Le Mandarin

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le grand père du Mandarin était un seigneur de guerre du Sichuan nommé Lu Ding Tong (1891-1949). Il prétendait être le descendant de Genghis Khan et par ce glorieux héritage être le prétendant le plus légitime au trône de l’empire du milieu après que la dynastie Mandchoue soit tombée en 1911 pour faire place à la république. Comme tant d’autres seigneurs de la guerre féodale qui se partageaient le pays, Tong entra en conflit avec le régime du Guomindang qui avait pris le pouvoir. Au cours des années 30 il s’opposa au général Tchang Kaï-shek avec succès. Son fils, Xiahou Tong (1999-1957) épousa une Hindoue venus du Panjab nommé Harji Bhanji (1924-1957). Ils n’eurent qu’un seul et unique enfant, Zhang Tong qui serait connus plus tard sous le surnom de Mandarin. Zhang naquit le tout dernier jour de l’année 1943, il passa les toutes premières années de son enfance dans le palais familiale du Sichuan. L’emprise de sa famille sur la région prit fin lorsque les communistes sortirent victorieux de la guerre civile chinoise et s’emparèrent de l’ensemble du territoire. Son grand père fut tué au cours de la prise du palais par l’armée populaire de libération et ses parents fuirent avec leurs partisans dans les montagnes du Xizang. Son père, désormais nouveau seigneur de guerre, régna sur la région jusqu’en 1951 mais du à nouveau fuir lorsque l’armée chinoise lança une offensive visant à conquérir le Tibet. Xiahou Tong vint s’installer dans le Xinjiang mais ayant perdus tout pouvoir et n’ayant plus qu’une poignée de fidèle, il dut vivre une existence de nomade qui ironiquement ressemblait à celle de Genghis Khan à ses débuts, le personnage historique dont il prétendait descendre en droite ligne.

En 1954 les communistes finirent par attraper la famille Tong qui était éternellement en fuite et les enfermèrent dans l’un des camps du Laogaï, les pires prisons du régime. Zhang qui avait à peine 11 ans découvrit alors une vie de travaux forcés et de pénuries alimentaire. Cette enfance déracinée et la chute de sa famille autrefois puissante par la faute des communistes causa un fort ressentiment en lui et pour le restant de ses jours, il n’aura de cesse de haïr le régime de Pékin et de rêver de le renverser pour instaurer un nouvel empire du milieu. Ses deux parents furent exécutés sous ses yeux dans le camp pendant la fameuse campagne des 100 fleurs qui réprima de nombreux adversaires du régime. Zhang avait alors 14 ans. Il ne fut libéré du terrible laogaï qu’à l’âge de 19 ans à l’initiative des modérés du régime qui estimaient que ceux qui avaient été incarcérés enfants n’étaient pas les ennemis du parti.

Il retourna dans sa région natale du Sichuan et vécut dans la capitale de la province, Chengdu jusqu’à l’âge de 34 ans. Son existence morne et aride fut marquée par la révolution culturelle qui le choqua profondément. Lui-même amoureux des diverses cultures chinoises et asiatiques il fut horrifié par la destruction du savoir de toute la Chine ancienne et quitta la région en voyageant à pied vers l’Ouest du pays, aux confins de ses zones désertiques, bien décidés à contribuer un jour à renverser le parti communiste pour rétablir le glorieux empire chinois du passé.

Il adopta alors une vie de nomade, tantôt ermite, tantôt mystique et parcourus l’Asie centrale et ses régions désertiques. Vers cette époque il fut marié brièvement et eut un fils qu’il nomma Temudjine en hommage à Genghis Khan. Son épouse mourut de leucémie quelques années plus tard et Zhang garda son fils à ses côtés mais le négligea pour beaucoup de choses, ce qui créa un fort ressentiment de la part de son enfant qui repoussa son père lorsqu’il devint adulte. En 1982, survint le tournant de sa vie, il découvrit dans une vallée cachée, un formidable vaisseau spatiale qui était là depuis des siècles. Il s’était écrasé en tuant ses occupants. Mais à l’intérieur restait les 10 générateurs du vaisseau, toujours actifs. 10 batteries en un métal inconnu venu d’un autre monde, chacun disposait d’un pouvoir formidable. Zhang s’appropria les 10 objets et s’en fit des bagues. 10 anneaux de pouvoirs qu’il arbora sur ses doigts en permanence à partir de ce jour. La puissance que lui conférait ses bagues dans cette région du monde, en firent un individu craint et redouté qui entreprit alors de devenir seigneur de la guerre comme son père et son grand père avant-lui. Avec ses pouvoirs, il s’attacha facilement des mercenaires et des bandits en tout genre et sa petite troupe fut assez étoffés pour représenter une menace terroriste ou militaire auprès des autorités chinoises. Il adopta le nom de guerre de Mandarin en référence à la fonction la plus illustre et la plus sage de l’ancien empire du milieu. Son vrai nom tomba quelque peu dans l’oubli et il ne fut désigné que sous le surnom de Mandarin par ses hommes et les habitants de l’Asie Centrale à partir de ce jour.

Ses hommes se surnommèrent eux-mêmes les 10 anneaux en référence aux pouvoirs de leur maître et adoptèrent ce symbole comme emblème. Ils furent chassés par l’armée chinoise en 1994 et agirent surtout en Asie centrale à partir de cette date dans les zones montagneuses et désertiques. En 1996 le Mandarin et les 10 anneaux installèrent leur fief au Kirghizstan puis en 2001 dans l’Hindoue Koush. Par leur contrôle quasi-féodal sur les endroits où ils agissaient et leur lutte permanente contre les autorités en place, les 10 anneaux devinrent rapidement une organisation terroriste qui inquiétait l’Amérique et même le SHIELD. Continuant à prôner le renversement du parti communiste chinois et le rétablissement de l’empire du milieu, ont continua à les considérer eux et leur chef avec mépris et étonnement.

Etant peu nombreux, les 10 anneaux ne semblaient pas capable de devenir un jour une véritable armée et le Mandarin décida avant tout d’acquérir des technologies d’armement de pointes pour accomplir son rêve, s’emparer de l’Asie et y rétablir l’ordre ancien dont il sera le nouveau maître. La première occasion survint lorsqu’un industriel de l’armement, Obadiah Stane, paya ses hommes pour enlever son employeur Tony Stark et le tuer afin qu’il puisse prendre sa place. Les 10 anneaux kidnappèrent Stark lors d’une visite en Afghanistan mais plutôt que de l’exécuter, le forcèrent à construire pour eux son plus puissant missile, le Jéricho. Stark construisit à la place une armure de combat et s’en servit pour s’échapper. Désormais le Mandarin surveille Stark de loin et rêve de mettre la main sur ses armures de combat pour obtenir l’arme suprême. Il observe également d’autres innovations de l’armement comme le virus Extremis qui pourrait lui permettre de réaliser ses rêves sur un champ de bataille.

Le Mandarin, homme de culture et d’ambition, ne cesse de s’intéresser au savoir de la chine ancienne et aux arcanes mystiques pour acquérir de nouveaux pouvoirs. Il est parvenu à mettre la main sur quelques artefacts comme le livre original du Tao Te Ching et l’œil de Yin qui lui permet de lire dans les pensées. Grâce à son étude du Tao, il peut maîtriser les énergies ambiantes à propos de son organisme. Il est ainsi capable de rester plusieurs jours voir même plusieurs mois sans boire ni manger. Il a aussi développé un lien très approfondis avec ses 10 anneaux. S’il confie une bague à l’un de ses hommes, il saura exactement où elle se trouve même si son sbire parcours le monde dans d’autres pays. Le Mandarin peut récupérer ses bagues s’il en est séparé, par la simple pensé, il peut les faire voler jusqu’à lui. S’il meurt, il ressuscitera dans le corps d’une personne à proximité grâce à ses anneaux qui iront directement rejoindre ce nouveau corps.

Le Mandarin grâce au livre du Tao est parvenu à ouvrir des portails vers d’autres mondes et dimensions. Il a ainsi acquit un grand savoir à propos des extraterrestres à qui il doit son pouvoir : les makluans. Il a découvert que ces êtres dont la forme de leur leaders sont ceux de grand dragons, sont venus sur terre il y a longtemps, d’où l’épave de leur vaisseau dans lequel il a découvert ses 10 anneaux. Ils ont effrayé les peuplades asiatiques qui ont alors créé les dragons de la mythologie chinoise dans les arts. Les makluans seront bientôt de retour et comptent envahir la terre et le Mandarin cherche un moyen de les en empêcher. Une autre menace plus personnelle s’oppose aussi à lui. Un seigneur de la guerre tourné vers la Chine ancienne, comme lui, prétend lui aussi être le descendant de Genghis Khan et être destiné à rétablir l’empire du milieu. Surnommé Griffe Jaune, il est devenus son rival direct. La grande invasion Chitauri sur New York a mis en garde le Mandarin, bientôt se seront les Makluans qui attaqueront la terre et il sait que le temps joue contre eux.