Johnny est quelque peu étonné par la réponse du médecin. Il faut dire que, quelques minutes plus tôt, il avait l’impression de l’indisposer au plus haut point et – finalement – le docteur ne tenait pas à le voir disparaître. Un fin sourire s’étira sur le visage de Johnny. Le super-héros observait le docteur Steinberg mesurer et couper le fil, s’approcher de lui avec son aiguille, ramenant le siège… Le blond pinça les lèvres. Il aurait mieux fait de cautériser la plaie tranquillement, crotte. Ou de la laisser se refermer toute seule. Ou de… Ouille.
La main du jeune homme est posée sur son torse, mais l’autre fait rentrer et sortir l’aiguille dans sa peau. Johnny serre les mâchoires et chantonne une chanson dans sa tête, pour éviter d’y penser. Après le fil, le bandage. La diva roule les yeux autant que peut se faire, jusqu’à ce que le soupire de l’homme l’intrigue. Il remarque que ses yeux parcourent la pièce, et se demande quel autre objet de torture et d’atteinte à sa beauté il va pouvoir bien utiliser. Mais lorsque le médecin se lève, c’est plutôt pour aller récupérer les habits de la Torche et lui renvoyer à la figure. Enfin, façon de parler puisqu’il les pose plutôt sur le matelas. Pour Johnny, c’est la même chose.
Il grogne en remettant ses habits. C’est la tête et les bras coincé dans son T-shirt qu’il est en train d’enfiler qu’il entend la sonnerie de son téléphone retentir. Le super-héros s’empresse de terminer son rhabillage, et décroche. Peu à peu, une lueur étrange brille au fond de son regard, à la fois féroce et excitée comme un enfant face à un nouveau jouet. Il raccroche, range le téléphone.
- Johnny : Désolé poupée, le devoir m’appelle.
Il sourit, et se penche en avant pour l’embrasser une autre fois, sans pudeur. Il pousse l’audace jusqu’à glisser une main dans son caleçon, derrière, puis recule. La raison ? Il vient de lui coller sa carte de visite sur la fesse gauche. Avec son numéro. Un sourire angélique se dessine sur son visage d’ang innocent.
- Johnny : J’espère qu’on se reverra. fit-il en agitant son portable avant de le remettre dans sa poche. Puis il prend feu, et s’envole par la fenêtre. En la cassant, évidemment, c’est plus drôle ainsi.