Le gouvernement a fait ce qu'il avait à faire, mais j'ai toujours l'impression que tout cela aurait pu se passer autrement. Et si le gouvernement était une des causes de l'attaque des Chitauris ? Personne n'ose se poser la question, mais moi, j'ose. Plusieurs personnes sont mortes dû à cet incident et de nombreuses aussi sont restés à New York. Le changement de ville n'a pas été des plus simple, n'ayant connu que New York depuis tout petit. À présent «bien installé» à Los Angeles, je suis motivé à éclaircir les zones d'ombres et... de rétablir la justice.
Cet incident ne m'étonne pas plus que cela, oui bien sûr ce n'est pas peut-être la meilleure façon de faire, mais pour moi ce n'est que le début du commencement, d'autres incidents de plus grande envergure arriveront en crescendo et sonneront la fin du SHIELD, en tout cas tel que l'on le connait aujourd'hui.
Selon moi, les Asgardiens ont autant le droit que nous d'être à Los Angeles. Leur planète ayant été attaqué, ils n'ont nul part où aller et donc son venus ici par nécessité. Pourquoi devrions les refuser ? Ils peuvent s'avérer des alliés de renom ! Et puis, vous ne trouvez pas ça extraordinaire d'avoir comme pote un Asgardien ?
I.Débuts et galères
«I was just an ordinary guy. There was nothing in my history to suggest the typical hero's journey. No radioactive spiders or refugee status from a doomed alien world.» - Dave LizewskiRien ne me prédestinait à devenir un super-héro. Je n'avais pas de super-pouvoirs ni des gadgets hyper-sophistiqués. Non, je n'avais rien de tout ça. Ma mère mourut d'une rupture d'anévrisme à mes 14 ans et depuis, je vis seul avec mon père, qui travaille de nuit. Je ne me considérais même pas comme le clown de la classe ou bien le plus intelligent. Juste, comme un gars normal, qui essaie de faire sa place. Je me posais un tas de questions, par exemple pourquoi personne n'a jamais pensé devenir un héros, un justicier masqué ? En quoi enfiler un costume et aller sauver des gens en difficulté pouvait s'avérer impossible ? Je décida donc d'oser ne pas faire comme tout le monde et je me commanda une combinaison de plongée sur eBay, que j'utiliserai en guise de costume. Et voilà, les débuts de
Kick-Ass. Des débuts tout de même pas très élogieux. En effet, mes premières semaines en tant que «super-héro», je ne trouvai pas de réels crimes à combattre. Un jour, j'aperçu de jeunes voyous s'adonner à des actes de vandalisme. Croyant fermement que ce serait la bonne occasion de faire mes preuves et d'arrêter une bonne fois pour toute un acte illégal, je m'en allai les provoquer et les confronter. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Je l'appris à mes dépends. Je me fis massacrer comme personne ne voudrait se faire massacrer. L'un des assaillants me poignarda et me laissa me vider de mon sang tandis qu'une voiture vint me renverser et prit la fuite. Quelle belle façon de finir la journée, avec deux jambes brisées, un dos brisé, un visage tuméfié, des terminaisons nerveuses foutues et plusieurs côtes et os cassés.
II.Reborn from the ashes like a phoenix
Mon agression se révéla être un mal pour un bien. Ouais, dis comme ça sonne bizarre, mais c'est vrai. Avec des terminaisons nerveuses quasiment toutes mortes et des solides plaques en métal installées un peu partout dans mon corps pour aider à mon rétablissement, j'avais maintenant un avantage physique sur les autres; une résistance à un niveau très élevé à la douleur. Avantage qui peut se montrer, ma foi, très utile dans les combats. Même après ma solide correction, borné comme j'étais, je remis le costume de Kick-Ass, plus déterminé que jamais. Lors de l'une de mes patrouilles de nuit dans le centre-ville new yorkais, je tomba sur un gang de Porto Ricains en train de tabasser un pauvre homme innocent. Une partie de mon subconscient me disait de partir au plus vite au risque de subir le même sort, mais une autre partie me disait de rester, et de donner une leçon mémorable à ces connards. Je déteste ce genre de malfrats qui se croient tout permis parce qu'ils n'auront jamais aucune conséquence. Quelqu'un devait les remettre à leurs places et ce quelqu'un, ça allait être moi. Armé de mes bâtons jumeaux et de mes couilles en acier, je me décida à aller «discuter» avec cette bande de voyous.
III.De Super-zéro à Super-héro
Mes actions eurent portés leurs fruits. Durant mon combat de rue contre les malfaiteurs, des gens m'avaient filmé et posté tout ça en ligne. Un acte de voyeurisme ayant contribué à ma montée de popularité, je l'avoue. En moins de vingt-quatre heures seulement, j'étais passé du
geek Dave Lizewski au premier vrai super-héro humain de New York, Kick-Ass. Les gens m'adoraient. Je m'ouvris un compte Myspace Kick-Ass, que j'utilisa pour communiquer avec mes fans et poster des statuts. Sauf que je devais toujours protéger mon identité secrète, à la manière de Spider-Man. Alors je fis passer mes nouvelles blessures par une autre agression. Mais les rumeurs commencèrent à fuser comme quoi si je subissais autant d'agressions, c'est parce que j'étais un gigolo. Ce qui est totalement faux, évidemment. Katie Deauxma, la fille sur laquelle je fantasmais, crut à ses rumeurs et je devint donc son «BFF gay». Pas le top du top, mais au moins ça me permettait d'être à proximité d'elle. Au fur et à mesure, je me disais que la vérité serait dure à avouer. Mais c'était en même temps tellement bon d'être à ses côtés. Mon père, toujours aussi protecteur envers son fils unique et garant de ma sécurité, me donna un gaz poivre, le même que les flics utilisent. Mon père voulait juste que je sois en sécurité et même si je ne pouvais lui avouer ma vie nocturne de super-héro, je le remerciais d'être là pour moi.
IV.Big Daddy and Hit-Girl
Ma première vraie mission en tant que «super-héro» était d'aller rencontrer un certain Eddie Lomas, qui n'arrêtait pas d'harceler par messages et appels téléphoniques son ex. Son ex avait donc demandé à Kick-Ass sur MySpace de s'occuper de cette affaire. En entrant dans l'appartement, je commença un peu à paniquer. J'avais pensé que ce gars serait seul, pas avec tout une bande. Mais à quoi j'avais pensé? Il était trop tard pour abandonner, donc je me lança à fond. Je lui parla de ses appels répétitifs, de son harcèlement envers son ex-petite amie et j'en vins même à le menacer de lui briser les jambes s'il continuait son petit manège, ce qui eut comme effet de le mettre en rogne. Sauf que j'avais prévu cette éventualité et l'aspergea du gaz poivre que m'avais confié mon père.
Merci papa. Une bataille générale éclata et ils avaient clairement l'avantage. Je crus y rester, une nouvelle fois, mais se fut sans compter d'une héroïne... hors du commun; Hit-Girl. Elle les a tous découpé comme si c'était des sacs à viande! Au début, je la pris pour mon ennemie, mais j'aperçu que c'était loin d'être le cas. Avant même que je puisse en apprendre plus sur elle, elle disparut avec un autre personnage insolite, son père, surnommé Big Daddy.
Mais qui sont ces gens?, c'est une question que je me posais à ce moment précis. Ce que je ne savais pas, était que ces gens marqueraient ma vie, à jamais.
V.Oh hell nah
Cette mésaventure m'hanta tout le reste de la soirée. Je n'arrivais pas à dormir ni même à manger. Les nouvelles de la mort d'Eddie Lomas passèrent à la télé et on attribuera sa mort à une guerre de territoires entre gangs. Autant pour moi, je n'y étais en aucun associé mais ça ne me rendait pas heureux pour autant. Les corps ne s'enlevaient juste pas de ma tête. J'y pensais sans arrêt et cela me rendait malade. Et Katie Deauxma croyait toujours que j'étais gay. Ma journée ne pouvait se porter mieux. Ce qui vint rajouter de l'essence sur le feu fut l'arrivée de nouveau super-héro en ville, Red Mist. Un gars que j'avais inspiré. Je le détestais. Pourquoi? Parce qu'il devenait une plus grosse célébrité que moi. Pendant que je m'occupais de malfrats comme Eddie Lomas, lui arrivait à faire tomber des trafiquants de drogue et des mafieux russes. Je développa une profonde haine pour celui que je considérais comme le remplaçant illégitime de Kick-Ass. Un beau jour, je pris mes couilles en main et lui envoya un e-mail pour qu'on se rencontre, et que j'aille régler mes comptes. Notre petite rencontre se passa plutôt bien, contrairement à ce que j'imaginais, il était cool ce Red Mist. Il avait même une voiture à son nom! Il devait être incroyablement riche. Et il l'était. Car Chris Genovese et Red Mist ne faisait qu'un. Mais ça, je l'appris bien bien plus tard. Durant notre périple, Red Mist et moi sauvions un chat d'un incendie mortel. Ouais, pas le plus grand sauvetage de notre vie, mais ça nous valut la reconnaissance d'une bonne femme et un gros titre dans les journaux. Et à mon retour chez moi, je reçu une visite surprise de Big Daddy et Hit-Girl. Et c'est comme ça que j'appris que c'était un ancien policier qu'on avait essayé de corrompre et comme on avait pas réussi, la mafia avait tué sa femme et essayé de le tuer de même, mais s'était échappé avec lui et son enfant encore bébé, en l’occurrence Hit-Girl. Alors à ça, je m'y attendais pas du tout. Quoi qu'il en était, ils me demandent d'informer Red Mist d'un meeting à leurs quartiers. Je ne savais pas que ce serait la pire idée de ma vie. Tout comme crier en pleine nuit à la fenêtre de Katie que je n'étais pas gay et que je suis Kick-Ass
VI.They burned my testicles
La torture dans les films n'a rien à voir avec ce qu'elle est en réalité. C'est bien pire que tous ce que vous pouvez vous imaginer. Red Mist n'était rien d'autre qu'un traître. C'était Chris Genovese déguisé, le fils de John Genovese, mafieux new-yorkais. Chris était la pire des pourritures. Le pire dans tous ça, c'est la torture qu'il m'ont infligé; ils ont électrocuté mes testicules à mort, non pas pour récolter des informations, mais bien pour me voir souffrir. Après avoir tiré sur Hit-Girl plusieurs balles, m'avoir brûlé les couilles pendant une bonne dizaine de minutes, ces connards tuèrent de sang-froid devant moi Big Daddy. Cela eut comme effet de très rapidement me mettre en rogne et comme à mon habitude, je provoqua mes tortionnaires et... ça marcha.
Merci Dieu de m'avoir fait implanté ces plaques de métal. Soudain, tout devint noir et je compris tout de suite que Hit-Girl n'était pas morte et qu'elle était prête à botter des culs. Quand on fut enfin sorti de cet endroit, on commença déjà à préparer en hâte notre vengeance.
Et ils brulèrent tous, du lance-flammes de Hit-Girl. Et Chris Genovese se fit péter le visage de mes deux bâtons jumeaux, remplacés par les pattes de ma chaise de torture. Ah et pour couronner le tout, je tira une balle aux couilles de John Genovese. Satisfaisant, oui. Hit-Girl finissa le travail en tuant tous ceux qui restaient et me demanda de lui faire après la mort de son père, ce qui est tout à fait normal. Après cet évènement, Hit-Girl et Kick-Ass devinrent des héros en ligne. Comme Batman et Robin. Green Arrow et Speedy. Sauf que les ambitions de Hit-Girl moururent avec Big Daddy. Il n'y avait plus que Mindy McCready. On retrouva sa mère, la cherchant depuis belle lurette. Elle n'était pas morte donc. Katie Deauxma me détestait à présent pour lui avoir menti à propos de ma sexualité et mon père se tapait une femme à l'identité inconnue. Et moi, je raccrocha le costume de Kick-Ass pour la dernière fois. Enfin, c'est ce que je croyais...
VII.Six mois plus tard
En six mois, beaucoup de choses arrivèrent. Mindy s'occupait personnellement de mon entraînement afin de me rendre un peu plus apte au combat au corps-à-corps, mais ça, ses parents ne le savaient pas. Et je me faisais tabasser souvent. Vraiment souvent. Lorsque Marcus, le beau-père de Mindy, découvrit qu'elle m'entraînait en cachette et qu'elle n'avait pas tout à fait dit adieu à son ancienne vie, on ne se vit plus vraiment. Et je pouvais le comprendre. Marcus était un bon gars qui voulait juste prendre soin de sa fille. Mais ça me manquait. Ma vie de super-héro me manquait cruellement car avouons-le, ma vie de lycéen restait toujours aussi banale et ennuyante. C'est ainsi que je remis le costume et rencontra par la même occasion Doctor Gravity, lui aussi un super-héro patrouillant dans New York la nuit. J'essaya de convaincre Mindy de reprendre le costume, mais en vain. Rien n'allait la faire changer d'avis apparemment. Doctor Gravity, lui, me fit visiter le QG d'un groupe de super-héros nouveau genre,
Justice Forever. Ils y avaient plein de gens extraordinaires là-bas, qui avaient pourtant des histoires horribles. Le Colonel Stars était un ex-mafioso, Remembering Tommy des parents à la recherche de leurs fils, la soeur de Night Bitch fut trouvé dans une poubelle morte et Battle Guy, c'était mon meilleur ami Marty qui avait mytho pour rentrer dans le groupe. Quel con ce Marty quand même. Insect Man et Lieutenant Stripes faisaient aussi partit de la bande. J'appris aussi que Red Mist se créait une armée de super-vilains et que de plus en plus de gens y adhéraient. Pathétique et effrayant à la fois.
VIII.Justice Forever
Notre première mission de groupe se passa très bien. On réussit à démanteler un réseau de prostitution sud-coréen et à libérer un groupe de femmes sous l'emprise d'un maquereau malfaisant. Ah et il se fit broyer les couilles par Sophia, le chien du Colonel. Ça, ce n'était que le début du commencement. Notre dévotion pour les gens dans le besoin ne faisait que grandir. On servait de la soupe, on donnait des vêtements aux sans-abris, on recherchait des enfants disparus et de plus en plus de citoyens rejoignaient nos rangs. L'union fait la force, comme on dit. Mais toujours pas de trace de Mindy. Lorsque je rentra chez moi, j'eus droit à toute une surprise. Mon père a mis la main sur mon costume. Et de là parta une dispute, qui se solda par mon départ de la maison. Bien que j'aimait beaucoup mon père, ça me frustrait qu'il ne pensait pas comme moi.
Le Colonel Stars était à présent mort, tué par Red Mist, ou devrais-je plutôt dire le Motherfucker et sa bande de super-vilains. Ils restaient toujours à mes yeux pathétiques, mais devenaient de plus en plus effrayant. Leurs conneries avaient déjà réussis à tuer quelqu'un. Et ils ne tardèrent pas à recommencer.
IX.I'm gonna kick your ass, Motherfucker!
Cette fois-ci, le Motherfucker était allé trop loin. Bien trop loin. Lui et sa bande avaient tué les parents de Katie et l'avaient également violée. Collectivement. Elle en fut tellement mutilé qu'elle fut envoyé à l'hôpital. Et c'était ma faute. Totalement ma faute. Ils s'en étaient pris à elle, pour me faire du mal à moi. Quel façon puérile d'agir. Sauf qu'ils ne s'arrêtèrent pas là. Ils tuèrent une bonne dizaine de policiers. Et le NYPD réagit assez rapidement et radicalement. Ils arrêtèrent tous les costumés, que ce soit des gentils ou des méchants, ils mirent tous le monde dans le même panier. Mon père, appris la nouvelle avant moi, entrepris un acte que je ne l'aurais pas laissé faire si j'avais été à ses côtés; il pris le blâme à ma place, il se fit passer pour Kick-Ass et alla en prison. Il ne savait à quel danger il s'exposait. Motherfucker connaissait maintenant mon nom, mon adresse et hésiterait pas à m'éliminer, moi et mon père sans aucun scrupule. Quand je rendis à mon père en prison, j'essaya de lui expliquer la situation, mais il me disait qu'il gérait la situation, qu'il serait bientôt relâché.
Oh papa, si seulement tu savais. Si seulement tu savais que tu allais mourir, pendu, d'une horrible façon. Désolé de t'avoir mêlé à tous ça.
Les funérailles de mon père eurent lieu peu après. Motherfucker déclara un cessez-le-feu de 3 jours pour célébrer ma perte. Tout le monde était là. Les membres de Justice Forever et même Mindy. Tous là pour me réconforter. Ça, c'est ce qu'on appelle une vraie famille. Et comme à son habitude, Chris ne tint pas sa parole. Ils firent exploser une bombe et ouvrirent le feu. Quel bande de déchets. Par la même occasion, ils tentèrent de me kidnapper, mais Mindy était toujours là pour couvrir mes arrières. On fit un rapide coucou au QG du Motherfucker, je pus même essayer ma nouvelle variante de bâtons, celles avec les clous. Et je m'en pris à cœur joie sur un des violeurs de Katie. Et on apprit de lui qu'il y allait avoir une grosse confrontation à Times Square. Une
très grosse confrontation, le combat du siècle. Marcus fut tout de suite informé de la situation, tout comme le reste du NYPD. Times Square était prêt.
Ce fut un carnage total. Moi je m'occupa du cas Motherfucker. Hit-Girl, de Mother Russia. Et Justice Forever du reste du clan de super-vilains de Motherfucker. Ça n'avait rien à voir avec tous les combats qu'on avait eu auparavant. Celui-là, c'était d'une autre envergure. Voilà à quoi nous a mené nos conneries de super-héros. À s'entretuer. En était-on vraiment arrivés là ? À ce moment-là, je compris une chose. Les flics ne voyaient pas des super-héros combattre des super-vilains, mais des fous en costume se battrent en public et déstabiliser l'ordre public. Ils n'étaient du côté de personne et n'en avaient rien à faire des super-héros. Je poursuivis Genovese partout, bien décidé à ce qu'il ne s'en sorte pas dans tous les cas. Pire que ça. Je voulais qu'il
meure. Soudain, je compris la gravité de mon geste. J'avais voulu le tuer, j'ai failli passer du mauvais côté! Chris me pria de lui appeler une ambulance, qu'il ne me posera pas de problème. Je le fis et j'entendais les sirènes de police se faire de plus en plus fortes. Et Hit-Girl réapparu derrière moi. Elle disparut aussi vite qu'elle apparu. En fait, elle a fait diversion, pour que je sois sauf. J'y croyais pas. Hit-Girl a sauvé Kick-Ass. Elle risqua sa vie pour moi. Je sus que ces flics la considérait comme une menace et en profitèrent pour l'envoyer en prison.
Wait for me Hit-Girl, I'll get you out of there.X.Chapitre final
Cette expérience m'avait changé à jamais, au grand jamais. Moi, Marty et Todd avions gradué. Marty se révéla être un génie et alla étudier à Harvard. Moi et Todd, ce n'était pas trop notre truc les études, donc on continua nos activités super-héroïques. On essayait tant bien que mal continuer à faire vivre l'âme de Justice Forever parmi nos actions. Alors que je voulais lui rendre visite, Mindy m'écrit une lettre m'interdisant formellement de venir. J'aurais voulu m'opposer, mais ça n'arrangerait surement pas les choses, me disais-je. Un beau jour, je reçus sa visite. Comme ça, sans avertissement et fallait dire que je ne pouvais être plus heureux. Je la pris presque dans mes bras. Par contre, son comportement me cachait quelque chose de bizarre. Mes questions fusèrent et sa réponse n'était pas vraiment celle que j'aurai voulu entendre. Elle me faisait ses adieux. Elle me disait qu'elle devait partir pour Los Angeles, de ne plus la contacter, que si elle en aurait besoin c'est elle qui le ferait. Qu'elle s'en sortirait, qu'il y avait de l'argent liquide dans une des anciennes planques de son père. Je ne savais pas si à ce moment précis je ressentais de la colère ou de la tristesse. Une larme coula le long de ma joue et j'entendais dire Mindy de ne pas me comporter comme une fillette. Au fond de moi, je savais que Mindy allait terriblement me manquer et que j'allais tout faire pour la retrouver, malgré ses recommandations. En duo avec Todd, on entreprit des recherches à coup de matraque sous la nuque pour savoir où Mindy allait réellement se retrouver, le pourquoi du comment elle allait à Los Angeles. Finalement, nous apprîmes qu'elle allait être transférée dans une prison à plus haute sécurité, une prison du SHIELD.
Tout est logique, alors... Par contre, les séances recherchent furent promptement avortées, dû à malheureux événement inattendu.
Une semaine plus tard, une seconde attaque Chitauris ravagea New York City et cette fois-ci, pour de bon. Le gouvernement nous avait fait évacué vers Los Angeles. J'avais tout perdu. Tout ce qu'il me restait de matériel. Partit en poussière. Je réussi à sauver mon sac dans lequel je plaça mon costume et quelques vivres. Todd et moi furent évacués et nous dîmes au revoir à notre ville natale pour un bon bout. Mon compte Myspace Kick-Ass n'est plus actif depuis cet la destruction de NYC et j'ai même compté le désactiver. Lorsque nous arrivâmes à Los Angeles, Todd et moi recherchâmes activement l'emplacement de la planque dont nous avait parlé Mindy. On y récupéra de l'argent et quelques armes qui trainaient par-là, ce qui nous permis de nous trouver un endroit où dormir pendant quelques temps. Ce n'était pas le luxe, mais c'était mieux que ceux vivant au camp de réfugiés. À ce qu'il parait, il y avait une nouvelle ville en construction, New York Town, une sorte de New York 2.0. Moi, ça ne me disait rien, rien ne pourrait jamais remplacer celle d'origine et tout ce que j'avais pu perdre. Maintenant bien acclimaté dans mon nouvel environnement, j'étais prêt à reprendre les recherches. J'étais prêt à sortir Mindy de ce merdier. Mais j'allais avoir besoin d'une sacré aide. Il était clair que seul, ce serait mission impossible. L'union fait la force, comme on dit.