[EVENT] Merry Grinchmas (Groupe 2)

Bien évidemment, elle n'écoute rien. Pire. Elle le renvoie se "mettre à l'abri". Quelque part dans sa tête, une voix rauque lui souffla qu'il devrait plutôt faire ça ; prendre la poudre d'escampette et la laissé crever toute seule, la super-mutante-invinsible-ou-bien-complètement-stupide. Mais il n'en fit rien, restant la, la peur tapis au creux de la gorge face à la chose qui s'élevait devant eux. Son sang lui battait dans les tempes alors que l'adrénaline faisait petit à petit son travail, engourdissant sa peau bien mieux que le froid sur son corps qui n'étais pas tellement sensible aux baisses de températures. Sa respiration laissait s'échapper de sa bouche des nuages d'humidité alors que, pas un seul instant, il ne lâcha son regard de la bête. Il n'avait toujours pas relâcher Kitty, même s'il savait pertinemment qu'il ne pouvait physiquement rien pour la retenir.

L'homme put sentir le regard mauvais de la bête balayer la foule qui fuyait, puis, plus précisément ces quelques imbéciles qui restaient. Outre eux deux, il y avait un homme, une femme et... oh une mutante clairement. Tous de bon nigaux touchés par le gêne meurtrier du super héro. Serrant les dents, attendant la suite, Jörmungand ne fût pas déçu.

Le monstre posa une patte devant lui, claquant le sol pour en faire trembler la terre. Puis, recouvrant le corps de Jörmumgand d'effrois, il prit la parole. Le visage de Mug perdit alors toute sa couleur alors que, bien que mal tournée, il reconnu la langue. Il eut une grimace. Du vieux Norrois. De la magie. Il était peut-être con, mais fallait pas pousser non plus. L'absurdité devant lui avait sans doutes le même sang poisseux dans les veines que le vieux serpent monde. Un sang mauvais et indésirable.

" Ça peut pas être bon ça... " marmonna-t-il pour lui même, maudissant tout ce qu'il connaissait de se retrouver, encore, dans une situation où il risquait de crever. Il aurait pût vomir là - sur le sol - tant la sa réalité le rendait dingue. Encrer dans un égocentrisme profond il ne vit là que la providence ; peu importe les choix qu'il pouvait bien s'entêter à faire pour renier son sang, le karma trouverait toujours de plus belles façons pour le renvoyer face à ses démons. Et puis il y avait les paroles qui raisonnaient encore dans sa tête. Le langage était sale, bâclé. N'importe quel natif aurait dédaigner. Il n'en restait pas moins que l'essentiel était là. Damner tout le monde. Voilà qui promettait.

La suite fût encore pire ; une incantation. À peine quelques mouvements des bras que la tempête repars de plus belle, si bien que Mug lève un bras et plisse les yeux pour protéger sa vue. Alors que la neige et le vent l'encerclent d'un tourbillon blanc, il n'y voit plus rien - pas même le bout de ses doigt. Les rafales rendaient sa respiration difficile et, comme si ce n'était pas suffisant, il échappa sa prise sur Katherine.

" Kitty ! " Cria-t-il dans tout ce boucan en avalant quelques flocons au passages. Alors qu'il n'avait toujours pas de réponse, il réessaye, mais cette fois, il s'étouffe face aux assauts du vent. Toussottant ce qu'il avait avaler de travers, sa concentration se fait moindre. Puis, d'un coup, sans s'y attendre, il se retrouva prit d'un vertige alors que la moité basse de son corps traversa la sol comme la vase. Lâchant un cris de surprise, il écarquille les yeux, stupéfait. Non.

Non, non, non, non, non.

KATHERINE ! beugle-t-il, furieux.

À sa connaissance, elle est la seule à avoir cette aptitude. Mais pourquoi ? Essayant de se déloger, sans succès, Mug sent la panique le gagner. S'il ne se connaissait pas claustrophobe, le voilà maintenant fixé. Serrant les dents, il pouvait sentir son cœur lui battre dans la gorge alors qu'il se débattait comme un forcené. Puis, voyant que tout ses efforts étaient vains, il ferma les yeux, essayant de retrouver contenance. De grandes inspirations et une concentration au mieux, il se raisonnait du mieux qu'il le pouvait.

Quand il rouvrit les paupières, ce fût sur deux lumières émeraudes et brillantes, se perdant dans la masse blanche du blizzard. Pourtant, bien qu'il ne pouvait sans doutes pas d'avantage être vu, Mug, lui, retrouva d'une certaine manière sa visibilité. Une vision de serpent était peut-être bien moche, comparé aux méga couleurs des yeux d'hommes, mais il n'en restaient pas moins qu'elle savait capter les valeurs thermales. Pas banal dans un cas pareil. S'il ne pouvait pas distinguer le paysage, il pouvait cependant distinguer de façon floue les corps qui se tenaient dans un périmètre raisonnable au sien.

Parmis ceux là, il y en avait une qui semblait statique pas trop loin de lui. Presque convaincu qu'il s'agissait de Kitty, il essaya d'appeller son nom - toujours sans succès. Il fronça les sourcils. Merde alors.

Posant les paumes sur le sol, il ferma à nouveau les yeux pour se concentrer du mieux qu'il le pouvait dans les conditions. Les dents bien serrées les unes contre les autres il marmonnait pour lui même :

" Allez tu peux le faire... "

Se déphaser n'était pas aussi facile qu'à l'époque. Pourtant, à force d'essais, il senti la pression sur ses jambes se relâcher alors que de ses bras, il se hissa hors du sol comme on sors de l'eau - non sans lâcher un râle. C'est d'un soupire de soulagement qu'il s'échoua sur le sol, avant de se relever péniblement sans trainer.

Observant la fameuse silhouette la plus près, il prit une nouvelle inspiration de courage, espérant qu'il s'agirait bien là de Kitty et non d'un bouc géant venu des enfers scandinaves. Profitant le l'horrible visibilité du brouillard, il essaya une esquive pour tenter d'arriver d'un côté auquel la silhouette ne s'attendait pas, juste avant de lui tomber dessus, écrasant sa victime de tout son poids, avant même d'en connaître l'identité.

" Kitty ?! " Redemanda-t-il alors, essayant de maîtriser le corps sous lui.

Je n’arrivais toujours pas à comprendre ce à quoi j’avais à faire. Mais j’avais une certitude, je devais agir et la meilleur idée que me venait en tête c’était de rejoindre d’autres personnes. Le nombre feraient sans doute notre force et peut-être qu’ils auraient plus d’informations que moi.
Inquiète par ce qu’il faisait, une sorte d’incantation qu’il prononçait dans une langue incompréhensible. Je commençais à réaliser qu’il s’agissait d’un être surnaturel doué de magie. Ce que je détestais le plus car j’étais totalement désarmée face à ce type d’ennemis aux attaques bien trop souvent mentales ou impalpables. Il fallait dire que mon domaine était plutôt scientifique ou affrontement physique.

Peu de temps après son incantation le vent se leva de plus belle, accompagné de rafales de neige qui rendaient ma vision difficile. J’arrivais à percevoir des ombres et des grognements sans savoir ce que c’était. Ne pouvant pas rester ainsi cachée seule je pris mon courage à deux mains et me leva pour marcher en direction d’une autre cachette espérant y trouver des « amis » plutôt que des ennemis. J’aviserais le moment venu.
Marcher en luttant contre le vent était ardu à cause du froid qui me faisait souffrir, toutefois, marcher et bouger était une bonne chose me permettant de me réchauffer un peu. Ca me rappelait les entrainements que j’avais eu en école, dans le froid, sous la pluie. Courir était salutaire. Mais là c’était dangereux avec cette visibilité quasiment nulle. Je devais faire attention où je mettais les pieds pour ne pas glisser ou marcher sur un obstacle qui me ferait tomber et me blesser.

Non loin de moi, je voyais un groupe de personnes partir en direction de… Je ne sais pas où j’étais perdue. Les voies se rapprochaient et ça me paraissait humain. C’était plus rassurant que les grognements qui rôdaient autour de moi. Je n’arrivais pas à voir qui était les personnes à côté de moi et je me doutais que je ne connaîtrais personne. Ca serait un bien trop gros coup de chance que je tombe sur une connaissance et amicale qui plus est.
Enfin nous approchions de la période de noël alors qui sait le père noël passerait peut être en avance.

Hey !! Hurlais-je en les approchants.

Tout me paraissait normal, jusqu'à ce que je constate que ce que je prenais pour un touriste banal était en réalité une drôle de créature hivernale hostile. Craignant pour moi et pour d'autres éventuelles personnes à proximité. Je frappais à plusieurs reprises la créature. Lui assénant des séries de coups de poing et de pieds avant de m'arrêter pour voir ce que j'avais réussi à attraper et mis au sol.

Mon attaquant se défendait et rendait les coups de manière plus réelle que je le pensais. Ca ne faisait pas trop neige ou ombre bizarre. Lorsque je réussi à le mettre à terre je lui grimpais dessus prête à le frapper à la tête pour le finir. Mais…
Cette voix, non, ce n’était pas possible. Un voile de brume se leva de mon esprit et je découvrais peu à peu le visage de ce que je croyais être un assayant. C’était Phil, mon boss depuis des années, un homme que je respectais et en qui j’avais toute confiance. Comment avais-je pu le confondre, et même le frapper…

Café ?
Mais non….
Phil… Dis-je désolée et Inquiète.
Vous allez bien ? Vous pouvez vous relever ?

Je me levais en lui tendant la main pour l’aider à se remettre sur pied. Je savais que nous ne pouvions pas rester ainsi à découvert trop longtemps en plein milieu d’un blizzard avec un je ne sais quoi qui cherche à faire du mal au gens autour de nous.
Inquiète, j’observais ce qu’il y avait autour de nous. Je ne reconnaissais rien, le blanc, le vent et surtout sa tirade sur la glace qui se chargerait de nous, en nous qualifiant d’avortons… Cela était terrifiant.

Phil, je pense qu’on devrait dégager de là et, voir si on trouve d’autres personnes. On ne peut rien faire contre cette chose, elle va nous tuer…

Quelques instants après la tirade du monstre, la tempête redoubla d’intensité et le froids me paralysait quelque peu. Je me rapprochais de Phil, cherchant inconsciemment le contact avec une source de chaleur humaine. C’était humain, instinctif.
J’entendais non loin de nous une voie de femme crier un nom ou un surnom, « Mug » c’est quoi ? Bref peu importe. Il fallait qu’on se regroupe, à plusieurs nous serions plus fort et de toute façon je ne savais pas quoi faire d’autre.
Un bruit suspect en plus du vent m’alerta. Je ne savais pas ce que c’était mais je craignais le pire pour mon équipier du jour. Sans réfléchir je me jetais à nouveau sur lui mais sans le frapper cette fois-ci. L’instant d’après je compris ce qu’était ce bruit quand une saloperie de je ne sais quoi se planta sur moi à plusieurs endroits me blessant. Je ne savais pas quel en était la gravité mais mon sang coulait à plusieurs endroit et je n’avais rien pour me soigner.

Putain c’est pas notre veine là !

En colère, perdue et ne sachant plus trop quoi faire je décidais d’improviser pour le pire et le meilleur.

C’est qui Mug !!! Hurlais-je.
Moi c’est Bobbie, vous êtes où !!!!