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♣ Me ? Stalking you ? No way ! [PV : Sleipnir]

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Sam 24 Mai 2014 - 21:45
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Sleipnir & Leif ❧ Hi, are you here, weird horse ?
Il fallait bien que je l'avoue, ces derniers temps ma vie était... D'une monotonie accablante. D'ordinaire, je ne serais pas le genre à m'en plaindre, bien au contraire. Certes, ma part de loup a besoin de se défouler souvent, mais j'ai toujours eu un naturel assez "pépère" comme on dit. Mon appartement, mon canapé, mon lit, ma cuisine, ce sont des choses auxquelles je tiens, et dans lesquelles je me sens parfaitement à l'aise. Cependant... Depuis que j'avais endossé à nouveau le nom de code Sköll, et que je parcourais les rues de New York une fois le couvre-feu passé pour venir en aide à mes frères Mutants, je ne pouvais que constater que j'avais de plus en plus de mal à tenir en place. Revenir au calme après une décharge d'adrénaline n'était pas forcément très simple !

Alors ces dernières semaines d'inactivité commençaient à réellement me peser. Je tournais en rond chez moi comme un lion en cage, m'arrêtant parfois pour tenter d'écrire quelques lignes de mon nouvel ouvrage, sans grand succès, repartant ensuite, poussant un soupir désespéré à fendre les pierres, vers d'autres pièces de l'appartement, dans l'espoir de trouver une quelconque activité qui me conviendrait.

Bon, faire un trou dans le plancher à force d'aller et venir ne m'avancerait à rien. J'attrapai donc ma veste -assez légère au vu du temps doux qu'on avait depuis quelques jours- attrapai mes clefs, et sortis de chez moi, refermant soigneusement les verrous derrière moi, avant de quitter l'immeuble.
Pour être tout à fait honnête, je n'avais aucun but précis en tête. L'objectif était avant toute de me vider la tête, afin de peut-être retrouver l'inspiration. Mon éditeur n'allait pas tarder à me harceler au téléphone, ronchonnant que mes chapitres mettaient trop de temps à arriver. Et croyez-moi, je préférais autant l'éviter, si possible.
Alors que je marchais les mains dans les poches et le regard dans le vide, je me figeai soudainement. Mon odorat avait repéré quelque chose. Une fragrance que je connaissais... Mais d'où... ? Oh mais oui, bien sûr, Sleipnir ! Un léger sourire aux lèvres, je décidai de remonter la piste, sans me presser.

Finalement, mon flair me guida jusque dans une grande rue commerçante, où j'aperçus le fils de Loki, debout au milieu de la foule. Ce qu'il faisait là ? Absolument aucune idée, et je m'en moquais ! Tout ce que je voyais, c'est qu'il représentait une occasion de m'occuper, le tout en agréable compagnie. C'est pourquoi je m'avançai vers lui, évitant de percuter les gens qui passaient parfois beaucoup trop de moi, et une fois arrivé dans son dos, lui tapotai l'épaule tout en passant devant lui.

- Hello grande bringue ! lançai-je avec un grand sourire. Qu'est-ce que tu fais dans le coin ?
©clever love.
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Dim 25 Mai 2014 - 17:18
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So why are you following me ?
Leif & Sleipnir

Je commence à assimiler de mieux en mieux l’existence midgardienne mais je reste tout de même étranger à cet univers qui m’entoure. Je fais encore pas mal d’erreur et souvent j’essaie de rattraper comme je peux quand je m’en rends compte. J’ai bien compris que question nourriture, autant dire que je suis végétarien, ça m’évitera de manger des grillades et tout le monde ne peut pas être fanatique de la chair animale. Du coup, à la maison, j’ai opté pour ce que je suis susceptible de pouvoir manger seul et sans mauvaise surprise. Pour cela je dois dire que j’ai eu de la chance qu’Amora soit de bon conseil et toujours attentionnée avec ceux qu’elle porte dans son cœur. Dernièrement, et j’en suis assez fier, j’ai appris à allumer la télé mais je n’ai toujours pas compris comment ces gens pouvaient être fictifs et également réel. Je me contente de regarder en espérant comprendre le sens de ces « films » mais rester une heure devant cet écran me donne souvent des crampes et finalement, je me lève avant la fin de l’histoire sans en connaître finalement le dénouement.  J’ai besoin de me dégourdir les jambes mais ce n’est pas chose aisée quand on doit s’adapter au mode de vie des humains, faire preuve de discrétion… ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus simple. En plus, si j’ai bien compris, sortir le soir est prohibé : Je n’ai pas encore saisi tous ces soucis avec ce qu’ils appellent Purge mais j’ai bien enregistré le fait qu’on ne doit pas sortir de nuit et qu’il faut cacher ces pouvoirs. Il est simplement question de se fondre dans la masse… je ne suis pas sûr de m’y tenir longtemps mais je fais le maximum d’efforts. Du coup, je profite de la journée pour me « défouler » en essayant de ne pas trop me faire remarquer. Héla à souvent des affaires à régler et comme je ne lui serais d’aucune aide pour la plupart, l’appartement est souvent plus vide qu’habité. Je passe une bonne partie de mes moments libres avec Amora mais je ne peux pas non plus rester accroché dans les jupons de ma « tante » même si elle prétend que cela ne la déranges pas. Personnellement, je n’aimerais pas trop qu’on me colle au train. Pointez-vous juste derrière un cheval et on verra si vous ne recevez pas un bon coup de sabot ! Il fallait bien que j’apprenne peu à peu à me débrouiller sans l’aide de ma bienveillante famille : j’ai beau être encore jeune, je ne suis plus un petit poulain sur ses jambes frêles. J’avance par moi-même, même si je fais des erreurs. Aujourd’hui, profitons du fait que je sois seul pour aller faire un tour, sans doute dans les rues les plus fréquentées, c’est là où bizarrement on passe inaperçu car les gens ne vous prêtent pas spécialement attention. Ils ont toujours l’air absorbé par autre chose. Je prends donc un haut et un bas au hasard dans l’étagère qui est désormais un peu mieux remplie : merci marraine. Surtout ne pas oublier les chaussures et c’est parti. J’apprends à me repérer dans les rues et désormais, je me retrouve de mieux en mieux. La preuve, je me suis dirigé vers les rues où l’on trouve ces magasins : les lieux où ils vendent tout et n’importe quoi. C’est assez amusant au final de voir tout ces nouveaux trucs même si la plupart du temps leur utilité m’échappe totalement.

Marcher me suffit mais parfois j’ai vraiment envie de courir ou d’une activité plus… dynamique. Je demanderais sans doute ce que font ces humains pour se dégourdir les jambes, on saura sans doute me répondre. Je m’apprête à aller voir un peu plus loin quand je sens une main sur mon épaule, je me tourne doucement vers l’arrière me demandant ce qu’on peut bien me vouloir. J’appréhende un peu qu’on me demande quelque chose à laquelle je ne saurais pas quoi répondre mais l’individu s’est sournoisement placé devant moi et malencontreusement, je connais ce visage souriant qui vient se planter sur ma route. Je soupira d’avance à cette rencontre loin d’être programmée et à cette étrange façon qu’il a de me saluer. Blasé, je me stoppe et l’observe les bras croisés espérant que cette journée se limite à de simples « bonjours » et que chacun retourner vaquer à sa petite vie tranquille, je n’ai pas envie de m’amuser avec lui cette fois-ci. Et qu’est-ce que ça veut dire « grande bringue » pensais-je, en arquant un sourcil interrogateur mais ce gars est un peu bizarre de toute manière. Pas facile de s’adapter dans la société mais c’est encore plus complexe en fonction des personnes qu’on a en face de soi : des humains ordinaires ou bien ceux qui ont des capacités comme on a pris le temps de m’expliquer. Et lui, il n’est pas un de ces Midgardiens trop communs.

-  Bonjour, petit gars !

Il s’agirait d’un autre je me serais satisfait du simple bonjour mais lui se permet de me lancer des appellations saugrenues … et pout moi il n’est qu’un jeune humain un peu trop curieux. Il veut savoir ce que je fais ici ? Je me soucie plutôt de savoir ce que lui vient fabriquer dans le coin. Peut-être qu’après lui avoir donné une réponse, il s’en ira sans demander son reste. Bizarrement, j’en doute fortement mais on peut toujours espérer. Au pire, j’arriverais sans nul doute à me débarrasser de lui d’une façon ou d’une autre. Mais non, ce n’est pas que je suis peu sociable, c’est simplement que j’étais tranquille. Oui je m’ennuie un peu mais pas de là à faire la conversation avec ce « gamin ». Je vais néanmoins rester calme pour le moment, je n’ai pas de raison de m’énerver de sa présence. Et puis cet homme peut tout de même être amusant. A moins que cette rencontre ne soit pas fortuite…

- J’étais en train de me balader avant que tu n’arrives, et puis-je savoir ce que toi tu fais là ? J’espérais ne pas te recroiser de sitôt en fait. Tu as sans doute des trucs à faire.

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Jeu 29 Mai 2014 - 15:03
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Sleipnir & Leif ❧ I think I like you, you know ?
Je sais, parfois j'ai des tendances un peu suicidaires. Mais eh, est-ce de ma faute s'il m'intéresse autant ? J'ai grandi dans un monde bâti sur des légendes, ma terre natale croit toujours dur comme fer que les dieux nordiques sont une réalité, et que des créatures telles que les Lutins ou les Farfadets vivent parmi nous, dissimulés entre les ombres des arbres de nos immenses forêts demeurées sauvages. Mon enfance, je l'ai passée avec une multitude de récits de Dragons, de Nains, et des innombrables coups tordus de Loki. Ce dernier et sa famille ont toujours peuplé mes histoires préférées, d'ailleurs. Enfin, surtout celles où il était question des Vargr, ces loups géants descendants de Fenrir.
En bref, un peu que je m'accrochais à Sleipnir, oui ! Je voulais absolument en savoir plus sur lui, et puis j'avoue que ça m'amusait de voir jusqu'où je pouvais aller avant qu'il ne menace de me coller un coup de sabot, ou bien qu'il veuille réellement le faire. C'est pas passé loin, quelques fois, je crois. Heureusement, j'étais toujours en un seul morceau.

Pour le coup, le fils de Loki ne semblait pas ravi de me voir. Oh, certes j'avoue que parfois je peux me montrer assez lourd à supporter,mais en général je sais me tenir quand même ! ... Non ? Bon, peut-être qu'en face de lui je perdais ce qui faisait ma retenue, mais eh ! Ce n'était pas totalement de ma faute. Se retrouver devant l'un de ses personnages de contes préférés, forcément ça fait un choc, et quelque part on n'agit pas comme on le ferait avec n'importe qui d'autre. Peut-être aurait-il dû m'impressionner ? Je ne sais pas... Mais oui, je devais parfois être agaçant.
Petit gars... J'esquissai un sourire, amusé et nullement vexé. Après tout, je l'avais appelé grande bringue ! Ce n'était qu'un juste retour des choses. Et puis ce n'était pas non plus une insulte, pas de quoi s'insurger. Quand bien même, ce n'était pas mon genre.

Je fus quelque peu vexé -voire même blessé- par la suite de ses paroles, mais je n'en laissai rien paraître, répondant aussi naturellement que possible.

- Je n'arrivais pas à écrire, je tournais en rond chez moi, donc j'ai décidé de sortir prendre l'air. Puis j'ai senti ton odeur, et je me suis dit que j'allais passer te faire un petit coucou. Et non, figures-toi que je n'ai pas mieux à faire.

Techniquement je devrais être en train de poursuivre mon prochain roman, mais quand l'inspiration ne vient pas, rien ne sert de la forcer, bien au contraire, ça ne fait qu'envenimer les choses. Depuis le temps, j'avais appris à laisser aller, ça valait mieux comme ça. Concept qui pouvait s'appliquer à un paquet de trucs dans la vie, d'ailleurs...

- Tu sais tu devrais faire attention, quand même. Sans vouloir remettre en cause ta capacité à te défendre tout seul comme un grand, c'est vraiment pas conseillé de se promener seul quand on ne connaît pas le coin, surtout dans ton cas.

J'ignorais dans quelle mesure Sleipnir pouvait être intégré à Midgard, mais je savais que parfois, il avait du mal à saisir certaines parties de notre culture. S'il faisait un pas de travers, ça pouvait se remarquer, et si jamais la personne qui avait assisté à ce faux pas était l'un de ces fichus rats liés à la Purge... Ca pouvait déraper assez rapidement.
©clever love.
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Jeu 29 Mai 2014 - 23:21
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Maybe, it’s just an illusion.
Leif & Sleipnir

Il a de la chance, aujourd’hui encore, d’être toujours en un seul morceau parce que les fois précédentes n’ont pas toujours été d’agréables rencontres. Il a fallu que j’apprenne à ne pas me laisser aller à des réactions impulsives et que j’évite donc de l’emplâtrer dans un mur de New York. Je doute encore de savoir restreindre ma force correctement et je m’en voudrais sans doute de lui faire du mal sur un coup de tête. Cet homme ne m’a jamais témoigné de méchanceté après tout, il est juste… collant. J’ai longuement eu l’habitude d’être seul, ou en mauvaise compagnie et pour tout dire, malgré le fait que la solitude soit pesante, je ne suis pas encore très accoutumé à l’inverse. J’aime être entouré mais des miens et non pas d’inconnus. Je ne suis pas suffisamment à l’aise avec les autres et cela se voit assez aisément. Encore heureux que cela puisse passer pour de la timidité même s’il s’agit plutôt d’un recul volontaire de ma part. J’observe à distance la façon dont les gens se comportent et j’essaie parfois de comprendre mais je ne sais pas encore me fondre dans la masse. Avoir une discussion sur ce qu’il se passe actuellement sur Midgard, ce sera le néant total dans mon esprit : je préfère rien dire plutôt que de me tromper et provoquer des conséquences fâcheuses. On m’a dit que les humains sont spéciaux, complexes. Bon, c’est vrai qu’avec Leif, c’est différent mais ça me met mal à l’aise qu’il en sache déjà pas mal à mon sujet et qu’il soit si… si… comment dire ? Si peu méfiant malgré tout. Je ne le trouve pas particulièrement méfiant à mon égard et pourtant je pourrais être un danger pour lui. Je suppose que mon ignorance sur le monde actuel est une faiblesse qui me fait paraître bien plus accessible que je ne le suis vraiment. Il faut aussi que j’avoue une chose : ça me change tellement d’avoir la compagnie d’un habitant de Midgard, de quelqu’un qui soit libre de m’aborder, qu’au fond, je me prends légèrement au jeu également. Je le vois sourire à mon appellation et je ne peux m’empêcher de me sentir un peu moins nerveux. Au moins, il ne s’agit pas d’une nouvelle rencontre durant laquelle je vais devoir peser mes gestes et mes mots. Pas autant qu’avec toute autre personne en tout cas. Je le laisse m’expliquer ce qu’il fait ici sans prêter de réelle attention à ces gestes. C’est donc l’ennui qui l’a poussé à sortir prendre l’air. Autant dire que je suis dans le même cas que lui pour aujourd’hui, je tournais en rond dans l’appartement et je n’avais pas envie d’importuner ma famille. Je souris très légèrement quand il dit avoir senti mon odeur : hors de son contexte, si on nous entendait, espérons que ce soit pris comme une blague entre deux vieux amis car sinon c’est assez étrange. Malheureusement, l’inconvénient avec Leif, c’est qu’il lui est facile de vous trouver s’il a détecté votre fragrance et un cheval sous apparence humaine reste tout de même un cheval. Je ne pourrais pas me cacher de lui-même si j’étais capable de  prendre une autre apparence.

- Et comme par hasard, c’est mon odeur que tu as senti. Ravi de savoir que ton flair est si efficace, tant que tu ne te sers que de cela.

Et non pas de crocs car je doute apprécier de me faire mordre mais je me suis toujours méfier un tantinet : un loup est censé être un prédateur. Un prédateur qui ne ferait sans doute pas très mal mais il suffirait qu’il esquisse ce geste pour que je devienne mauvais. Heureusement, il n’a rien d’un ennemi pour moi, pas de ce que j’en vois mais c’est vrai que je n’ai pas sondé ses pensées. Je ne le ferais pas à moins d’avoir une bonne raison de brusquer l’intimité d’autrui. J’ai beau être curieux, je ne suis pas non plus intrusif. J’observe Leif de la tête au pied tandis qu’il évoque un sujet qui me met mal à l’aise. Effectivement je dois faire attention mais est-ce si flagrant que cela que je n’ai pas ma place ici ? Je suppose qu’il a raison et pendant un bref instant je paraîs un peu penaud avant de me reprendre. Oui, je pense que je saurais sans souci me défendre si jamais on devinait que je ne suis pas un humain basique mais quelles conséquences cela engendrerait pour ce qui m’entoure et moi-même. Je me redresse et toise Leif de manière un peu froide sur le moment : remettrait-il en doute mes capacités d’adaptation ? De quoi se mêle-t-il ? Il n’est pas très discret non plus avec son histoire de flair surdéveloppé. J’ai compris que je devais cacher quand je ne comprends pas quelque chose plutôt que cela ne paraisse trop bizarre. Je ne suis pas idiot non plus… même si des fois, je n’arrive pas à retenir ma surprise et mon enthousiasme devant tant de nouvelles découvertes. Un peu vexé par les propos du jeune mutant, je lui agrippe fermement mais discrètement le bras et fronce les sourcils, légèrement mécontent. Un comportement qui n’a pas lieu d’être pourtant avec lui : au fond de moi, je sais qu’il ne s’agit que d’un avertissement… mais le doute est tout de même là. Avant de parler, réalisant que je risque de lui faire mal, je desserre un peu ma poigne.

- Ne me dis pas quoi faire, comme tu le dis si bien je sais me défendre comme un grand. Je ne suis pas encore au fait de tout mais je sais que je dois être prudent : tout comme toi !!! Affirmais-je en insistant sur ses trois mots-ci. Tu comprendras aisément que je n’ai pas l’intention de rester enfermer chez moi sous prétexte que je ne suis pas entièrement adapté à ce « coin ».

J’avais baissé le ton de ma voix mais je parlais encore de façon suffisamment claire pour qu’il comprenne parfaitement. Lâchant mon emprise, je m’écarte de lui légèrement remonté et peu fier de m’être soudainement comporté ainsi. Qu’est-ce qui m’a prit ? Le stress ou bien le fait qu’il ai raison alors qu’il n’est qu’un humain. J’ai tout simplement démarré au quart de tour comme souvent quand c’est quelqu’un d’autre que ma famille qui me fait des réflexions : j’ai compris cela récemment. Le fait d’avoir été bridé fait que je réagis de manière souvent exagérée parfois. Leif ne mérite certainement pas cela. Je sais bien que chaque fois que nous nous sommes vu il a été un brin agaçant mais jamais mauvais : je dirais plutôt que c’est un curieux et je ne peux pas lui reprocher, je le suis aussi. D’ailleurs, je ne sais pas grand-chose de son histoire si ce n’est qu’il peut se changer en loup et qu’il écrit des romans. Finalement, je devrais faire des efforts mais je n’aimais pas avouer qu’il n’avait pas tort. C’était avouer ma faute : bon, je peux nuancer alors… et je vais même lui laisser une chance de l’accepter plutôt que de jouer au chat et la souris. En l’occurrence au cheval et au loup.

- Tu as en partie raison, je sais que les temps sont complexes même si je ne comprends pas tout parfaitement. Si tu connais les environs, que dirais-tu de me montrer un peu dans ce cas ?
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Jeu 5 Juin 2014 - 0:25
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Sleipnir & Leif ❧ I don't think so.
Il était vrai que je ne pouvais pas imaginer ce qu'un être venu d'un autre monde pouvait bien ressentir en débarquant sur notre monde, et en apprenant à y vivre. Ca ne devait pas être facile, ça je pense que n'importe quel abruti serait capable de le réaliser, mais pour le reste... M'avancer sur les ressentis de Sleipnir serait complètement idiot et irrespectueux. Je ne saurais dire s'il était plus curieux qu'intimidé ou vice-versa, par exemple. Et puis au fond, je m'en fichais un peu. Je crois qu'il était suffisamment grand pour savoir se débrouiller seul, non ? En tout cas, c'était clairement ce qu'il venait de me faire comprendre...
Je sais, j'ai la fâcheuse tendance à ficher ma truffe un peu partout, et surtout là où je ne devrais pas. Si mes parents étaient là et savaient tout de mes faits et gestes, j'entends d'ici les remontrances qu'elle me lancerait... Du genre : "Ne te mêle surtout pas des affaires des divinités, reste à ta place, tu n'en seras que plus heureux ! Si tu commences à t'engager sur cette voie, qui sait où tu finiras ? C'est une pente glissante, mon fils, ne viens pas dire que je ne t'aurais pas prévenu !" Les rares fois où je parvenais à l'avoir au téléphone, j'avais l'impression qu'elle me prenait encore pour un louveteau qui tanguait maladroitement sur ses pattes... Peut-être que c'était le cas ? Allez savoir...

Le comportement de Sleipnir me démontra rapidement et da façon tout à fait claire qu'il n'avait absolument pas aimé ce que je venais de dire. Ce n'était pourtant qu'un simple conseil on ne peut plus amical, je n'essayais pas de le forcer à faire quoique ce soit, pas plus que je ne tentais de prendre une sorte de ton paternaliste avec lui. Surtout qu'il devait avoir des siècles et des siècles de plus que moi, alors franchement, je devais sûrement être l'un des moins bien placés pour pouvoir lui faire la morale ! Et puis je n'étais pas non plus un modèle de prudence et de droiture... Si je l'étais, je ne courrais pas les rues au beau milieu de la nuit sous mon apparence de loup pour défier la Purge et venir en aide à mes frères Mutants. Mais ça, c'était encore une autre histoire...
L'Asgardien se saisit fermement de mon bras, avant de remettre froidement les points sur les I. Bon, alors là le message était on ne peut plus clair. Si je voulais éviter de finir écrasé sous quatre paires de sabots, il valait mieux que j'apprenne à rester à ma place. J'avoue que pour le coup, si j'avais été sous ma forme lupine, je me serais aplati au sol, les oreilles plaquées en arrière, et la queue rentrée entre les pattes arrières. Mon tempérament naturel d'alpha ? A la trappe ! J'avais ma fierté, mais je n'étais pas suicidaire non plus... Et quand bien même, je n'avais absolument aucune envie de me battre contre lui.

Sa tirade achevée, il lâcha prise et se recula quelque peu, gardant le silence un certain moment. De mon côté, je ne savais pas vraiment quoi penser de tout ça. J'avais un peu exagéré, oui. Quoiqu'encore je ne comprenais pas réellement ce qu'il pouvait me reprocher de m'inquiéter pour sa sécurité. Mais enfin... Il valait mieux que je ne cherche pas à comprendre. Un être aussi ancien que lui ne serait probablement jamais compris par un esprit aussi jeune que le mien.
Cependant, j'esquissai un sourire lorsque le fils de Loki sembla se radoucir. Il me donnait en partie raison. C'était mieux que rien, ceci dit ! Je n'allais certainement pas m'en plaindre. Je pris une petite dizaine de secondes avant de lui répondre.

- Oh moi je veux bien te servir de guide, mais ça dépend ce que tu as envie de voir. Les rues, les musées, les magasins, les restaurants, les parcs ? Il y a l'embarras du choix, tu sais. lâchai-je en souriant légèrement, rentrant mes mains dans les poches de ma veste. Moi je suis ici depuis longtemps, j'ai vu tout ce qu'il y avait à voir, donc je préfère te laisser décider.

En tant que loup, je préférais largement les espaces ouverts, et de préférence ceux où il n'y avait pas trop de monde, mais pas trop de véhicules non plus. Parfois les vapeurs d'essence me donnaient la nausée au point que je n'avalais plus rien du reste de la journée. Les inconvénients d'avoir des sens sur-développés en permanence...
©clever love.
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Dim 8 Juin 2014 - 17:32
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So you gonna cling to me, again ?
Leif & Sleipnir

Une journée paisible, c’est ce qu’aurait du être aujourd’hui. Rien de plus, rien de moins qu’une journée de découverte, seul dans New York à découvrir à quoi ressemble la ville du point de vue d’un humain. J’essaie de me montrer normal mais en fait, je ne sais pas ce qui l’est dans cette société alors parfois c’est facile de faire des erreurs. C'est pour cette raison notamment qu'il n'a pas tort, je ne suis pas suffisamment au fait de la société pour passer totalement inaperçu mais je ne supporte pas de tourner en rond trop longtemps ou de voir que chacune de mes journées se ressemblent. Et j'ai cette irrésistible envie de parcourir la ville comme un nouveau monde plein de secrets alors je me fiche bien de savoir les dangers que regorge ces rues. En réalité, c'est surtout parce que durant de courts laps de temps, quand je suis intrigué par une chose nouvelle, j'oublie temporairement que les humains ici sont craintifs et ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas. Et il faut le dire : jusque là, je ne me suis pas trop senti en danger. Je ne mesure pas totalement la menace de ces humains, je sais tout simplement que je dois éviter de me faire remarquer, faire profil bas. Amora se débrouille parfaitement bien avec le Burlesque, quant à mère, elle est très occupée alors il serait pitoyable de revenir vers eux avec des ennuis. C'est pour cela que je dois calmer mon tempérament un peu trop vif : qui sait si soudainement je ne maîtrise pas ma force et je fais du mal à quelqu'un ! Si je fais mal à cet homme ? Après tout, je ne sais pas quelle force un humain peut supporter alors j'ai serré faiblement mais qui sait si ce n'est pas trop fort déjà. Apparemment, j'ai plutôt bien retenu ce point puisqu'il ne manifeste rien qui puisse évoquer une douleur, je vis juste dans son regard qu'il a parfaitement compris ce que je viens de lui assener comme remarque. Je dirais même qu'il prend ma remarque un peu trop avec sérieux et pour un loup je suis assez surpris de le voir se laisser réprimander par un cheval sans un instant montrer les crocs. Sans doute est-ce un préjugé que de penser cela de lui à cause de son don. Le silence était tombé entre nous avant que je me décide à faire machine arrière.

Au fond, je ne dois pas avoir le sens du contact à force d'avoir été un simple cheval pour Odin durant tant d'années. Je suppose qu'être télépathe m'aura sans doute sauver la mise pendant ce calvaire pour communiquer un peu mais sur Midgard, je ne sais pas comment me comporter avec les humains, avec Leif et je n'utilise pas mes dons pour ce genre de choses. Par contre, je me tourne un peu et je m'attends à le voir partir après mes paroles. Je lui propose de me montrer la ville mais dans un sens, j'espère qu'il s'en aille, un peu déçu devant mon caractère. Tout ce que je vois pourtant c'est un sourire et il ... reprend du poil de la bête ? Est-ce qu'en fait me servir de guide l'amuse un peu ? C'est l'impression que cela me donne pendant un bref instant mais je ne suis pas sûr de bien interpréter les choses. Je suis un brin dérouté et l'observe de la tête aux pieds en soupirant :

- ... Bien... Dans ce cas, j'aimerais bien rentrer dans ces "magasins", j'observe souvent de l'extérieur, et il y a tant de choses inconnues dedans.

Curieux, je le suis presque comme un enfant qui a trèèèès envie d'aller voir à l'intérieur mais qui n'ose pas y aller seul de peur de faire une bourde mais bien évidemment je ne vais pas lui dire les choses de cette façon, j'ai ma fierté. Mes yeux doivent cependant s'être animé d'une petite lueur. Je me doute qu'il aurait préféré le plein air mais il n'y a pas grande découverte à faire de ce côté-ci. Ce que je désire comprendre avant tout ce sont les coutumes, les myriades d'objets étranges et leurs utilités pour mieux m'adapter. Je m'apprête à entraîner derrière moi le jeune loup sans lui laisser guère de choix mais y repensant, je reste droit et lui demande simplement s'il est toujours partant ? Je croise les bras quand un homme s'approche de nous et nous demande du feu. Je reste pantois et le regarde avec perplexité en me questionnant sur le fait d'une blague probable. Comment peut-on porter du feu sur nous, si ce n'est par magie ? Agacé par cette nouvelle interruption de ma journée, je rétorque sans réfléchir.

- Allez voir ailleurs plutôt que de poser ce genre de questions ! Vous dérangez.


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Dim 29 Juin 2014 - 14:18
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Sleipnir & Leif ❧ If I can, yes !
Si ce matin, en me levant, on était venu me dire que j'allais croiser Sleipnir totalement au hasard dans la rue et lui servir de guide au lieu de m'ennuyer comme un rat mort en panne d'inspiration, je n'y aurais pas cru. En même temps, j'avais parfois du mal à réaliser que j'avais effectivement fait la connaissance d'une créature qui -jusqu'à il y a peu- était pour moi seulement un personnage de contes et de légendes. Il arrivait même que je me demande si je n'étais pas en plein rêve lucide... Parce que franchement, un monde rempli de dieux, de magie, et de personnes aux pouvoirs tous plus fous les uns que les autres, ça manque cruellement de rationalité, non ? Pour un peu, les romans que j'écris passeraient presque pour du réalisme ! Certes très sombre, mais du réalisme tout de même. ... Ce qui, réflexion faite, n'était pas tout à fait faux. Ceci dit, je plains le pauvre diable qui se retrouverait dans une situation similaire à celle de mon dernier héros en date. Ce serait un de ces manques de chance...

Mais enfin bref. En reportant mon attention sur le visage de mon interlocuteur, je crus pouvoir déceler en lui une certaine étincelle d'impatience et d'excitation. Ce qui me renvoyait à mes propres émotions du moment, que je contenais très bien. J'étais assez enthousiaste -pour ne pas dire totalement survolté- à l'idée de pouvoir lui faire découvrir, même ne serait-ce qu'un peu, l'univers dans lequel je vivais. Bon, d'accord, je sortais rarement et les deux ou trois boutiques où j'allais étaient souvent des bibliothèques, des libraires ou des papeteries. Mais ça ne m'empêchait pas de connaître le reste de New York, tout de même.

J'avoue, j'aurais préféré qu'on aille marcher dans un coin tranquille, comme un parc ou n'importe quel endroit qui ne soit pas rempli de monde, de bruits et d'odeurs désagréables, ou bien de... Groupies qui me sautaient dessus quand elles me reconnaissaient. Ecrire pour gagner ma vie, c'était ma passion, mais il fallait dire ce qui était, il n'y avait pas que des avantages...

Je répondis d'un léger hochement de tête à Sleipnir, et m'apprêtais à le guider vers le premier magasin relativement sympa à voir, lorsqu'un passant s'approcha pour demander si l'un de nous avait du feu. ... Ouille. Décidément, je crois bien que ce n'était pas la bonne journée pour venir taper sur les nerfs d'un cheval divin. Avait-il été contrarié par quelque chose, plus tôt ? Je n'aurais pas su le dire, mais en tout cas, sa réaction fut assez... Agressive. Et manifestement, il ne comprenait pas ce que cet homme voulait. Ce dernier le toisait d'un air perplexe, d'ailleurs, cherchant visiblement à savoir si on se fichait de lui ou si c'était sérieux, comme réponse. il valait mieux que j'intervienne, et rapidement.

- Je ne fume et mon ami non plus, donc désolé mais non ! Vous devriez aller voir quelqu'un d'autre, je pense. lançai-je avec un léger sourire, espérant que ça suffise à apaiser quelque peu l'atmosphère. Bien qu'encore intrigué par la réaction assez véhémente de Sleipnir (je mis ça sur le compte de la curiosité maladive des Humains de tout savoir, et je ne pense pas qu'il faille chercher plus loin que ça), l'homme me glissa un petit merci quand même, et s'éloigna.

Un léger soupir m'échappa, et je me tournai à nouveau vers mon compagnon du moment, histoire de clarifier la situation.

- Il voulait un briquet ou une allumette, en fait. Pour allumer sa cigarette, certainement. Evite d'être aussi agressif, certaines personnes pourraient mal le prendre et devenir agressives à leur tour. Oh je sais bien que t'as pas grand chose à craindre, mais si tu pouvais éviter de te faire remarquer...

Mon petit doigt me disait que j'allais certainement regretter ce que je venais de dire...
©clever love.
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Ven 4 Juil 2014 - 13:25
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Anonymous
I guess it’s not sweet to say no, so…
Leif & Sleipnir


Ces humains ont le don de venir vous interrompre tout le temps et pour diverses raisons plus ou moins valables. Il faut toujours qu’on vienne vous demander quelque chose dans la rue : la dernière fois l’heure et cette fois, du feu. J’en avais marre qu’on me dérange sans cesse. D’abord Leif et maintenant un inconnu. Encore que le premier, je m’en accommode comme je peux mais cet étranger, je n’ai pas spécialement envie de faire des efforts pour comprendre sa demande. J’avais surtout hâte de reprendre ma petite escapade du jour, de nourrir enfin ma curiosité et non pas de taper la discussion avec tout ceux que je peux croiser. Je n’avais pas pesé mes mots et mon ton était rude, sans appel et je crus voir sur le visage du pauvre bougre, qu’il ne saisissait pas la réaction que j’avais eu. D’accord, ça devait être un peu trop extrême alors. Il me fixait d’une étrange façon et heureusement que ce fut Leif qui prit la parole parce que je n’avais pas l’intention de me montrer plus tendre que cela. Je le regardais faire avec étonnement et je dois avouer que sur le moment, j’étais soulagé qu’il prenne la décision d’intervenir et ce fut efficace. Je regardais l’homme repartir en couinant un merci au mutant tandis qu’il n’osait plus trop m’observer. Je soupirais : est-ce que j’allais enfin avoir la paix ? Mais non parce que l’histoire n’était pas terminée et que mon camarade décida de me faire la leçon sur ce qu’il venait de se passer alors qu’il savait pertinemment que ce n’était pas une bonne idée. Je lui avais déjà fait la remarque précédemment et il recommençait. J’aurais bien envie de le secouer un peu mais là encore,  nous étions en pleine rue et puis je ne voulais pas réellement l’effrayer, ni lui faire de mal. Sauf qu’il poussait le bouchon un peu trop loin sur le moment et ce n’était pas parce qu’on était entouré de gens, justement, qu’il pouvait se le permettre. Une cigarette ! Mais je ne sais absolument pas ce que c’est, et s’il veut se l’allumer, il n’avait qu’à emmener son feu avec lui plutôt que d’emmerder les autres avec cette question piège. Que j’évite d’être agressif… Il se moque de moi je crois. Il faudrait être suicidaire pour venir me chercher des ennuis mais c’était envisageable en effet. Cependant cette remarque m’énervait au plus haut point. Je ne me fais pas remarquer volontairement, je réagis juste spontanément. Je posais mon regard sur lui et comme une réprimande, mon ton se durcit :

- Leif… Encore une remarque de ce genre et peu importe qu’on soit en plein milieu d’une rue… je laisse ton imagination faire la part des choses.

Trop insouciant comme loup. Mon regard le toisait pas avec mépris mais plutôt comme si je venais de gronder un enfant. Dans un sens nous étions tous deux des enfants : lui parce qu’à coté de moi, il est extrêmement jeune mais bon ce n’est pas tant comparable vue la durée de vie des Midgardiens et moi, parce que je ne connais rien de ce monde et donc que je dois y grandir un peu. C’est bien ça que Leif me reproche : de ne pas  connaître les réactions appropriées non ? Je ne sais pas vraiment mais pour le coup j’avais bien envie de lui arracher la tête sauf que je suis d’humeur changeante et je n’ai pas oublié les paroles précédentes donc avant de le faire fuir, je ne lui laisse plus le choix et le pousse légèrement dans le dos d’une main durant quelques instants. Je reprends un sourire, qui signifie que s’il tente de s’esquiver, je le rattrape.  De compagnon du jour, il est un peu passé au stade de guide forcé mais ça ne devrait pas l’ennuyer : c’est LUI qui est venu me chercher dans la rue alors il assumera ses choix n’est-ce pas ?

- Tu voulais me tenir compagnie ? Allons s’amuser.

Je n’attendis pas la moindre réponse et l’entrainais jusqu’à un magasin avec des tas de bricoles en tout genre. Des objets très colorés mais totalement indescriptibles à mes yeux. A peine rentré dans la boutique que je me sentis immense au milieu de ces étagères encombrés de bibelots mais il y en avait partout et je ne savais plus ou donner de la tête. Pointant un objet que je n’avais encore jamais vu, même dans notre appartement que marraine nous avait trouvé, je demandais au loup « Qu’est-ce que c’est ? ». Et j’avais du lui poser la question une dizaine de fois quand je finis par m’attarder sur des figurines d’animaux. Très jolies mais à quoi ça sert au juste ? J’allais demander à mon camarade mais parmi les rares clients, une jeune fille semblait être en pleine discussion avec lui et était bien décidée à ne pas le lâcher de sitôt alors soit je laissais mon guide derrière moi, soit… Je pris une inspiration, histoire de contrôler mes gestes et de ne pas me montrer trop agressif sinon Leif allait encore couiner… J’attrapais la jeune fille par les épaules et sans avoir vraiment besoin de faire beaucoup d’efforts, je l’éloignais un peu du mutant.

- Je suis navré mais cette personne est avec moi… et nous devons partir.

J’avais essayé de ne pas me montrer froid mais est-ce que je savais comment faire ? J’avais essayé de me dire que je devais lui parler comme je l’aurais fait avec ma marraine, ça devait adoucir ma voix. Après si Leif n’avait pas envie de jouer le jeu, je l’entraînerais de force : je n’aurais aucun mal, puisque que je pourrais même le porter dans mes bras sans efforts sauf que ça, ça ne se fait pas. Je n’ai jamais vu aucun humain en porter un autre : si ce n’est des enfants. Enfin quoi qu’il en soit, il avait voulu s’incruster ce matin, il était désormais mon guide. Un point c’est tout. Et j’attendais de lui qu’il me fasse découvrir des choses que je ne connaissais pas. Après tout, il devait bien avoir des idées de ce qu’il y a d’amusant dans les boutiques de New York ou autres, surtout pour un cheval un peu paumé.
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