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La mort vous va si bien. Loki & Isaac.

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Jeu 20 Fév 2014 - 20:51
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« Tomber est permis, se relever est ordonné.   ».
Isaac Payne, l’homme qui a tout perdu. Il ne le sait que trop bien. Il connait le prix de ce pouvoir qu’il désire tant, le prix de la liberté d’action et de la vengeance totale. Il fut un temps où ce même homme était un amant passionné. Dans un monde différent, il aurait peut-être été un père formidable, mais dans cet univers, il n’est plus question d’amour, il n’est plus question de pénitence. Il n’est question que de traitres et de vengeances. Un réel scénario de film de seconde zone pour ce qu’en pense cet homme brisé, qui ouvre son âme à la divinité en laquelle il décide de croire maintenant. Loki n’a rien du dieu miséricordieux et inexistant auquel Payne a cru pendant près d’un demi-siècle. Il n’a rien de ce que les écrits saints peuvent décrire, sinon le côté obscur de la balance.

Il expose ses idées à l’asgardien. Il expose ses envies, il ouvre le livre de ses sentiments et laisse le dieu du mensonge y lire de tout son saoul. Que peut-il perdre de plus ? Le visage de cette femme qu’il garde en mémoire ? La vie ? Des foutaises, du baratin. Isaac ne craint pas plus la mort qu’il ne craint la vie.

Son interlocuteur l’écoute avec patience, avec sagacité, si vous demandez à Isaac. Il ne peut rien d’offrir de plus à un être immortel que sa propre existence et les secrets qu’elle renferme. Il a fort à parier que cette ancienne base ne sera d’aucune aide pour la cause de Payne, mais lors d’un entretien d’embauche, il faut jouer le jeu des supérieurs, il faut abaisser ses cartes une à une, s’imposer pour triompher. La plupart des chercheurs ont laissé tomber cette base arctique alors même que tout aurait pu servir. Où en serait la chasse aux anormaux aujourd’hui s’ils avaient continué leurs recherches ? Elle irait probablement beaucoup plus vite.

- Montrez-moi. Répondis Loki en dépliant sa main en direction du mortel, un sourire divin sur les lèvres. Isaac ne bouge pas, il  n’y croit presque pas. Son instinct lui crie que ses actes sont poussés par les mauvaises raisons, qu’il regrettera ce choix. Servez-moi. Et je vous offrirais une place de choix pour l'apocalypse. Ce monde brûlera, je peux vous l'assurer. Vos ancêtres me prenaient pour le dieu du feu, après tout. Ma liste et assez longue pour que vos désirs de vengeance soient exécutés en même temps que les miens. Mais je veux des résultats.

Les doutes persistent malgré les propos charmeurs du dieu, mais tandis que son propre bras se déplie lentement au-dessus de celle de l’extra-terrestre, il se surprend à aimer ce genre de discours, à prendre plaisir lors de l’évocation de l’apocalypse de sa propre race. Un sourire se dresse sur son visage.

- Mes résultats seront, je l’espère, satisfaisants. Répondit-il en saisissant le plus fermement possible la main de l’Hérault de la fin du monde. Ses pensées se dirigent vers l’impossible base arctique.

Un immense globe de verre, recouvrant une zone qui pourrait contenir le Time Square de New-York. En son sein, tout est terne, mort. Les divers bâtiments gris, libres de la présence humaine depuis des décennies, laissent paraître un sentiment de mélancolie étrange. Plusieurs fissures de ce globe géant filtrent la neige, répandant son blanc manteau à plusieurs endroits. Aucun bruit, aucune vie, aucun vent. Cette paix artificielle est cependant troublée, la neige virevolte alors que l’homme et son nouveau maître apparaissent dans ce Pripyat miniature.

Isaac desserre sa main et contemple la ville de recherche, exactement telle qu’il l’a laissé lors de sa dernière visite, celle qui aurait dû voir le globe exploser et les bâtiments réduits en cendres.

- Cher Dieu, je vous souhaite la bienvenue à la base de recherche anti-mutante américaine, que mes camarades et moi-même avions coutumes d'appeler « BRAMA » Dit-il en écartant les bras et en souriant à celui qu’il se jure de servir jusqu’à voir l’aube rouge. Vous ne trouverez rien à la surface, ajoute-t-il. Si je n’ai pas eu le cœur, à l’époque, de rayer ce palais de glace, c’est pour ses sous-sols.

Tout en parlant, Isaac se met à marcher à vive allure, il sait quoi chercher. Le terrain de jeu pour enfant. Plus précisément, le dessin de la licorne.



© charney

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Mar 18 Mar 2014 - 19:15
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La mort vous va si bien
Isaac & Loki

« - Mes résultats seront, je l’espère, satisfaisants. » Je l'espère aussi, lancèrent l'éclat glacial des yeux du dieu. Loki n'apprécie guère de perdre du temps ou de se voir mener en bateau et une perte de patience les renverrait au même point qu'il y a quelques minutes. Il n'est pas miséricordieux et joue selon ses propres règles : mais qu'attendre d'autre de la part d'un dieu ?

Loki cherche la direction à prendre dans les pensées du mortel, effleure ses motivations. Le visage d'une femme, l'absence de peur de la mort, du cynisme, un désir de vengeance et de destruction, des doutes, aussi. C'est mieux que rien, on s'en contentera. Après tout, c'est le premier pas qui coûte, le franchissement de la ligne est le moment où l'on se pose une dernière question...mais une fois que l'on a sauté, il est trop tard. Un frisson qui vous saisit, une vague qui vous entraîne...Tuer est addictif, détruire, semer le chaos sur son passage rend légèrement ivre, puissant. Loki a manqué d'anéantir sa propre race, il a tenté de mener le principe d'extermination à son terme sur les siens. Et il se souvient encore de l'euphorie qui a gagné son cœur ; il ne doute pas que Isaac peut être sensible à la même émotion.

Ils se téléportent là où les pensées du mortel les portent. Midgard, zone arctique, base de recherche anti-mutante. Une ville silencieuse et morte, glacée et irréelle comme une maison de poupée ou un village miniature. Le dieu protège son regard sur les environs sans trouver âme qui vive, ni quelconque intérêt où concentrer son attention. Il pose son regard sur le globe qui les sépare du monde réel ; un instant, Loki envisage de confondre ce globe avec l'un de ceux qu'il peut tendre par magie, mais il ne s'agit que de vulgaire verre. Evidemment ; on peut compter sur les humains pour être toujours décevants. Des flocons volent autour autour d'eux , mais le jotun ne sent pas le froid et se contente de leur lancer un regard désapprobateur, machinalement. Par rapport à Jotunheim, cette place résonne la joie et la chaleur.

« -Cher Dieu, je vous souhaite la bienvenue à la base de recherche anti-mutante américaine, que mes camarades et moi-même avions coutumes d'appeler « BRAMA » » L'objectif de Loki n'est pas la chasse aux mutants, au contraire il penserait plutôt à créer une réserve naturelle pour protéger ces petits homo supériors, dans son futur royaume. Les « normaux » seraient eux parqués dans une réserve de chasse, sentez la différence. Mais le temps lui a appris que les motifs ne sont d'aucune importance lorsqu'il s'agit de gagner du pouvoir.
Alliez vous, apprenez, trahissez si le nez de votre interlocuteur ne vous revient pas, rien de plus simple. Loki était d'accord pour jouer le jeu dangereux des anti-mutants s'il pouvait ensuite retourner la situation à son avantage ( c'était évidemment le cas ).

Odin, Laufey et lui-même... Et Johannes Morgenstern, dans une moindre mesure : leurs buts ne pourraient pas être plus différents alors qu'ils se heurtent dans leurs opinions, idéologies et peuples à défendre. Mais leurs moyens se ressemblaient. La destruction a toujours le même goût, qu'elle soit juste ou non : le dieu du chaos était intéressé par elle seule, et si le fourbe pouvait obtenir une longueur d'avance, il ne se gênerait pas.

« Vous ne trouverez rien à la surface. Si je n’ai pas eu le cœur, à l’époque, de rayer ce palais de glace, c’est pour ses sous-sols. »  Tranquillement, jouant avec sa canne et posant son regard moqueur sur le décor, le dieu suit le mortel. Il revêt le costume de cuir qu'il avait l'habitude porter à Asgard, plus pratique - et il ne voudrait pas tâcher de neige le bas de son pantalon. Inouï et tragique dans ce décor post-apocalyptique, des jeux d'enfants se dressent encore hors du sol. Doit-on lire un quelconque message divin adressé aux hommes, sur l'espoir, l'amour, le...est-il bête, il est le dieu des lieux. Une licorne ? Pourquoi pas un pégase, temps qu'on y est ? Loki a un sourire amusé, alors qu'Isaac dévoile le passage vers les sous-sols si mystérieux. Sans doute semblables à ceux dans lesquels Loki et ses hommes s'étaient retirés durant la préparation du portail pour les Chitauris. Il tend la main vers la licorne et livre un sourire courtois au mortel.

« - Après vous. »

La méfiance envers les humains est inscrite dans ses gênes, après tout.

         
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Lun 21 Avr 2014 - 14:23
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« People are frightened by what they don't understand. ».
Que savez-vous vraiment des mutants, avait-on demandé à Isaac lorsqu’il avait accepté la mission de « nettoyer » cette base. A l’époque, il en avait ris. Des mutants ? Impossible et complètement fou. La vérité s’était pourtant étalée face à lui comme du beurre sur un quignon de pain. Isaac n’avait jamais eu le moindre problème avec ceux qui respectent une autre religion, ou ceux qui s’opposent à ses opinions politiques. Peut-être n’aurait-il eu aucun problème si l’on ne lui avait pas menti lors de sa première confrontation avec l’espèce mutante. Aujourd’hui, sa mémoire retrouvée, la chose lui apparait comme une évidence. Ni de l’homme ni du mutant n’appartient de droit sur cette terre. Pourris, menteurs et sauvages, voilà ce qu’ils sont tous. Lui, son ancien patron, ses camarades morts, ses ennemis vaincus. Tous.

La neige virevolte dans le vent glacé qui pénètre la station fantôme. De mémoire, rien n’a survécu ici, du moins, dans les premiers étages, les derniers étant inaccessibles quand l’équipe spécialisée était passé faire son œuvre. Loki garde le silence, se contente de suivre son nouveau pion. Isaac n’a aucune gêne, aucun problème à être ainsi traité. Qu’il serve un dieu plutôt qu’un homme, peut-être cela servira-t-il de plus grand desseins. Les lieux sont inhospitaliers pour la vie. Dans l’esprit de l’ancien militaire, il revoit encore les flammes ravagées les bâtiments, les hommes et les femmes y habitant criant, priant de les épargner. La mâchoire de Payne se serre. Des innocents sacrifiés pour un ignoble secret devant rester dans l’ombre, attendant qu’un jour, quelqu’un ouvre finalement la boîte de Pandore. Des vies prisent pour le bon plaisir d’hommes et femmes de pouvoir comprenant leur erreur d’ainsi construire cette base.

Marchant en silence parmi les bâtiments, Isaac calme ses souvenirs, tente de raccrocher les wagons dans son esprit. Pourquoi marche-t-il côte à côte avec Loki, ce dieu ennemi de sa propre race ? Il inspire et expire et voilà sa raison retrouvée. Payne n’a plus qu’une chose à faire de sa vie : se venger, et être l’instrument du dieu du chaos est le meilleur moyen d’y parvenir.

Le jardin pour enfant se présente alors face à eux et d’une manière instinctive, face au mur couvert de dessins soit amusant soit mignons, se dresse cette licorne. Plaçant sa paume contre celle-ci, Isaac presse de toute la force qu’il peut lui rester dans les bras, enfonçant la pierre de quelques millimètres seulement. Grondant, immobile depuis des décennies, les portes du souterrain s’ouvrent avec difficulté, la poussière et la neige se faisant inspirer par l’obscurité. Quand les mécanismes s’arrêtent finalement, des marches de métal s’offrent au duo.

- Après vous. La voix de Loki semble méfiante. Isaac n’en a cure, il n’est pas là pour tendre de piège à la divinité.

- Il serait bon de vous prévenir. Dit-il en commençant à descendre les marches. Les laboratoires et différentes zones sont répartis sur six étages, chacun s’enfonçant un peu plus profondément dans la glace et dans le sol. Mon équipe et moi-même purent… Nettoyer, il hésita sur le mot, les trois premiers étages. Cependant, pour ce qui est des trois derniers, la quarantaine nous empêcha d’y pénétrer. Nul ne sait ce qu’il s’y trouve actuellement.


Pas besoin de lui faire un dessin, pensa Isaac. Depuis le temps, quoi qu’il y ait pu avoir de vivant en bas aura forcément péri. Des décennies enfermées aux confins du monde humain, dans la zone la moins hospitalière, des mètres sous la surface. Le bruit de pas d’Isaac résonne sur les marches de métal. Derrière eux, la lumière faiblit. Les marches ne semblent pas finir et au bout de plusieurs longues secondes, ils atteignent finalement une porte massive, ronde et sombre. Malgré l’obscurité des lieux, le « - 1 » est parfaitement visible sur la porte. Payne s’en approche et ouvre le boitier de commande. Tout cela est obsolète aujourd’hui, personne ne se souvenant probablement pu comment cela fonctionne. Une chance que la mémoire de l’homme soit restaurée d’il y a peu.

Dans un bruit sinistre, les néons s’allument. L’escalier s’illumine par le sol et au loin, on entend la porte licorne se refermer. Il n’y a plus de marche arrière pour le dieu ou son soldat. Isaac entre la commande et la poussière se met à virevolter. La porte s’ouvre en roulant sur le côté, craquant et grinçant. L’odeur de renfermé est forte, nauséabonde. Un charnier vieux de presque un demi-siècle s’ouvre face à eux et  il semble que ce soit leur destination. Quittant la platine pour rejoindre le dieu à l’entrée des laboratoires, Isaac reprend son explication, qu’elle intéresse, ou non, Loki.

- Le premier niveau est administratif. C’est ici qu’étaient les ordres de ce qu’il se passait plus bas.  On y retrouve tout ce qui semble plus ou moins normal : cafétéria, bureaux, infirmerie.

La voix d’Isaac résonne dans les couloirs vides, des papiers entassés sur les côtés, des impacts de balle et dans certaines pièces aux portes fermées, on peut apercevoir les monticules de corps à travers les vitres pleines de poussières.

- Ici, vous êtes encore tout puissant, monsieur, mais à partir de l’étage suivant, au vu de la population sur laquelle était faite les expériences, il y a un puissant champ de force bloquant les pouvoirs des mutants. Je n’ai pas aucune idée de l’effet que cela pourrait avoir sur vous, mais j’ai pensé qu’il serait bon de vous avertir.

Les deux marcheurs arrivent à la fin de ce niveau « - 1 » et face à eux, un nouvel escalier, dont le mur indique grâce à une flèche « - 2 ». Si les souvenirs implantés dans le crâne d’Isaac sont corrects, et ils le sont sans aucun doute, les informations qui purent être sauvés furent enterrés au dernier endroit où les aurais cherchés. Dans les laboratoires du niveau « - 3 », où résonnait à l’époque d’obscurs bruits à travers le blindage et le métal de la porte du niveau suivant, clos à jamais.




© charney

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Mer 28 Mai 2014 - 23:57
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La mort vous va si bien
Isaac & Loki

Loki suivait son pion du regard autant que des pas. Jusqu'à ce qu'ils parviennent à cette sardonique licorne ( la mère naturelle de Sleipnir ne pouvait s'empêcher de rire à l'idée de voir un tel animal merveilleux et naïf dans le décor qui les entourait. ) porte d'entrée de ce qui fut l'enfer pour nombre de mortels.  Loki n'est pas un dieu auquel il est facile d'imposer - le dernier titan a lui avoir fait plier l'échine était bien plus puissant que les psychopathes cerveaux humains. L'endroit était lugubre, cependant.  Le lieu était semblable à un cimetière, au cimetière qu'ils avaient quitté quelques temps ; quelques minutes pour le dieu, sans doute une vie entière pour son guide inattendu.
Mais hey, les gens qui croisaient le chemin de l'asgardien - et que le dieu épargnait - avaient rarement des parcours traditionnels. Comment auraient-il pu servir le dieu de la fourberie et des chemins tortueux, sinon ?

Pour une fois, le dieu du mensonge, aussi connu comme le moulin à paroles satisfait de lui-même se cachant sous l'apparence d'une diva drama queen se tenait réduit en silence. Seul son petit sourire en coin trahissait sa satisfaction quant à la tournure de leur affaire. Ainsi que ses attentes vis à vis de son nouveau pion : il se tenait en retrait pour mieux juger de l'humain; celui-ci semblait pourtant mettre ses talents à son service avec honnêteté et la même assiduité qu'il avait mis pour servir Sir Iron Man. A voir.
L'humain s'engagea dans l'escalier présenté à leurs regards tout en parlant. "Nul ne sait ce qu’il s’y trouve actuellement."  L'arrogance et l'ignorance humaine...Loki eut un petit rire. Les humains étaient si limités, si terrifiés parce qu'ils ne comprenaient pas et ce qui échappait à leur contrôle. Monsieur Payne n'était pas terrifié, mais vous comprenez l'idée. Dans sa suffisance divine, le fourbe n'avait pas l'habitude que quelque chose échappe à sa connaissance et ses dons lui permettaient de satisfaire sa curiosité insatiable.

Il aimerait bien voir des monstres créés par les hommes qui dépasseraient son imagination, pour être honnête. Après les Chitauris et ses propres enfants, Loki pouvait dire que nulle créature ne lui faisait plus dresser le sourcil. Les humains étaient si... tordus. C'était l'une de leurs rares qualités. Ils inventaient toujours de nouveaux moyens de se détruire, de s'améliorer et de se haïr. Moyen que le dieu comptait à employer à sa propre oeuvre.
Loki suivait gentiment son guide, sa canne heurtant le métal avec un son lugubre, ajoutant encore à l'ambiance des lieux. Malgré le passage du temps, les portes fonctionnent, les lumières fonctionnent. Miracle de la technologie humaine, songe sinistrement Loki. Ne sera-t-il jamais débarrassé de cette engeance nauséabonde ?

Nauséabonde. Comme la pièce qui s'ouvre derrière la porte. Loki a une moue écoeurée. Vraiment ? Tout ce chemin depuis les trolls et les géants des glace pour atterrir dans un endroit aussi délabré ? L'humain à son côté parle, tandis que Loki observe distraitement les lieux. Rien ne bouge, rien ne semble allumer une lueur d'intérêt dans le regard vert qui balaient la pièce avec ennui. Objectivement, le seul intérêt relatif des lieux est Isaac lui-même. Et le côté pittoresque de l'installation, évidemment.
Rien de plus que ce que les humains savent faire de mieux. La torture, le meurtre de masse et la misère administrative. Les sous-entendus qu'évoquent l'installation sont terrifiants, pour quelqu'un possédant une conscience. Loki en possède une, mais...ni assez développée, ni assez intéressée par les victimes des lieux. Au contraire, il effleure nonchalamment les murs couverts de poussière et les portes de cauchemars.

"- Ici, vous êtes encore tout puissant, monsieur, mais à partir de l’étage suivant, au vu de la population sur laquelle était faite les expériences, il y a un puissant champ de force bloquant les pouvoirs des mutants. Je n’ai pas aucune idée de l’effet que cela pourrait avoir sur vous, mais j’ai pensé qu’il serait bon de vous avertir. " Là, Loki lève un sourcil amusé et sort de sa visite touristique. Y aurait-il une attraction à la clef ? Quelque chose de sensationnel peut-être ?

"-Vraiment ?"
Son sourire s'agrandit légèrement alors qu'il pose son regard sur le mortel. L'avertir. Comme c'est touchant . A moins qu'il ne soit que prudent : emporter le dieu dans une piège où sa magie ne lui viendrait plus au bout des doigts serait la plus sûre manière de mourir rapide. Il n'a pas besoin de magie pour tuer un mortel, si particulier soit-il.

"-Si nous devons vraiment...travailler ensemble," Loki glisse le mot avec délicatement, mais le temps de silence est palpable. Leur relation n'est pas équilibrée, et jamais Loki ne voudrait qu'elle le soit. Appelez ça un complexe d'infériorité si vous voulez vous faire envoyer sur Jotunheim par la voie express. "il faudrait mieux que vous gardiez en mémoire que je n'ai rien à voir avec vos mutants ou votre race. Je vous suis gré de l'attention, mais...

Sur cette planète, rien n'avait jamais étouffé ses pouvoirs - par bonheur. Seuls le Père de Tout et la mère de Loki étaient capables de l'arrêter de bricoler des artefacts a même de limiter sa puissance. Et ils avaient fort à faire de l'autre côté de l'univers pour ne pas se préoccuper des idées rebelles du fils cadet. Il serait tout de même intéressant de vérifier que ces pouvoirs étaient biens inébranlables...Car si par malheur ses ennemis entraient en possession de quelque permettant de le réduire au rang d'un simple dieu barbare qui n'avait que la violence pour recours... il devrait tuer dans l'oeuf cette perspective.

La perspective de se retrouver privé de ses pouvoirs et donc de son essence même...oui c'était une perspective terrifiante, et si Loki l'envisageait une seule seconde, il frissonnerait et son estomac se révulserait. Mais, le dieu n'y avait jamais pensé. Il était trop puissant - et imbu de sa personne - pour cela. Même emprisonné dans les murs scellés par Odin, il était parvenu à se faufiler vers la liberté, des humains ne l'arrêteraient pas. Personne ne l'arrêterait.

Loki suspendit ses mots, cependant, levant un doigt dans les airs pour contraire le mortel au silence. Envoyant son esprit s'ébattre de l'autre côté des portes, explorant les alentours sous sa forme astrale. Quelques soient les limitations imposées dans les étages inférieurs, cela lui était toujours possible. Il ne s'attarda pas cependant, se contentant d'affleurer la surface... et ce qui cachait en dessous n'était pas joli joli. Ce qui avait eu lieu en ces lieux et ce qui

"-J'en ai assez vu."

Est-ce qu'il reculait, prenait peur ? Honnêtement ? Non. Il s'ennuyait voilà tout - il était après tout parti du Burlesque d'humeur meurtrière et prêt à massacrer tout ce qui lui résisterait pas - et n'avait guère envie d'aller plus loin. Ce qu'il allait trouver au-delà était intéressant. Serait utile. Mais seulement en temps en heure.

"-Assez perdu de temps. Disons que vous êtes embauché."


Disons, lundi, 8h, tour Liesmith ? Plutôt prosaïquement, disons que vous avez la vie sauve, pour cette fois. Loki saisit le bras de l'humain, un battement de cil plus tard, ils sont revenus à la surface, loin des souvenirs et des terres glacées.

Welcome back in New York. You're hired.

         
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