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When the dog barks, the hounds come down - Pv Shanone

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Lun 21 Juil 2014 - 11:45
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Sherman Creek, Nevada, 7h40. Je pourrais vivre dans un cimetière qui me semblerait bien plus vivant que ce patelin désertique, mais il faut dire que ça me convient ainsi. La radio s’allume à l’heure programmée et Crawlin' Black Spider du grand Hooker s’échappe des enceintes. Je m’étire, la tête encore un peu dans le gaz, les yeux encore collant et un goût de rat crevé dans ma bouche. La bouche encore pâteuse, la migraine, les membres de plomb, je suis encore en train de décuver. Il n’y a qu’à voir les cadavres de bouteille au sol. Je recale ma tête dans mon oreiller, protégeant mes yeux des rayons du soleil qui transpercent mon volet troué. Faudrait que je bricole ça, un de ces quatre.
Mais pour l’instant, je me contenterai de mon bras pour cacher ce foutu soleil.
Je me  laisse bercer par la musique, mon album de John Lee Hooker défilant en boucle. J’ai le vague sentiment d’avoir déjà vu ça. A vrai dire, c’est comme ça tous les matins, depuis quelques années maintenant. Je prends même un instant pour réfléchir à quand remonte la dernière fois que j’ai été sobre...
Je dois ouvrir le garage dans une dizaine de minutes, à mon avis, j’vais être en retard. C’est con, parce que j'habite DANS le garage. C’est loin d’être le grand luxe, juste un bungalow planté dans le parc, une banquette, un frigo, une douche qui fonctionne une fois sur deux. Bref, le nécessaire de survie.
Quelque chose d’humide vient toucher ma main qui pend en dehors du lit. Je grogne. Pour toute réponse, un aboiement caractéristique. Ce « waf » là, je le connais bien. Il est suivi d’un grognement-gémissement, une sorte de remontrance maternelle. J’ouvre un œil, tournant légèrement le regard vers le sol où, assise entre les différentes bouteilles, se trouve l’une de mes filles. Babel. Elle incline légèrement la tête sur le côté, comme si elle attendait quelque chose de moi. Et je sais ce qu’elle attend. Le casse-croûte.

« C’est bon, j’ai compris ma belle… J’me lève. Laisse-moi le temps.»

Je passe les pieds en dehors de la couverture, réveillant au passage Buddy qui s’était, comme à son habitude, couché avec moi, au pied du matelas. Je pose mes pieds au sol et reste assis un instant sur le bord du lit, en caleçon. Je me prends le visage entre les mains. C’est de plus en plus dur, le matin…
De ma voix toujours enrouées, je grommèle :

« Mes clopes, chérie…»

Jekyll, ma border collie, sort du coin salle de bain, s’étire et récupère mon paquet de cigarettes qui traîne dans le bungalow en le prenant délicatement dans sa gueule et me le rapporte avant de se mettre en position de jeu, prête à bondir à l’extérieur. Je la remercie d’une caresse derrière l’oreille avant de sortir une cigarette du paquet, la placer au bout de mes lèvres et de l’allumer. Ma bouffée d’oxygène du matin. Je m’étire de nouveau et constate que ma meute s’est déjà réunie pour sortir. Ma meute, en fait, seulement une partie. Je garde les plus frileux à l’intérieur, les autres, les vadrouilleurs, préfèrent se trouver une bagnole accidentée sur le terrain, et s’y nicher pendant la nuit. J’ouvre la porte du bungalow et Buddy, Jekyll et Babel s’en échappent comme des furies, rapidement accueillis par Mattock, Zeus, Maverick, et plus distante, Izel. Chacun vient chercher ses cajoles matinales, d’autres plus timidement que certains, chacun à sa manière, et avant même de penser à mon repas, j’enfile des tongs pour aller nourrir mes gosses. Oui, ce sont mes gosses.
Après la distribution de croquettes générales, et d’ailleurs, je note mentalement qu’il faudra que je fasse un tour en ville prochainement pour ravitailler, je retourne dans mon bungalow, lance la machine à café, je vais me débarbouiller un peu, enfile un vieux jeans troué, mes vieilles pompes du garage, un t-shirt kaki, un peu taché par l’huile moteur. Je me sers une tasse de café, infecte, comme à son habitude. J’esquisse un sourire, pensant à ce que ma Lily pourrait dire d’élogieusement sarcastique à propos de mon café, m’allume une nouvelle clope, le mug à la main et vais ouvrir le portail. 8h16. Un bon quart d’heure de retard, mais ce n’est pas comme si les gens se bousculaient pour venir à Sherman Creek. Et surtout pas pour venir ici.
Je me suis installé sur ma « terrasse » - c’est un bien grand mot – assis à mon fauteuil, les pieds croisés sur une table de récupération où git un cendrier rempli de mégots. J’ai monté le son de ma radio, de façon à ce que je puisse écouter le maître du Blues depuis l’extérieur. Ca fait bien une heure que j’attends, et y’a pas un chat. C’est souvent comme ça, ici. Je ferme un peu les yeux…
C’est un concert de grognements qui me réveillent, et quelques aboiements caractéristiques. Il me faut un instant pour réaliser, parce que cet aboiement, ça fait bien quelques années que je ne l’ai pas entendu. Et je ne pensais pas l’entendre avant longtemps. Je me lève immédiatement de mon fauteuil, entouré de cinq de mes chiens. Ils piaffent, grognent, les oreilles dressées, se tournant vers une direction.

« Putain d’merde… »

Je grimpe dans le bungalow, récupère mon fusil de chasse, par précaution, et je me dirige le plus furtivement possible vers l’entrée du garage. Je distingue Izel, la coyote, et Maverick, le berger allemand, travaillant en équipe pour acculer leur proie. Ils chassent le mutant. J’esquisse un sourire face à leur efficacité : ces deux-là font vraiment la paire. Je m’approche, le fusil d’abord épaulé.

« Izel, Maverick ! Au pied ! »

Maverick hésite, mais s’exécute, à regret, gémissant d’excitation. Izel, elle, tourne autour de la proie en grognant. Proie que je peux enfin distinguer. Il s’agit d’une jeune femme. Je l’observe, suspicieux, et une fois certain de son pacifisme, je baisse mon fusil, tire une bouffée sur ma clope, maintenant entouré de ma meute. Cette fille semble jeune. Je recrache la fumée, et grogne, l’air dur, suspicieux :

« Je sais c’que tu es, et j’veux pas être mêlé à ça. Alors dis-moi rapidement c’que tu fiches ici, où la demoiselle, ici présente, risque de ne pas être commode. »

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Lun 21 Juil 2014 - 14:13
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When the dog barks, the hounds come down

La musique à fonds dans ma chambre, j’étais assise en tailleur sur mon lit, une sucette à la bouche étudiant un dossier.

-SHANONE BAISSE LA MUSIQUE

Je fis signe de ne pas entendre, ça faisait déjà une heure qui ma mère n’arrêtait pas de me crier depuis je ne sais quelle pièce de baisser la musique, elle était même venus crocs en avant (non je plaisante), elle était même venus pour baisser elle-même la musique et une fois qu’elle était ressortie de ma chambre qu’avais-je fais ? Bien prendre la télécommande de ma chaine hi-fi qui était juste à côté de moi pour remonter le son.
C’est dur la vie, je vous jure et le pire dans tout ça, c’est que si je veux prendre mon indépendance je dois ensuite me taper moi-même le ménage, la vaisselle, la lessive, payer le loyer et je ne sais quoi d’autre, alors que la, bien j’ai tout à volonté, mais je dois supporter le caractère ronchon de ma mère, sans oublier ses commentaires parfois des plus morbides sur les mutants, lorsqu’elle regarde les informations.
Heureusement que dans la famille personne ne sait que je suis une mutante … Enfin mon père ne réagirait pas mal, mais ma mère … Enfin bref, voila le fait qu’elle a encore réussi à me déconcentrer du dossier que je suis en train de lire.
Allez Sha, on cesse de penser et on retourne à la lecture.

Alors comme-ça des expériences avaient vue le jour sur des chiens, des chiens qui au lieu de détecter la drogue dans les bagages comme dans les aéroports, pourraient plutôt détecter des mutants et prévenir des agents de la purge ou du SHIELD.
Mr Delacruz était à cette époque un biologiste spécialiste canin, c’était lui qui était chargé de ces expériences.
Continuant de tourner les pages du dossier, j’étais maintenant face à des photos … Des photos cauchemardesques c’était le cas de le dire.
Les expériences n’avaient pas eu de succès et dans certain cas, le résultat avait été des plus désastreux.
Passant les photos, je repris ma lecture de ce dossier classé confidentiel, que j’avais réussi à me procurer grâce à mes petites escapades au SHIELD alors que j’accompagnais ma mère.
Ma mère croyait que si j’aimais autant venir avec elle, c’était pour travailler plus tard au SHIELD voir la purge, si elle savait ce que j’avais en tête… Heureusement que non d’ailleurs.

« Mr Delacruz, suite à la perte de sa femme et sa fille et maintenant en non état psychologique pour continuer les expériences … »

Visiblement on lui avait retiré le dossier, la suite était assez floue, le chiens restants devaient être tannassiez… Mais étrangement vers la fin, le dossier semblait bâclé, sept spécimens de chiens avaient disparus, Mr Delacruz avait lui aussi disparus… Pas étonnant que ce dossier soit resté confidentiel, parfois c’est tellement n’importe quoi, que le SHIELD fait tout pour cacher ses « bêtises », après on s’étonne qu’il y ait autant de maladie qui font irruption et autre … Avec toute ces expériences, la terre devenait un sacré foutoire, c’était le cas de le dire.

Trois jours plus tard :

Quand mes parents vont voir que j’ai réussi à emprunter un hélicoptère pour me rendre au Nevada, je sens que ça allait être ma fête.
Comment j’avais fait ? Passer la sécurité c’est tellement simple, je suis miss Wilander voyons, on me connait, puis pour l’hélicoptère, mon père m’avait appris à piloter et il n’était pas rare qu’ont partent tout les deux en hélicoptère, pour un petit tour dans le ciel.
J’avais dit aux agents que mon père allait me rejoindre et évidemment quelque minutes après j’avais décollé mettant un mannequin habillé avec un jean, casquette, t-shirt, blouson, de loin on aurait vraiment pus croire que j’avais un passager, du coup aucune question par radio, j’avais champ libre!

En trois jours j’avais récolé assez d’information pour savoir qu’un homme vivait en solitaire au Nevada, personne ne lui cherché des emmerdes, un type mystérieux, mais qui ne l’ait pas ces temps-ci ?
Alors me voila arrivant au Nevada, cherchant un coin pour atterrir, que ce ne soit pas trop voyant, autant rester dans la discrétion, une carte, un revolver caché et un sac bandoulière.

Une petite heure que je marché suivant la direction de la carte, normalement je devais être proche du garage … Je relevais la tête, cherchant à l’horizon mais ne voyant rien mise un part un bungalow.
Hum … C’est un aboiement qui me fit sursauter et je fus face à un berger allemand, à non pas que un berger allemand vue qu’un coyote semble le rejoindre.
Je regardais les chiens avec curiosité, plongeant mes yeux dans les leurs et je pouvais y voir leurs ADN modifié.
La véritable nature de ces deux canins, j’eu alors un sourire.

-Toi tu es loyal et tu n’a peur de rien

Puis je regardais le coyote.

-Toi tu es plus sauvage et visiblement tu es méfiante

Je parlais aux canins comme-ci ils pouvaient me comprendre, mais sans doute étais-ce le cas ?
C’est la voix d’un homme qui me sortit de me contemplation et je reconnus celui que je cherchais.
J’écartais les bras, en signe de « tu n’a rien à craindre je ne viens pas chercher les histoires », puis cette fois-ci je pouvais apercevoir au loin davantage de chien.

-Je ne cherche pas les ennuis … Vous avez donc libérez les chiens et visiblement ils sont votre famille … Même les animaux souffrent de cette purge, combien ont du subir des expériences ? Ils sont bien mieux ici, ils sont aimaient et ils le rendent bien
lumos maxima
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Mer 23 Juil 2014 - 0:49
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Je savais qu'un jour ou l'autre, on finirait par me retrouver. Et je m'étais toujours dis que je plomberais le cul du premier type, mutant ou agent gouvernemental, qui passerait le portail de mon garage. Je me suis exilé ici, pour ne plus être mêlé à tout ce bordel et pourtant, après quatre ans de tranquillité, voilà que les ennuis s'amènent. En d'autres circonstances, l'intrus aurait sans doute l'air d'une passoire, à l'heure qu'il est... Mais merde, là, on parle d'une gamine d'à peine la vingtaine. Une mutante, peut-être, mais une jeune femme tout de même. C'est plus fort que moi, sans être machiste, les femmes sont une corde sensible. Surtout les jeunes filles. Elles me rappellent trop ma fille, ma Nina, elles me rappellent que je ne pourrais jamais la voir grandir...

Je baisse le canon de mon arme, Izel est une menace suffisante. L'intruse écarte les bras, un geste qui se veut pacifique, et ouvre enfin la bouche.

« Je ne cherche pas les ennuis … Vous avez donc libéré les chiens et visiblement ils sont votre famille … Même les animaux souffrent de cette purge, combien ont du subir des expériences ? Ils sont bien mieux ici, ils sont aimés et ils le rendent bien.»

Ses propos me troublent. Elle parle de libération, de Purge, d'expériences... Que sait-elle à mon sujet ? Mutante ou agent gouvernemental ? Ou bien les deux ? Je me raidis, fronçant les sourcils, l'air intrigué et passablement énervé à l'idée que l'on ait pu envoyer quelqu'un pour me retrouver et récupérer mes chiens, ma famille. Izel s'approche un peu plus de la mutante, son grondement toujours plus forte, ses mâchoires s'écumant peu à peu de bave. Le gène mutant la rend folle. Après tout, elle a été faite pour ça.

« Izel, stop.»

Ma voix est froide et sèche, mon ton est sévère. Izel plaque les oreilles en arrière, en véritable tête de mule, s'approchant si près de la mutante qu'elle pouvait sans doute sentir son souffle sur sa peau. Je répète l'ordre, sur un ton bien moins patient, et enfin, mon entêtée de coyote cavale jusqu'au fond du parc, sans doute en signe de protestation. J'aime appeler ça "bouder". C'est un peu mon adolescente en pleine crise de puberté, celle-là...
Je pose de nouveau mon regard sur la jeune fille, la cigarette au bec. Je souffle un nuage de fumée, après l'avoir jaugée un instant. Je n'arrive pas vraiment à me faire d'avis sur elle. Je finis par ouvrir la bouche, pour répondre à sa question rhétorique :

« Bien trop, si tu veux mon avis. Tu ne m'as pas répondu : qu'est-ce que tu fais ici ? Qui t'envoies ? Et dans quel but ?»

Je suis légèrement sous tension, avec cette boule dans les tripes quand je pense qu'on pourrait essayer de m'arracher la seule chose qu'il me reste. Les six autres sont autour de moi, Maverick se poste de lui-même à mes pieds et machinalement, ma main vient lui caresser les oreilles. Comme si j'avais besoin de m'assurer qu'il était encore bien là.

« Comment tu m'as trouvé ? »

Trop de questions restaient sans réponse. J'ai besoin de savoir...


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Sam 26 Juil 2014 - 16:29
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When the dog barks, the hounds come down

J’observais l’homme avec ses chiens, évidemment il était normal que chaque canin ait son propre prénom.
Izel était donc celle qui était bien plus méfiante et sauvage, j’avais eu tout à fait raison lorsque j’avais posé pour la première fois mes yeux sur elle.
Même son maître (papa ?) semblait avoir du mal à se faire obéir comme si nous étions face à une querelle entre père et jeune adolescente.
Izel allait contre les ordres de son père, puis finalement elle finit par obéir, seulement au lieu de revenir près de l’homme, celle-ci était maintenant parti dans le fonds du parc, ce qui me fit sourire.
On aurait dit : Ok puisque c’est comme sa je vais dans ma chambre et démerde toi.
C’était juste trop fort! J’étais en admiration devant les animaux de Mr Delacruz.
Par contre je n’étais pas la bienvenue, en même temps, depuis le temps que cet homme se cache, il est normal qu’il prenne ses précautions.
Je penchais la tête sur le côté aux paroles de Mr Delacruz avec un petit sourire mutin, puis haussait les épaules.
Que de question, il voulait que je parle en une seule phrase ou que je m’explique ?

-Qu’Est-ce que je fais ici ? Je vous cherchez ensuite qui m’envoie, personne, je ne suis les ordres de personne puis quoi encore, personne n’a intérêt à me commander, je suis libre de mes mouvements

Je ne suis pas une gamine et même si je devais avoir un travail plus tard, se sera vraiment dur pour mon patron ou ma patronne.
J’ai horreur de recevoir des ordres et j’ai tendance à faire le contraire de ce que l’on me demande, rien que pour emmerder ceux qui ont osaient me donner un ordre, même si à la base ce n’était pas forcément méchant.
Peste ? Peut-être … Oui et j’assume!

-Donc le dans quel but je crois qu’on peut s’en passer à moins que je donne mon point de vue à moi, je voulais venir vous voir

Si Izel était boudeuse, son deuxième chien était bien moins têtu, loyal, encore une fois j’avais eu tout à fait raison.
Lire votre vraie nature est un véritable don, ce pouvoir, je ne m’en lasse jamais.
A voir Hidago, je ne voyais pas un homme monstrueux plutôt un homme ayant trop souffert, méfiant, sur les nerfs aussi, un peu comme un animal sauvage.

-Comment je vous ais trouvez la c’est assez long, vous voulez que je vous explique sous ce soleil qui tape fort ou on peu au moins aller à l’ombre ?

Et si possible s’asseoir, je vais chopper des crampes moi.
lumos maxima
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Mar 29 Juil 2014 - 13:39
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Qui que ce soit, cette gamine ne manque pas de répondant... Elle me cherchait ? Que sait-elle de moi, au juste ? Et pourquoi voulait-elle me rencontrer ? Trop de questions se bousculent dans mon esprit tandis que je la jauge à chaque mot sortant de sa bouche...

« Comment je vous ai trouvé, là c’est assez long, vous voulez que je vous explique sous ce soleil qui tape fort ou on peut au moins aller à l’ombre ? »

Hum. Elle n'a pas tort, si l'on doit parler de ça, je préfère autant que l'on soit à l'abri des oreilles indiscrètes. Pas que les clients sont nombreux aujourd'hui, mais évitons les problèmes. Je jette un coup d’œil à l'entrée du garage, vérifiant qu'il n'y a personne, puis, après un soupire, je me dirige vers le bungalow et l'invite à me suivre :

« Ok, suis-moi. »

Les chiens nous suivent, Maverick et Zeus, juste derrière elle. On dirait mon escorte personnelle. Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule pour vérifier qu'elle me suit puis continue mon chemin. Je l'invite à prendre une chaise, sous le auvent du bungalow. Je rentre et récupère deux bières dans le frigo. Je les ouvre grâce au rebord de la table. J'esquisse un sourire : Lily me traitait toujours de frimeur, mais au fond, je savais qu'elle adorait ça.
Je tend l'une des bières à la jeune fille, sans trop savoir si elle a l'âge légal pour ça. Au final, je m'en fous pas mal.

« Bière ? Je n'ai pas grand chose d'autre. Du café, si tu aimes prendre des risques.»

Lily disait toujours que mon café était infecte. Même le café en stick. En fait, elle disait que j'n'avais rien à faire dans une cuisine, que j'avais la compétence exceptionnelle de tout rater. J'esquisse un sourire à cette pensée. Ma Lily.
Après avoir servi la jeune fille avec la boisson désirée, je m'installe à ma chaise. Les chiens sont repartis à leur place respective, et Buddy est venu s'installer à mes pieds. Je le caresse doucement, mon affection très protectrice est évidente. Je prends une gorgée de ma bière, sort une nouvelle cigarette, l'allume, tire une bouffée. Puis, recrachant la fumée, je demande :

« Alors ? Explique-moi tout, tu veux... »

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Lun 4 Aoû 2014 - 23:51
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When the dog barks, the hounds come down

Je suivais maintenant l’homme qui avait accepté ma proposition d’aller à l’ombre pour parler, s’asseoir, enfin faire en sorte de ne pas crever de chaud sous ce soleil dont la chaleur était assez écrasante.
Tout en suivant Hidalgo jusqu’à son bungalow, je pouvais voir certains de ces chiens venir le rejoindre, cela me fit sourire, ils avaient tous une personnalité des plus incroyables et développés pour des canidés, limite on pouvait dire : des chiens mutants.
Puis finalement l’homme m’invitait à m’asseoir à l’ombre, je ne me fis pas attendre, à peine étais-je assise que l’homme revint avec deux bières et cette fois-ci j’affichais un immense sourire.
Chouette! Un type cool! Pas de tu es trop jeune et tout le blablabla, lui il s’en fou, il fait ce qu’il veut, il ne pose pas trop de questions, car bon, je suis largement en âge de boire … Légalement ça fait un an je crois … Enfin je ne suis pas une fan de règlement.
Bref, je décapsulais la bouteille de bière grâce à la boucle de ma ceinture, avant de boire une bonne gorgée, c’est frais, ça fait du bien.

-Pas de souci ça me convient parfaitement

Les chiens étaient de nouveaux repartis ensemble, seulement il en resté un qui visiblement préféré rester en compagnie de son maître.
Par contre qu’est-ce que ce type pouvait fumer, j’imaginais pas l’état de ses poumons ainsi que sa dentition, bon après il fait ce qu’il veut, juste que je ne suis pas fan de la fumée de cigarette.
Faisant de l’air avec mes mains pour faire partir la fumée, je repris une gorgée de bière.

-Tout ? Ok pas de souci … Alors d’abord j’ai lu un dossier concernant des expériences sur des animaux, bon je savais déjà depuis très longtemps que le gouvernement faisait des expériences sur les animaux, comme les singes, mais cette fois-ci c’était des chiens qui repairaient des mutants comme ils pouvaient sentir de la drogue … Je voulais savoir si c’était toujours d’actualité et je suis tombé sur votre dossier, les erreurs du SHIELD, gouvernement et j’en passe … Ils devraient apprendre à mieux cacher leurs dossiers, du coup en voulant faire croire ce projet n’avait jamais existé, j’ai réussi à retrouver des preuves que ce n’était pas le cas

Je fis une pause regardant les chiens avec un léger sourire, ils n’étaient pas prisonniers, ils étaient libres.

-J’ai trouvé étrange que tout disparaisse d’un coup, mais je suis heureuse de voir que ces chiens sont avec vous et que visiblement, vous faites parti de la meute

Je n'avais pas à mentir, je peux être aussi une personne très honnête et qui à le sens de tenter de donner sa confiance.
lumos maxima
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Ven 26 Sep 2014 - 14:01
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La gamine chasse la fumée à l'aide de sa main avant de prendre une nouvelle gorgée de sa bière. C'est vrai que je ne me suis pas vraiment posé la question, la cigarette, c'est devenu un appendice plus qu'un accessoire, ça fait tellement parti de moi, maintenant, que je ne prends pas vraiment conscience de la gène que ça pourrait occasionner. J'ai beau être chez moi, ma bonne éducation me fait écraser ma clope à peine entamée, après une dernière bouffée, dans mon cendrier. Je la laisse pour plus tard et m'excuse d'une voix rauque et sourde, chassant également la fumée de mes mains abîmées par mon travail de garagiste.
J'avais promis à Lily que j'arrêterais de fumer pour la rentrée à l'école de Nina. Je soupire : je n'ai plus de raison d'arrêter.

« Tout ? Ok, pas de soucis… Alors d’abord, j’ai lu un dossier concernant des expériences sur des animaux, bon, je savais déjà depuis très longtemps que le gouvernement faisait des expériences sur les animaux, comme les singes, mais cette fois-ci c’était des chiens qui repéraient des mutants comme ils pourraient sentir de la drogue … Je voulais savoir si c’était toujours d’actualité et je suis tombée sur votre dossier, les erreurs du SHIELD, gouvernement et j’en passe … Ils devraient apprendre à mieux cacher leurs dossiers, du coup en voulant faire croire ce projet n’avait jamais existé, j’ai réussi à retrouver des preuves que ce n’était pas le cas »

Je fronce toujours les sourcils, écoutant le moindre mot sortant de sa bouche, cherchant à comprendre le but de sa manœuvre. Je n'arrive pas à la cerner, et malgré moi, je laisse transparaître ma nervosité en agitant légèrement ma jambe.
Mes pensées sont assaillies par une tonne d'informations et d'interrogations, il y a d'abord cette fille mystérieuse, et puis le Gouvernement qui a fait comme si tout ça n'avait jamais existé... Je sens la colère gronder en moi, une douleur sourde que la rancune a transformé en haine. J'ai l'impression d'en vouloir à la terre entière.

« J’ai trouvé étrange que tout disparaisse d’un coup, mais je suis heureuse de voir que ces chiens sont avec vous et que visiblement, vous faites parti de la meute.»

Je l'observe, cherchant dans son regard la moindre trace du mensonge, mais c'est Babel qui finit par me convaincre lorsqu'elle s'approche de la jeune fille en reniflant ses pieds, intriguée. Comme si deux odeurs, deux informations étaient incompatibles chez cette fille. Ma petite Beagle pose son derrière parterre, penchant la tête sur le côté, les oreilles dressées d'interrogation, lâchant un petit couinement interrogatif, comme si l'on essayait de la piéger.
Son attitude fait apparaître un rictus amusé au coin de mes lèvres, tandis qu'elle se redresse sur ses quatre pattes, aboyant en remuant la queue, comme s'il s'agissait d'un jeu. Elle avance vers la fille, mouillant ses doigts avec sa truffe, puis recule en se plaçant en position de jeu, en s’aplatissant au sol, puis recommence son manège.

« Tu lui plais.»

Je prends une gorgée de ma bière, tout de même rassuré. Si Babel est confiante, alors je peux lui faire confiance. Mais ça ne veut pas dire que je lui tournerais le dos.

« Hidalgo. Je m'appelle Hidalgo.»

Je repose ma bière, la questionne du regard, attendant qu'elle me donne un nom en retour.



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