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Rencontres animales. [Amanda Bat & Leif S. Ridog]

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Mar 15 Avr 2014 - 20:27
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Rencontres animales. [Amanda Bat & Leif S. Ridog] Chasou15Rencontres animales. Rencontres animales. [Amanda Bat & Leif S. Ridog] Animaux_loup019

*sweet dream are made of this, who i am to disagree…*

J’ouvrais les yeux. Je tournais la tête vers mon radio réveil  qui venait de s’enclencher: il était 8h du matin. Je grognais, m’étirais, baillais,  qu’il était dur de se lever!
Je m’habillais et je pris un jus de fruit avec un morceau de jambon cru.  J’avais tendance à ne manger que ça : de la viande et des fruits. Drôle de vampire que j’étais, au moins je n’étais pas assoiffée de sang mais je redoutais de le devenir.
Je soupirais : j’avais soif de liberté, de pouvoir voler librement avec mes ailes membraneuses à travers le pays, aller où bon me semblait. Mais avec le couvre feu et les mesures du gouvernement à vouloir exterminer tout ce qui n’était pas normal, je me sentais prisonnière d’un semblant de condition humaine. Je redoutais aussi de devenir un monstre sanguinaire comme on le voit dans les films de Dracula. J’avais l’impression d’avoir encore une âme humaine mais pour combien de temps encore ? Nul ne sait comment j’allais évoluer.

Je fermais mon appart à clé et je descendis au parking pour prendre ma voiture.
Une fois à l’intérieur, je démarrais et m’éloignais de la ville afin de me diriger vers mon havre de paix : le lieu où je travaillais.
Depuis que je faisais du bénévolat dans ce refuge d’accueil pour animaux sauvage, j’avais l’impression d’avoir trouvé un certain sens à ma vie. Je me sentais utile, en accord avec moi-même. J’avais l’impression de faire le bien.
Après une petite heure de route, j’arrivais sur les lieux. Je me garais et je rendis au point accueil. C’est à cette endroit qu’on faisait un point et qu’on se répartissait les taches.

Aujourd’hui, je m’occuperai de la nurserie. C’était un lieu où des oisillons étaient recueillis. Nous étions en plus en pleine période de nidification. Dans la pièce, il y avait un bébé hibou (moyen duc), un bébé Balbuzard (rapace), un bébé grive des bois,  un bébé grue blanche et un bébé martin pêcheur. En fonction de leur âge un oisillon devait être nourrit toute les 2h la première semaine suivant sa naissance puis cela s’espaçait jusqu’à un nourrissage 3 fois par jours. Chaque espèce avait aussi un régime alimentaire différent : les rapaces par exemple étaient carnivores strict, tandis que les oiseaux comme les grives avaient besoin d’une part de fruit, de végétal et de carné.
Il arrivait parfois d’avoir d’autres bébés animaux comme des ratons laveurs, lynx, castor…
Pendant ce temps là, certains de mes collègues nourrissaient les pensionnaires tandis que d’autres appliquaient les soins en infirmerie.  On effectuait ces taches à tour de rôle.
Cette après midi, il était prévu de relâcher un coyote qui avait été trouvé deux  mois auparavant avec une fracture de la patte avant droite. Il était à présent guéri et chaque lâcher était une victoire pour tous.

Bien sur, il y aurait surement des imprévus dans la journée. Aujourd’hui peut être aurons nous un nouveau pensionnaire qui arrivera au centre ?
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Dim 20 Avr 2014 - 12:33
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« Rencontres animales ║ Amanda & Leif »


Ma matinée n'avait absolument rien eu d'extraordinaire. A vrai dire, elle avait même été on ne peut plus banale. Je m'étais levé vers 10h, pouvant profiter d'une bonne grasse matinée puisque je ne donnais aucun cours aujourd'hui, et que j'avais déjà envoyé les trois prochains chapitres de mon futur roman à mon éditeur, histoire qu'il ait quelque chose à se mettre sous la dent et ne m'accuse pas de fainéantise. Je songeais sérieusement à en changer, d'ailleurs... Je détestais qu'on me mette la pression comme ça, ce n'était bon qu'à me bloquer dans mon processus créatif. Mais passons.

En sortant du lit, j'étais allé prendre une douche, comme d'habitude, puis m'étais plus ou moins échoué sur mon canapé, une tasse de café à la main. Avec la télé allumée, bien sûr ! Mais comme aux informations on n'entendait parler en général que de nouveaux Mutants abattus au cours de la nuit, ou de trucs tout aussi joyeux, j'en étais réduit à regarder des émissions moins... Intellectuelles. Pas des télé-réalités, j'en étais tout de même pas réduit à ce stade-là, mais des dessin-animés, ça oui. Et puis de toute façon, tant que ça m'occupait un peu l'esprit, hein... J'allais pas me plaindre.

Un coup d'oeil au dehors m'indiqua que le temps était vraiment magnifique. Quel gâchis ç'aurait été de rester bêtement enfermé... Mais en même temps, sortir en plein jour risquait d'être dangereux. D'autant plus que je ne comptais me contenter d'une promenade en tant que bipède. Non non. Je voulais aller me dégourdir les pattes sous mon apparence de loup.
Je pesai le pour et le contre durant de longues minutes, fixant silencieusement un point lambda au loin, sur la ligne d'horizon. Oh et puis zut, on ne vit qu'une fois de toute façon ! Et je devrais bien mourir un jour, alors bon. Si jamais je me faisais attrapé, croyez-moi, ils n'allaient pas s'en sortir aussi facilement. Je comptais bien me retrouver au Folkvangr, et pas à Helheim. Bien que je n'ai à priori rien contre Hel... Mais passons.

Loin d'être suicidaire, je pris la voiture jusqu'à la forêt de Sterling. Je me garai dans un coin tranquille, avant de longuement regarder autour de moi. Rien à droite, rien à gauche... Aucune odeur suspecte, rien qui ne bougeait de façon anormale... Parfait. Je me métamorphosai donc en loup, ébrouant mon épais pelage doré par réflexe, puis filai entre les arbres.

Ma promenade dura plusieurs heures, durant lesquelles je me sentis plus vivant que je ne l'avais été ces dernières semaines. Ce genre de sensations me poussaient à m'interroger sur ma propre nature. Au final, étais-je un humain ayant la capacité de se changer en loup, ou bien un loup prisonnier d'un corps d'homme ? Je n'aurai jamais la réponse...
Alors que je m'apprêtais à retourner à ma voiture, un son attira mon attention, sur la gauche. Mon oreille tiqua dans cette direction, ma tête suivant le mouvement quelques instants plus tard. Curieux, je me dirigeai vers la source de ce bruit à pas de loup. Tiens donc ! Un jeune raton laveur, blessé à l'une de ses pattes arrières. La bestiole leva vers moi de grands yeux humides, commençant à s'agiter.

- Ah non, me mange pas ! Je suis pas comestible ! Et puis je suis trop petit pour une grosse bête comme toi, hein ? Laisse-moi tranquille !

- Eh, du calme la boule de poils. Je vais t'aider, pas te dévorer. Je saurai pas te soigner, mais je connais des humains qui eux pourront s'occuper de toi.

- Un loup qui fait confiance aux bipèdes ? T'es pas net comme... avança-t-il avant d'être interrompu lorsque je repris forme humaine pour le prendre dans mes mains, aussi délicatement que possible. Ah ouais, je vois. Forcément, là ça explique pas mal de trucs.

- Tiens-toi tranquille, on est pas loin du centre de soins.

Il ne me fallut qu'une bonne dizaine de minutes de marche pour arriver au bâtiment en question, dans lequel j'entrai, faisant toujours attention que mon ami à queue rayée ne soit pas malmené dans le processus. Je m'avançai jusqu'au comptoir. Personne. Etrange...

- Il y a quelqu'un ?
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Mer 23 Avr 2014 - 11:35
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Le nourrissage des oisillons en nurserie me pris toute la matinée.

J’allais en salle de pause où je croisais Mike qui finissait un café. On s’échangea un bref résumé sur nos taches de la matinée. Mon collègue s’était occupé du nourrissage des pensionnaires. Il m’informa que le renard de la cage B5 n’avait pas voulu manger.
Information utile mais non inquiétante. En effet, il n’était pas rare que des animaux sautent un ou deux repas, soit pas stress, soit parce que leur blessures leurs faisaient mal.
Je lui demandais si Rebecca était toujours en infirmerie, il me répondit par l’affirmative. Elle avait fini les soins et étaient à présent en train de mettre à jour les fiches des animaux.
Mike me souhaita un bon appétit et parti manger chez lui. Je savais qu’il reviendrait cet après midi pour le lâcher du coyote. J’avais hâte !

Habitant assez loin du centre, je mangeais sur place. J’ouvris mon sac et commençais à manger un sandwich avec un steak à l’intérieur que j’avais préparé la veille.
J’avais presque terminé quand mon ouïe fine entendit un lointain « Il y a quelqu'un ? ».

J’enroulais rapidement la fin de mon repas dans le papier alu qui le contenait et je le remis dans mon sac.
Ensuite, je bougeais légèrement mes oreilles pour capter d’où venait la voix. Bien sur, il était évident que celle-ci vienne de l’entrée du centre, mais bon : reflexe. J’entendais des bruissements d’ailes, des griffes qui raclaient le sol, des pas divers venant des animaux du centre. Au milieu de tout ce tintamarre, je n’entendais rien d’inhabituel. Peut être que la personne que j’avais entendue était à l’arrêt. Inutile de me servir de mon odorat, il était semblable à n’importe quel humain si ce n’est moins bon. Non seul mon ouïe et ma vision nocturne était très développés.

Je me dirigeais à la réception. C’est alors que j’aperçu un homme brun, yeux bleus, type caucasien, bien habillé. C’est alors que mon attention se tourna aussitôt vers l’animal qu’il tenait dans les mains : Un raton laveur.

-« Bonjour »

J’étais étonnée que le petit carnivore ne cherche pas à le mordre car un animal blessé est en général agressif avec l’homme. Peut être que le raton n’est pas sauvage mais lui appartiennait ? Non, suis-je bête, si c’était le cas, il l’aurait amené directement au vétérinaire.

-« Que lui arrive t’il ? »

Je posais la question en regardant la boule de poil et non en regardant l’humain.

Sans attendre sa réponse, je l’invitais à me suivre en infirmerie. Là je mis des gants épais et je pris délicatement le raton laveur pour le regarder et je vis rapidement qu'il y avait un problème la patte arrière. Effectivement, elle était enflée, cela ressemblait à une entorse.
Ma collègue qui s’était levée du bureau où elle remplissait les papiers me proposa de l’emmener chez le vétérinaire pendant que je remplissais une nouvelle fiche avec le monsieur. J’acquiesçais, elle prit l’animal qu’elle mit dans une boite de transport et partit aussitôt.

J’invitais l’homme à s’assoir et je pris une de nos feuilles préremplis. J’indiquais l’espèce, j’attribuais un numéro d’identification, je marquais la date et je commençais mon interrogatoire :

-« Où l’avais vous trouvé exactement ? Est-ce que vous avez vu ce qui a pu le blesser ? Il me faudrait aussi votre nom, mais vous pouvez donner un pseudo, c’est juste histoire de remplir la fiche selon la procédure» .

J’avais du mal aussi à regarder le type en face. Est-ce ses yeux clairs qui me transperçait qui me mettais mal à l’aise ? Où simplement le fait que j’avais tendance à me méfier de  tout le monde et à avoir peur qu’on devine que je sois un vampire ? Me retrouver seule avec un inconnu n’était pas non plus très rassurant par les temps qui court.
Il y avait aussi quelque chose qui dégageait de lui mais je ne saurais dire quoi exactement, c’était animal, j’avais l’impression que mon instinct essayait de me dire un truc mais quoi ?
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Mar 29 Avr 2014 - 13:39
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Je n'eus pas à attendre longtemps avant qu'une personne ne vienne finalement se manifester. Une jeune femme blonde, qui paraissait manifestement étonnée que le raton laveur ne tente pas de se faire la belle. C'est vrai que si je n'avais pas été un Mutant à moitié bête -enfin, là-dessus le débat était encore ouvert, mais passons- la petite bestiole m'aurait sûrement déjà rongé tous les doigts pour essayer de se sauver vite fait bien fait.

La demoiselle me posa une question à laquelle je n'eus pas le temps de répondre qu'elle m'invitait déjà à la suivre vers une autre pièce du centre. Sûrement vers une salle de soins, ou quelque chose dans ce goût-là... Honnêtement, je n'avais pas vraiment envie de trop m'attarder ici. Non pas que je craignais qu'on puisse me repérer, mais je n'ai jamais été réellement à l'aise avec mes... Congénères humains. Je préfère de loin la compagnie des bêtes. Pour preuve, j'avais chez moi un adorable chat roux qui adorait me squatter pour dormir. Et comme c'était un gros mangeur, je l'avais appelé Garfield. Il ne m'en voulait pas pour ça, d'ailleurs, contrairement à ce que j'aurais pu penser. Mais passons.

Elle prit le raton laveur pour l'examiner, avant de le confier à une collègue, pour mieux m'entraîner une nouvelle fois à sa suite, afin d'aller remplir une sorte de formulaire. Allons bon... Même pour venir en aide aux animaux il fallait noircir de la paperasse, maintenant ? Mais où allait le monde, je vous le demande...
Je m'assis dans la chaise qu'elle venait de me proposer, sans piper mot. C'était étrange, cette façon qu'elle avait d'éviter mon regard. Je sais que j'ai le regard scrutateur de tout écrivain qui se respecte, et que parfois ça met les gens mal à l'aise, mais là il n'y avait aucune raison, alors pourquoi... ?
Et là ce fut l'éclair de lucidité. Cette odeur. Je n'y avais pas prêté attention jusqu'à maintenant car mon nez était presque littéralement assailli par toutes les fragrances dérangeantes voire carrément désagréables qui flottaient dans l'air, mais là... Je pouvais clairement le sentir. Cette femme, juste en face de moi, était sûrement une Mutante. Tout comme moi. Mais ce n'était pas le genre de choses qu'on pouvait lancer comme ça, au détour d'une conversation, et surtout pas par les temps qui couraient. Il allait falloir procéder aussi subtilement que possible...
Pour commencer, répondre à ses questions serait une bonne idée.

- Je l'ai trouvé dans la forêt, pas très loin d'ici, d'ailleurs. Et non, je n'ai aucune idée de ce qui a pu le blesser. Mais à mon avis, il n'a pas été attaqué par un autre animal. J'eus un léger temps d'hésitation avant de poursuivre. ... Je m'appelle Leif Ridog.

Si je rechignais à donner mon nom, c'est qu'il y avait plusieurs raisons à ça. Premièrement, j'étais un écrivain qui avait déjà publié plusieurs livres qui avaient plutôt bien marché, et je ne tenais pas particulièrement à me retrouver avec des fans en furie sur le dos... Ne riez pas, c'était déjà arrivé. Deuxièmement, si jamais je tentais le coup en lui révélant qu'elle était une Mutante et que je le savais parce que j'en étais un moi-même, je risquais gros. Mon nom serait largement suffisant pour me retrouver, et m'arrêter. Et étrangement, je n'en avais pas envie...
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Jeu 1 Mai 2014 - 11:23
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L’homme ne semblait pas super ravi de remplir des papiers. Je le comprenais, moi aussi ça m’aurait soulé grave de devoir répondre à des questions alors que je venais juste pour déposer un animal. Parfois, j’avais envie d’aller envoyer paitre l’administration, hélas je risquais d’être mise dehors si je ne respectais pas la procédure.
Bon gré mal gré, le jeune homme répondit à mes questions.  Lorsqu’il me dit son nom, je tiquais. Cela me disait vaguement quelque chose mais quoi ?
La fiche remplie, je la rangeais dans le classeur des animaux du centre.

« -Merci pour nous avoir ramené le raton laveur, nous allons le soigner et le relâcher s’il ne garde pas de grosses séquelles. Je l’ai inscrit on le code R320, si vous avez envie de prendre  de ses nouvelles»

Je lui tendis une carte avec le numéro de téléphone du centre et le code de l’animal. Souvent le gens qui nous amenait des animaux avait envie d’avoir des nouvelles de ceux-ci dans les jours qui suivent.

C’est alors que je me rappelais où j’avais vu son nom. Ah mais oui ! Il me semblait que c’était l’auteur d’un des derniers livres que j’avais lu.
C’était un bouquin assez sombre, du dark-fantastique.  J’avais bien aimé le livre mais la fin m’avait troublé. Le héros avait lutté en vain contre une prophétie tragique mais quoi qu’il faisait le destin se réalisait et le faisait plonger petit et à petit dans les ténèbres.
Est-ce que moi aussi mon destin était écrit quelque part?

« -Vous êtes écrivain non ? Il me semble avoir lu un roman avec votre nom dessus. J’ai bien aimé. »

Je n’ajoutais rien de plus, je respectais les personnes. Je n’avais pas envie de les embêter.
Enfin surtout pas lui! Il y avait toujours cet aura animal qui se dégageait de lui, ce qui m'intriguais et qui m’inquiétais à la fois.

Tout à coup, un son me parvint aux oreilles. J'entendais au loin des cris d'aigles paniqués et bruit d'ailes contre de la ferraille. Mes oreilles fines de vampires bougèrent légèrement. J'étais surement la seule à entendre ce brouhaha car les humains n'entendent pas aussi bien que moi.

Je me précipitais à l'extérieur abandonnant mon interlocuteur.
Suivant les cris, je trouvais facilement d'où ça venait. Un de nos aigles s'était je ne sais comment coincé la patte dans le grillage, j'ouvrais précipitamment la cage avec le passe partout que j'avais dans la poche. C'est alors que je me rendis compte que j'avais oublié de prendre une couverture pour envelopper l'aigle afin de l’empêcher de donner des coup de bec et de serres.
Je me sentais désemparée, j'aurais bien voulu parler au rapace pour lui dire de rester calme et le libérer mais hélas je ne parlais pas aux animaux. J'étais toute seule dans le centre, mis à part l'étranger qui avait ramené le raton laveur. Comment faire. Help?
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Ven 9 Mai 2014 - 13:45
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Non, je n'avais absolument pas honte de dire que je n'avais qu'une seule et unique envie en ce moment-même. M'en aller, et au plus vite. Je craignais de laisser trop d'informations sur moi, et que la Purge puisse les utiliser pour remonter jusqu'à moi. Bon, normalement il n'y avait absolument aucune raison pour qu'une chose pareille arrive, mais on ne savait jamais... Et puis comme on le dit, prudence est mère de sûreté, je ne prenais donc que très rarement des risques, et ils étaient en général raisonnablement calculés.

Quand la jeune femme me tendit le numéro du centre avec celui attribué au petit raton laveur que je lui avais amené, je lui adressai un simple et infime sourire de remerciement, avant de fourrer le tout dans l'une des poches arrières de mon pantalon. Je m'occuperai de ranger ça correctement en rentrant à mon appartement.
A la suite de ses paroles, je me figeai et laissai échapper un léger soupir. Bon sang, mais tout New York avait lu au minimum un de mes fichus bouquins ou quoi ? Fallait croire que oui... J'avais encore du mal à réaliser le succès que mes oeuvres avaient auprès du grand public, même si évidemment ce que j'écrivais ne plaisait pas à tout le monde. Les goûts et les couleurs, ça ne discute pas. Et puis de toute façon je m'en fichais qu'on aime ce que je publiais ou non. Si j'écris, c'est avant tout pour moi, pas pour les autres. Même si ça peut sembler affreusement égoïste...

- Oui effectivement, je suis écrivain. Cette simple réponse suffirait, pas besoin de plus, puisqu'elle ne l'avait pas demandé. Je n'étais pas le genre à m'étaler dès qu'on me tendait une perche... Surtout pas sur ce sujet-là.

Et puis un son attira mon attention. Je fronçai les sourcils, perplexe. On aurait dit... Un rapace ? Et un rapace en détresse, qui plus est. En tout cas, mon interlocutrice n'hésita pas une seule seconde, et fila derechef dans cette direction. ... Bon. Ni une ni deux, je me lançai à sa suite.
La source de de tintamarre fut rapidement identifiée. Un aigle s'était pris les serres dans le grillage de sa volière. Et je vous prie de me croire qu'il pestait horriblement, je ne traduirais pas tous les noms d'oiseaux -c'était le cas de le dire- qu'il pouvait cracher, furieux mais aussi terrifié.
Je jetai un oeil à la jeune femme. ... Paniquée et désarmée me paraissaient les meilleurs adjectifs pour définir les impressions qu'elle me faisait, à ce moment exact. Bon... Bah mon vieux Leif, tu vas devoir t'y coller. Au risque de te faire démasquer...

J'entrai donc dans la cage, et m'approchai sans la moindre hésitation de l'aigle, l'air on ne peut plus confiant et posé. Ce qui se ressentit dans ma voix, lorsque je pris la parole.

- Du calme, espèce d'idiot. Tout ce que tu vas réussir à faire en t'agitant de la sorte comme ça c'est te blesser. Je vais t'aider à te sortir de là, mais pour ça tu dois arrêter de gesticuler comme un damné. Un léger sourire étira mes lèvres lorsque le rapace cessa peu à peu de bouger, s'immobilisant presque totalement. A l'aide de gestes doux et mesurés, je démêlai ses serres du grillage. Une fois libéré, l'oiseau grimpa sur mon épaule, m'arrachant quelques grimaces au passage. C'est que ça fait mal, les griffes d'une bestiole pareille, mine de rien ! Eh, doucement avec tes serres, la boule de plumes ! J'ai pas le cuir très épais moi.

- Désolé. Je voulais juste te remercier. s'excusa-t-il tout en saisissant une mèche de mes cheveux pour tirer doucement dessus, avant de prendre son envol pour aller se percher plus loin. Fallait voir le bon côté des choses, contrairement à la plupart des rapaces que j'ai pu croiser, celui-là ne m'avait pas snobé...

... Avec tout ça, si cette jeune femme ne se doutait de rien, y avait un problème. J'étais mal.
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Jeu 15 Mai 2014 - 13:00
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Sans couverture sur moi, je retirais ma veste espérant que cela ferait l’affaire.
C’est avec un peu d’appréhension que j’approchais le rapace.

- tout doux… doucement… calme toi.

Je parlais tout doucement, essayant en vain de calmer l’oiseau paniqué.
C’est alors que je vis l’homme qui m’avait ramené le raton laveur entrer dans la cage.

- Mais qu’est que…

Qu’est ce qu’il faisait là. ? Il m’avait surement suivit quand j’étais partie précipitamment au secours de l’aigle. C’était surement cela, il n’aurait pas pu entendre les cris, ce n’était qu’un humain après tout, non ? Mais surtout pourquoi était il entré dans la cage, c’était interdit.
Je n’eus pas le temps de finir ma question que l’homme parla à l’Aigle d’une voix calme et posé :

- Du calme, espèce d'idiot. Tout ce que tu vas réussir à faire en t'agitant de la sorte comme ça c'est te blesser. Je vais t'aider à te sortir de là, mais pour ça tu dois arrêter de gesticuler comme un damné.


Et là…L’oiseau écouta et se laissa faire. Je restais bouche bée et sans voix. Il l’avait hypnotisé ou quoi ?
Et ce n’était pas tout, ce stupide volatile, ce majestueux animal, une fois décoincé, alla tranquillou se mettre sur l’épaule du type. Mais WTF quoi!!!

- Comment tu…

Décidément, je n’arrivais pas terminer mes phrases. Le spectacle était trop incroyable. Un type venant de nulle part ou presque parlait aux animaux avec des mots humains et eux semblaient le comprendre. L’oiseau semblait même lui répondre et avoir de l’affection pour lui en tirant sur une mèche de cheveux de l’homme. Une pointe de jalousie s’empara de moi. J’étais passionné par les animaux, je me pliais en quatre pour les sauver, les soigner…je les aimais d’un amour aussi grand que l’océan et pourtant il ne m’arrivait jamais un truc aussi magique que ce que je venais de voir.

L’Aigle regagna son perchoir. Il avait était empoisonné il y a quelques semaines et il avait bien récupéré. D’ici la semaine prochaine, on pourra le relâcher. Mais pour le moment mon attention se porta sur l’homme. Je ne savais pas si je devais le haïr par jalousie ou l’admirer.
Je pris une  grande inspiration :

- Merci pour votre aide…

Un temps de pause. Ma voix tremblait légèrement.

- Vous avez vraiment un don. Comment avez-vous fait pour le calmer avec de simple mot ? Vous l’avez hypnotisé ? Est-ce cela s’apprend ?


Je ne me rendais pas compte mais sous le coup de l’émotion mes yeux étaient devenus entièrement noirs.
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Jeu 29 Mai 2014 - 13:26
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Bon, je l'avoue, parfois je suis un parfait abruti. Et là, c'était le cas. Comment avais-je pu faire une telle erreur de débutant ? Maintenant elle allait sûrement faire mine de rien, comme si tout était parfaitement normal, pour ensuite se précipiter à son bureau, attraper son téléphone, et composer le numéro des autorités pour leur signaler ma présence. Et rapidement, ces dites autorités contacteraient la Purge, et j'allais me retrouver enfermé dans un laboratoire sombre et humide pour le restant de mes jours ! S'ils ne prenaient pas la décision de m'abattre pour faire de moi une descente de lit, ce qui restait une option envisageable... Et particulièrement désagréable.

Néanmoins... Alors que je reportais mon regard sur le visage de mon interlocutrice, j'eus un temps d'arrêt. Ses yeux. Ils étaient devenus intégralement noirs. Un peu comme ceux... D'un animal. C'était donc ça, cette odeur et cette impression que j'avais eue en sa présence ! Elle était une Mutante, tout comme moi. Ceci expliquait cela...
Je soupirai en passant une main dans ma tignasse brune, tiraillé entre plusieurs solutions. Soit je prétendais que j'avais un don inné avec les bestioles -ce qui n'était pas tout à fait mentir- soit je prenais le risque de tout lui révéler. C'était franchement dangereux, mais avais-je réellement le choix ? Après tout, entre Anormaux il faut se serrer les coudes...

- J'ai un don, oui... Tout comme vous, il semblerait. Bien qu'il soit différent. Et non, ce n'est pas le genre de choses qu'on peut apprendre. On naît avec, c'est tout. ... Vous êtes une Mutante, n'est-ce pas ?

Plus qu'à espérer que je ne fasse pas fausse route, sinon j'étais bon pour finir derrière les barreaux d'une cage.
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Mar 3 Juin 2014 - 11:53
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Leif Ridog avouait avoir un don, mais pourquoi me disait –il « tout comme moi » ?
Avait –il deviné qui j’étais ???

J’étais déçu d’apprendre que je ne pouvais pas apprendre à parler aux animaux. J’aurais tellement voulu. J’étais d’autant plus jalouse.

C’est alors qu’il semblait croire que je sois une mutante.

-Une mutante ? Moi ? Non je suis une vampire !

Je me concentrais sur les sons alentours : non aucun bruit d’une voiture qui venait, ma collègue n’était toujours pas de retour.
Si lui sous entendait être une sorte de mutant, il pouvait être dangereux tout comme celui qui avait détruit une partie de New York.

Je sortie de la volière et histoire de l’impressionner je sortie mes grandes ailes membraneuses. Je sortie également mes crocs et poussait un léger feulement.
Ce n’était bien sur que de l’intimidation, je n’avais aucune intention d’attaquer.

Je continuer à guetter les sons car si j’entendais ma collègue sur le chemin de retour, il fallait vite que je reprenne forme humaine.
Les animaux étaient nerveux, je sentais la peur dans plusieurs cages. Ils se demandaient surement  ce qui se passait.
J’espérais aussi que l’écrivain sorte de la cage de l’aigle, histoire de ne pas stresser d’avantage le volatile.
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Dim 29 Juin 2014 - 13:24
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... Je n'ai rien dit, elle semblait aussi bête que moi, pour le coup. Se révéler comme ça, sans aucune méfiance, c'était de l'inconscience ! C'était même un coup à finir abattu froidement comme un chien dans un coin d'une ruelle sombre... J'espérais pour elle que ce genre de comportement, elle ne l'adoptait que très rarement. Non pas que je me soucie particulièrement de cette jeune femme -après tout je ne la connaissais absolument pas et je ne m'attache pas facilement aux gens de façon générale- mais disons que ça me faisait toujours un petit quelque chose, comme un pincement au coeur, lorsque je songeais à tous les Mutants qui terminaient leurs jours dans des laboratoires en tant que cobayes. Et ce n'était pas simplement parce que je craignais de finir comme ça moi aussi.

C'est d'un oeil critique que je la regardais sortir de la volière en... Me faisant son numéro. Navré, mais je ne vois pas comment décrire ça autrement. Elle pensait intimider qui, franchement ? J'étais un loup, et sous ma forme animale, j'aurais pu lui broyer les os aussi facilement que s'ils avaient été des brindilles. D'autant plus que j'avais la fourrure et le cuir épais, donc si elle tentait de planter ses canines dans ma chair, elle allait avoir une sacrée surprise.
Je me contentai d'arquer un sourcil en la toisant en silence, faisant passer dans mon regard toute la désapprobation que je pouvais ressentir face à un tel comportement. Non mais sérieusement... N'importe quoi. Tranquillement, je sortis de la cage et refermai la porte derrière moi, avant de reporter mon attention sur elle.

- Que je sache, les Vampires n'existent pas. Vous êtes une Mutante, tout comme moi. Je suis encore capable de reconnaître l'un des miens. Et si vous pouviez reprendre forme humaine, ce serait mieux pour tout le monde, vous stressez les bêtes.

Sans compter le fait que c'était dangereux non seulement pour elle, mais aussi pour moi. Certes j'avais l'air parfaitement humain, mais si on me trouvait en face d'une Mutante en restant parfaitement calme... Ca n'allait pas le faire.
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