Welcome to Japan! (PV Lorelei)

J’écoute l’explication d’Alexei. J’ai beaucoup de mal à comprendre ce genre de chose. Les humains font tellement la part des choses entre la science, la magie, l’univers, le physique, le psychisme, ce qu’ils appellent le spirituel et tout plein d’autre mot. Sur Asgard il n’y a aucune différence entre science et magie, elle est une même et unique chose. Que tout est possible et envisageable quand on s’est comment s’y prendre. Il n’y a pas la question de recherche la paix intérieur, de chercher à être bien. Nous le sommes tous, par nous-même. Nous n’avons pas comme les humains ce besoin de chercher la béatitude car forcément nous l’avons trouvé. Je tourne mon regard vers ces hommes et ces femmes qui cherchent à faire qu’un entre leur corps et leur esprit. Comme des êtres primitifs qui chercher encore ce que mon peuple à comprit et maitriser il y a déjà des années que dis-je des siècles et des millénaires. Seul le temps pourra sauver l’humanité je pense. Ils ne sont pas prêt pour la plus par à comprendre le monde, à voir l’univers comme nous asgardien nous le voyons depuis notre naissance, l’étendu – l’infini mais aussi un chemin qui se termine bien son étendu quasi infini, c’est la lumière et l’obscurité, la joie et la peur. Et je pense que beaucoup de midgardien ne sont pas prêt à voir le monde comme cella sans éprouver la peur. Ils ont oublié qu’ils n’étaient pas seuls dans l’univers. On finit par partir.

Tenant la main d’Alexei je regarde toutes c’est belle chose, entre paysage, couleur, odeur, bâtiment. Il y a une histoire derrière chaque chose et je suis incapable de savoir ce que je vois réellement. Heureusement qu’Alex est là pour m’orienter, m’expliquer. Il est un bon guide et je me plais en sa compagnie. « Tu vas t'amuser ici. » Mon visage tourné vers lui, un fin sourire sur mes lèvres je lui réponds la voix enjouée.

« Je n’en doute pas un seul instant. »

On marche, sans vraiment réfléchir, pour le plaisir de se baladé, main dans la main j’ai bien l’impression. Juste pour avoir quelqu’un près de soin. C’est relaxant. On tombe avec la moto que l’on avait empruntée pour venir jusqu’ici. Je ne m’étais point rendu compte que l’on avait quasiment passé la journée à marcher lui et moi. « Et maintenant? » Bonne question. Déposant mes pasquets au sol, les bras croisés. Une fine brise souffle, poussant mes cheveux. Je regarde autour de nous, puis Alexei en haussant les épaules. Puis je m’avance près de lui d’un pas. « Aucune idée, mais avant… je voudrais te remercier. » Montant sur la pointe des pieds pour déposer un petit bisou sur ses lèvres. « Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. » Il est loin d’avoir changé mon opinons sur l’espèce humaine, il est loin d’avoir changé de tout ce que je peux penser des mortels mais il m’a fait comprendre quelque chose. Que Midgard a beaucoup à offrir, qu’il y a des choses merveilleux ici aussi (bien que ça ne remplacera jamais ma cité) et plus encore. Il m’a fait prendre conscience malgré tout qu’il pouvait avoir des choses plus importante que s’amuser toute la journée, c’était aussi de prendre soin de quelqu’un, de se faire du souci pour quelqu’un autre que son propre intérêt et sa famille. Il a bousculé ma raison et mon fonctionnement car pour une fois je me suis intéressé à lui en tant que personne et pas comme un objet sexuel. Comme il m’a aussi prouvé qu’un homme bien –car il en existe- peuvent s’intéressé à moi pour ce que je suis, ce que j’ai a donné et non pour mon physique. Il m’a changé je pense en quelque sorte. Et je voulais lui en faire part en ces quelques mots, en le remerciant. Mes mains sur ses épaules je reprends ma taille normale, l’une de mes mains glisse dans la sienne, j’ai un petit sourire sincère sur les lèvres toujours sur de moi mais… quelque peu timide en sa présence. Je décide de lui laisser le choix.

« Tu aimerais faire quelque chose en particulier ? »

A ces quelques mots. Je le regarde sans rien dire. Je ne sais pas encore ce qui peut arriver ? Ai-je vraiment envie de savoir ? Je ne sais pas… Bien que j’aime les surprises, c’est palpitant et mystérieux mais je me doute toujours que c’est dangereux. Aux regards d’Alex, sa manière de parler, sa franchise directe voulait souvent dire que c’est risqué et dangereux. J’ai toujours été attiré par une vie dangereuse, pleine d’action… pour vivre entre Amora et ses crises destructrices et Loki et ses ambitions destructeurs il fallait que j’aime ça voyez-vous… surtout depuis l’enfance. J’ai toujours suivis Loki dans ses folles aventures, jusqu’à la guerre. Je crois qu’une vie gnian-gnian n’est vraiment pas pour moi… Ma seule crainte c’est que les menaces de Midgard ne sont rien face aux menaces d’Asgard et qu’une menace ainsi banal soit-elle peut tuer Alexei ou du moins grièvement le blesser.

Je tiens toujours sa main dans la mienne, sans même m’en rendre compte. Il me regarde tout en approchant son visage près de mon oreille « Rien que l'on ne puisse faire dans l'immédiat »… Oh ! Un sourire amusé s’élargie sur mon visage laissant échapper un petit rire. « Et bien monsieur Shostakov, vous attendrez d’être à la maison ou à l’arrière d’une voiture. » Dis-je, un clin d’œil donnant un jolie côté coquin à mes paroles. Alexei envoie un message à son ami pour qu’il vienne nous chercher –certainement avec sa voiture- et il se pose contre la moto que Matsurada nous avait gentiment prêté. Je m’approche d’Alexei, les paquets à nos pieds. Me tenant contre lui, les bras autour de sa taille, mon front contre son torse, attendant que le fils Matsurada vienne nous délivrer. Pendant ce temps on discute avec Alexei, de conversations banales. En quelque sorte je lui dis tout ce que j’ai aimé du Japon. Mon impression global, oui. Peut-être trente minutes après Shiro arrive avec sa voiture. On prend les paquets avec Alexei pour les mettre dans le coffre de la voiture. Je remercie Le jeune homme d’être venue d’un large sourire et rejoint Alexei qui me demande de monter en voiture avec Shiro. Je le regarde quelque seconde, un air perplexe. Puis en me tournant la voiture de Shiro je lui fais un petit signe entre mes doigts et mes yeux du genre « Fait attention je te surveille » Mais qui voulez surtout dire s’il m’avait compris : fait attention à toi ! Je monte à l’avant avec Shiro.

En roulant je regarde de temps en temps dans le rétro si Alexei est toujours derrière. Ne sait-on jamais. Je discute avec Shiro, c’est un homme fort sympathique. Il me demande d’où je viens, ce genre de chose, si j’ai aimé Tokyo. Vous voyez le genre de conversation que l’on peut avoir avec un autochtone. Moi une petite asgardienne exilé sur Midgard dans New York forcément en se faisant passer pour une américaine je passe pour une flambeuse égocentrique. Allez savoir si c’est le côté américain ou asgardien ? Dans tous les cas je rigole avec Shiro. Il est content que j’aie apprécié la ville. Il me demande si ça fait longtemps qu’Alexei et moi c’est… shalala….Hum. Je ne vais pas dire moins d’une semaine quand même ? Je dis simplement, un petit moment. Ce qui n’est pas totalement faux…

On arrive enfin à la demeure des Matsurada. Je sors de la voiture, récupérant les paquets refusant gentiment l’aide de Shiro. Il avait été déjà bien adorable de venir nous chercher. Je récupère les sacs, Alexei n’est pas derrière… Je hausse un sourcil, il est peut-être passé par une autre route. J’espère en tout cas. Je rentre dans la maison, enlevant mes chaussures me dirigeant vers notre chambre. Déposant les paquets au sol près de la fenêtre. Bon et bien pendant ce temps je vais me doucher, il finira bien par refaire surface dans la demi-heure. Je fini ma douche, j’entends du bruit dans la chambre, je m’entoure d’une serviette et tout en sortant de la salle de bain je dis. « Et bien tu en mis du temps, tu t’es perdu ? » Dis-je tout en riant.

Je me pose contre l’encadrement de la porte, les cheveux humides contre ma peau, un sourcil haussé, l’air amusé, serviette autour de mon corps encore mouillé de la douche. Il semble tellement ailleurs. Sous ses airs de gros dur, j’ai l’impression de voir un petit enfant. Un jeune garçon un peu perdu dans ses pensées et dans ses rêves de guerrier. « J'avais besoin... de... » Oui effectivement. Je me mets à rire, toujours aussi clair et loquace cet Alexei. Vu son attitude je me doutais qu’il a pris une autre route pour faire de la route. Penser à autre chose ou peut-être même arrêter de penser. Ça fait du bien de temps en temps arrêté de penser. Faire le vide. Je me décolle du mur prêt à retourner dans la salle de bain tout en disant « … vider la tête. En espérant que ça t’es été profitable. » Un clin d’œil complice. Et pourtant je ne retourne point dans la salle de bain.

Le regardant s’avancer vers moi. Je reste statique entre la chambre et la salle de bain. Le regardant dans les yeux, un petit sourire aux lèvres le voyant s’avancer vers moi et contre moi. Approchant son visage pour embrasser mes lèvres. Je ferme les yeux quelque seconde suivant le contact de ses lèvres sur les miennes. Doucement ce simple baiser chavira en baiser langoureux. J’entoure mes bras autour de son cou, montant sur la pointe de mes pieds. L’une de mes mains passe dans sa nuque, glissant mes doigts dans ses cheveux courts. J’ai un léger sourire aux lèvres. Appréciant ce moment presque amoureux en sa compagnie. Comme quoi il est capable de tendresse. Ca femme ne sait pas ce qu’elle perd croyez-moi ! J’interromps le baiser tendrement. Mon corps contre le sien, épousant ses formes, nos visages à quelque centimètre l’un de l’autre. Je dépose un délicat petit baiser sur le bout de son nez. Ma main simplement déposé dans son cou vient délicatement se porter sur sa joue pendant que je l’embrasse de nouveau pour répondre à son approche.

Ma serviette glisse le long de ma poitrine. Que dois-je faire ? La laisser glisser et tomber au sol ou la retenir ? Pourquoi je pose cette question ?! La pudeur et moi ça fait quarantedouze. Je suis bien capable de me ramener à moitié nu dans le lit de Loki pour le moindre petit cauchemar je ne suis plus à sa près. Je la laisse glisser sans la toucher. Si elle doit tomber et bien elle tombera. Puis ce n’est plus la première fois qu’Alexei me voit nue. Entre caresse et échange de baiser qui ne font que monté une tension palpable entre nous. Rythme cardiaque accéléré, geste saccadé, respiration haletante. Je déporte mon visage dans son cou, embrassant sa peau, le long de son cou, mordillant son oreille avec mon habituel sourire amusé, preuve que je prenais du plaisir en sa compagnie et que l’excitation  grimpé au creux de mes reins. Puis je susurre dans son oreille d’une voix sensuelle et délicate. « Rien que l'on ne puisse faire dans l'immédiat, as-tu dis ? » Je lui laisse les rênes de son bon plaisir et de son bon vouloir. Agrippant tout de même son tee shirt que je trouve de trop dans cette histoire me décalant de lui légèrement pour pouvoir libre accès pour le lui retirer.