C’était surréaliste, tout ça était surréaliste. L’avènement de la Grande Purge était surréaliste. La mort de Liam était surréaliste. Avalon, ici, maintenant, dans ces circonstances, c’était surréaliste. Se retrouver face à un Connor pro-Purge, c’était surréaliste. « Je suis venu faire ce que j’ai à faire. Tout comme toi apparemment… »Ce qu’il avait à faire, tout comme elle ? Qu’est-ce qu’il racontait, il n’avait jamais été en conflit avec les mutants alors en quoi s’en prendre à eux pouvait être ce qu’il avait à faire ? Il n’y avait absolument rien de comparable dans leurs situations, rien. C’était définitivement surréaliste. « Vas-y torture moi comme tu sais si bien le faire. » Le visage de la reporter se referma de nouveau. Alors, c’était ça ? C’était ça qu’il pensait d’elle ? Il la connaissait bien mal s’il la croyait capable de s’en prendre à lui de sang-froid. Ce n’était pas elle le monstre ici, c’était ses compagnons d’arme à lui… et elle commençait à penser que, peut-être, c’était un peu lui aussi. Elle secoua la tête, rétorqua qu’il aille aider ses amis et se détourna de lui sans plus un regard, plus une parole. Elle ne réagit pas non plus quand il lui demanda d’attendre. Elle n’avait le temps pour ça, elle ne lui ferait rien, elle ne pourrait pas, mais ça s’arrêtait là.
Torment à la recherche donc d’une nouvelle cible, apostropha une jeune femme, mutante, qui visiblement avait été témoin de la précédente scène et n’avait pas apprécié son dénouement, à en croire ses paroles acerbes. Les gens avaient une vision bien manichéenne des choses, de la vie. Tout n’était jamais ou tout blanc ou tout noir, le monde était constitué d’un nombre infini de nuances de gris. Ce n’était jamais aussi simple que ça, le bien et le mal, elle-même se complaisait en temps normal à constamment jouer à la limite des deux. « Je suis dans mon propre camp et aujourd’hui, il consiste en me venger, me venger de la Purge. » Elle n’allait pas lui mentir, certes elle était revendiquée anormale, mais elle n’en demeurait pas moins avant tout une indépendante. Une indépendante réclamant vengeance au nom de son frère, une indépendant qui n’acceptait aucune soumission et certainement pas devant de misérables fourmis. La brune choisirait après ça de faire, de croire ce qu’elle voulait. En attendant, Ava relâcha sa douloureuse emprise sur le milicien maintenant inconscient, pour la reporter sur un autre venu à la rescousse un peu tard, pendant qu’elle ramasser l’arme sur le corps immobile. On n’était jamais trop prudente, les pouvoirs de la jeune femme n’était pas illimités, si la bataille durait encore longtemps, elle viendrait à fatiguer. Il fallait donc assurer les arrières et il s’avérait qu’elle se débrouillait plutôt bien avec une arme à feu. Alors qu’elle l’accrochait à sa ceinture, elle vit la brune toujours pointer une lame vers elle en reprenant. « Alliée ou non ? » Torment haussa les épaules en la regardant simplement dans les yeux, sans pour autant perdre son contrôle sur le milicien. « Ma position est claire, le reste c’est toi qui vois. » Pour Ava, la brune avait assez de cartes en main pour la juger, il n’avait rien d’autre à ajouter, elle n’allait pas étaler sa vie, ses convictions, ses idéologies. Elle était venue ici avec un but bien précis en tête et elle s’y tiendrait, elle mettrait à genoux autant de miliciens qui possible.
Sur ces pensées, une nouvelle horde d’hommes de main de la Purge franchit les portes de la discothèque. Se tournant légèrement, un sourire cruel accompagna leur arrivée. Qu’ils continuent d’envoyer leurs mouton à l’abattoir, bientôt ils seraient à court, la journaliste savait pertinemment que le gros des troupes se trouvait à l’Institut, c’était là-bas le point stratégique, pas ici. Ici, ce n’était qu’un objectif secondaire. Elle accueillit une poignée des arrivants par une courte illusion, juste assez pour les rendre confus et les tromper de manière à les pousser à se tirer les uns sur les autres. Les corps tombèrent lourdement au sol. Ava se retourna alors de nouveau vers la brune. « Qu’est-ce que tu décides ? »
Mer 9 Avr 2014 - 22:44
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Jeu 10 Avr 2014 - 2:38
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Ô ma douce souffrance... Connor & Ezekiel & Avalon & Amber
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Dans son propre camp ? Finalement, la réplique me fait sourire parce qu’au fond, je ne peux que comprendre ce qu’elle veut dire par là. Moi-même j’ai du mal à me dire que j’ai choisi ma place dans cette affaire. Je ne peux pas me dire que je me bats POUR une cause, non… je me bats CONTRE les autres. Quelle est la différence ? Je n’ai pas choisi de camps, j’ai juste choisi de me venger car c’est bien de cela qu’il s’agit. J’ai beau me voiler la face, ne pas faire part de mon opinion en ce qui concerne les mutants et en ce qui concerne mon ressenti envers la Purge mais je ne peux pas faire éternellement semblant. J’ai peur de ce monde qui évolue. Pas parce qu’il évolue mais parce qu’on le réprime pour oser sortir de son carcan et pourtant il faut bien que nos vies changent, pourquoi ne pas simplement accepter tout cela ? J’ai peur parce que je n’appartiens à aucun univers, que je me sens perdue, frustrée, fragile, un peu sauvage. C’est vrai, je ne sais pas quoi faire, qui croire mais je ne veux plus rester les bras croisés. Je veux leur rendre la monnaie de leur pièce et il faut bien que je me batte maintenant, que je prenne parfois position si je veux un jour affronter mes plus grandes frayeurs. J’en aurais peut-être besoin ultérieurement qui sait ? Alors je suppose que c’est un bon début de se battre contre ces miliciens après toutes ces fois où je les ai croisés, où j’ai fui. Il est temps de ne plus s’enfuir mais de faire face. Je vois... Dans d’autres circonstances, je suppose que j’aurais automatiquement considérée cette jeune femme comme une ennemie mais tant qu’elle ne se tourne pas contre moi, je vais considérer qu’elle est potentiellement alliée. Oui sa position est claire, elle se bat contre les miliciens, point final. L’humeur n’est pas aux longues conversations et je ne compte pas tergiverser dessus durant des heures. Gardant ma lame en main, je la détourne de la blonde sans ajouter un mot, les paroles sont fortuites dans ce genre de situation. Elle contrôle parfaitement son don et peut discourir facilement pendant le combat cependant, je ne suis pas aussi expérimentée qu’elle et si je suis bonne tireuse, je dois tout de même me concentrer pour tirer et atteindre ma cible. Je la laisse donc gérer et lui accorde du crédit tandis que je regarde derrière moi, l’homme qu’elle connaît, il vient de mettre à terre son collègue et tire en direction d’Ezekiel. Je ne prononce pas un mot, c’est comme la sensation qu’on est plongée dans une baignoire remplie de glaçon : c’est si intense que cela gèle totalement mes émotions. Cependant je réagis. Le temps me semble ralentir tandis que les renforts arrivent alors que je range la lame et tient le pistolet avec mes deux mains. J’entends vaguement cette voix féminine qui me demande ce que je décide mais je ne réponds pas, je me suis tournée vers son ancien ami. Je regarde la marionnette du manipulateur d’ombres qui n’est plus sous contrôle et avant qu’il puisse se remettre de ses émotions, je vide mon chargeur sur lui et ressortant mon couteau, je le lance sur celui qui a osé tirer sur la seule personne qui compte pour moi. Tout se déverrouille en moi, je sens la colère affluer dans mes veines et ayant ramassé une autre arme, je le mets en joue. Je ne demanderais pas à Blondie si je peux tirer sur son ancien ami mais je lui en veux. Pourquoi tu ne l'as pas mis K.O., juste hors d'état de nuire ? Tout ça... tout ça ne serait pas arrivé ! Tu veux te venger des miliciens, de la Purge ? Mais c'en est un bon sang, un de ces hommes de mains pitoyables ! Il n'y a qu'une personne sur ô combien de mutants qu'il ne devait pas viser. Néanmoins, je suis plus touchée qu'il n'y paraît et ma nervosité me rend instable. Si je tire ainsi, j'ai une chance sur trois de me louper et ma vision se trouble. Je suis moins insensible qu'auparavant... j'aime vraiment Ezekiel, il est ma seule famille. Je pourrais appuyer sur la détente avant de moi-même me prendre une balle mais je crus entendre mon prénom et qui pouvait m'appeler ? Est-ce mon esprit qui me joue des tours ? En face l'ennemi pouvait prendre aisément l'avantage mais un mutant se mit en travers de sa route tandis qu'un autre pose sa main sur mon poignet et demande à la jeune femme blonde et moi de le suivre. Je reviens brusquement à la réalité et serrant les dents je demande : Il va bien ?. Je vais pour baisser progressivement mon arme, je devrais le suivre...
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Ven 11 Avr 2014 - 18:16
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Intrigue - Groupe #4
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Amber & Ezekiel & Avalon
Plus rien ne se passait comme prévu, tout n'était qu'improvisation et les mutants semblaient clairement avoir le dessus sur les agents de la Purge. Pour une fois. Fort heureusement, les renforts firent enfin leur apparition. Connor doutait tout de même de si cela allait arranger les choses ou non. Mais ils n'avaient pas vraiment le choix, ils étaient bien trop peu nombreux et il était pour le moment hors de question de lâcher prise. Les miliciens étaient tout de même entraînés pour justement surmonter ce genre de situation. Même s'il y a toujours une grande différence entre les entraînements et la réalité. Connor avait déjà réussi à toucher un mutant qui, il en mettrait sa main à coupé, doit certainement faire parti des meneurs. L'état de santé de leur "leader" baissa leur garde et les déboussola suffisamment pour que les renforts puissent faire une entrée assez fracassante. Plaquant une main contre son émetteur, il s'adressa aux nouveaux arrivants qui tenaient toujours debout.
« Restez groupé et repoussez les ! Equipe Alpha, occupez vous en priorité des cibles attaquant à distance... »
Il était primordial de remettre un peu d'ordre dans tout ce foutoir. Cela ne lui plaisait pas vraiment, dans le fond, de nommer les mutants comme des "cibles". Car il n'a rien contre eux, mais là il était dans le feu de l'action et n'avait pas d'autres choix que de sauver et aider ses troupes. Rapidement, les renforts en contrebas se rassemblèrent et tentèrent une avancée un peu plus féroce. Afin d'éviter de faire de cette discothèque un abattoir à milicien, il fallait essayer de retourner leur propre piège contre eux. L'endroit n'était pas effroyablement grand et contrairement à la Purge qui avait la possibilité de faire venir des renforts, le taux de mutant s'arrêtait à ceux se trouvant en ces lieux. Raison pour laquelle il aurait été inutile d'envoyer le plus gros des troupes ici. D'autant plus que les plus dangereux se trouvaient à l'Institut. Le chef d'équipe tenta enfin de se redresser et d'aider son collègue qui retrouva enfin ses esprits. Mais alors qu'il attendait que celui-ci lui prenne la main, quelqu'un vida son chargeur sur lui. Surpris, il bondit en arrière et tenta aussitôt de trouver un mur derrière lequel s'abriter. Hélas, il n'eut pas vraiment le temps de se mouvoir plus longtemps que quelque chose se planta violemment en lui. Le faisant à nouveau tomber au sol. La douleur était vive... presque insupportable. Il détecta et posa sa main sur le couteau planté juste au dessus de ses reins, dans son dos. Il le retira sans ménagement, serrant les dents pour ne pas hurler. Punaise ce que ça pouvait faire mal. Heureusement, aucun de ses organes ne semblait touché. C'est alors que son regard croisa celui d'une femme, mutante, qui le tenait en joue. Son sang ne fit qu'un tour. Non... il n'allait quand même pas mourir aussi bêtement ? Avalon était juste à côté d'elle. Allait-elle l'aider ?
Préférant n'attendre l'aide de personne et compter sur lui-même, il tenta de réfléchir à un moyen d'échapper à la mort. La douleur persista un instant, avant d'étrangement se dissiper, même si la blessure était toujours là. Mais ce fut comme si son corps gagnait en adrénaline, alors que c'est l'inverse qui est censé se reproduire. Le genre de sensation qu'il a déjà eu l'occasion de ressentir lors de certain de ses nombreux combats de boxe. Plus particulièrement ceux où il finissait bien amoché. Quelqu'un vint ensuite détourner l'attention de la mutante. Sans perdre un instant, il réussi à se relever avec agilité, une main toujours plaquée sur sa blessure. Il devait rejoindre ses troupes, au moins le temps de pouvoir soigner un peu sa blessure... Mais d'autres mutants tentèrent de lui barrer la route. Il se jeta sur l'un des deux et l'assena de coups de poings et pieds, puis il s'occupa du second sans problème. Sans même le savoir, sa blessure augmenta sa force et ses réflexes. Chaud bouillant, il s'enchaina d'autres mutants, mais ne devait pas perdre des yeux celle qui a manqué de le tuer ni celui qu'il a blessé quelques minutes auparavant...
Et maintenant ? Allaient-ils vraiment tous se battre jusqu’à ce qu’un seul camp tienne encore debout ? Ou tout au moins, ce qu’il resterait du dit-camp ? Surement, c’était l’idée originelle, mais au plus le temps passait au plus elle semblait se compromettre. Aucun des deux ne semblait faiblir, les mutants qui pensaient avoir l’avantage se retrouvait avec une nouvelle horde de miliciens débarquant. Les corps tombaient, multiples, partout, tous côtés confondus, simplement hors d’état de nuire provisoirement pour certains, plus définitivement pour d’autres. Les choses commençaient à devenir une véritable boucherie. La Purge ne tirait pas pour blesser, elle tirait pour tuer. Les ‘anormaux’ n’étaient plus disposés à épargner non plus, pour ceux en ayant les capacités en tout cas. En ce qui la concernait, Avalon commençait à économiser ses pouvoirs, elle ne désirait pas tomber à court si tôt dans la bataille. Après avoir fait tomber une rangée des nouveaux arrivants, elle prit le temps de souffler, tout juste pour entendre la brunette vider son chargeur sur le milicien auprès de Connor, celui qui se faisait contrôle il n’y a pas si longtemps. « Pourquoi tu ne l’as pas mis K.O., juste hors d’état de nuire ? Tout ça… tout ça ne serait pas arrivé ! Tu veux te venger des miliciens, de la Purge ? Mais c’en est un bon sang, un de ces hommes de main pitoyable ! » Il ne faut pas longtemps à la journaliste pour faire le lien avec le mutant qui vient de se prendre une balle de la part de Connor et l’état d’esprit de la jeune femme. Toutefois, elle ne prend pas la peine de répondre. Elle n’a aucune explication à fournir, elle n’en a pas non plus envie. C’était bien gentil tout ça, mais elle n’était pas là pour copiner ou autre. La brune n’avait qu’à s’occuper elle-même de protéger son ami, Ava n’était là que pour servir ses objectifs pas jouer les gardiennes. Ni auprès des autres mutants, ni auprès de Connor maintenant en joue… Ce serait mentir que de dire qu’elle ne ressentait rien à voir son ami – s’il l’était encore – sous la menace d’une arme, néanmoins la situation était trop complexe et la blonde trop empoisonnée par la haine et la vengeance pour venir à son secours, lui ce milicien. Lui qui venait à coup sûr de se prendre le couteau lancé par la brune. Elle ferma les yeux, ce n’était pas ce qu’elle avait prévu en décidant de prendre part à ce combat.
Puis soudainement, Avalon est tirée de ses pensées par l’arrivée d’un mutant qui leur demande – à la brunette et elle-même – de le suivre. Elle a envie de rire. Pour qui se prenait-il ? Avait-elle réellement l’air de quelqu’un prenant ses ordres d’un inconnu, prenant ses ordres de quiconque d’ailleurs ? Bien sûr, elle se doutait que cela avait un rapport avec l’autre mutant, celui qui s’était fait tirer dessus, mais ça ne changeait rien pour elle. Elle ne le connaissait pas et n’était pas franchement amie avec sa petite amie non plus. Pourtant, contre toute attente, elle décide de suivre le mouvement. Pourquoi ? Parce qu’elle a bien envie de bouger un peu, faire s’agenouiller milicien après milicien c’était bien marrant un moment, mais lassant à force. Aussi, elle ne se sentait pas vraiment l’envie de discuter pour l’instant, elle l’avait déjà un peu trop faire à son goût depuis le début. Et elle était un peu curieuse également, de ce qui se passerait si elle prenait ce chemin-là au lieu de simplement rester ici, seule, à continuer à user de ses dons. Un dernier coup de d’œil à Connor lui indiqua qu’il ne semblait pas tellement pâtir de la lame qui l’avait touché, il était en effet en train de combattre à mains nues des mutants et avait le dessus. Aucune raison de s’en faire pour lui donc. Quelques mètres et miliciens maîtrisés plus tard, ils se retrouvaient à gravir les marches les menant au poste vitré surplombant la piste de la discothèque. Quoi se mettre à l’abri ? Si c’était le cas, très peu pour elle, elle n’était pas venue pour se cacher, se terrer pendant que la bataille faisait rage à côté. Néanmoins, une fois à l’intérieur elle tomba comme prévu sur le mutant blessé, lequel semblait souffrir son lit alors qu’il tentait de se soigner du mieux qu’il pouvait avec la trousse de premiers secours. Elle pouvait ne rien faire, après tout ça ne la regardait pas le moins du monde, ou faire savoir qu’elle pouvait le délester de sa douleur, ce qui par la même occasion lui permettrait d’emmagasiner de quoi générer de futures illusions. Torment soupira, et se tourna vers l’homme. « Je peux m’occuper de la douleur, la faire disparaître. » S’il ne voulait pas, tant pis pour lui, ça ne changerait rien pour elle, la journaliste proposait juste son aide, elle n’insisterait pas plus. Enfin, il avait l’air de pas mal déguster, ce serait sans doute stupide de sa part de refuser. Elle en connaissait un rayon sur la douleur et savait à quel point celle-ci pouvait être handicapante… pour avoir très souvent été à l’origine de ce type d’handicap. « La blessure sera toujours présente, mais la souffrance ne sera plus un obstacle. » Ajouta-t-elle, histoire d’être un peu plus clair. Elle ne guérissait pas, il aurait toujours besoin de soins, mais il ne sentirait plus rien, il pourrait donc se remettre sur pieds et retourner au combat si ça lui chantait.
Mar 15 Avr 2014 - 14:51
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Mar 15 Avr 2014 - 18:45
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Ô ma douce souffrance... Connor & Ezekiel & Avalon & Amber
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La colère, une émotion que je ne maîtrise pas facilement, parce qu’elle est soudaine, violente et se manifeste avec tant de force que je ne parviens pas toujours à la canaliser. C’est elle qui m’a poussée à abattre froidement ce milicien coincé dans cette confrontation et je ne ressens rien d’autre que de la haine. C’est également ce ressenti qui m’a donné la force de lancer cette lame espérant qu’elle le fasse souffrir et je sais qu’elle a touché sa cible. J’en suis persuadée parce qu’avant de viser mon adversaire avec une arme à feu, ma main ne tremblait pas encore mais la rage se disperse peu à peu et alors je ne parviens plus à cacher ce qu’il y a derrière : toute l’inquiétude qui m’enserre entre ses griffes. J’observe difficilement avec rancœur l’ennemi mais je vois partiellement flou et je ne parviens pas à appuyer sur la détente. Je viens de rater l’occasion d’éliminer cet adversaire car un confrériste a prononcé mon nom et m’empêche de continuer dans ma recherche de vengeance. Cette intervention me fait réaliser que je perds trop vite pied et prenant sur moi je ne peux que demander ce qu’il en est de l’état de santé de mon ami. « Croyez-moi, il a suffisamment d’énergie pour me donner l’ordre de vous chercher. ». Je soupire en acquiesçant, vérifiant tout de même les alentours, cela me décroche un léger sourire. A mon humble avis, il ne serait pas très ravi d’entendre ce mutant dire cela mais je suppose qu’Ezekiel l’a menacé… Je desserre mes doigts de la détente, afin d’éviter des dégâts imprévus. Je n’aime pas vraiment suivre les ordres, pas même quand il vienne de l’homme que j’aime et je ne peux pas dire que l’idée d’abandonner la bataille, alors que je le sais sauf, ne m’enchante guère mais déjà les autres mutants nous créent une diversion et tout ce qui importe est de me retrouver auprès du tenant de cette « anciennement » discothèque. Quant à la blonde, si elle nous suit, je me méfierais d’elle car elle n’est clairement d’aucun côté et je n’ai pas envie de me retrouver à souffrir comme ses précédentes victimes. Je jette un dernier coup d’œil au chef des miliciens, constatant avec surprise, qu’il a s’en sort plutôt pas mal avec le premier mutant mais je monte les escaliers rapidement et arrive dans la pièce blindée où se trouve le manipulateur d’ombres, oubliant la bataille qui se déroule toujours en contrebas. J’ai seulement fais un pas dans la pièce que je reste immobile, debout à le regarder avec angoisse, guettant la blessure pour estimer les dégâts. Je sais que ma réaction peut paraître froide, je devrais sans doute courir vers lui, lui demander ce qu’il en est mais je l’observe simplement avec une grande attention. J’entends Blondie parler et proposer de faire s’évanouir le mal et à vrai dire, je la regarde sans comprendre ses intentions. Après tout, elle n’a pas levé le petit doigt pour aider auparavant et là, elle nous suit docilement et se montre même serviable. Et qu’est-ce qui te pousse à proposer ton aide maintenant ? lui soufflais-je sans cacher l’aversion que j’avais envers elle. Elle et tous les autres au fond. Quant à Ezekiel, le voir baisser les yeux d’un air chagriné attendrit mon humeur et je finis par perdre un peu de mon attitude hautaine. Je me sens fautive mais c’est lui qui m’a amené ici pour ne pas me laisser seule dans l’appartement, de crainte que les miliciens ne viennent y faire un tour. Il n’espérait quand même pas que je reste bien sagement immobile dans une tour d’ivoire ? C’était évident que ma haine pour la Purge finirait par prendre le dessus et si j’ai essayé de me persuadée du contraire, ce n’était que parce que je ne voulais pas avouer toute la colère qui sommeille en moi. J’aurais du protéger cet homme, en restant plus proche de lui mais je suis bornée, je ne veux pas dépendre de sa protection, ni avoir à en faire de même. Et aussi, c’est stupide mais je ne veux pas donner raison à un quelconque télépathe sauf que ces propos s’avèrent vrai. Méfiant, je ne suis pas surprise de la réponse de mon mutant. Il a raison, la douleur préserve du danger, c’est un signal que notre cerveau nous envoie pour notifier le risque. Je soupire lourdement et tape du pied dans le mur quand il évoque le sujet du milicien, lâchant un horrible juron à son encontre. Mon poing libre se fermant et se rouvrant successivement, je ne commente pas, c’est à elle de s’exprimer alors je laisse faire. Cependant ce sont les propos suivants qui me choquent le plus. Je fronce les sourcils et croise le regard d’Ezy. Quoi ? C’est quoi ces conneries… Il serait comme nous finalement ? Je ne vois pas ce qui le fait dire ça mais il connaît bien mieux les mutants que moi et après tout, je me suis contentée d’observer cet homme comme un ennemi, rien de plus alors j’ai peut-être zappé des détails. Je laisse Ezekiel s’approcher de moi et caresser ma main mais ce sourire tendre qu’il me donne, je ne peux pas lui rendre. Je baisse la voix, cherchant à ne pas me laisser gagner par les émotions et j’attrape délicatement sa main. Tu n’aurais pas du t’occuper de ce type, pourquoi a-t-il fallu que tu t’en occupes ? … Ne me protège pas si c’est pour te mettre en danger. Tu te rends compte que la seule chose qui m’atteindra c’est qu’il t’arrive …. Malheur ? … ça donne quoi ta blessure ? Je n’ai pas vraiment le temps de m’en inquiéter parce que j’entends des bruits de pas dans les marches menant ici et je me tourne en pointant l’arme que j’ai gardée, agissant par réflexe, lâchant Ezy. Je n’ai pas l’intention de baisser ma garde. J’agis toujours par instinct prioritairement et là, mon seul réflexe est de faire attention à cet homme blessé devant lequel je me poste.
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Mar 22 Avr 2014 - 11:44
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Intrigue - Groupe #4
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Amber & Ezekiel & Avalon
Du sang avait beau couler de ses blessures, son taux d'adrénaline, lui, continuait de monter en flèche. Se sentant plus en forme que jamais. Il n'avait pas le temps de réfléchir à comment et pourquoi. Il en profita simplement, pour sa survie et celle de ses hommes. Il était responsable de cette mission et allait la mener à bien, ou du moins, il l'espérait. Il n'avait pas envie de mourir bêtement ni de mourir tout court. Il était bien trop jeune pour ça et n'en avait pas encore fini avec la vie. Bref, plus concentré que jamais, il réussi à mettre au tapis un bon nombre de mutant. Même les plus impressionnant et imposant qui soit. Plusieurs de ses collègues le regardaient avec des gros yeux, tandis que le chef milicien ne cessait d'agir et de combattre sans s'arrêter. C'est seulement au bout de plusieurs minutes qu'il prit le temps d'observer les alentours. Avalon n'était plus dans les parages... ni celui qu'il avait touché d'une balle. Mais où pouvait-il bien être ? Le nombre de mutants avait déjà bien diminué dans la pièce, seul les plus forts et plus résistant étaient encore debout. Ce qui le fit tout de même légèrement sourire, était le fait qu'il suffit que leur "leader" tourne le dos, pour que les troupes soient quelque peu déstabilisés.
Comme l'avait ordonné Connor quelques minutes auparavant, une partie de ses hommes s'occupèrent des mutants attaquant à distance. Ce qui leur retira déjà une bonne épine du pied. Le chef milicien continua à mettre plusieurs mutants k.o. Sans les tuer pour autant... Ce n'est pas son principal objectif et il a toujours été clair à ce propos. Même si certains de ses supérieurs, préfèrent éliminer les cibles plutôt que de les garder en vie. Au bout d'un certain temps, la majorité des miliciens tenaient en joue les derniers mutants restant et à genoux. Cependant, Connor capta que la plupart de ses hommes se tenaient prêt à tirer et à les abattre de sang froid.
« Interdiction d'abattre qui que ce soit sans mon autorisation ! »
Ordonna le milicien au travers de son oreillette. Cet ordre allait peut-être les frustrer, mais il en avait que faire de leur avis. C'était lui le chef. Bien trop de sang avait déjà coulé cette nuit...
« Évacuez les "prisonniers" et séparez-les... »
La soirée et la mission n'était pas terminé pour autant. Les plus puissants et plus malin d'entre eux étaient encore debout et prêt à en découdre. Le regard du milicien se posa alors sur des escaliers menant à ce qui ressemblerait à une pièce blindée. Fronçant les sourcils, Connor fit signe à plusieurs de ses hommes de le suivre et de cerner la pièce. Il se doutait qu'Avalon devait être à l'intérieur. Mais y était-elle en sécurité ? Oui, il s'inquiétait pour elle, malgré tout... Le milicien ramassa une arme, au hasard, au sol et la rechargea en vitesse avant de grimper les premières marches de l'escalier.
« Couvrez moi ! »
Son plan était risqué, mais la pièce n'était pas faite pour y faire entrer toute une armée et il se doutait bien qu'à l'intérieur il allait y retrouver les têtes pensantes. C'était son rôle de devoir prendre ce risque, il s'y était déjà fait à l'idée... Et puis, il savait qu'il pouvait encore compter sur ses hommes et sur ses grenades à sa ceinture... Il n'avait plus qu'à espérer que les mutants à qui il allait faire face, n'étaient pas suicidaire. Mais la présence d'Avalon, lui donnait une certaine confiance. Naïf, peut-être, mais la vie est faite de risque non ? Lentement, il arriva devant la porte, arme en main et chargé à bloc. Avant de s'adresser à ceux se trouvant à l'intérieur, d'une voix ferme.
« Rendez-vous mes p'tits loups... votre bunker est cerné ! »
Même s'il paraissait plutôt à l'aise et sur de lui, son estomac se contracta lors d'un instant. Ne voulant pas que la mission se termine au plus mal. Tant pour ses hommes, pour les derniers mutants restant et pour lui-même...
Elle n’était là que depuis quelques minutes et Avalon s’ennuyait déjà ferme. Elle avait suivi l’autre pour éviter un débat inutile, par curiosité aussi il fallait le dire, mais elle n’avait pas prévu de s’attarder outre mesure pour faire un brin de causette, très peu pour elle. Son but en venait aujourd’hui à la discothèque était clair et net, elle avait eu vent de l’attaque par une source sûre et y avait vu une occasion offerte parfaite de déchaîner sa colère, ça s’arrêtait là. Elle avait bien essayé d’être gentille, polie – ou appelez ça comme vous voudrez – en proposant d’abord un coup de main à la brune, puis maintenant à son petit ami blessé et ça n’avait pas vraiment été… comment dire, payant – elle passerait son tour la prochaine fois. Elle ne leur devait strictement rien, ne leur voulait rien non plus, en somme les raisons de sa présence dans cette pièce plutôt qu’en bas s’amenuisaient à vue d’œil. La jeune femme leva les yeux au ciel en soupirant. « J’ai suivi votre ami là, elle fit un mouvement de tête vers le mutant qui les avait conduit, jusqu'ici pour une obscure raison de politesse et de curiosité – dieu m’en garde la prochaine fois – pas pour subir un interrogatoire. Et encore moins si c’est pour répondre à des questions dont les réponses sont d’ores et déjà connues. » Ennuyant, ennuyant, ennuyant. C’étaient-ils réellement attendus à ce qu’elle réponde docilement, à ce qu’elle déballe tout son historique ? C’était mal la connaître – enfin plutôt normal venant… et bien de parfaits inconnus, bien qu’ils auraient au moins pu s’en douter, vu son comportement au combat. Elle n’était pas femme qu’on convoque et qu’on questionne, qu’on soumet. Ça, c’était plutôt son truc à elle vous voyez.
Torment écouta néanmoins la suite, après tout, tant qu’elle était bloquée ici, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire. « Selon moi, il est tout aussi humain que nous. Une idée sur ce qu’il est réellement ? » Paroles immédiatement suivies par une exclamation de surprise de la brune qui n’avait pas du tout l’air d’être remarqué les mêmes détails que son petit ami et qui ne semblait pas non plus particulièrement enchantée par cette idée. Avalon soupira intérieurement, c’était pourtant assez évident. Quel humain normal se relève d’une lame plantée dans le dos, encore plus fort qu’avant ? Enfin, tout le monde n’était pas observateur ! Quoi qu’il en soit, à dire vrai, elle avait déjà eu des doutes, par le passé, sur la nature réelle de Connor. Elle avait eu plusieurs fois l’occasion de l’affronter sur un ring ou de l’y voir en action et systématiquement, dès qu’il était blessé une nouvelle force l’habitait, laquelle croissait avec l’étendu des blessures. Bien sûr, ce n’était là que des suppositions et Connor ne paraissait pas le moins du monde penser pouvoir avoir une mutation, alors la journaliste n’avait jamais cherché à en savoir plus. Cela ne la regardait pas, elle n’enquêtait pas sur ses amis. Fin de sa réflexion et aussi apparemment des roucoulements des deux autres – dieu merci. En effet, quelqu'un s’avançait vers le bunker et la mutante avait son idée sur l’identité de la personne. « Eh bien, vous n’aurez qu’à lui demander vous-même ! » Dit-elle, amusée, répondant à la question précédemment posée. Néanmoins, s’il arrivait jusque-là, c’était plutôt mauvais signe car signe que les mutants en bas devaient perdre l’avantage. Non pas qu’elle se souciait des autres mutants, mais elle n’avait pas envie d’une autre victoire de la Purge et puis elle n’avait pas non plus envie d’être faite prisonnière. Plutôt mourir en combattant que d’être emprisonnée dans leur dimension zéro. Oui c’était les deux seules options, aujourd'hui soit elle mourrait, soit elle ressortait vivante et libre. « Rendez-vous mes p'tits loups… votre bunker est cerné ! » Torment leva de nouveau les yeux au ciel, il n’avait pas trouvé mieux ? Enfin, c’était Connor après tout, il ne fallait pas trop lui en demander. Bon et bien ça risquait d’être intéressant maintenant, comment les deux autres allaient-ils réagir à ça ? Intérieurement, Ava se félicita d’avoir emmagasiné de la douleur un peu plus tôt, si elle n’aimait pas la tournure que prenaient les choses, une illusion minime lui permettrait de sortir d’ici. Elle avait aussi toujours l’arme volait à un milicien à sa ceinture et encore assez de réserve de pouvoir, ça aurait pu être pire.
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