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Rise & Fall /PV Harry & Anastasia

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Mer 17 Juil 2013 - 15:01
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Rise & Fall

Les mains profondément enfoncées dans ses poches, le jeune homme, malgré la chaleur de la ville, avance le visage caché par sa veste au col relevé. Que dirais-t-on si l’on voyait le gamin Osborn dans un quartier comme celui-ci ? Cela parait probablement suspect, les forces de l’ordre se souviennent encore de lui, surement. Les évènements récents l’ont fait disparaitre définitivement de la scène publique et c’est tant mieux. Nul besoin de publicité sur les agissements du président d’Oscorp. Plusieurs semaines précédentes, Harry avait tenté de reprendre le vol grâce à son planeur. L’essai avait été concluant jusqu’à ce qu’une zone de magnétisme inattendu ne vienne perturber l’engin au point que celui-ci ne fasse tomber l’homme sans qu’il n’est le moindre moyen de se reprendre. S’il avait perdu connaissance, il s’était réveillé non loin de sa zone de chute, dans l’appartement d’une jeune femme aux cheveux colorés. Sans prendre la peine de tout ramasser, il s’était enfui par peur que celle-ci n’appelle les forces de l’ordre ou une autre organisation. Rien n’étant arrivé au cour des semaines passées avait confirmé son idée : Elle n’avait rien dit. Et c’était pour le mieux.

Jetant un regard sur le GPS dissimulé dans sa poche permettant de localiser l’appartement dans lequel son planeur, sa combinaison et quelques autres gadgets étaient restés après son départ lui permit de revenir sans trop de problème. Entrant dans la ruelle, il reconnut les lieux, vagues souvenirs dans sa mémoire embrumée par la chute. S’il avait pris le sérum, il aurait probablement été plus résistant et ne se serait pas évanoui après être tombé, mais Harry s’était juré de n’utiliser le produit qu’en cas de problème majeur, au cas où il tomberait sur un symbiote ou quelque monstre dans ce genre. Le GPS vibra, il était enfin arrivé. Des escaliers montait à une porte fermée, porte qu’il reconnut de suite pour l’avoir franchi à toute vitesse. C’était bien ici.

Montant sans faire de bruit, il se pencha pour voir à travers la fenêtre, l’intérieur caché par des rideaux. Soupirant, il répéta le scripte qu’il s’était imaginé depuis qu’il était sorti. Il allait toquer, entrer, la remercier, lui promettre de la tuer si elle parlait puis partir, fin de l’histoire. Quand l’on est l’une des anciennes personnes les plus influentes de la ville, on ne peut se permettre de laisser courir des bruits sur sa personne, surtout quand elle implique des vols sur planeur et costumes de Bouffon Vert. Le scénario parfaitement clair et limpide dans son esprit, Harry frappa à la porte, sans savoir si quelqu’un était même présent à l’intérieur. Sans importance, il pouvait attendre.
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Mer 17 Juil 2013 - 20:24
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Rise & Fall


Harry & Anastasia


Se préparer le matin était l’un des rituels préférés d’Anna, qui accordait toujours une importance capitale à son maquillage, sa coiffure et à ses vêtements. Rassurez-vous, elle n’était pas du type superficielle. Néanmoins, elle aimait prendre soin de sa personne et peaufiner son style hors du commun. Au rythme de la musique, qu’elle avait préalablement mise sur son ordinateur portatif, (car il n’y avait rien de plus libérateur que de se trémousser spontanément avant le boulot), Anya termina ses tâches quotidiennes et son petit-déjeuner. Ses talents de cuisinière étaient irréprochables et elle se faisait un point d’honneur à mijoter des trucs santés et équilibrés. Bien qu’elle s’autorisait continuellement l’achat de pâtisseries plus savoureuses les unes que les autres ! Bref, la jeune femme consulta son carnet de rendez-vous et constata que l’un de ses clients avait repoussé sa séance de tatouage dans l’après-midi. Aucun problème, puisqu’elle était l’une de ces personnes qui n’arrivent jamais à paresser dans son lit. Ses perles noisette se posèrent machinalement sur le journal. Dire qu’elle détestait ces ramassis de bêtises et de mauvaises nouvelles. Du moins, jusqu’à ces dernières semaines. Elle feuilleta tranquillement les pages à la recherche d’informations sur la « Oscorp Industrie ».

Est-ce qu’elle allait le revoir ? C’était peu probable vu sa réaction, mais il avait tout de même laissé ses affaires ici…

«
Tu délires ma pauvre… » soupira-t-elle en laissant le bout de papier sur la table.

De toute façon, pourquoi voudrait-elle le revoir ? Ça ne lui apporterait rien de bon qu’un homme public connaisse son identité et l’emplacement de sa cachette. Et pourtant, elle avait passé des heures à lire des articles sur le Gobelin, les récents projets de son industrie, son admission à l’asile. C’était….complètement ridicule de faire ça. Et le pire, c’est qu’elle en était consciente. Soudain, on frappa à la porte et la jeune femme s’immobilisa. Personne ne savait où elle demeurait, ayant maintenu la plus grande discrétion sur sa vie privée. Alors, qui cela pouvait-il bien être ?! Anna s’approcha silencieusement de la fenêtre, les rideaux d’un rose opaque cachant l’intérieur de son appartement. Elle déplaça subtilement le rideau afin de voir qui se trouvait sur son perron et était même prête à sortir ses armes s’il le fallait. Puis, sa bouche s’entrouvrit de surprise en le reconnaissant. Comment avait-il retrouvé son adresse ? Est-ce qu’il savait des choses sur elle, sur ce qu’elle avait fait dans le passé ? Méfiante de nature, elle referma le rideau et réfléchit longuement. Cependant, la russe se dit qu’elle était parfaitement capable de se défendre et que ce serait une erreur de le laisser partir. Elle ouvrit donc la porte et s’adossa dans l’embrasure en croisant les bras, un visage serein et naturel.

«
Harry Osborn. Je me demandais bien si tu allais venir chercher ton bazar. » dit-elle avec un sourire en coin.
Elle s’engouffra dans son appartement en laissant la porte toute grande ouverte, signe qu’il pouvait la suivre.

«
J’ai caché tes choses dans ma chambre. » dit-elle en entrant dans une pièce psychédélique.

Sa chambre était pour le moins originale ! Un style victorien, style boudoir et parsemé de différentes teintes de rose, de longs rideaux en satin transparent et un énorme tapis en poil zébré (noir et blanc). Un sacré mélange, mais qui donnait un effet intéressant et qui reflétait bien son sens artistique. Bref, elle s’agenouilla près de son lit et tira le planeur et le masque.

«
Ils étaient sales, alors je les ai nettoyé. » dit-t-elle en déposant le tout sur son lit. « J’ai fait attention à ne rien briser. »

© charney

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Mer 14 Aoû 2013 - 18:58
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La nonchalance de la jeune femme lorsqu’elle ouvrit la porte déconcerta Harry. Il ne put ouvrir la bouche que la demoiselle disparu pour aller chercher le « bazar » de l’ex-criminel.  La porte ainsi ouverte l’invitait à entrer, ce qu’il fit après une hésitation légère. Appartement assez atypique, il suivit la tatouée à travers le bric-à-brac de l’appartement jusqu’à une chambre plutôt coquette et surtout très psychédélique, à point qu’Harry s’arrêta de marcher à l’entrée de la dite chambre afin d’attendre son matériel. Il était mal à l’aise, plus qu’il ne l’avait supposé. Il n’avait pas prévu de tomber sur quelqu’un d’aussi actif, alors encore moins de traverser l’appartement afin de se retrouver dans un paradis artificiel comme celui-ci.  Détachant son regard des murs et tapisseries lorsque la jeune femme s’agenouilla, il se précipita sur elle en voyant son planeur et son masque.

« Ils étaient sales, alors je les ai nettoyé. » Les yeux d’Harry s’écarquillèrent. Elle avait quoi ?! A peine furent-ils poser qu’il pris son casque afin de vérifier que les surfaces n’étaient pas rayés à cause de l’utilisation d’un chiffon non adapté ou d’un produit qui aurait laissé de micro rayure à la surface des verres, brouillant de ce fait totalement l’informatique embarquée à son bord. « J’ai fait attention à ne rien briser. » Le regard noir, il dévisagea la jeune femme pendant quelques secondes avant de reprendre son examen. Son médecin avait été clair, il était impératif qu’il fasse attention à ne pas s’énerver, il respira donc profondément, il n’avait aucune raison d’être en pétard, rien n’avait été cassé, cette jeune femme avait été minutieuse dans son nettoyage. Soupirant finalement, Harry ne pris même pas la peine de vérifier le planeur. De toutes manières, s’il avait été malmené, il aurait probablement explosé à cause des gob-bombes cachées à l’intérieur. « Je… Hum. Je vous remercie. » lâcha finalement Harry en se redressant avec son matériel et en quittant la chambre qui semblait avoir un effet désastreux sur son mental.

S’asseyant dans le salon en déposant masque et planeur au sol, il posa ses coudes sur la table et soupira. Son secret était toujours bien protégé, mais comment être sûr que cela durerait ? Il repensa aux menaces qu’il avait pu imaginer. Le Gobelin aurait été plus à même de les dire, il s’en sentait bien incapable, surtout face à cette demoiselle qui n’avait pas cesser de sourire depuis leur rencontre et qui semblait l’avoir attendu. Foutu morale. Retirant son visage de ses mains, il essaya de sourire afin de parler, ce qui devait plutôt ressembler à une mauvaise grimace de clown.

« Je m’appelle Harry, je vous remercie encore pour ce que vous avez fait. Comment pourrais-je vous remercier ? » Dit-il en tendant une main vers son interlocutrice, cette inconnue qui lui avait sauvé la mise.
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Ven 16 Aoû 2013 - 4:04
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Harry & Anastasia


Sa réaction excessive et son expression contrariée ne semblait point l’offusquer, ses dents droites et blanches étant toujours visibles. « Comme il n’y avait pas de saletés flagrantes, je me suis contenté de les épousseter et de les ranger. » La demoiselle caressa distraitement l’un de ses oreillers recouvert de fourrure, pendant qu’il examinait son matériel. Sérieusement, il avait un sacré charisme! Anna s’amusait à mémoriser le moindre de ses traits faciaux (subtilement, bien entendu!). Captivant. C’est l’adjectif qui lui allait le mieux. Pourquoi un homme qui avait tout; l’argent, l’abondance, des amis (probablement), une carrière prometteuse, en voulait autant à ce Spiderman ? Il risquerait gros si l’on découvrait sa double identité. Il ramassa son équipement et alla s’asseoir dans le salon. Ses coudes sur la table, il semblait pensif et éreinté. C’est vrai qu’elle déplaçait de l’air ! Finalement, il la remercia et Anna haussa les épaules en voulant dire : « Ce n’est rien ». Il se présenta. Sûrement plus par politesse qu’autre chose, puisqu’elle avait déjà mentionné son nom en ouvrant la porte.

«
Anastasia.  »Dit-elle en lui serrant la main avec un grand sourire. La belle russe se mordit la lèvre inférieure afin de maîtriser son fou rire. C’est qu’il faisait une sacrée grimace ! « Maintenant que je sais que tu es un homme médiatisé… » Son regard noisette s’attarda brièvement sur l’unique revue de la pièce (c’est-à-dire sur la table à café). On pouvait reconnaître le brun sur la page couverture. « Ce serait sympa, si tu pouvais garder sous silence l’existence de ma petite maison de poupées. On a tous nos petits secrets, pas vrai ? » Dit-elle en lui faisant un clin d’œil charmeur. Apparemment, elle n’avait aucunement l’intention de lui demander de l’argent. Elle décida de s’asseoir près de lui et l’observa longuement et sans la moindre gêne. « Mais, si tu tiens absolument à me remercier, tu peux toujours accepter mon invitation à dîner. Tu as mauvaise mine…et je connais  un tas de recettes équilibrées ».

Sans attendre de réponse, Anna se précipita à la cuisine et commença à sortir son bric-à-brac; légumes, robot culinaire, épices et autres ingrédients. C’était un peu bizarre d’avoir quelqu’un à la maison. Mais, c’était loin d’être désagréable !

«
T’inquiète, je sais que tu ne me connais pas et que tu n'as aucune raison de me faire confiance. Mais, je n’ai pas l’intention de dévoiler ton secret. J’ajouterais même que tu es plutôt chanceux d'être tombé sur moi. »  

© charney

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Jeu 22 Aoû 2013 - 22:14
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« Comme il n’y avait pas de saletés flagrantes, je me suis contenté de les épousseter et de les ranger. » L’inquiétude d’Harry s’apaisait peu à peu quand à ce qui avait pu arriver à ses trésors. Il n’y aurait probablement eu besoin de s’inquiéter si la jeune femme avait touché l’un des gadgets sans savoir s’en servir : cela aurait explosé. Un bon gros « BOUM » comme le jeune Osborn les adorait, du moins par le passé, il n’avait rien fait explosé depuis sa sortie de l’hôpital et il ne lui était jamais venu à l’esprit depuis de faire exploser quelque chose, ou quelqu’un.

Se présenter, cette facétie obligatoire, bien qu’il se souvienne s’être déjà présenté à son arrivée. Rien à voir cependant entre les deux, l’une formelle et pleine d’anxiété avait laissé place à cette seconde présentation, un poil plus agréable, un poil moins froide. Quoique, à y repenser, il n’avait pas eu besoin de se présenter. A peine se détendait-il d’avoir retrouvé son matériel et de ne pas avoir été dénoncé qu’il recommençait à s’inquiéter. Le séjour chez les fous l’avait rendu à ce point craintif ? En serrant la main de la dénommée Anastasia, il ne sut pas quoi ajouter.

« Ce serait sympa, si tu pouvais garder sous silence l’existence de ma petite maison de poupées. On a tous nos petits secrets, pas vrai ? » Le clin d’œil de la jeune femme fit son effet, qu’est-ce qu’elle pouvait bien cacher ici ? Hormis l’appareil de mort du Bouffon Vert Jr. ?

« Je suppose », se contenta de répondre Harry, en supposant qu’Anastasia l’eu entendu. Aussitôt, elle l’invita à déjeuner, et se fut rapide, elle disparut dans la cuisine, dans un brouhaha de fourniture qui semblait indiquer qu’elle préparait quelques plats dont elle connaisse la recette, équilibrée parait-il. Serrant la mâchoire, Harry scruta les alentours. L’appartement ne semblait rien abriter de particulier, du moins rien qui ne fasse croire à Osborn que la jeune femme un peu excentrique qu’il venait de rencontrer soit d’une quelconque dangerosité. « Faites donc, mademoiselle, c’est toujours un plaisir de goûter de nouvelles choses. » L’avantage d’être son propre patron, c’est que l’on gère son emploi du temps comme on le souhaite, et pour l’heure, il n’avait aucune de retourner dans le manoir familiale dans lequel il allait de nouveau devoir subir les questions de ses employés et majordomes de la façon dont il voulait sa vie maintenant.

Plus urgent, il devait savoir si la prénommée Anastasia est aussi fiable qu’elle semble le laisser croire. Se penchant au-dessus de son planeur, il caressa une partie escamotable de laquelle une fine lame d’environ dix centimètres sortie. L’empoignant, il la glissa à l’intérieur de sa manche, coinçant le bout de la lame avec son bracelet, en cas de besoin, un savant ressort caché dans le bracelet enverrait la lame à environ 90 km/h. Se relevant ensuite, il quitta sa chaise et se dirigea vers la cuisine où Anastasia s’afférait à préparer un repas pour deux.

« T’inquiète, je sais que tu ne me connais pas et que tu n'as aucune raison de me faire confiance. Mais, je n’ai pas l’intention de dévoiler ton secret. J’ajouterais même que tu es plutôt chanceux d'être tombé sur moi.»  Ne relevant pas la remarque pour l’instant, Harry se contenta de répondre  « Laissez-moi vous aider, il n’y a pas de raison que je n’aide pas. » dit-il en se saisissant d’un couteau et d’un légume qui trainait par là qu’il commença à hacher comme il avait jadis appris à le faire, il revint finalement sur la dernière remarque de sa soi-disant sauveuse.

« Je ne suis pas expert en la matière, mais ceux qui sont à même de protéger les secrets sont souvent ceux qui en ont eux-mêmes un. » Son ton tranchait autant que le couteau dont il se servait actuellement. « De ce fait, je vous suis reconnaissant, vraiment, mais j’ai un sentiment d’infériorité vis-à-vis de vous, vous semblez me connaitre, ce qui est normal, alors que j’ignore tout de vous. » Déposant le couteau sur la planche à découper, il se retourna pour faire face à Anastasia. « Anya, vous permettez que je vous appelle Anya ? J’aimerais savoir pourquoi vous tenez tant à garder cet endroit secret ? Est-ce parce que vous dealer ? Ou trafiquer des armes peut-être ? Je n’en dirais rien, mais j’aimerais être au courant d’où je suis. » Passé quelques temps dans un asile grille plus que quelques neurones, cela grille également le sens de la vie commune comme le tact ou la vie privée par exemple.
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Sam 24 Aoû 2013 - 5:31
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Harry & Anastasia


« Faites donc, mademoiselle, c’est toujours un plaisir de goûter de nouvelles choses. »

«
Génial ! Tu ne vas pas le regretter, je suis assez douée en cuisine.  » Dit-elle en attrapant son téléphone à l’autre bout du comptoir, où de nombreux livres de cuisine étaient empilés. La jeune femme était visiblement aux anges.

«
Je dois juste m’occuper d’un petit quelque chose avant. Salut, c’est moi ! J’aurais besoin que tu appelles mon client et que tu annules mon rendez-vous. » Elle écouta son interlocuteur et sourit à Harry. « J’ai un empêchement. Non, c’est très important. Je lui donnerai une réduction pour la prochaine fois ! Okay, bonne journée ! » Elle raccrocha et recommença la préparation de sa purée, qui accompagnerait de somptueux morceaux d’agneaux ! C’est qu’elle ne se privait pas la demoiselle ! Harry se proposa d’aider et se plaça à côté d’elle pour hacher les légumes. Est-ce que sa gentillesse était réelle ? Difficile à dire. C’est comme si le jeune Osborn avait un dédoublement de la personnalité. Il y avait eu un minime changement entre l’Harry de la chambre, qui l’avait regardé comme si elle était la dernière des imbéciles, et celui de maintenant, qui avait proposé son aide avec amabilité.

«
Je ne suis pas expert en la matière, mais ceux qui sont à même de protéger les secrets sont souvent ceux qui en ont eux-mêmes un. »

Son sourire s’éclipsa momentanément à ses paroles. Puis, elle se força à conserver une expression joviale et détachée. Anna détestait que l’on aborde le sujet. «
Je préfère Anna ou Anastasia.  » Dit-elle en prenant les légumes et en les mettant dans la casserole. Sa voix un brin irritée, elle touilla le mélange sans le regarder.

«
J’aimerais savoir pourquoi vous tenez tant à garder cet endroit secret ? Est-ce parce que vous dealer ? Ou trafiquer des armes peut-être ? »

Plouc ! La cuillère tomba brutalement dans la mixture crémeuse. Il y eu un bref silence, puis la belle s’étouffa de rire. Est-ce qu’il était sérieux là !? Elle !? Une dealeuse !? Une trafiquante d’armes !? Est-ce qu’elle ressemblait vraiment à une criminelle !? La jeune femme essaya de se contrôler, mais replongea dans l’hilarité. Au bout de quelques minutes, elle se calma et essuya le mascara qui avait coulé sur ses joues.

«
J’ai jamais entendu quelque chose d’aussi ridicule. » Elle baissa le feu et positionna le gigot d’agneau sur la planche à découper. « D’abord, tu arrêtes de me vouvoyez. Tu vas me rendre dingue avec ça ! » C’est vrai qu’elle avait grimacé à chaque fois. « Ensuite, je suis parfaitement réglo…ou presque. Mais ça ne concerne ni la drogue, ni les armes, ni la prostitution ou peu importe ce que tu t’imagines. »

Son ton n’avait rien de méchant. Au contraire, ça l’amusait de voir qu’il la jugeait en fonction de son apparence. Bref, il semblait bien décidé à connaître son secret. Les bras croisés, elle réfléchit au pour et au contre. Oh, et puis zut ! Elle n’avait qu’à dire la vérité ! «
Tu vois, le problème c’est que, si tu connais mon secret, tu ne reviendras peut-être plus me voir. » Dit-elle en s’adossant sur le muret, un petit sourire suspendu aux lèvres. « Alors que, si je ne dis rien… » Si elle ne disait rien, il y avait de fortes chances qu’il revienne ici. Anastasia ne pouvait se mentir à elle-même. C’était le coup de foudre. Vous direz ce que vous voudrez, mais c’était bien le cas ! «  Connaître, c’est un grand mot.  » Dit-elle en souriant.

«
 J’ai lu un torchon et je ne crois jamais les racontars. Donc, je ne connais pas le vrai Harry. La seule chose que je connaisse, c’est l’image que tu donnes aux médias. Pour le moment, je peux te dire que je suis tatoueuse, originaire de Russie et que je ne fais rien d’illégale. Et, que si jamais tu as besoin d’un refuge de tranquillité, ma porte est grande ouverte. »

© charney

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Mer 11 Sep 2013 - 21:07
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Ridicule, il avait désormais l’habitude de l’être, n’était-il pas celui il y a à peine quelques jours qui découvraient les écrans tactiles et qui avait hurlé en plein conseil d’administration que c’était complètement con d’avoir retiré les touches ? Dézingué, le mot correspond parfaitement à l’homme qu’il est devenu. Un peu dangereux, totalement taré. La question du vouvoiement, cet obstacle sociable devenu indiscutable de nos jours : t’es pas cool si tu ne tutoies pas. Ce n’est pas la méthode avec laquelle il avait appris à vivre. « J’ai bien peur que ce ne soit difficile, mais je ferais un effort, promis. » se contenta d’intercaler Harry entre les deux phrases d’Anastasia.

« Ensuite, je suis parfaitement réglo…ou presque. Mais ça ne concerne ni la drogue, ni les armes, ni la prostitution ou peu importe ce que tu t’imagines. Tu vois, le problème c’est que, si tu connais mon secret, tu ne reviendras peut-être plus me voir. » Lâchant un soupir dans un sourire, Harry se demanda s’il devait montrer à la demoiselle qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Mais comment ? Harry Osborn, le prince de la confiance ? Mouais, c’est un titre qui reviendrait plus à Peter ça. S’attardant sur sa réflexion, il fut cependant surpris que la jeune femme puisse penser qu’il reviendrait. Pourquoi reviendrait-il ? C’est vrai quoi, un homme occupé comme lui à gouverner son entreprise et à tuer incognito, ça boucle pas mal l’emploi du temps ça.  Débat intéressant en perspective, pense-t-il. Laissant la demoiselle poursuivre sur le fait qu’elle ne le connaissait pas réellement, Harry ne put s’empêcher de sourire, un petit sourire mesquin qu’il a lorsque une idée sournoise, une réflexion déplacée ou encore une blague qu’il sait pertinemment ratée.

« J’aimerais bien vous… Te croire, mais vois-tu, lorsque j’ai été déplacé, dirons-nous, à l’hôpital, les articles n’ont pas manqué, difficile à croire que quelqu’un ai pu passer à côté. » La lame qu’il dissimulait dans sa manche glissa doucement entre ses doigts. Il la déposa sur la table, comme un geste amical. « Je ne vous veux aucun mal, Anna. Comprenez-moi bien, je n’avais pas l’attention de revenir. Il est vrai que je passe un bon moment, mais comment voudriez-vous qu’il y ai quelque chose de possible ici ? » Le pragmatisme d’Harry avait toujours eu le bon goût de ne subir aucune limite, autant dire qu’il s’en était pris des claques. Baissant les yeux sur sa lame, il joua distraitement avec. « Notez que rien n’est définitif, si votre cuisine est si bonne, je pourrais peut-être revenir, qui sait. » Déposant son couteau, Harry quitta la cuisine en s’essuyant les mains sur son pantalon.

« Aurais-tu des CDs par-là, quelque part ? » demanda-t-il d’une voix assez forte pour que la demoiselle l’entende à travers la pièce et par-dessus les bruits de cuissons et de cuisines qui peuvent venir perturber l’ouïe.
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Jeu 12 Sep 2013 - 7:08
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Harry & Anastasia

« Vous ne me voulez aucun mal, mais vous cachez une lame dans votre manche. » Ses billes noisette se posèrent sur l’objet en question. « Vous l’avez mise là avant de me rejoindre dans la cuisine. » Elle lui adressa un sourire à la fois adorable et rusé.

C’est vrai qu’il avait été d’une subtilité à toute épreuve. Cependant, il y a des talents, tel un sens de l’observation accru, que l’on développe naturellement lorsqu’on a constamment peur de se faire rapatrier. Une sorte de prédisposition à la méfiance et à la paranoïa légère. Bref, le jeune Osborn n’avait point perdu ses adresses de Gobelin. Il était seulement tombé sur une demoiselle bien maligne. Anna déposa les gigots dans le four, se débarbouilla les mains avec un torchon humide et touilla son potage au besoin. Il était temps de revenir sur ses remarques de l’hôpital.

«
J’ai les journaux et les revues de stars en horreur. C’était la première fois que je m’achetais une revue. Celles sur le tatouage ne comptent pas. Du reste, je préfère les romans ou les bandes-dessinées. » Dit-elle en s’assoyant sur le comptoir. « Ça peut te paraître stupide, mais je déteste lire des mauvaises nouvelles. Par contre, j’admets avoir fait une recherche rapide sur Internet. » Harry s’essuya les mains sur son pantalon et se dirigea vers le salon.

«
Aurais-tu des CDs par-là, quelque part ? » Un sourire éclatant illumina son visage. Une artiste sans musique, ce serait un blasphème !

«
 Bien sûr ! Regarde dans l’armoire à ta gauche. Tu vas sûrement trouver quelque chose à ton goût. »

En effet, il y avait de tout là-dedans ; vieux rock, classique, disco, punk, opéra, musique des années quarante (du style : Eddy Duchin, Lee Wiley, Kitty Kallen…), blues, pop, jazz et plus encore !

«
Choisi celui que tu veux, je ne suis pas difficile. »

Ses jambes se balancèrent doucement, comme une enfant assise sur une chaise trop courte. La belle tatoueuse le regarda choisir la musique, se disant qu'elle ne se lasserait jamais de ses traits.

«
Je dis juste que, si tu cherches un endroit paisible où te reposer, tu peux venir ici. »

Cela devait être épuisant de se faire harceler tous les jours par des journalistes et des photographes. Au moins, il pourrait bénéficier d’un calme absolu dans cet appartement (en oubliant la décoration démentielle de sa chambre, qui semblait lui avoir donné la migraine). Bref, un endroit pour souffler de la ville et de tous ces regards inquisiteurs.

«
Peu importe, la décision te reviens et je la respecterai. » Dit-elle en fermant le rond, laissant  tiédir la mixture orangée.

© charney

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Mer 25 Sep 2013 - 19:35
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L’armoire, l’armoire. Pourquoi cacher une collection de disque ? C’est une des choses dont l’on peut être fier, si l’on a un minimum de goût, ou que l’on collectionne les œuvres comme la jeune femme chez qui se trouve Harry. Ses mains, habituées aux disques de tailles et de formes variées, parcourent la collection jusqu’à ce qu’un album retienne son attention. Cet album n’a rien de particulier, sauf qu’il est probablement un des meilleurs albums qu’il ait pu entendre depuis sa sortie de l’asile. Plaçant le disque dans la platine, il lance la musique, plaçant directement la piste Back to Black d’Amy Winehouse.  La musique le pénètre petit à petit, il n’avait pas eu ce ressenti depuis longtemps. Peut-être est-ce vrai, peut-être qu’il a besoin d’un endroit à lui, comme l’a conseillé le médecin pour toqués.

« Je dis juste que, si tu cherches un endroit paisible où te reposer, tu peux venir ici. »

L’idée n’est pas si absurde que ça, se dit Harry. C’est peut-être l’odeur qui s’élève dans les airs, c’est peut-être la musique qui le berce et qui fait ressortir ce qu’il était avant, avant de s’injecter la première fois le sérum, avant de devenir fou. Il hésite cependant, est-ce qu’il est capable de tenir comme ça ? Avec sa vie médiatique, avec ses rendez-vous au SHIELD, et tout ce qui fait sa vie à l’heure actuelle ?

« Peu importe, la décision te reviens et je la respecterai. »

Encore heureux, pense-t-il, de nouveau plein d’amertume. Soupirant afin de chasser ces pensées malfaisantes alors qu’il passait un bon moment, bien malgré lui, il garda le silence le temps que le morceau se termine et que le suivant ne reprenne. Il n’avait rien à perdre, si l’on découvrait l’existence d’Anna, il nierait en bloque, et puis voilà.

« Allons bon, il ne serait pas correct de vous, te, laisser tout faire, dites-moi où je peux trouver les couverts, je me charge de dresser la table. Quant à mon retour, il dépendra du goût de votre cuisine, déjà délicieuse pour mes narines. »
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Jeu 28 Nov 2013 - 4:21
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Harry & Anastasia

« Back to Black ». Une pièce magnifique de la talentueuse, et tristement disparue, Amy Winehouse. Ses paupières impeccablement maquillées se fermèrent, un sourire serein suspendu aux lèvres, Anna s’imprégnait du morceau, sa chevelure rose bonbon bougeant de gauche à droite. De tous les artistes soigneusement rangés en ordre alphabétique, elle était surprise de son choix. Un silence vaporeux et un arôme délicieux s’emparèrent de la pièce, tandis que les notes de la prochaine chanson résonnèrent timidement dans les haut-parleurs. Harry Osborn était, assurément, un homme discret et sensible. Il s’approcha du comptoir.

«
Allons bon, il ne serait pas correct de vous, te, laisser tout faire, dites-moi où je peux trouver les couverts, je me charge de dresser la table. Quant à mon retour, il dépendra du goût de votre cuisine, déjà délicieuse pour mes narines. ».

Ses pupilles noisette brillèrent à son compliment, puis, elle bondit agilement de son perchoir et jeta un coup d’œil à son gigot. «
Derrière toi, dans le buffet. ». Le meuble était de couleur crème, laqué de motifs dorés rappelant le 18e siècle. Les portes vitrées révélaient un intérieur turquoise, ornés des mêmes dessins ambrés, ainsi qu’une argenterie démodée, que l’on pourrait facilement qualifiée de vintage. La décoration de son appartement était disparate, cependant, un charme unique s’en dégageait.

«
J’ai dessiné les croquis et une de mes collègues l’a construite. Pas mal, non ? » Dit Anna en le regardant dresser la table. « J’aime bien les choses qui sortent de l’ordinaire, mais ça, je pense que tu l’avais déjà remarqué. »

Son rire se jumela à l’entrechoquement de la coutellerie et elle commença à monter son entrée. Au menu : « Un potage chaud et réconfortant, aux carottes et fines herbes, nappé d’une émulsion de crème ». Quelques biscottes en accompagnement, et voilà ! Sérieusement, qui se donnait autant de mal pour un repas ? Disons qu’elle était douée dans tous les domaines artistiques et qu’elle aurait facilement pu envisager une carrière culinaire. Anna déposa les assiettes sur la table, celle de son invité en premier, bien sûr, et prit place en face de lui. «
Bonne appétit ! ». Elle attendit qu’il prenne une bouchée et commença à manger. Ils n’avaient pas besoin de se presser, le gigot cuisant doucement.

«
Alors…comme ça, tu es une sorte de scientifique, si j’ai bien compris ? Ça doit être…intéressant. Est-ce que tu aimes ça ? » Demanda-t-elle. Sa curiosité était tout à fait inoffensive, la jeune femme ne cherchant qu’à entamer la discussion. « Excuse-moi, je manque de délicatesse. Tu n’as sûrement pas envie de me parler de ça. Et si tu me disais…ce que tu aimes faire dans tes temps libres ? »

© charney

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