cette reconnaissance si rapide des faits. Pourquoi aurait elle tentée de louvoyer ? Les « super héros », les « costumés », qu'ils soient masqués ou non, avaient une arrogance naturelle. Les lois et les règles étaient indignes d'eux. Pourquoi devraient-ils se préoccuper de les respecter ? Elle avait besoin d'informations. Donc elle s'est servie.
Il savait que la plupart des « super héros » étaient motivés par les meilleures intentions qui soit. Il ne leur reprochait même pas de vouloir garder leur identité secrète. Les forces spéciales elles même agissent masquées et leur identité n'est pas diffusée. Mais la différence, c'est qu'ils avaient un cadre légal pour agir. Des limites. Des comptes à rendre. Parce que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Alors oui. Il méprisait la naïveté, et l'orgueil, de ces « costumés » qui n'étaient pas capable de comprendre que sans ordre, il n'y a que chaos.
Nous reviendrons sur l'affaire de la commission sénatoriale plus tard. Pour l'instant, je voudrais que vous m'éclairiez que la raison qui vous a poussé à vouloir... « écarter un suspect », comme vous avez dit.
Allait-elle évoquer d'elle même le nom ? L'agent ne doutait pas qu'elle était consciente de ce qu'il attendait. Le dossier du SHIELD sur Jean Grey indiquait qu'elle avait un intellect brillant et supérieur à la moyenne (super génies en tout genre écartés). Et les minutes de son interrogatoire confirmait cela.
Aussi, lentement, il commença a sortir un autre set de photo. Cette fois, ce n'était plus l'intrusion de la mutante qui était présentée, mais des clichés pris sur les scènes des crimes. L'une présentait une porte qui semblait alors été tranchée, malgré son épaisseur. Des corps, présentant des découpes caractéristiques. Un des gangsters, dont la mort avait visiblement été violente, et pourtant longue, vu qu'il présentait plusieurs impacts au niveau du niveau du ventre. Et enfin, une dernière image. Plusieurs marques, gravée sur un mur, semblant avoir été faite par un outil a plusieurs lames parallèles. Formant une croix. Ou un X.
Avouez que cela ressemble beaucoup à ce que l'on trouve après le passage de « Wolverine ». | | | | Lun 24 Juil 2023 - 17:49 | | | Jean Grey X-Men ♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix ♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier ♠ Gif : |
Comme un phénix en cage
Une nouvelle fois, la question de l'agent Monroe attira l'attention de la mutante, mais cette fois-ci, elle eut plus l'effet d'un coup de règle sur le bout des doigts de la rousse. Cette fois-ci, il y avait une accusation dans les propos de l'interrogateur. Son regard de nouveau reporté sur les pupilles de l'homme, Jean resta un instant silencieuse avant de répondre, le fixant, comme pour sonder son interlocuteur. Etait-ce un réflexe pour elle ? Un relâchement dans la maîtrise de son langage corporel ? Possible. La détention et tous les outils déployés par le SHIELD pour tenter de lui soutirer des informations devaient sans doute finir par la briser peu à peu. Mais aucun risque pour l'agent Monroe de voir ses pensées dévoilées par les pouvoirs de télépathie de sa détenue, le collier d'inhibition se chargeant de rendre Jean totalement inoffensive de ce côté-ci. Pour autant, aurait-elle réellement usé de ses capacités psychiques si elle avait été en mesure de le faire dans une situation similaire ? Rien n'était moins sûr, ce n'était pas son genre, ni sa manière de procéder.
Afin d'aiguiller la réponse de la rousse, l'agent du SHIELD précisa ses pensées, lui indiquant qu'il n'était pas question de discuter de ce qu'il était arrivé le jour de l'attaque de la commission sénatoriale, mais bien de cette affaire qui remontait à plusieurs mois à présent. Ouvrant un dossier, Monroe en sortit plusieurs photographies qu'il étala devant la mutante. Une scène de crime que Jean reconnaissait pour s'y être effectivement rendue. Sur les clichés, des portes fracassées, des corps mutilés par des armes blanches ... des marques sur les murs évoquant un X. Puis, l'interrogateur évoqua un nom ... ou plutôt un alias : Wolverine.
Sans quitter les photos du regard, Jean laissa échapper un rire nerveux et étouffés en entendant cette hypothèse. Aucune moquerie dans ce geste ... aucun sarcasme ... plutôt, du désespoir. Celui de se voir condamnée injustement. Car si même le SHIELD pataugeait encore avec cette vieille affaire, incapables de relever les incohérences qui auraient pu les écarter de cette mauvaise piste, alors quelles étaient les chances qu'ils réussissent un jour à rassembler les pièces du puzzle en ce qui concernait l'attaque des sénateurs ? Les mutants étaient tombés dans un piège c'était évident, tout du moins, ça l'était pour Jean. Et même si à l'heure actuelle, elle ignorait comment les véritables responsables avaient pu s'y prendre, elle ne doutait pas un instant que tout ceci avait été savamment orchestré pour discréditer les X-men, faire porter le chapeau à Logan, et fragiliser un peu plus la position des mutants dans la nation.
« Connaissez-vous seulement l'homme dont vous parler ? Croyez-vous réellement qu'il est le genre de personne à laisser de tels indices derrière lui ? A être aussi négligeant ? »
Relevant une nouvelle fois son regard d'un vert perçant, Jean fixa son interlocuteur, affichant un visage sérieux et pourtant doux.
« Ces scènes de crimes, elles avaient toutes un point en commun ... et je ne parle pas du mode opératoire, de ces entailles ou autres marques sur les corps. Non. Toutes ces scènes se présentaient comme des orgies de preuves. Or, vous savez très bien ce que cela indique : que tout ceci a été monté de toute pièce pour que tout porte à croire que Wolverine est le responsable. »
La mutante se cala sur le fond de sa chaise, une fois cette mise au point faite. Elle n'allait pas lui apprendre son travail d'enquêteur. Trop de preuves évidentes et rassemblées au même endroit, ça n'existait pas.
« De toute manière, les entailles sur les corps ne correspondent pas à la disposition des griffes de Wolverine ... n'importe quel légiste un tant soit peu compétent vous le dira. »
Marquant une nouvelle pause, Jean prit une profonde inspiration avant de relâcher son souffle.
« Logan a été forcé de prendre ses distances avec l'Institut il y a un moment de cela déjà. Je devais être certaine que ce n'était pas lui derrière ces massacres. J'en ai eu la confirmation en me rendant sur place », annonça-t-elle avec la plus grande simplicité.
| | | | Mer 2 Aoû 2023 - 22:02 | | | Graham Monroe SHIELD ♠ Classe et nom de code : / ♠ Emploi : Agent du SHIELD ♠ Gif : | La remarque sur la violation de la scène de crime avait visiblement piqué à vif la détenue. Le regard qu'elle lui lança était indéchiffrable, mais était peut être le premier vrai regard qu'elle lui accordait. Jusqu'à présent, elle ne lui avait offert qu'une attention de façade. Il n'avait été qu'un agent du SHIELD de plus.
Mais là, leur regard se rencontrèrent, de longues secondes. Assez pour le rendre tendu, bien qu'il tentait de le dissimuler. Même malgré le collier inhibiteur, la mutante avait un regard profond, et Graham devait lutter pour ne pas se laisser entraîner dans leur abysse. Il ne pouvait qu'espérer que le collier fonctionne correctement. Car il ne lui faisait pas confiance pour ne pas s'en servir sur lui. Après tout, la majorité des détenteurs de pouvoirs avaient tendances à les utiliser en toutes circonstances. Certains étaient différents, mais il ne la connaissait pas suffisamment pour pouvoir présumer le meilleur d'elle. Surtout au vu de sa réaction quand on lui rappelait l'existence des règles et des lois.
Les déclarations qui suivirent étaient intéressantes. Les incohérences qu'elle pointait, les indices trop nombreux, et les « signatures » laissées à foison... Pour un peu, il aurait pu croire qu'elle avait eu accès à ses rapports d'enquête... Ou qu'elle avait lu dans ses pensées. Lui aussi doutait de la réelle responsabilité de l'ancien agent du gouvernement canadien. Pour autant, il restait la piste la plus probable.
« Votre... Ancien « collègue » est en effet considéré comme un agent de terrain efficace, mais... Il est également connu pour perdre son sang froid quand il est contrarié. »
Un prédateur. Un tueur. Un homme qui avait été formé dans l'unique but de détruire et tuer le plus efficacement ses cibles. Et qui en plus avait une tendance à la violence, à l'alcool, et capable de saute d'humeur. En un sens, l'agent du SHIELD ne pouvait qu'être soulagé à l'idée qu'un tel homme ne soit plus dans leur « institut ». Au moins n'était il plus à la formation des futures soldats des X-Men.
« Nos médecins légistes, sans doute sont ils un minimum compétents, car ils ont en effet relevés que la disposition des blessures ne correspondent pas totalement à celles connues pour avoir été causée par Wolverine. Pour autant, elles ont été causée par des « griffes », comme vous dites, mais la dispositions de celles ci indiquent qu'elles étaient principalement fixées au niveau de la naissance des doigts. Et pas à leur extrémités. »
Il fit alors glisser devant elle l'une des photo montrant d'importantes giclées de sang.
« De plus, il a été établit que les victimes ont, pour la plupart, tentées de se défendre. Des balles ont été tirées, et certaines ont même atteint leur cible, au vu des gerbes de sang retrouvées sur les lieux. Mais cela n'a pas arrêté le tueur. Visiblement, il ne ressentait pas la douleur... Ou était capable de se soigner malgré tout... De se « régénérer », en somme. »
Après un bref silence, il se renfonça dans sa chaise, redressant légèrement la tête.
« Maintenant, nous avons deux hypothèses. La première, c'est qu'ayant du mal à accepter d'avoir été « forcé », pour reprendre votre terme, de quitter l'Institut Xavier, laissant la colère et la frustration prendre le dessus, James Howlett s'est livré aux actes dont nous avons les résultats sur les photos. Peut être estimait il que comme il s'agissait de criminel, il pouvait faire ce qu'il voulait. Ou que les lois ne le concernait pas.
La deuxième hypothèse, c'est qu'une personne, non identifiée, et ayant par hasard les mêmes pouvoirs que Monsieur Howlett, a commis ces massacres dans le but de le faire accuser. »
A nouveau, le silence plana légèrement, avant qu'il n'ajoute, peut être un brin provocateur.
« Il y a beaucoup de manipulations autour des X-Men, à vous entendre. Monsieur Howlett, vous, et même celui qui a assassiné le sénateur... Tous manipulés et instrumentalisés... » | | | | Dim 6 Aoû 2023 - 1:02 | | | Jean Grey X-Men ♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix ♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier ♠ Gif : |
Comme un phénix en cage
A son tour, l'agent du SHIELD exposa les arguments qui le poussait à porter ses soupçons sur Logan. Il s'attarda notamment sur sa tendance à s'emporter, sur ce tempérament électrique et sur sa propension à la violence dans ses moments de colère. Face à ces annonces, Jean resta immobile et silencieuse, ne cessant de fixer son interlocuteur droit dans les yeux. Mentir pour nier ces faits ? Non, ce n'était pas le genre de Jean. Aussi ne tenta-t-elle pas de réfuter ces arguments.
Puis, vint l'analyse des blessures, la disposition des lames d'après les légistes : identiques à des griffes placées entre les doigts d'une main, et non à l'extrémité en guise d'ongles. Cette fois-ci, la rousse hocha négativement la tête, sans en dire plus. La vérité était différente. De peu, elle le concédait. Mais différente tout de même ... et cela faisait vraiment toute la différence. Alors, soit cet agent Monroe lui racontait des bobards pour qu'elle parle et en révèle un peu plus sur ce qu'elle savait ... soit ces légistes étaient vraiment incompétents.
De nouvelles photos glissèrent devant la rousse. Cette dernière n'y prêta même pas attention, ne cessant de fixer l'homme qui l'interrogeait. A quoi bon regarder ces images. Elle les connaissait. Elle s'était rendue sur l'une des scènes de crime. Quant à cette histoire de sang, bien entendu que l'assassin avait laissé sa part d'hémoglobine sur les lieux. Bien entendu qu'il devait être capable de se régénérer pour avoir survécu. Mais une fois encore, le SHIELD faisait fausse route s'ils pensaient que Wolverine était l'auteur de ces meurtres.
Finalement, son déballage de pièces à conviction terminé, et ses théories fournies, l'agent s'installa dans le font de sa chaise, annonçant ses propres hypothèses. Soit Logan avait perdu la tête et succombé à une rage sans nom après avoir dû quitté l'Institut. Soit un imitateur tentait de lui faire porter le chapeau. Mais au regard du sarcasme que Monroe venait de mettre dans cette seconde possibilité, il était évident qu'il penchait plus pour la première. Et en conclusion, Graham se permit une provocation supplémentaire, reprochant à Jean de dénoncer beaucoup de manipulation autour d'elle et de ses confrères et consœurs.
Un instant, la mutante foudroya son interlocuteur du regard, serrant les dents à s'en faire blanchir les tempes. Mais malgré sa colère, elle se força au calme avant de formuler la moindre réponse. Il n'y avait aucune bonne chose qui pouvait ressortir d'un coup de sang.
« Je vous le redis une fois encore : ce n'était pas Logan. Ça n'a jamais été lui, annonça-t-elle avec calme mais froideur. Au moment où tout ceci s'est produit, il n'était pas sur le territoire américain. »
Cette information, c'était la première fois qu'elle l'a révélée en dehors des murs de l'Institut.
« Votre tueur est un imitateur ... le même individu qui a tué le sénateur. Et oui, il possède aussi un facteur guérisseur et des griffes au niveau des mains : deux surgissant de dessus de chaque main et une troisième du dessous de chaque poignet. Dites à vos légistes de mieux faire leur boulot. Qu'est-ce que vous croyez ? Qu'un homme comme Logan n'a jamais eu d'enfant en plus d'un siècle ? »
Tout en détournant son regard, tournant légèrement le visage pour sortir Monroe de son champ visuel, Jean se laissa à un léger rire nerveux. Les enfants de Logan ... toute une histoire. Mais là n'était pas la question.
« La manipulation va bien au-delà de quelques mutants ..., murmura la rousse. Vous ne vous en rendez pas compte, mais vous aussi, vous êtes manipulés ... vous aussi vous servez des intérêts dont vous ignorez tout. »
Finalement, reportant son attention sur l'agent du SHIELD, elle le fixa de nouveau quelques instants, penchant légèrement la tête sur le côté, ses yeux s'étrécissant subtilement.
« Vous semblez être une bonne personne, agent Monroe. Mais j'ai bien peur que vous ne placiez pas votre confiance au bon endroit. »
| | | | Dim 24 Sep 2023 - 18:26 | | | Graham Monroe SHIELD ♠ Classe et nom de code : / ♠ Emploi : Agent du SHIELD ♠ Gif : | La pique dirigée vers les légistes ne tira même pas un sourire à l'agent du SHIELD. La différence de position des lames avait été notée par ceux ci. Mais Monroe l'avait sciemment ignoré dans ses questions jusqu'alors. Déjà, pour voir jusque où la jeune femme avait poussée son enquête. Visiblement, elle avait fait plus que lire des rapports ou visiter des scènes de crimes. Avait elle tirée ces informations des corps à la morgue, ou y avait il un élément qu'elle ne disait pas dans son affirmation et son assurance quand à l'existence d'un imitateur ?
L'autre raison était purement spéculative. La possibilité d'une évolution dans les griffes du mutant canadien restait une possibilité. Et entre un changement dans la position des appendices d'un mutant, ou l'existence d'un autre mutant ayant quasiment les mêmes pouvoirs... Les deux hypothèses se valaient, de son point de vue.
Même si la possibilité d'un enfant du canadien était intrigante. Il n'avait guère de connaissance quand à l'hérédité des super pouvoirs chez les mutants. Il ne savait même pas si une telle étude existait. Mais surtout, c'était la façon dont l'information était jetée dans la discussion qui retenait son attention. Soit la jeune femme tentait de manipuler l'enquête dans cette direction, soit elle en retenait des informations.
Mais au final, c'est la remarque sur le fait que tous soient manipulés qui fit lever les yeux au ciel à l'agent du SHIELD, malgré sa volonté de se contenir.
« Oui, je vois. La manipulation globale. C'est sûr que je devrais plutôt faire confiance à des gens comme vous, j'imagine ? Qui n'hésitent pas à violer la loi dès que celle ci ne les arrange pas. »
Il prit le temps de faire diminuer sa frustration, pour reprendre sur un ton égal.
« Admettons que j'accepte vos hypothèses. Il existe une personne, avec des pouvoirs quasi similaires à ceux de votre ami. Cette personne a commis des crimes, et fait en sorte d'accuser votre ami de ceux ci. Il y a cependant une question qui reste sans réponse. Pourquoi ? Pourquoi prendre cette peine et se donner tout ce mal ? Briser la réputation du « Wolverine » ? Il n'a pas vraiment la réputation d'un saint, et n'est pas véritablement ce qu'on pourrait appeler un porte étendard d'une cause quelconque. Mieux, les victimes sont toutes des criminels de la pire espèce, et l'opinion publique aura plutôt tendance à approuver leur destin. Hormis quelques agents du SHIELD qui font leur boulot, et des hippies qui condamnent toute forme de violence, personne ne s'en soucie. Alors pourquoi prendre la peine de mettre en scène ces choses ? »
C'était en général le principal problème des théories du complot. Le « Pourquoi ». Il était facile de remplir les blancs et de crier au complot généralisé et à la manipulation. Mais dès que le « pourquoi » est invoqué, l'irréalisme était jeté en pleine lumière. La vérité était pourtant, souvent, bien plus simple. Et décevante.
Du temps où il était policier, il n'avait fait que peu d'enquêtes, mais il avait été aux premières loges pour celles de ses collègues. Et au final, il avait fini par comprendre que les séries n'étaient pas réalistes. Peu importe à quel point elles tentaient d'utiliser des méthodes réelles, des outils et des procédures exactement comme ceux des vrais policiers, les séries se heurtaient au fait que les enquêtes n'étaient pas exceptionnelles. Il n'y avait pas d'indices cachés, de tueur machiavélique, ou de complot contre un tiers. Les Colombo et les Hercule Poirot n'existaient pas, car ils n'étaient pas utiles.
Alors pourquoi s'entêter ? Présenté devant un jury, le dossier avait toutes ses chances de passer. Même si un bon avocat pourrait s'engouffrer dans les brèches pour créer un doute raisonnable, celui ci reposait sur tellement d'hypothèses qu'il serait difficile de le rendre crédible. Surtout vu le profil de l'accusé. Mutant, colérique, dangereux.
Quand à l'affaire en elle même, elle n'avait aucune importance. La presse et l'opinion publique s'en fichait. La police locale avait fait remonter le dossier à l'anti-gang quand ils ont réalisés qui étaient les victimes, et l'anti-gang avait transmis le dossier au SHIELD devant le carnage qui n'avait pas pu être réalisé par un humain « normal ». Le X griffés et le suspect numéro 1 avait justifié qu'il soit chargé de l'enquête.
Mais si Graham n'avait pas clôturé l'affaire jusque là, c'est que malgré tout, un doute persistait. Un doute alimenté par les propos de la rousse. Car aussi improbable cela soit, les « super-héros » ne vivaient pas dans le même monde que le reste de la population. Et le lien qui pouvait à présent être fait entre son dossier en cours, et l'attaque de la Commission, devait être exploré, même si cela ne servait qu'à fermer des portes.
Alors, sans un mot, et ayant attendu la réponse de la rousse, il fit finalement glisser vers elle une photo prise sur les lieux de l'assassinat du Sénateur. Une photo sur laquelle une forme en partie floue, mais dans un costume assez reconnaissable, alors qu'une autre forme qui semble être le sénateur qui tombe, du sang déjà visible.
« Qu'est ce que vous ne me dites pas, Miss Grey ? » | | | | Lun 25 Sep 2023 - 17:29 | | | Jean Grey X-Men ♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix ♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier ♠ Gif : |
Comme un phénix en cage
La réaction de l'agent du SHIELD face à la remarque de Jean sur l'étendue de la manipulation qui frappait l'affaire de la commission tout autant que celle de la traînée de cadavres laissée soit disant par Wolverine, poussa cette dernière à rehausser un sourcil de désappointement sans même qu'elle ne s'en rende compte, alors qu'en même temps, elle se redressait légèrement pour venir se caller au dossier de sa chaise. D'après Graham, les mutants de l'Institut n'étaient pas dignes de confiance, sous entendant qu'avec leurs agissements, ils n'étaient rien de mieux que des hors la loi. Etait-ce de la provocation de sa part ? Une stratégie d'interrogatoire pour pousser la détenue à essayer de se justifier, jusqu'à finir par parler trop et donner une information jusqu'alors dissimulée ? Ou bien, était-ce véritablement son opinion au sujet des X-men ? A la façon dont son intonation s'était durcie, il y avait fort à parier que la dernière option était la bonne ... à moins qu'il ne soit un excellent acteur. Mais même privée de ses facultés télépathiques, Jean était dotée d'une empathie naturelle suffisamment poussée pour voir l'authenticité dans la réaction de Monroe.
Silencieuse, et toujours adossée à la chaise, la détenue écouta la suite, à présent sur la retenue et dans une position bien plus défensive qu'elle ne l'avait été jusqu'à maintenant. Si jusqu'alors, elle s'était montrée sous l'angle de la coopération, maintenant qu'elle soupçonnait l'homme en face d'elle d'être partial, et d'avoir des griefs contre l'Institut et ses membres, elle n'était plus certaine de vouloir poursuivre ce petit jeu.
Pour lui, cette histoire d'imitateur tentant de faire porter le chapeau à Logan ne tenait pas la route. Et pour cause, il lui manquait un mobile, une motivation à toutes ces mises en scène. Il trouvait même des circonstances atténuantes ou des excuses pour ces meurtres, notamment parce qu'ils ne concernaient que des criminels. Or, personne ne se souciait du destin d'un criminel lorsqu'il était tragique ... l'un des travers de cette société. Pourtant ...
L'agent Monroe continuait son interrogatoire, et ceci malgré le fait qu'il venait d'expliquer que les révélations apportées par Jean étaient discutables. Alors, pourquoi ? Pourquoi insister ainsi ? Dans l'espoir que la rousse ne donne une autre version ... une version plus plausible selon les critères de l'agent ? Une version qui lui conviendrait plus, car le confortant dans son opinion de l'individu qu'était Logan ... ou encore sur celle qu'il avait des X-men de manière plus générale.
Face au silence de la détenue, l'agent sortit une nouvelle photo. Cette fois-ci, il s'agissait d'un cliché pris le jour de la commission, et plus précisément de l'assassinat du sénateur. Il était possible d'y voir le tueur, et de deviner sans trop de difficulté, qu'il portait le costume de Wolverine. Alors Graham demanda à Jean ce qu'elle ne lui disait pas.
« Ce que je ne vous dis pas ?, relança la rousse d'une voix presque froide. Le mensonge que vous aimeriez m'entendre dire afin de nourrir votre opinion au sujet des "gens comme moi" ... »
Un instant, Jean laissa son regard dériver en direction du miroir sans teint situé derrière l'agent du SHIELD. Plusieurs secondes, elle le fixa, finissant même par lâcher un rire étouffé à peine audible. Elle avait pourtant déjà tout dit. Tout ce qui concernait cette affaire sur la commission. Et pourtant, le SHIELD s'entêtait à ne pas vouloir écouter. A ne pas vouloir pousser leur enquête en ce sens.
« Oui, je sais qui est l'homme sous ce costume. Non, il ne s'agit pas de Logan. Oui, je sais approximativement où se trouve Logan et ce qu'il devient. Non, ces informations ne vous seront d'aucune utilité dans cette affaire et ne nécessitent pas que je vous en parle. »
Toutes ces annonces, la mutante les avait faites sans quitter un seul instant le miroir du regard. Finalement, elle reporta son attention sur l'agent assis en face d'elle.
« Vous voulez réellement découvrir ce qu'il s'est passé ce jour-là à la commission ? Vous voulez réellement comprendre le lien qu'il existe entre l'homme sur cette photo et la série de meurtres dans le reste du pays ?, lui demanda la rousse avec un ton toujours aussi froid. Commencez par mettre de côté vos à priori et ce que vous croyez être de bonnes pistes. Et écoutez-moi. »
Joignant ses mains menottées pour les posées sur la table métallique qui la séparait de son interrogateur, Jean se pencha légèrement dans sa direction.
« Trouvez ce qui relie l'assassin du sénateur, ce qui a provoqué ma perte de contrôle, et les diverses explosions qu'il y a eu dans le quartier autour de la commission. Tout est forcément lié. Vous voyez dans ces événements des diversions ou des revendications ? Et vous avez raison. Quelqu'un a savamment orchestré tout ceci. Pourquoi ? J'imagine que le fait qu'à ce jour tout le monde jette l'opprobre sur les mutants et l'Institut, doit être un élément de réponse. »
Finalement, Jean retourna s'appuyer sur le dossier de sa chaine, sans pour autant retirer ses mains jointes de la table.
« Et si vous y tenez tant que ça, votre tueur se fait appeler Daken. Mais, c'est un fantôme, alors, ne soyez pas étonné de ne rien trouver à son sujet. Oui, je sais ce que vous pensez : une situation qui m'arrange bien. Et j'ai deviné sans mes pouvoirs. »
| | | | | | | | | | | |
| | | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| | |
| |
Accueil