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Consultation sans rendez-vous ? [Bucky]

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Mar 25 Juin 2013 - 13:27
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Le réveil sonna comme tous les matins en faisant un bruit strident, nulle musique ne sortait de là, ça ne la réveillait jamais. Une petite main pâle quitta les draps pour arrêter la sonnerie et Evangeline s'assit sur le bord du lit pour regarder un peu dans le vide. Il n'était même pas six heures du matin, le soleil commençait tout juste à se lever, on pouvait voir ses lueurs au loin. La petite femme s'approcha de la baie vitrée de sa chambre, son appartement, situé dans les étages d'une grande tour de verre et d'acier, donnait une vue assez sympathique sur le reste de la ville. S'étirant un peu, elle bailla avant d'aller chercher le petit tapis sur lequel elle faisait son yoga du matin. Pendant trois quarts d'heure, elle fit tranquillement son yoga devant la fenêtre en regardant le soleil se lever. Presque six heures et vingt minutes, il était temps qu'elle aille sous la douche et commence à se préparer pour sa journée de travail. A sept heures, Evangeline était dans son taxi, direction l'hôpital où elle avait plusieurs rendez-vous.

Son bureau était situé dans un hôpital privé de Manhattan, un établissement assez cher et dont la qualité des soins était optimale. Elle passa devant la réception, ses talons claquants sur le carrelage et quelques bonjours polis sortant de ses lèvres quand elle croisait un autre médecin. Une fois l'ascenseur arrivé à son étage, elle se dirigea vers son bureau, plutôt grand dont les murs donnant sur le couloir étaient en verre, une partie était un vrai bureau, avec le meuble d'où la pièce tirait son nom, l'autre, plus grande, servait de salle d'auscultation et les stores étaient tirés pour qu'on ne voit pas l'intérieur de la pièce depuis le couloir. Elle posa son sac à main sur le bureau et s'installa, regardant ses quelques dossiers, checkant ses rendez-vous pour être certaine de sa journée et vérifiant sa liste de patients. Elle allait avoir une journée plutôt tranquille, elle aurait le temps de passer voir quelques personnes, au lieu de laisser les infirmières lui apporter les informations sur ses patients.

Evangeline n'avait pas de secrétaire et se servait d'un médecin assistant pour s'occuper de la paperasse et des diverses autres choses qu'elle n'avait pas du tout envie de faire. Actuellement, le médecin en question était en train de remplir des comptes rendus d'opération que la chirurgienne avait menées à bien quelques jours plus tôt. Elle répondit donc à ses questions pendant près d'une demi-heure, en attendant son premier rendez-vous du matin. C'était une jeune femme qui avait perdu une jambe dans un accident de voiture et heureusement pour elle, elle était pleine aux as, ce qui lui avait permis de se payer les services de l'allemande. Elle venait simplement pour vérifier que tout allait bien, comme elle le faisait de temps en temps. Ce ne fut pas un rendez-vous des plus longs, elle put donc aller voir les patients encore hospitalisés pour prendre directement des nouvelles et vérifier leur constantes. Tout semblait bien se passer et midi arriva très vite dans sa journée bien remplie.

Sa pause déjeuner était donc enfin arrivée, elle préférait rester dans son bureau après être allée commander au japonais pas loin de l'hôpital. Elle était assise à son bureau, jouant adroitement des baguettes pour manger ses sushis frais et délicieux. Son assistant était allé au self de l'hôpital, il n'aimait pas trop manger seul et Evangeline pensait qu'il avait chopé le béguin pour une aide soignante et qu'il allait la voir dès qu'il avait deux minutes de pause. De toute façon, l'allemande préférait manger seule dans son bureau qu'avec tout le monde dans le self bruyant où il y avait plein de conversations dans tous les sens et une nourriture franchement pas aussi bonne qu'elle aurait pu. La porte était ouverte, elle ne faisait pas attention aux allées et venues dans le couloir...
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Mer 26 Juin 2013 - 20:38
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Consultation sans rendez-vous ? [Bucky] 37wVous savez, parfois vous savez que vous avez quelque chose à faire aujourd'hui, vous en êtes parfaitement conscient, c'est inscrit sur votre liste de choses à faire, c'est important, il en va de votre survie etc... Et non. Non. Vous nagez dans le déni et faites tout ce que vous pouvez pour repousser la chose et éviter d'y penser, malgré votre conscience qui vous rappelle à l'ordre et vous empêche de profiter de votre journée.

James Buchanan était dans cette situation. A la différence qu'il n'avait pas de conscience et que, par conséquent, sa mauvaise conscience n'était pas une mignonne petite voix casse-pieds, mais ses grands patrons jouant avec son cerveau malgré la distance. James avait ignoré leurs appels en début de matinée. Lorsqu'ils avaient commencé à le rappeler à l'ordre par la puce greffée dans son cerveau, il avait cherché à détourner attention et douleur en se consacrant à son programme quotidien habituel : lever aux aurores, footing, musculation. Et ensuite ? La même chose, histoire de détourner son attention.

C'était une réaction enfantine, et ça il n'avait pas besoin de conscience pour le savoir. Ce n'était pas quelque chose d'important, rien de grave, rien de contraire à la morale. Il n'essayait même pas de savoir jusqu'où s'étendait sa liberté d'action, de quelle longueur était sa laisse: cela ne lui serait jamais venu à l'esprit. C'était juste... Non, il ne voulait pas.
Le sujet de la discorde ? Un rendez-vous chez le méchani...le médecin. Un médecin prothésiste, conseillé par ses patrons. Le terme de médecin mettait mal à l'aise James...Médecin, prothésiste, chirurgien...Le genre de profession qui avait farfouillé dans son corps plus que nécessaire. Souvent c'était nécessaire, mais pas toujours, et Bucky ne sait jamais comment il va se réveiller après une opération, ou si même ils ne vont pas décider de la garder en stase pour toujours, ou de lui effacer la mémoire et qu'il ne sache jamais qu'il s'est réveillé.

Cette consultation en particulier n'était pas nécessaire. Son bras avait pris quelques sales coups ces derniers temps – course poursuite dans le transsibérien, chute d'un toit d'immeuble et d'une moto à pleine vitesse – mais Tony Stark s'en était occupé. Son bras était comme neuf et allait parfaitement bien et il était persuadé qu'il pourrait facilement convaincre Stark d'y apporter quelques améliorations géniales – le génie était fasciné par cette prothèse - . Le mécanicien – et ce terme rassurait James – était bien suffisant aux yeux du Winter Soldier. Mais pas aux yeux de ses patrons, qui considéraient son initiative comme une trahison pure et simple: on ne demande pas à l'ennemi de vous raccommoder, on ne lui donne pas un schéma du bras de votre arme secrète, ni les moyens de la saboter en toute discrétion. L'acte du Winter Soldier était très peu dans l'esprit guerre froide et totalement désapprouvé par le gouvernement russe. Ils préféraient Weiss, un ou une médecin prothésiste allemande ( ce qui faisait tiquer Bucky, il avait combattu les allemands et était maintenant censé leur prêter son bras en réparation ? Tellement plus logique que de s'adresser à Iron Man ) à qui ils faisaient apparemment plus confiance.

C'est pourquoi Bucky reprit brutalement conscience de lui-même, assis sur sa moto arrêtée d'un hôpital privé. Difficile d'avoir le dernier mot avec quelqu'un capable de contrôler vos faits et gestes. Avec un soupir, il descendit de la bécane : James secoua la tête pour remettre ses idées en place et entra docilement. Il portait des habits civils, et une veste de cuir et sa mitaine cachaient la plus grande partie de sa prothèse – et le temps était encore doux à New York, heureusement – même si ses doigts métalliques dépassaient. Tant pis pour eux, James ne comptait pas se cacher: c'était plus une fierté qu'un complexe.

C'était l'heure de la pause déjeuner; en toute théorie le ou la prothésiste était au self ou dans un restaurant en train de partager un bon déjeuner avec des collègues ou amie. En théorie. Cette personne lui avait été recommandée par ses patrons : Bucky misait plus sur le fait qu'elle mangeait seule, à son bureau, si elle mangeait seulement. Non pas que les personnes recommandées par le Kremlin perdait soudain tout appétit ( quoique, souvent, c'était un effet secondaire ) mais la plupart du temps... ce n'était pas le genre de personne a apprécier de socialiser à la cantine, sentiment que Bucky comprenait parfaitement. Les Red Rooms n'étaient renommées ni pour leur mess convivial ni pour la nourriture raffinée.

Cela tombait bien; cette consultation était et devait rester officieuse. Il monta jusqu'à l'étage où se trouvait le bureau recherché, avec la rapidité et discrétion dont il ne parvenait pas à se défaire, même dans le monde civil : il était un agent et vérifiait caméras, agents de sécurité et sorties. Il arriva enfin devant le bureau de Weiss; mademoiselle Weiss d'après ce qu'il pouvait voir de l'autre côté de la paroi vitrée. Une jeune femme, à la longue chevelure et qui physiquement semblait avoir le même âge (apparent) que lui ou dans les alentours, était occupée à manger un plat à emporter asiatique. Il n'y avait ni secrétaire, ni chien de garde et Bucky poussa la porte ouverte pour s'arrêter sur le seuil du bureau. Pourquoi était-il là nom d'un chien ?

« -Je présume que les prothèses ne vous coupent pas l'appétit ? »
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Jeu 27 Juin 2013 - 17:16
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L'activité, ce n'était pas ce qui manquait à l'hôpital, il y avait bon nombre de gens qui passaient, repassaient et qui faisaient des tas de choses dont Evangeline se fichait royalement à l'heure actuelle. Savourant tout simplement son poisson cru, dont elle raffolait soit dit en passant, elle ne faisait attention à rien, elle détestait être dérangée pendant qu'elle prenait un repas tranquillement. Et étrangement, il y avait toujours quelqu'un pour venir l'embêter pendant qu'elle déjeuner. Ce devait être une loi cosmique qui avait décidé que jamais elle ne pourrait prendre un repas sans recevoir une visite impromptue de la part d'un autre médecin ou d'un infirmier qui cherchait quelque chose ou voulait simplement discuter. C'était d'un désagréable...Et aujourd'hui ne dérogerait pas à la règle malheureusement pour elle.

Pourquoi donc ne pouvait-elle pas être en paix au moins une heure dans sa journée de travail ? Un jour, peut-être, elle essaierait de répondre à cette question...Pour l'instant, elle devait visiblement faire avec la possibilité de ne pas pouvoir finir son déjeuner tout de suite. Elle releva lentement les yeux vers l'intrus qui s'était planté dans l'encadrement de la porte. Levant un sourcil élégant, elle l'observa rapidement, cherchant des yeux la prothèse en question, dont les petits bouts de doigts métalliques dépassaient sans que ce soit extrêmement voyant. Intéressant, pensa-t-elle, c'était celui dont on lui avait parlé, l'agent de dieu sait quelle organisation qu'elle devait voir sans savoir d'où il venait, qui il était ou ce qu'il faisait. Etait-ce un problème ? Pas le moins du monde, tant qu'ils avaient les moyens d'acheter son silence, c'était parfait. Elle pointa sa paire de baguette vers lui, avec un petit soupire qu'elle ne fit même pas semblant de retenir.

- Non en effet. Mais comme vous l'avez vu, je suis en pause actuellement. Je présume que vous n'avez pas du tout envie d'attendre et de repasser dans une demi-heure hein ?

Il n'y avait pas vraiment de doute possible, il n'attendrait pas gentiment qu'elle ait terminé son déjeuner pour revenir la voir. Si seulement on pouvait la prévenir quand des rendez-vous secrets d'agents d'un gouvernement quelconque venaient à son bureau...Les choses seraient incroyablement plus simples pour elle. Mais on ne voulait sans aucun doute pas lui simplifier la tâche pas vrai ? Tout aurait été tellement facile si ils l'avaient avertie, elle aurait pris le temps de le noter dans son emploi du temps, elle aurait donné du travail à son assistant pour qu'il ne reste pas là...Parce que là, il risquait de rentrer et de tomber sur ce patient...C'était franchement exaspérant à la longue, heureusement que l'argent à la clef de tout ce travail se comptait avec beaucoup de doigts...

Néanmoins, elle reposa sa paire de baguettes devant l'air affreusement sérieux de l'homme à la porte. Il était plutôt beau gosse, vraisemblablement dans la trentaine, à peu de chose près comme elle si on ne tenait compte que du physique. Evangeline ne se posait jamais la question de savoir si ses patients étaient des mutants ou non. Là encore, elle ne se posa pas la question, quoi que ça n'aurait pas été si déraisonnable que cela, après tout, un agent secret avec un bras mécanique aurait très bien pu être aussi un mutant ou quelque chose d'assimilé...Enfin, ce n'était pas du tout dans ses préoccupations du moment de toute manière.

Elle se leva en laissant malheureusement son repas sur son bureau, quel dommage vraiment...Approchant de lui, elle l'observa un peu plus attentivement qu'elle ne l'avait fait depuis son bureau. Il était plutôt intéressant comme garçon, il fallait bien l'avouer, et pas uniquement à cause de sa prothèse qu'elle se ferait une joie d'étudier. Elle lui fit signe d'aller juste à côté, s'assoir sur la table d'auscultation. Cette partie de la pièce n'avait rien d'inquiétant, aucun grand couteau de boucher, de scalpel ou ce genre de choses. Il y avait même un ours en peluche pour rassurer les enfants qu'il lui arrivait de recevoir.

- Bon alors que puis-je faire pour vous exactement monsieur...? Quel est votre nom déjà ?

C'était une question tout à fait légitime n'est-ce pas ? Elle méritait bien de savoir comment s'appelait ce jeune homme pas vrai ?
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Mar 2 Juil 2013 - 22:00
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Évidemment; sa présence la dérangeait. Rien qu'au regard qu'elle leva vers lui, cela était perceptible. Bucky fit mine d'ignorer son soupir et riva son regard au sien pendant qu'elle l'observait avec attention : il lui rendit la pareille, les mécanismes d'agent secret prêt au pire et se devant de tout analyser reprenant le dessus - cela aurait été, après tout, tout à fait du genre de ses patrons de l'envoyer ici pour se faire laver le cerveau ou neutraliser sans faire de vagues...Tout à fait le genre de la maison, à bien y réfléchir et il n'était pas un soldat exemplaire, ces derniers temps...Bucky éloigna cette pensée: il plaçait l'obéissance et la loyauté à sa patrie avant même sa propre existence, aussi de telles inquiétudes n'avaient pas lieu d'être.

Est-ce que cela pouvait attendre ? Techniquement, oui, il n'était pas, plus, en danger de mort. Mais ils savaient tous deux que là n'était pas la question.L'épaule appuyée contre le chambranle de la porte, Bucky ne répondit pas, se contentant d'un sourire; la question n'attendait aucune réponse, ni même une excuse polie et ils en étaient tous les deux conscients. Plus vite ils se mettraient aux choses sérieuses, plus vite son crâne cesserait de le faire souffrir et plus vite elle pourrait se remettre à son repas, donc pourraient-ils passer l'ennuyeuse étape où l'on fait semblant d'avoir une consultation normale entre gens normaux ? Peut-être qu'elle l'était – et encore, il en doutait – mais lui non.

Elle sembla également de cet avis puisqu'elle finit par quitter son bureau et lui faire signe de venir s'asseoir...sur la table d'auscultation. Oh, la pièce est neutre, presque accueillante, mais il ne pouvait se tromper sur la fonction de celle-ci, et ce n'était pas partager un repas entre amis. Auscultation, et non pas opération, se corrigea mentalement, en s'asseyant avec obéissance.« - Bon alors que puis-je faire pour vous exactement monsieur...? Quel est votre nom déjà ? »

« -Appelez moi James, doc. »

Répondit-il machinalement en relevant les yeux vers elle. Soutenant son regard, il esquissa un sourire poli, presque sympathique, mais bref. Les gens demandaient toujours son nom – question bien naturelle... et sans doute l'une des plus difficiles à répondre dans son cas ( bonjour je suis un soldat, je n'ai pas d'identité car pas d'existence propre, n'était pas la réponse attendue ). On l'appelait James assez régulièrement, et il considérait que c'était plus son nom qu'un alias, et ce genre de prénom n'était pas vraiment un indice sur ce continent. Quant à la seconde question... James ôta la veste de cuir qu'il portait et sa mitaine, pour dévoiler un tee-shirt sans manches d'où dépassait la chaîne d'où pendait des plaques d'immatriculations, dissimulées sous le tissu, le holster et le revolver qu'il portait sous le bras gauche, et  surtout dévoiler la prothèse métallique et cybernétique qui lui servait de bras gauche.

« -Mes employeurs aimeraient vérifier que... tout va bien. J'ai eu pas mal d'accidents ces derniers temps, et ils... il y a un conflit d'intérêt avec le réparateur que j'ai contacté. Ils vous font plus confiance. »

Accidents étant un euphémisme : chute d'immeuble, de moto, balade musclée en Sibérie... Disons que l'agent avait été occupé. Bucky plia sa veste qu'il posa en travers de ses genoux, s'efforçant de ne pas la tripoter de sa main humaine.

« -Vous préférez m'examiner comme ça, où que j'enlève la prothèse ? »

La préférence allait à ne pas voir les gens se balader partout avec son bras ( il l'avait assez regretté avec Stark, niveau grossière erreur celle-ci était pas mal ) mais il devait poser la question. Son ton était neutre, poli, alors qu'il observait la pièce et tout ce qu'elle contenait, autant au niveau armes, sorties de secours que médecin.
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Lun 8 Juil 2013 - 11:27
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Pas de vrai nom, pas de vrai boulot, pas de vraie occupation...Les patients qu'Evangeline soignait et qui provenaient d'organisation aussi diverses que variées n'avaient jamais d'identité à proprement parler. Quand elle avait accepté de travailler pour le SHIELD en tant que médecin, elle s'était faite à cela, ne pouvant, en général, même pas demander le prénom des agents qu'on lui collait sous le nez. Alors même si elle s'attendait à n'obtenir qu'un faux nom ou un alias, elle se devait de poser la question malgré tout pour connaitre un peu son identité à celui-là. James donc, c'était comme ça qu'elle l'appellerait, un nom qu'elle avait beaucoup entendu aux Etats-Unis, classique, courant, un nom bien américain en somme. Enfin ce n'était pas très important, elle voulait simplement pouvoir l'appeler par un nom et pas simplement l'appeler "soldat" ou "monsieur". On pouvait faire son métier pour l'argent ou les innovations, mais on ne pouvait pas ignorer l'aspect humain de la chose. Il y avait toujours un aspect humain, c'était peut-être cela le problème de la médecine...

Mais lui, c'était un soldat, l'aspect humain était volontairement assez loin. Evangeline en avait connu plusieurs au cours de ses nombreuses années, alors même que c'était la première fois qu'elle voyait ce James, elle devinait un peu qu'il serait "obéissant". Mais toutes ces considérations, toutes ces pensées...Tout ça était très loin quand le soldat retira sa veste en cuir, l'esprit et l'attention furent littéralement aspirés, happés par ce bras. Remarquable prouesse technologique, elle aurait aimé le démonter et en faire tout ce qu'elle voulait pour le comprendre et le refaire, elle aurait largement eu les moyens à l'armée sans doute pour refaire cela. Elle en avait presque les yeux qui brillaient, comme une jeune enfant à Noël devant la poupée de ses rêves. Cependant, elle dut se forcer à écouter ce qu'il disait, sortant de la brume de son imagination et réveillant son attention. La reporter sur autre chose que ce bras était difficile, elle fit un effort remarquable pour ouvrir pourtant ses oreilles et capter sa voix.

Imaginant ce qui avait bien pu se passer pour lui, Evangeline sourit sans forcément le vouloir, amusée. Elle n'avait pas besoin de savoir ce qu'il lui était arrivé, tout ce qui comptait c'était de savoir si son bras était en bon état ou non. En revanche, le reste la fit un peu plus tiquer que simplement une omission de ses accidents. Qui donc pouvait réparer ça ? Il n'existait pas des milliers de spécialistes et ils avaient qui plus est tendance à venir à se parler et à faire des colloques assez fréquents pour partager leurs nouveautés et leurs points de vue. Alors qui ? Elle chercha un moment, parvenant finalement à la conclusion que ce n'était sans doute pas quelqu'un de connu dans ce petit univers fermé. D'où le manque de confiance sans doute. Comment faire confiance à quelqu'un qui n'avait pas été reconnu par ses paires ? Mais elle s'en fichait, tout ce qui comptait pour l'instant c'était le plaisir qu'elle avait à pouvoir travailler sur cette technologie. Elle eut un petit temps d'arrêt après sa question, comme si elle réfléchissait. Pesant le pour et le contre, elle décida à regret que ce n'était pas très correct.

- Comme ça, ça ira. Je ne peux tout de même pas vous enlever votre bras comme ça, ça ne se fait pas...

Même si l'envie était tenace et qu'elle luttait pour ne pas lui faire enlever son bras sur le champ. Mais non, décidemment, elle ne pouvait pas lui faire ça, ce serait déplacé et sans doute mal vu. Peut-être à un prochain rendez-vous...Pour l'heure, elle se contenta de poser les mains sur la prothèse, comme si cela allait l'aider à comprendre ce qui n'allait pas. Délicatement, elle passa ses petites mains sur le métal, cherchant les bosses, fêlures ou cassures qui auraient pu se trouver. Il n'avait parlé d'aucun disfonctionnement ou aucun problème, il l'aurait sans doute fait non ? Sans doute, les militaires avaient tendance à être particulièrement factuels et à ne pas se rependre en détails inutiles et sans intérêts. Par souci de pragmatisme, elle s'enquit tout de même des problèmes éventuels, les mains serpentant toujours sur son bras gauche.

- Il n'y a pas de souci particulier ? Je veux dire, après que votre mécanicien ait regardé, tout a bien fonctionné ?
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Mar 16 Juil 2013 - 18:16
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Je ne suis pas un bonbon.
Bucky devrait peut-être le graver sur son bras ( le métallique, pas l'autre, il se fait assez mal en mission pour ne pas vouloir en rajouter de lui-même ) ou porter une petite pancarte autour du cou. C'était assez incroyable l'effet que son bras pouvait avoir sur certaines personnes; terreur chez la majorité des cibles de James, et ...passion dévorante chez des individus tels que Stark, Evangeline, et tout scientifique affilié au Kremlin. Dévorante, voire inquiétante: les scientifiques et génies de tout poil et tout pays semblaient toujours sur le point de lui prendre le bras et de s'enfuir avec pour le démonter, l'analyser, s'en occuper avec tant d'amour que cela en devenait malsain. Certes, Bucky pouvait toujours le contrôler à distance pour le récupérer, mais il y a plus agréable à faire avec son bras que de neutraliser un savant fou avant de se traîner jusqu'à son légitime propriétaire.

N'importe qui avec une partie du corps regardé avec ces yeux là, surtout par un inconnu, se serait vite caché jetant des objets à la tête du pervers. Bucky était habitué. Il était non seulement un tueur, mais un tueur fabriqué de toutes pièces par ses employeurs, un produit de laboratoire, et il acceptait ça. Et puis au moins, ce regard était flatteur. Le bras faisait partie de lui, et il en était plutôt fier, même si cela rendait les passages dans les aéroports un peu délicats. Bucky soutenait donc le regard d'Evangeline, sans rougir, alors qu'il attendait de savoir ce qu'elle attendait de lui et surtout de son bras. « Comme ça, ça ira. Je ne peux tout de même pas vous enlever votre bras comme ça, ça ne se fait pas... » Une décence que n'avaient pas beaucoup de gens dans le milieu du Winter Soldier, mais tant mieux. Merci, pensa James, mais il resta silencieux, se contentant d'acquiescer et de tendre son bras pour qu'elle puisse l'examiner.

Il resta silencieux durant l'examen, fixant alternativement le vide et la jolie jeune femme penchée sur son bras – à un certain degré, on pourrait même dire qu'elle lui caressait le bras, ce qui aurait été étrange et intimes...dans un tout autre contexte -.
Elle ne semblait pas faire partie d'une organisation secrète ( à première vue en tout cas : si ses boss lui faisaient confiance, c'est que ça devait être le cas, à un certain niveau du moins ), ne pas trop une savante folle psychopathe ( il en avait assez vu pour savoir les renifler de loin ) ni avoir besoin de prothèse : comment est-ce qu'on devient médecin spécialisé dans les prothèses, après la fin de la guerre froide ? Surtout des prothèses dans son genre...
« - Il n'y a pas de souci particulier ? Je veux dire, après que votre mécanicien ait regardé, tout a bien fonctionné ? » Bucky prit le temps d'y penser cette fois-ci; il peut parfois y avoir des douleurs, bleus ou dysfonctionnement dans une partie d'un corps humain, sans que le propriétaire ne le remarque consciemment, s'y adaptant sans le réaliser. Il finit par secouer la tête, négativement:

« -Non, aucun problème. Je me suis pris quelques chocs depuis, mais tout fonctionne bien. Trop bien, même. »

Il ne passait pas une semaine sans mettre sa vie en danger, il était donc important que son bras soit assez résistant pour ne pas nécessiter une visite de contrôle à chaque fois. Non, son bras lui obéissait, était performant, tout allait bien. Trop bien. Si James avait réussi à ne pas sortir de l'atelier de Stark avec un bras repeint aux couleurs d'Iron-Man – quelle discrétion – il n'avait pu empêcher l'homme de faire...mumuse avec le bras. Un gamin devant un cadeau de Noël. C'était aussi le cas d'Evangeline, d'après le regard qu'il avait pu intercepté, mais sans doute liée par un contrat avec les employeurs de Bucky, elle restait plus professionnelle.

«-Il a apporté quelques améliorations, dont mes employeurs se méfient. Je suppose que vous comprenez.»

Evidemment. Au passage, Stark aurait pu, pour autant que James le sache, y insérer une puce qui lui assurait le contrôle de la prothèse et de fait du Winter Soldier, ou assurer sa destruction en cas de problème ou... Il y avait de quoi s'inquiéter, et le Kremlin était du genre paranoïaque, même en temps de paix. Si Bucky n'était pas sous leur contrôle total, il valait mieux l'éliminer.

« -Mais j'aimerais les conserver. S'il vous plaît.»

Il ajouta rapidement, relevant la tête pour rencontrer le regard d'Evangeline et la regarder droit dans les yeux. Il ne contrôlait pas encore ces nouveautés, Stark ne lui ayant pas fourni de mode d'emploi, mais si cela pouvait lui permettre de faire efficacement son travail, il prenait, tant pis pour le communisme.
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Mar 20 Aoû 2013 - 11:26
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Un vrai cadeau de Noël, voilà ce que ça pouvait représenter que ce patient. Mais Evangeline était une vraie professionnelle, pas une mécano qui bavait devant des hommes avec des prothèses de haute technologie. Bon peut-être un petit peu. Mais là en l'occurrence, elle ne le ferait pas, ce n'était pas correct du tout. Elle savait se contenir et c'était bien là l'important actuellement. Alors, elle inspectait le tout, elle était devenue une experte pour déceler les imperfections et les problèmes à une vitesse étonnante. Et honnêtement, rien ne la choquait particulièrement à cette première inspection minutieuse mais externe de ce bras. Peut-être qu'il faudrait qu'elle le démonte pour savoir vraiment ce que l'autre mécano avait ajouté...Etait-ce cependant parfaitement nécessaire ? Elle en doutait, principalement après l'avoir entendu lui dire que tout allait pour le mieux et qu'il voulait garder tout ce que l'autre avait pu ajouter.

Mais pourquoi ne ferait-elle pas le travail qu'on lui avait confié ? Parce que ce n'était pas aussi simple que cela. Parce qu'elle savait qu'elle travaillait pour des gens souvent très peu recommandables et qu'il ne valait parfois pas se mêler de choses compliquées...Et puis, si ils avaient besoin de spécialistes pour s'occuper de lui, c'était qu'ils ne pouvaient pas le faire eux-mêmes. Qui remarquerait alors que des choses avaient changé hein ? Evangeline en doutait sincèrement. Mais si elle se trompait...Non, elle n'y penserait pas ça n'arriverait pas voyons, même si ils faisaient parti d'une organisation secrète d'espions, ils ne pourraient pas voir des choses qu'elle voyait à peine...

- Je vois en effet. Pour mieux voir ce que c'est, il faudrait sans doute que je démonte tout...Mais je crois que ça ne vous plaira pas tellement.

Evangeline s'écarta un peu du bras, peut-être pour paraitre un petit peu moins fascinée. Et aussi pour s'empêcher de le démonter sans l'accord du propriétaire...Parce que ça finirait bien par arriver si elle restait trop proche de cette petite merveille. Elle partit noter quelques lignes dans un carnet, elle devrait sans doute écrire un rapport pour les supérieurs de cet homme alors autant commencer maintenant à garder des choses. Toujours tournée vers lui cependant, elle jetait de petits coups d'oeil à la prothèse pour continuer de prendre des notes rapidement.

- Ecoutez, si vous faites confiance à votre mécanicien, je pense que ce n'est pas forcément la peine de tout démonter pas vrai ?

[HJ : Désolée pour le retard et la petitesse de ma réponse...J'ai eu un peu de mal, si ça va pas, je peux essayer de rajouter des trucs ^^]
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Lun 26 Aoû 2013 - 15:47
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Consultation sans rendez-vous ? [Bucky] Tumblr-m8prp9pu6b1rp62eq_imagesia-com_az1h



Bucky avait levé les yeux vers la jeune femme qui l'examinait et ne la lâchait plus du regard; sous les mèches sombres qui lui tombaient sur le visage, ses yeux clairs scrutait la doctoresse avec attention, attendant sa réaction. Il n'avait pas l'habitude ni de détourner les ordres reçus de ses supérieurs hiérarchiques, ni de s'adresser à des individus sans savoir tout d'eux au préalable. Le Winter Soldier ne savait pas comment elle allait prendre la demande, comment elle allait réagir : elle pouvait tout à fait alerter ses supérieurs qu'il faisait plus confiance à un mécanicien inconnu – accessoirement Tony Stark, Iron-Man et membre des avengers, ayant fabriqué assez d'armes pour l'armée des Etats-Unis pour gagner la prochaine guerre froide sans trop de soucis – qu'à une doctoresse mandatée par leurs soins, ce qui sous-entendait qu'il leur cachait des choses, n'était pas un chien docile, mais un futur traître, etc etc. Pour lui, cela aurait signifier retour au pays, retour en cuve, retour au lavage de cerveau, retour au conditionnement. Tout cela ajoutait à la honte d'avoir osé penser à désobéir. Ces derniers temps, il ne se comprenait plus.

« - Je vois en effet. Pour mieux voir ce que c'est, il faudrait sans doute que je démonte tout...Mais je crois que ça ne vous plaira pas tellement. » Se faire opérer et observer une parfaite inconnue trifouiller dans vos membres ne faisait partie des loisirs favoris de personne; Bucky n'avait beau ne sentir aucune sensation, qu'elle soit douloureuse ou non, il se sentait plus en position de force avec son bras fiché dans son épaule.  Il ne sentait rien, mais c'était une part de lui-même et il ne faisait pas de différence avec son autre bras. Le russe acquiesça silencieusement.

Il resta immobile et la suivit du regard alors que la jeune femme retournait à son bureau et notait quelque chose dans un cahier. Elle notait peut-être des informations sur son bras, rédigeant un compte-rendu détaillé de cette consultation , mais l'oeil exercé de l'homme de main russe ne cessait pas non plus de la dévisager, notant les moindres petits détails de sa personne ou de ses actions pour en tirer le plus d'informations possibles et extrapoler sur sa personne . Déformation professionnelle.

« - Ecoutez, si vous faites confiance à votre mécanicien, je pense que ce n'est pas forcément la peine de tout démonter pas vrai ? » Un bref sourire passa sur le visage de l'agent, avant qu'il hoche la tête sagement, un peu surpris, mais au fond ravi – même s'il n'était pas des plus expressifs. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle comprenne ses désirs plus ou moins implicites aussi rapidement, rien ne l'empêchait après tout de prendre la peine de tout démonter. Cela retarderait effectivement son repas, mais nombreux étaient les scientifiques qui auraient été ravis de sauter un repas pour le démonter pièce par pièce.
Il n'avait pas l'habitude qu'on le traite comme un être humain, particulièrement dans des conditions de mission ou médicales, scientifiques. Sous couverture à New York, il entretenait presque des rapports normaux avec autrui, mais lorsqu'il était face à un scientifique quelconque... il était le Winter Soldier, la machine à tuer sans émotions – bien que ses dernières années, les dites émotions fassent surface de plus en plus souvent, mais c'était un autre problème, problème qu'il gérait sans trop de difficulté. Depuis son arrivée dans la pièce, la prothésiste agissait comme... un être humain face à un autre être humain, le considérant comme autre chose qu'une expérience de laboratoire ou un cobaye exemple d'un miracle technologique. C'était déstabilisant. Pas désagréable. Un peu plus nonchalant, appuyé contre la table d'examen, et sa main humaine appuyée contre sa cuisse, Bucky répondit tout naturellement :

« -C'est vous qui aurez à l'expliquer à mes patrons.»

La voix de Bucky mourut dans sa gorge, tandis que son cerveau comprenait une information inattendue : dans son esprit, si elle ne démontait pas son bras, elle en ferait tout de même le rapport à ses employeurs, qui réagiraient en conséquence – sans doute en ordonnant un nouveau rendez-vous, peut-être avec quelqu'un de moins conciliant. Elle en prendrait la responsabilité, en somme. Mais ce que son esprit venait de comprendre et ce qui le faisait buguer, c'était qu'elle semblait être prête à quoi... cacher la vérité ? A dire qu'elle l'avait examiné, que tout allait bien, alors qu'en vérité elle ne l'avait pas examiné à fond ? Bucky fronça les sourcils et s'avança légèrement vers elle.

« - Vous comptez... ne pas leur dire ? Leur cacher la vérité ? Vous n'avez aucune raison de leur mentir pour m'épargner.»

Il n'était pas en train de vouloir la décourager, mais c 'était un mensonge, une trahison envers sa patrie, et, du point de vue de la jeune femme, envers des types peu commodes. Elle ne le connaissait pas, et elle pouvait se mettre dans des ennuis importants en agissant ainsi. Et il était intérieurement stupéfait de réaliser qu'il avait envisagé de le faire lui-même. De mentir, de cacher quelque chose à ceux qui avait main-mise sur sa vie, son corps, son esprit et à qui il devait tout, et surtout une loyauté aveugle et sans compromis.
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