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Mer 2 Mar 2016 - 23:11
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feat James D'Arcy
Edwin Harrison Abberline


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Carte d'Identité
Nom de code:PapercutDate & lieu de naissance: 24/02/1973, à Cleveland, OhioÂge:42 ansEmploi/occupation: Professeur de lettre à l'Institut Xavier, X-Men réserviste.Statut:DivorcéGroupe: X-Men

Caractère

Ce qu’il faut comprendre avec Edwin, c’est qu’il est un clown triste. Rien à voir avec le cirque, quoi que, mais il est quelqu’un qui a eu (et a toujours pour certaines) des insécurités dont il joue pour se rendre pittoresque, pour cacher ce qui ne va pas et plaire différemment sachant dans le fond qu’il n’y a pas franchement de quoi plaire dans ses névroses. Alors il s’en joue ; l’autodérision étant d’ailleurs une de ses armes favorites. L’humour tout court aussi, ce qui lui vaut une réputation de prof « cool » au sein de l’institut, bien qu’il soit stricte et juste avec ses élèves.
Il est parti d’un homme convaincu qu’en y croyant très fort, on peut tout faire, un véritable optimiste sans bornes, mais qui déjà montrait des plaies (qui se sont refermées depuis, merci bien) : bien que ses parents aient toujours soutenus leur fils même avec sa mutation, lui passant leur ouverture d’esprit et leur tolérance, ils n’ont pas pu s’empêcher de lui faire part de leur souhait de devenir grands parents. Cela a poussé le jeune homme à refouler un côté de lui qu’il a depuis pleinement accepté sans l’étendre comme un drapeau au-dessus de sa tête : son homosexualité. Il se doute fortement que ses parents n’auront rien contre ses préférences, pourtant il ne leur a toujours rien dit et, à moins qu’on le lui demande, il ne vous le dira pas de lui-même. Car tout homme sociable qu’il est, il reste réservé quant à ce qu’il raconte sur lui, sur sa vie personnelle et ses pensées.
Sociable ? Oh oui. Il aime faire le pitre pour amuser la galerie, parler de tout et rien, simplement être en compagnie de gens qu’il apprécie. Il n’est pourtant pas mondain. Casanier dans l’âme, s’il apprécie de sortir prendre un verre ou diner au restaurant avec quelques amis (bien qu’une bonne soirée dîner cocooning avec des amis soit plus son style), il déteste les endroits bondés où on ne respire presque plus ; il a d’ailleurs une sainte horreur de devoir faire ses courses aux heures de pointes et se fait un devoir de se lever assez tôt pour y aller quand les autres gens prennent leurs temps pour arriver.
Grand têtu et homme déterminé, il va au bout des choses, détestant entreprendre quelque chose sans le terminer. Travailler dans le journalisme lui a aussi permis de développé sa curiosité naturelle, devenant agaçant à la longue. Certains auraient tendance à se laisser berner par ses grands sourires un peu niais et son visage naturellement expressif…ne vous faites pas avoir pauvres fous ! Bien que fondamentalement gentil, il a dû se créer une carapace pour protéger sa propre sensibilité aux pressions incessantes du monde des médias et il en ressort une grande résilience, ainsi qu’un franc parler et une virulence étonnante quand vous l’agacez. Il lève rarement la voix d’ailleurs, préférant entailler l’orgueil et le bravado des gens qui s’en prennent à lui à grand coup de répliques caustiques et d’humour parfois grinçant, parfois assaisonné à la vitriole. Il n’est pas méchant, mais il n’hésitera pas à vous remettre à votre place s’il pense que vous dépassez les bornes, que vous soyez son ami ou son ennemi.
En parlant de cela, se fait-il beaucoup d’ennemi ? Eh bien au final…Plus qu’on ne pourrait l’imaginer. Parce que s’il est quelqu’un de sociable et une bonne oreille si vous avez besoin de parler, il a fait du tort à pas mal de gens dans ses articles (mais jamais sans fondements) et son franc parler a tendance à en énerver plus d’un, sans compter cette aptitude qu’il a de se cacher tout en passant son temps à parler ! Agaçant au possible. Hypocrite aussi, un peu. Il serait un bon exemple du « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Fumeur, il s’efforce pourtant de ne jamais le faire devant les élèves de l’institut, sachant qu’il est sensé montrer l’exemple. Possessif et jaloux, il s’efforce pourtant de garder ce genre de comportement pour lui, préférant ruminer cela dans sa tête plutôt que laisser exprimer ces sentiments.
Depuis la Grande Purge, il a des problèmes de confiance en ses propres capacités et est parfois en proies à de grands moments de mélancolie d’où il est difficile de le sortir. Il fait en sorte de rester dans sa chambre dans ces cas-là, afin de ne déranger personne avec ses problèmes. Car c’est aussi ça Ed : Il est toujours là pour vous aider avec vos problèmes, ne serait-ce qu’en vous écoutant, alors que lui…Vous laissera dans le noir quant à ses problèmes et ses névroses, préférant les gérer seul (et accessoirement, il voue une méfiance profonde aux psychologues et tout autre médecin dont la profession commence par « psy »). Il est aussi plus prompt aux éclats, de plus en plus frustré sur beaucoup de choses, notamment ses pouvoirs qu’ils n’arrivent plus à maitriser comme avant. Il peut se montrer particulièrement blessant dans ces cas-là, mais il reviendra toujours s’excuser. Il a sa fierté, mais il sait très bien reconnaître quand il a eu tort et quand il doit faire amende honorable.
Grand passionné de musique, il a une impressionnante collection de CD, assez éclectique (je suis sûr que vous ne l’imaginez pas du tout écouter du métal, avouez), même s’il a naturellement une préférence pour les mélodies et chansons pop acidulées à la Mika ou encore style années 80, mais il est absolument incapable de jouer d’un instrument…En revanche, un petit pas de danse par-ci par-là quand il se croit seul…Hey, il a connu de plein fouet l’époque Disco, que croyez-vous ? Son déhanché n’est pas dégeu soit dit en passant. La littérature tiens une grande place dans sa vie aussi, il ne serait pas devenu prof de lettre sinon, mais la musique détient son cœur. Ce que lui sait faire et qui lui vaudra le cœur de tous les amoureux de chocolat : ses chocolats chauds. Oubliez les poudres de cacaos même de très bonne qualité, lui quand il dit qu’il fait du chocolat chaud, il fait du chocolat chaud…Avec du vrai chocolat fondu et tout. Bref, il va vous pourrir pour tout autre chocolat chaud à l’avenir, soyez prévenus.


Pouvoirs & capacités

Matérialisation Manuscrite: Concrètement, ce qu'il écrit (ou décrit, plus précisément) peut prendre vie. Ce qui lui permet de créer objets et êtres vivants à sa guise, mais pas de changer la réalité ou d'influer sur cette dernière. Par exemple: S'il créé un être vivant et lui écrit l'ordre d'aller tuer quelqu'un, sa création essaiera, mais la réussite ou l'échec de cet ordre dépendra des circonstances. De plus, quel que soit l'ordre, une fois la tentative réalisée, la création ne retentera pas, à moins d'y être poussée. De même, il ne peut pas écrire "Intel meurt" et que ça fonctionne. Pour toute création, tant que la description originale n'est pas détruite, l'objet ou l'être vivant sont perpétuels. L'objet répare automatiquement les casses et dommages, et l'être vivant est virtuellement immortel (mais pas invincible). Cependant, tout ceci a un prix: Sa mutation est reliée à sa propre énergie vitale. Pour un objet, hormis s'il y a de la casse, ça ne lui consomme presque rien et il peut conserver un objet quasi à vie s'il le souhaitait. Un être vivant en revanche...Il n'a jamais vraiment testé le temps maximum de maintien en vie avant son propre épuisement, mais il a vite senti que la limite de 24h lui demande déjà beaucoup. Car il aura beau dormir, il ne récupère par autant d'énergie qu'en temps normal. Evidemment, plus il donne de détails, plus les créations sont réalistes. S'il décide de donner une personnalité propre à un être vivant, ce dernier pourrait largement passer pour un humain normal, ayant ses propres envies et initiatives. Sans personnalité ça n'est qu'une enveloppe vide qui ne répond qu'aux écrits. Rassurez-vous, pas la peine de lui retirer le clavier des mains, sa mutation ne fonctionne que sur les écrits manuscrits. Il pourrait écrire un véritable roman sur son ordinateur que rien ne prendrait vie, même avec la meilleure volonté du monde. Quant à sa maîtrise...Ça c'est le sujet qui fâche. Jusqu'à la Purge, il avait travaillé sa mutation et avait atteint la classe trois. Il pouvait faire ce qu'il souhaitait de sa mutation. Mais après la Purge et un événement particulièrement traumatisant, il a vu sa maîtrise régresser en classe un, et depuis, il n'arrive plus à user de sa mutation comme avant. Toute création le fatigue proportionnellement à la taille et le temps de création, ce qui ne lui arrivait plus depuis des années. De plus, il ne peut plus écrire quand il veut, puisque certains de ses écrits ne prennent vie sans qu’il ne leur ait rien demandé. Il doit donc prendre son mal en patience ou alors taper sur ordinateur. Je ne vous parle même pas de ses émotions qui rendent son contrôle sur ses créations tendu…Ca l'enrage et, par mesure de sécurité, il préfère rester en retrait de ses devoirs de X-Men. Il sera toujours là pour aider (ayant même pris le poste de Prof de Lettres), mais pour les missions, il n’interviendra seulement s'ils ont vraiment besoin de lui.

Derrière le masque, y a qui ?
Prénom/pseudoTeslaAge24 ansCode règlement :51: [Ok Amby]Pv, scénario, perso marvel ou inventéInventé de ma petite têteComment as-tu atterri ici ?Par Fenrir et EilisFréquence de connexionTous les jours et rpotage…Environ une fois par semaine et au pire toute les deux semaines.
RemarquesJOVOUZEEEEEEEEEEM

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Mer 2 Mar 2016 - 23:39
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Approuvez-vous le gouvernement ? (Votre personnage ne sait pas forcément que Liesmith est Loki)
Je l’approuve, tout en m’en méfiant. Je ne peux pas nier l’implication envers la réparation faites aux mutants et autres personnes différentes durant la Purge, notamment le nouvel Institut qu’ils nous ont fourni, cependant…Cependant mon instinct de journaliste me souffle qu’il y a quelque chose de pas net là-dessous. Comme la plupart du temps avec les politiciens. Mais plus que cela, je n’aime pas ces grands élans de compassion juste après avoir essayé un véritable génocide. Dites-moi cynique si vous le voulez, je ne changerais pas d’avis. J’approuve les choses que fait ce gouvernement, mais je me méfie comme de la peste de ce qu’il va arriver ensuite. Car on le sait tous : rien n’est gratuit dans ce monde…


On parle désormais "d'Inhumains", cela vous dit-il quelque chose ?
En bon (ex) journaliste que je suis, j’ai fait quelques recherches, afin d’en savoir plus et…Ma foi sans les ressources que je pouvais avoir avec le journal, je fois bien admettre que je n’en sais pas grand-chose. Hormis que ce sont des extra-terrestres, eux aussi. Eh bien…après la découverte qu’au moins un dieu de la mythologie scandinave est en réalité un alien (et il ne serait pas totalement improbable que les autres divinités soient aussi des aliens, donc)…Allons-nous bientôt découvrir qu’en fait les mutants sont les descendants d’une race d’aliens aussi ? Allez savoir avec la science à cette époque…


Comment avez-vous vécu l'attaque de New York et l’évacuation vers Los Angeles ?

Comme si nous n’avions pas eu assez de destructions avec la Purge, voilà que maintenant les extra-terrestres s’y mettent ! Dans quel monde de fous vit-on ? Je regretterais presque le temps où la seule chose qui inquiétait vraiment les nations était leurs taux de chômage et les dégâts du nucléaire…En tout cas c’est terrible. Nous avons tellement de jeunes gens qui sortent à peine de familles dysfonctionnelles, ou de quasi traumatismes à cause de leur mutation et des traitements qu’ils ont pu recevoir à cause de cela, avoir une expérience aussi terrible à vivre maintenant…En tout cas, ma priorité est d’évacuer tous les élèves le plus en sécurité possible.


Votre histoire

"Hey Abe! Mais attends, ça fait combien de fois ce mois-ci?" Je le vois froncer les sourcils, comme il le faisait toujours face à un problème ou un mystère qu'il ne comprend pas bien. Cette moue qui m'a toujours fait sourire, je m'en cache aujourd'hui, détournant le regard loin de ses yeux trop perçants.
"Trois, Len. Et je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça. Mon prénom est très bien." Il ouvre de grands yeux et cligne, deux fois, avant de laisser échapper un sifflement.
"Eh bah...t'as vraiment un mois de merde ou quoi? Et je sais, mais tu raccourcis bien le mien et puis j'aime bien Abberline, ça fait penser à Frederick Abberline...bon d'accord celui-là a mal fini mais passons." Il fait un vague geste de la main.
"Ca fait deux ans Len..." il ne dit rien, se faisant sérieux.
"Je sais..."


Certains d'entre vous doivent se demander à qui et de quoi je parle, non? Je vais vous expliquer, mais avant d'arriver à ce qu'il se passe ici et maintenant, je dois vous expliquer les origines de ma propre existence. Je suis né à Cleveland, dans l'Ohio, en 1973. En pleines années 70, free love et tout le tintouin. Mes parents n'ont pas échappé à la mode des Hippies, même si leur implication à la cause se limitait à porter des tuniques indiennes sur leurs temps libres et à écouter les chanteurs à la mode. Autrement ils étaient des gens tout à fait classiques, mon père étant responsable d'un magasin de bricolage et ma mère avait décidé de rester mère au foyer jusqu'à ce que je sois en âge d'aller à l'école. Je n'ai vraiment pas eu à me plaindre; mon père était là tous les soirs, ma mère était aux petits soins tout en restant stricte sur mon éducation...Quand je suis entré à l'école, ma foi ça se passa bien; je faisais partie de ces élèves moyens qui ne brillaient ni par leurs résultats, ni par l'absence de ces derniers. J'étais, à défaut d'un autre mot, moyen. Ce qui me convenait parfaitement. Il faut bien le dire, avant de découvrir mes pouvoirs et par la suite le journalisme, j'étais plutôt quelqu'un d'effacé en public. Pourtant, je ne manquais pas d'aisance avec les autres, je n'avais simplement rien de suffisamment...spécial pour vraiment sortir du lot.

Mais tout changea à mes douze ans. Ou onze, si on veut vraiment parler de la première manifestation de mes pouvoirs. Voyez-vous, j'ai toujours été prompte aux rêveries, à l'imagination, manquant simplement une...dose artistique disons. Ma plume n'a jamais été de celles qui font les grands écrivains. Cependant, ça ne m'a pas empêché d'écrire dans ma jeunesse, des choses qui n'ont jamais été lues par d'autres que moi-même. Une œuvre aurait dû l'être: une histoire que j'avais écrite à ma mère, pour son anniversaire. Celle-là même qui, nourrie des émotions si profondes que je ressentais pour mes parents, a déclenché ma mutation et a prise vie. Je vous laisse imaginer la surprise et la peur qui m'a envahi, si bien que mes parents ont débarqué dans ma chambre, ma mère armée d'une poêle et mon père d'une batte de baseball avant de se stopper net.

"Ed! Qu'est-ce qu'il se passe?!" Demanda mon père sidéré.
"Je ne sais pas! Ça a commencé d’un coup!"

Heureusement, ce que j'avais décrit n'était pas bien méchant, mais me retrouver dans une chambre pleine de fleurs parlantes et de lapins roux aux grandes oreilles reste perturbant. Ma mère s'approche alors, posant la poêle sur mon lit, et s'accroupit devant moi.

"Edwin...je veux que tu me regardes et que tu te calmes. Prends de grandes respirations." Ce que je fis "Très bien, maintenant dis-moi, qu'est-ce que tu faisais avant que ça n'arrive?"
"Je...je t'écrivais une histoire pour ton anniversaire..." elle eut un grand sourire et me serra contre elle
"C'est adorable Ed, mais j'espère que tu t'en souviens, parce qu'on va devoir...détruire ton écrit." Elle reprit bien vite en voyant mon regard horrifié "Je veux l'entendre cette histoire! Mais comme on dit, il faut trouver la source du problème. Alors on va voir si tout ça s'arrête si ce que tu as écris n'existe plus. Si ce n'est pas ça...on trouvera une autre solution mon chaton."

Je hochai la tête et mon père pris mes feuilles et les déchira. Je devais admettre que cela fit mal. Mais ma mère avait raison (ce qui est régulier et qui devient agaçant à la longue), et tout le remue-ménage cessa dès que mon père eut détruit les pages. C’à quoi personne ne s'attendait fut que je tombe dans les pommes quelques secondes ensuite. Quand je me réveillais, on était déjà le lendemain et les parents m'avaient excusé à l'école. On a tenté de mettre derrière nous cet incident tout en prenant des précautions. Faisant croire à mes professeurs que j’avais une blessure à la main droite, je fus autorisé à avoir un magnétophone pour enregistrer mes cours. Comme on ne savait pas exactement à quoi était dû l’incident, le mieux était d’écrire le moins possible. Puis, quelques semaines plus tard, nous recevions une lettre d’un institut pour jeunes surdoués, l’Institut Xavier. Après plusieurs appels et échanges de lettre, il fut vite clair que cet endroit était pour les jeunes comme moi, ayant des dons dont ils ne comprennent rien ou presque. Je n’avais pas spécialement envie de quitter mes parents, alors que je n’avais que 12 ans, mais c’était le mieux pour tout le monde. C’est ainsi que j’ai fait mon entrée à l’Institut Xavier.

Cet apprentissage fut plus que bénéfique et je retournais voir mes parents lors des vacances scolaires, ce qui n’était pas plus mal. Sans compter les lettres et appels téléphoniques que je leur envoyais. J’appris à utiliser cette mutation que je pensais m’handicaper alors qu’au final…Non. Ce n’était pas idéal comme situation, certes, mais j’avais déjà la chance de posséder une mutation qui n’était pas visible de prime abord, ni totalement incontrôlable. Elle avait besoin d’un déclencheur, même dans l’état de contrôle minime que j’étais, donc je pouvais l’ignorer totalement à condition de ne plus écrire d’histoire. Cependant, cela serait idiot. Si le Professeur Xavier nous apprenait à tout faire pour s’intégrer et se fondre dans la population non mutante, pour une cohabitation en harmonie et paix, le but n’était pas non plus de réprimer ce que nous étions, loin de là. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à quitter l’institut pour partir faire mes études de journalisme. Cette période fut très étrange pour moi. Le fait de vivre une vie normale, parmi d’autres humains tout à fait classiques, tout en découvrant plus de choses sur moi et notamment…Ma sexualité. Oh, durant l’université en elle-même, j’ai eu aussi bien des amants que des amantes, mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir plus vrai lorsque j’étais avec un homme. Cependant, si je ne réprimais pas ma mutation, j’ai réprimé durant des années cette partie de moi à cause de mes parents. Ils ne m’ont jamais rejeté pour cela, et sincèrement je ne pense pas qu’ils le feront un jour, à dire vrai ils ne sont même pas au courant. Non ce qui m’a bloqué fut leur envie de petits enfants. Ils ne m’ont jamais poussé à rien, mais ils ont tant fait pour moi. Ne serait-ce que par accepter ma mutation pour ce qu’elle était et non en me rejetant à cause d’elle…J’avais le sentiment de leur devoir au moins cela à défaut d’autre chose. Donc quand j’ai rencontré Anna et que ça a bien collé entre nous, je n’ai pas attendu bien longtemps avant de la demander en mariage. A vingt-quatre ans, nous étions mariés et prêts à nous installer ensemble dès qu’Anna aurait diplôme d’infirmière.

Bien qu’ayant quitté l’institut, je restais en contact avec eux, leur donnant et prenant des nouvelles. Ils étaient devenus comme une grande famille après tout. Durant neuf ans, rien de bien notable ; j’avançai dans ma carrière journalistique, me faisant un nom pour moi au sein d’un grand journal. Mes articles acides mais infiniment juste ne m’ont pas toujours porté chance, mais ils m’ont fait ma carrière. Anna elle aussi avait pris du galon, devenant infirmière en chef dans l’hôpital où elle travaillait. Mais en 2006, l’institut se fait attaquer et je n’ai rien pu faire pour les aider. J’ai aidé à évacuer les élèves après l’attaque, mais le temps que j’arrive sur les lieux…Je m’en veux encore de n’avoir rien pu faire. En revanche, j’étais là à Alcatraz. Une terrible bataille qui m’a lessivé aussi bien physiquement que mentalement. Anna était inquiète de m’avoir vu disparaître ainsi durant plusieurs jours, mais elle ne savait pas pour ma mutation alors j’ai simplement inventé un reportage particulièrement éprouvant ; une sordide histoire qui ne lui donnerait pas envie d’en savoir plus. Puis tout changea dans ma vie personnelle (et professionnelle, mais passons) quand arriva le nouveau journaliste d’investigation du journal : Leonard Davies. Il avait tout juste 21 ans, et une personnalité qui vous attire comme un aimant. Un jeune homme confiant, charismatique, audacieux à la limite du provoquant dans ses articles…Mais un cœur en or. Et tout ce que j’ai voulu réprimer durant les onze années de mariage avec Anna refirent surface en un rien de temps. Pourtant, pendant deux ans, je me suis bercé d’illusion, me trouvant excuse sur excuse pour ne pas voir ce qui était en train de se passer : je tombais irrémédiablement amoureux de Len.

Ce furent deux années particulièrement éprouvantes, durant lesquelles pourtant je n’ai cessé de m’ouvrir un peu plus à lui, malgré les mises en gardes de ma raison…Je lui ai même avoué, à mes risques et périls, ma nature de mutant et la nature de ma mutation. Comment n’aurais-je pas pu tomber amoureux de lui, alors qu’en découvrant ce que je savais faire, il me regardait avec cette chaleur, cet émerveillement…comme si j’étais la huitième merveille du monde, là où il me regardait déjà avec amitié auparavant. Je mis fin à mon mariage avec Anna l’année qui suivit. Je ne pouvais pas décemment rester marié avec elle alors que j’en aimais un autre ; je ne pouvais pas la laisser enchaînée à moi pour rien. J’ai trouvé un prétexte bateau, mais elle n’y a pas cru. Elle est loin d’être idiote mon Anna. Elle a compris que mon cœur était pris par quelqu’un d’autre et alors que je pleurais toute ma culpabilité envers elle, elle m’a tenu contre elle. Oh, elle m’en voulait. Mais elle savait aussi qu’on ne décide pas de qui on tombe amoureux et, au moins, j’avais eu l’honnêteté de ne pas tenter de faire un mariage qui n’allait plus nulle part. Le divorce s’est fait à l’amiable et je lui ai laissé l’appartement que l’on avait fini de payer il y a quelques mois de cela. Nous sommes encore en contact elle et moi, en très bons amis, et il n’est pas rare que nous nous donnions rendez-vous pour déjeuner près de l’hôpital. Malgré mon divorce et ma certitude sur mes sentiments, je n’ai rien dit à Len. Je ne trouvais pas le courage de le faire. Alors je continuais ma petite vie, me contentant des journées de travail et de certaines soirées passées chez l’un ou l’autre à boire du bon vin de Californie en discutant. Je restai en contact avec l’Institut, leur fournissant des informations en avant-première grâce à mon emploi. Bref, la vie suivait son court.

Le drame, il arriva deux ans plus tard, lorsque le gouvernement américain lança la Grande Purge. La population fut terrifiée et à juste titre. Mais je fis en sorte de ne pas le montrer, de rester calme et composé, de faire en sorte que personne ne sache…Sauf qu’un jour, je vis Len débouler comme une furie dans mon bureau, au journal.

"Abe, il faut que tu files, genre maintenant tout de suite !" je l’observais une seconde, ne prenant même pas la peine de le reprendre pour la énième fois que mon prénom c’était Edwin et non pas Abberline, mais passons.
"Qu’est-ce qu’il se passe ?" pas le moment de plaisanter, je le voyais à son regard affolé et surtout, effrayé.
"Des agents de la Purge sont là. Je crois qu’ils savent pour toi. Alors files d’ici, va aussi loin que tu le peux, ou caches-toi, je m’en fous, mais il faut que tu te casses d’ici Abe."
"Bon sang !" je pris mon manteau et ma sacoche, laissant tout le reste en plan et je l’invite à me suivre pourtant il ne suit pas "Len, qu’est-ce que tu fais, il faut qu’on parte !" il était inconcevable pour moi de le laisser derrière…
"Non, vas-y, je les retarde autant que je le peux."
"Pas question !"
"Ce n’est pas ouvert au débat Abe !"

Sur ces mots il me poussa vers la porte de sortie de secours, qu’il referma derrière moi, me coupant effectivement l’herbe sous le pied. Je lui lançai un regard furieux par la vitre et je vis dans ses yeux une affection que je n’avais jamais remarquée jusque-là puis, au loin, les agents de la purge. J’ai à peine le temps de me cacher derrière la porte, et j’entendis le début de la conversation avant de fuir comme me l’avait ordonné Len. Je ne savais pas ce que j’espérais, mais je savais où aller : l’Institut. C’est là-bas que, quelques semaines plus tard sans aucune nouvelle de Len (je ne pouvais pas me risquer à l’appeler à moins de vouloir donner une indication sur ma position aux autorités qui me recherchaient), que je découvris qu’il allait être mis à mort pour m’avoir aidé…Cette nouvelle m’a totalement détruit. Je ne crois pas avoir ressenti une aussi grande douleur qu’en cet instant, alors que je vois son nom inscrit sur l’écran de télé, dans la liste des futurs exécutés. J’en ai inquiété plus d’un à m’effondrer d’un seul coup au milieu du grand salon. Quand je repris un état presque fonctionnel, j’appelai la seule personne avec qui je pouvais partager cela : Anna. J’avais fini par lui avouer que j’étais un mutant et elle n’avait rien pensé de plus à ce propos.

"Allo ?"
"Ils l’ont emmené, Anna." Elle est restée silencieuse un instant au bout du fil puis a demandé, d’une voix serrée par l’émotion.
"Qui ?" je déglutis difficilement.
"Leonard…Ils l’ont exécuté, parce qu’il a voulu m’aider…"
"Oh non…Eddie…"

Je fondis en larme au téléphone, sous les mots rassurants que prononçaient Anna. Je restais une véritable coquille vide durant les mois qui précédèrent l’attaque du 9 février, un véritable robot sans âme, à l’image des personnages que je pouvais créer. Lors de cette attaque…eh bien disons que je n’ai pas fait de cadeau. J’ai détruit autant d’humains attaquant que je le pu, simplement parce que je leur en voulais. Je voulais tous les voir brûler en Enfer. Pour être honnête, je suis passé très près de rejoindre la confrérie des mauvais mutants. Je l’ai même annoncé mais je ne suis pourtant pas allé au bout de ma pensée, retenu par d’autres personnes de l’Institut qui m’ont calmé. La fin de la Purge a fini de me dissuader.

J’ai quitté mon emploi au journal, incapable d’y remettre les pieds sans repenser à Len, pour prendre le poste de Professeur de Lettre à l’Institut. Ce n’est pas seulement par commodité, c’est aussi parce que j’ai vite remarqué que j’avais du mal à contrôler ma mutation comme avant. J’avais perdu mon contrôle…Alors revenir à l’Institut était un choix logique. Nous nous sommes installés dans le nouveau bâtiment mis à notre disposition par le nouveau gouvernement. Depuis quelques mois, j’ai pris la malsaine manie de faire revivre, le temps d’une conversation, Len…Voilà où j’en suis.

"Pourquoi tu ne m’as pas suivi ce jour-là ?"
"Tu sais que je n’ai pas la réponse à cette question, Abe. Je ne suis que ta création…"
Parfois, j’aurais aimé le réécrire moins conscient de son état de Papercut. Je ne le faisais pourtant jamais ; car si je me laissais déjà bercer par cette illusion, je savais que si je le rendais encore plus réel, je pourrais bien y laisser ma vie, à vouloir passer trop de temps avec lui.
"En revanche, tu sais que tu peux faire ce que tu veux de moi" il s’avance de ce pas félin et léger qui avait très vite attiré mon attention et je détourne le regard alors que je sens ses mains sur les accoudoirs de mon fauteuil "Tes désirs sont des ordres…mon créateur."
Serrant les poings, je me force cependant à attraper la feuille où se trouve sa description.
"Arrêtes ton cirque, Len." Et je déchirai la page en plusieurs morceaux, l’illusion de Leonard Davies s’évaporant avec la destruction de cette page. Je savais que j’allais rester encore quelques heures dans mon fauteuil dans cette chambre, jusqu’à ce que le vertige et le sentiment de vide ne me quittent...Enfin, c'est ce que j'aurais aimé faire. Mais une alarme a retenti, et on a du évacuer en vitesse. Si personnellement j'ai aidé à amener les élèves aux véhicules d'évacuations, je sais que la plupart des professeurs et autres adultes de l'Institut et même certains des élèves les plus âgés sont partis pour défendre la ville et...je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Mais vu l'état de mes pouvoirs actuellement...je ne servirais à rien.



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Jeu 3 Mar 2016 - 1:07
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EDWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN :21: :36: :61: :kiss:

HUM *kof kof* Un peu de calme, voyons. :19: J'étais déjà amoureuse de ton idée, j'avais hâte de lire sa fiche... Et bon sang, je n'ai pas été déçue ! :60: Quelques erreurs d'inattentions par-ci par-là, mais rien de handicapant, au contraire. Je suis la première à oublier des mots parce que je veux aller trop vite :51:

Edwin est vraiment super intéressant comme personnage, ne serait-ce qu'au niveau de son pouvoir, qu'on ne trouve pas souvent. J'ai beaucoup aimé lire son histoire, aussi. Même si c'est triste, et que certains mutants de mon placard (Leif et Allen, non je ne dénonce personne) n'en font que grogner davantage contre la Purge :84:
Et puis enfin un mutant qui est vraiment rattaché à l'institut Xavier ! :excited: Rejoignez le corps professoral de l'école pour mutants, on a des cookies, des brownies, et même des glaces :77: Et Phillys. *SBAMM*

*colle un poutou glacé sur sa joue et se sauve*




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Codage par Elorin

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Jeu 3 Mar 2016 - 1:32
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue sur le forum :61: Un X-meeeeeeeen, c'est trop bien ♥️ (on va t'offrir ton poids en cookies)
J'espère que tu te plairas sur le fo et au plaisir de te croiser éventuellement en rp.
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