una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor [Wes]

Prénom/PseudoWalkie TalkieAgeVieux, croûlant, rampantCode règlementValidé par Bru'

Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?On m'y a fait revenir Fréquence de connexionI don't know, je verrais bien au jour le jour

RemarquesICI

Wesley n'était pas du genre à s'intéresser à la politique, trouvant cela bien trop ennuyeux ! Mais lorsqu'il aperçut tout ce remue ménage qui se déroulait dans sa ville d'enfance, il n'en crut pas ses yeux. C'était impossible de pousser les murs, d'agrandir les buildings, de trouver de quoi loger tout le monde. Puis rajouter avec ça la concurrence qu'il allait connaître, vous comprendriez son agacement général à la vue de cette situation. Il avait toujours su que les médias enjolivaient la chose pousser par une quelconque institution. Alors oui, il avait vu que les choses ne pouvaient être faites différemment si l'on tenait au maintien de l'humanité. Mais de quelle humanité ? Les rues de Los Angeles grouillaient dorénavant de personnes diverses et variées en tout genre. Applaudissons les sacrifices qui avaient pu être faits à New York autant que vous le souhaiteriez, mais rendez lui son Los Angeles cher à son coeur.

Voir la tête d'Ophelia Sarkissian sur les unes des journaux nationaux ne le dérangeait pas, bien au contraire ! Peut-être qu'il commencerait à s'intéresser à la politique de son pays si elle devenait présidente ! De ce qu'il avait compris, entendu au détour d'un bar, elle a quand même des idées bien tranchées cette demoiselle ! Après tout, cela ne laissera pas place au laxisme et peut-être que des cadres un peu plus bornés permettraient un meilleur fonctionnement du pays. Cela reste à voir et attise la curiosité du jeune homme. Même s'il n'a rien contre l'actuel président qui n'a pas eu un rôle facile, il n'est pas contre un peu de changement. Après tout, lorsque le temps est passé, il faut savoir laisser sa place non ? Dans le genre, "Au revoir, et merci.".

Les Asgardiens... Ces grands êtres d'une beauté non négligeable qui, typique de la mythologie nordique. Vous lui demandez ce qu'il pense de ces dieux vivants ? A vrai dire, il n'a jamais eu l'occasion d'en croiser un vrai. Mais par contre, il remarque que sa côte de popularité auprès des filles est en chute libre. "Moins fort que Thor", "moins charismatique que Loki", ça il l'a entendu... Cependant, il veut bien admettre que d'avoir des divinités aux côtés d'humains pourrait être utile à l'avenir. Enfin, s'ils ne nous emmenaient pas leur lot de soucis. Comme si la Terre n'en avait pas assez ! Oui, il est assez égocentrique comme garçon !.

  Wesley vit le jour un bel après midi d'été dans la ville de Los Angeles. Son père était un homme tout à fait honorable, s'impliquant dans la vie de son quartier, s'occupant des associations sportives du collège et du lycée, tout en continuant de s'occuper de sa petite famille. Une sorte de père au foyer en quelque sortes, chose que Wesley ne manquait pas de lui reprocher à son adolescence. Il était meilleur pour s'occuper des autres plutôt que de son propre fils à ses yeux. La mère de Wesley était une avocate intraitable, ayant travaillé pour les plus grands dossiers des stars de l'époque. Son taux de défaite était presque ridicule et cela ne lui créait pas que des amis. Elle était prête à tout pour réussir, quitte à foutre la vie des partis adverses en l'air. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle avait foutu la vie de son fils en l'air à se comporter d'une telle manière !

Fils unique, Wesley n'était pas du genre colérique à sa plus tendre enfance. Il était un petit garçon curieux, vif, qui s'intéressait à tout. Du moins, à tout ce que faisait Nanny, la femme qu'employait ses parents pour s'occuper de lui. Il avait appris à faire ses premiers pas dans ses bras, à pleurer ses premières chutes...dans ses bras. Partout où elle allait, le petit garçon la suivait. Partout où il allait, Nanny le surveillait. Quand ses parents rentraient ou du moins, quand ils daignaient lui porter un minimum d'attention, il ne partageait rien que des cris, des pleurs et de la colère.

Son parcours scolaire fût parsemé d'embûches. Malgré tous ses efforts, Wesley était assez dissipé et ne pensait qu'à une seule chose : s'amuser. Il collectionna durant son adolescence quelques frasques lui ayant coûté plusieurs exclusions, durant lesquelles il s'occupait en réparant différents véhicules. La mécanique était l'une des rares choses qui réussissait à le calmer, probablement pour cela qu'il en a fait son métier une fois son lycée terminé. Il était du genre coureur de jupons, plaisant aux femmes pour son côté intrépide, bad boy. Il quitta le domicile parental où l'amour n'était toujours pas une chose connue et s'installa dans le fond d'un hangar le temps de lancer son entreprise. Le bouche à oreille fonctionnait très bien dans ce milieu, et un client ravi en ramenait forcément d'autres. De fil en aiguille, son lit d'appoint qu'il s'était installé entre deux plaques en métal trouva place dans un magnifique appartement. Il était fier de lui, fier d'avoir réussi à percer et à se construire la vie qu'il avait toujours rêvé en étant plus jeune. Vingt ans, autonome et qui plus est vivant de sa passion. Les courses de voiture lui rapportait de l'argent, le poker encore plus !

Les années passaient et Wesley était toujours fidèle à lui même au plus grand désespoir de Nanny qu'il continuait à voir contrairement à ses parents. Il venait d'avoir trente ans et était bien loin de l'image des hommes de son âge: il n'avait pas de petite amie attitrée, pas envie d'engagement, pas envie de se calmer dans ses excès de folie. Il avait fait quelques tours par la case prison à cause des activités illégales qu'il pratiquait. Effectuer une course de bolide dans les rues de Los Angeles était peu apprécié. Dealer de la drogue aussi. Parier de l'argent encore plus. Sa dernière peine fût transformée en travaux d'intérêts généraux suite à la demande de son avocat (commis d'office, il était hors de question pour lui de demander à sa mère de le défendre durant ses comparutions immédiates). Il avait pendant des heures ou plutôt des jours, nettoyer, déboiser, ratisser les coins du parc de la ville. Ramassant les ordures que les gens se faisaient un plaisir de laisser tomber, nettoyant les excréments des chiens errants, sans dire mot pour une question de survie. Enfin sa peine pris fin subitement, sans qu'il ne sache réellement pourquoi. Il le comprit que quelques jours plus tard lorsqu'il reçut un courrier de sa tendre et chère mère (sentez sa gorge s'irriter en prononçant ces mots), lui demandant une somme d'argent quelque peu exorbitante pour régler ses notes de frais. La seule solution qu'il trouva pour faire taire cette histoire, faire fuir sa mère et ne plus jamais entendre parler d'elle était de lui payer cette somme. En cash. Grâce à une course qui devait avoir lieu à San Diego le week-end même.

Il avait pris sa Titine comme il persistait à l'appelait et avait fait la route jusqu'au lieu de course, bien décidé à écraser littéralement tout ceux qui se mettraient sur son chemin. Les visages étaient connus dans le milieu, et les coureurs ne variaient guère d'un lieu à l'autre. Ils furent tous surpris de voir Wesley s'alignait sur la ligne de départ, le pensant enfin rangé suite à ses histoires de justice. La course avait démarré sur les chapeaux de roues, Wesley faisant la différence dans le premier virage qu'il prit à la corde pour en sortir en tête, bien décidé à ne pas lâcher sa première place qui lui assurait la victoire qu'il était venu chercher. Dix tours, voilà ce qu'il devait effectuer avant de pouvoir enfin souffler. Ses pieds jonglaient avec agilité sur les différentes pédales, son regard fixant au loin sa ligne d'horizon. Il avait fait la moitié de la course et une seule voiture avait réussi à rester dans son sillage. Il aurait pu faire la fin de la course les yeux fermés, ayant assimilés chaque détail de la route, chaque finesse du parcours lui permettant de garder sa première place. Et pourtant, un épais brouillard venait de subitement s'abattre sur le parcours, obligeant le jeune homme à freiner, rétrograder, le tout en plissant les yeux pour continuer à apercevoir la route face à lui puis... Le trou noir.

Non pas le trou noir d'une cuite, celui d'un accident ou autre. Non il était pleinement conscient de ne plus rien voir, plus rien percevoir. Rien ? Non ça il en doutait. Il se sentait de plus en plus oppressé comme si quelque chose était en train de changer en lui. Plus le temps passé, plus l'étau se refermait autour de lui. Il avait eu beau essayé de se débattre, il comprit bien vite qu'il ne pourrait rien y faire, et finit par lâcher le volant, le levier de vitesse et de laisser sa voiture percuter le mur opposé. Il avait cette impression de suffocation, et même si son corps ne lui répondait plus, il n'avait pas perdu le nord. Il ne savait pas combien de temps cela lui avait pris pour sortir de cet espèce de sarcophage, plusieurs minutes ou en réalité plusieurs heures, mais une chose dont il était sûr, ses amis n'avaient rien vu de tout ça... Lorsque des têtes connues vinrent se pencher au dessus de la vitre brisée de sa voiture, il semblait à l'ouest, bien plus préoccupé de savoir ce qui venait de se passer. Impossible pour lui d'en parler, impossible pour lui de se libérer l'esprit à ce sujet. Après tout, il aurait pu finir interné non ?

Bien entendu qu'il n'avait pas pu finir la course, qu'il s'était retrouvé avec une épave en guise de voiture, lui qui avait percuté un mur en guise de rambarde de sécurité. Bien entendu qu'en plus de tout ces dégâts, les rancœurs avec sa mère ne s'étaient pas apaisées maintenant que la vidéo de sa course avait fait le tour du pays... Il l'avait regardé en boucle, espérant trouver l'origine de ce phénomène en image... Mais rien.

Il avait repris le chemin de son garage, ne se sentant pas forcément toujours dans son assiette, un peu vaseux, un peu ailleurs. Il passait ses journées, ses nuits à réparer son véhicule, hargneux et prêt à prendre une revanche. Les choses semblaient reprendre leur cours tranquillement, au plus grand bonheur de Wes. Jusqu'à cette nuit où la réalité lui apparut de plein fouet. Il venait de se cloner pour sauver sa propre vie. Comment était-ce possible ? Il ne le savait pas. Il avait l'impression d'être devenu fou, d'halluciner. Et pourtant le processus se répéta plusieurs fois. Bien souvent c'était quand le danger s'approchait de trop près de lui. Parfois c'était quand ses émotions étaient bien trop fortes pour lui permettre de contrôler les choses. Il était différent depuis cet accident et ne serait probablement plus jamais le même...

Trois années. Voilà trois années que ce jour là avait changé sa vie. Il avait gagné en confiance (lui qui n'en manquait cependant pas), se voulait un peu plus arrogant comme s'il était invincible. Et pourtant, le mélange de suie et de sang qui collait son visage lui fit réaliser qu'il n'était ni chez lui, ni dans un endroit connu de sa mémoire et encore moins invincible. La pénombre adoucissait ses maux de tête sans pour autant enlever l'inquiétude qui trottait dans cette dernière. La porte s'entrouvrit laissant entrer un filet de lumière l'aveuglant avant qu'il ne puisse distinguer une silhouette féminine s'approcher de lui. Les mots furent peu nombreux voir quasi inexistant. Il ne retint qu'une chose:

Daisy Johnson avait des questions pour lui.